Sainte-Marie-Madeleine

municipalité de paroisse du Québec (Canada)
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Sainte-Marie-Madeleine est une municipalité de paroisse dans la municipalité régionale de comté des Maskoutains au Québec, située dans la région administrative de la Montérégie[1]. La municipalité est desservie par la route 227.

Sainte-Marie-Madeleine
Sainte-Marie-Madeleine
Localisation de la municipalité de paroisse dans la MRC de Les Maskoutains
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Québec Québec
Région Montérégie
Subdivision régionale Les Maskoutains
Statut municipal Municipalité de paroisse
Maire
Mandat
Simon Lacombe
2009 - 2013
Constitution
Démographie
Population 2 672 hab. (2006)
Densité 54 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 35′ 23″ nord, 73° 07′ 05″ ouest
Superficie 4 953 ha = 49,53 km2
Divers
Code géographique 54030
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Québec
Voir sur la carte administrative du Québec
Sainte-Marie-Madeleine
Liens
Site web sainte-marie-madeleine.ca

Histoire

L'histoire de Sainte-Marie-Madeleine se confond initialement avec celle de La Présentation, de laquelle une grande partie de son territoire provient. Puis vint le projet de construction d'une église[2]. La procédure s'ouvre le 12 octobre 1804[3]. Le vicaire général propose de construire l'église à l'extrémité sud-ouest des Grands étangs. Mais on voit l'opposition lever la tête. Les gens des 60 et du Grand rang veulent à tout prix avoir l'église au Grand rang. «Au Grand rang ou rien du tout.» Ledit député réplique alors que «votre église sera ici même où nous sommes» à la croisée de la route Yamaska, au bout des Grands étangs[4]. Le 14 mars 1806, l'opposition se sent appuyée par le curé de Saint-Hyacinthe. Le 10 mai, l'évêque maintient la décision du vicaire général. Le 16 novembre s'ouvrent les registres de La Présentation aux Grands étangs. Le 24 novembre, le vicaire général écrit que les gens des 60 et du Grand rang expriment leur discordance, demandent à rester de Saint-Hyacinthe et s'entêtent à vouloir y obtenir les sacrements. Saint-Hyacinthe les renvoie aux Étangs. Le 15 décembre, l'évêque donne sa décision finale et péremptoire[5], les habitants du rang des Soixante appartiendront à La Présentation ou à aucune paroisse[6]. La discorde entre les héritiers de la seigneurie scinda La Présentation en deux parties seigneuriales. Les habitants du Grand rang et des Soixante, influencés par l'héritier Pierre-Dominique Debartzch, reprirent leur projet. Le 16 octobre 1811, le curé de La Présentation[7] s'en plaint à son évêque[8]. Le 4 novembre, l'évêque clôt de nouveau la question[9]. En 1847-1848[10], une nouvelle ligne de chemin de fer traverse le rang des Soixante dit Saint-Simon. L'érection d'une gare, en ce lieu, amena plusieurs nouvelles familles. Un petit village surgit. Cet essor fera germer l'idée d'une église succursale dans le rang Saint-Simon. Le 2 juin 1864, des requérants des Soixante demandent une nouvelle paroisse. L'évêque refuse. Ils persistent et prélèvent une souscription volontaire pour bâtir une église. L'évêque réitére son refus. La tradition orale dit qu'ils portèrent la témérité jusqu'à singer les saints rites dans la désignation précise de la place de la future église, par la plantation d'une croix. L'évêque informé se rendit à La Présentation et, du haut de la chaire, fit une fulminante semonce aux audacieux. Le 29 mai 1873[11], les gens des Soixante osèrent une nouvelle démarche[12]. Ils comptaient sur les dispositions bienveillantes du nouvel évêque et commencèrent la construction d'un temple par contributions volontaires[13]. Un plein succès couronna leur persévérance[14]. L'évêque établit canoniquement Sainte-Marie-Magdeleine des Soixante, le 25 septembre 1876[15]. Sainte-Marie-Madeleine, la pécheresse[16], rassembla tout le rang Saint-Simon dans les anciennes paroisses Notre-Dame-de-Saint-Hyacinthe et La Présentation; parties des quatrième et cinquième rangs de Saint-Charles-sur-Richelieu; le Petit rang et partie du rang sud-est de la rivière des Hurons à Saint-Jean-Baptiste de Rouville; partie du rang Argenteuil dans Saint-Damase. S'annexera ultérieurement, partie du rang sud-ouest de la rivière des Hurons de Saint-Jean-Baptiste de Rouville, le 27 décembre 1878[17].


Municipalités limitrophes

Références

  1. Gouvernement du Québec, « Répertoire des municipalités - Sainte-Marie-Madeleine », sur Ministère des Affaires municipales, Régions et Occupation du territoire (consulté le )
  2. La Présentation, un passé ..., un vécu ..., par Guy Boivin, monographie paroissiale, Comité exécutif des fêtes du 175e anniversaire, Saint-Hyacinthe 1981, 289 p.
  3. Notes historiques de l'abbé Isidore Desnoyers, Archives de l'évêché de Saint-Hyacinthe
  4. Archives paroissiales de La Présentation
  5. Notes historiques de l'abbé Isidore Desnoyers, Archives de l'évêché de Saint-Hyacinthe
  6. Archives paroissiales de La Présentation
  7. Notes historiques de l'abbé Isidore Desnoyers, Archives de l'évêché de Saint-Hyacinthe
  8. Archives de l'évêché de Saint-Hyacinthe
  9. Notes historiques de l'abbé Isidore Desnoyers, Archives de l'évêché de Saint-Hyacinthe
  10. Fonds du chanoine Pierre-Athanase St-Pierre 1859-1953, Archives du séminaire de Saint-Hyacinthe
  11. Notes historiques de l'abbé Isidore Desnoyers, Archives de l'évêché de Saint-Hyacinthe
  12. Archives paroissiales de La Présentation
  13. Notes historiques de l'abbé Isidore Desnoyers, Archives de l'évêché de Saint-Hyacinthe
  14. Archives paroissiales de La Présentation
  15. Notes historiques de l'abbé Isidore Desnoyers, Archives de l'évêché de Saint-Hyacinthe
  16. http://www.toponymie.gouv.qc.ca/ct/ToposWeb/fiche.aspx?no_seq=56259
  17. Archives paroissiales de La Présentation

Annexes

Articles connexes

Sources