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== Histoire ==
Un livre pour enfants publié en 1887<ref>Émile Desbeaux, ''Le secret de {{Mlle}} Marthe'', chez P. Ducrocq, 1887</ref> en fait le premier diamant taillé porté par un prince, [[Charles le Téméraire]], comme joyau de chapeau associé à deux rubis balais. Ce dernier le perd à la [[bataille de Morat]] en 1476. Vendu quelques [[florin]]s par le [[mercenaire suisse]] qui le trouve, il passe de main en main jusqu'au [[Portugal]], où, en 1489, il est recensé dans les joyaux du roi. Mis en gage pour quarante mille [[livre tournois|livres]], il est ensuite vendu pour une somme de soixante dix mille livres, à un gentilhomme français en [[1570]], [[Nicolas Harlay de Sancy]], seigneur de [[Sancy-les-Provins|Sancy]], baron de [[Maule (Yvelines)|Maule]], qui, plus tard, devient [[surintendant des finances]] d'[[Henri IV de France|Henri IV]], lequel refusa de l'acquérir en raison de son prix trop élevé. Nicolas Harlay chercha entre tempsentretemps à le vendre en France à différents aristocrates. [[Vincent Ier de Mantoue|Vincent I{{er}} de Gonzague]] tenta plusieurs fois de l'acquérir, en vain. Le roi [[Henri III de France|Henri III]] l'emprunte puis le rend à Nicolas. Le diamant est alors envoyé à Londres chez le frère de Nicolas qui finit par réussir, en [[1604]], à le vendre au roi d'[[Angleterre]] [[Jacques Ier d'Angleterre|Jacques I{{er}}]]. En [[1605]], il est mentionné à l'inventaire des [[joyaux de la couronne britannique]] comme {{citation|un diamant féerique, taillé en facettes, acheté à Sancy}}. [[Henriette de France (1609-1669)|Henriette-Marie de France]], reine d'Angleterre et fille d'Henri IV, en hérite, puis, comme gage de sa dette lors de son exil, le remet au [[Bernard de Nogaret de La Valette d'Épernon|duc d'Epernon]] en décembre 1647. Il est ensuite acheté par le [[cardinal Mazarin]] en [[1657]] par l'intermédiaire de [[Jean-Baptiste Colbert|Colbert]] qui portait procuration. Mazarin le donne par testament à [[Louis XIV de France|Louis XIV]] en [[1661]] : dans le document, il est estimé à {{formatnum:600000}} livres ; ce leglegs est une contribution pour que Louis XIV accepte que le reste de la fortune du cardinal, lequel, la juge « acquise illégalement », soit transmise à ses héritiers<ref>{{ouvrage|auteur=Pierre Bariand, Jean-Paul Poirot|titre=Larousse des pierres précieuses|éditeur=Larousse|date=1998|passage=51|isbn=|lire en ligne=}}</ref> avec 17 autres diamants<ref>[http://www.chateauxetjardins.com/pagesIntro/PageDiamantsMazarin.htm « Les dix-huit Mazarins du Roi »], in ''Châteaux et jardins'', en ligne.</ref>.
 
Avant l'acquisition du [[Régent (diamant)|Régent]] en 1717 par [[Philippe d'Orléans (1674-1723)|Philippe d'Orléans]], le Sancy était considéré comme le plus beau diamant d'Europe.
 
Il est ensuite serti sur les couronnes de [[Louis XV de France|Louis XV]] en [[1722]], formant le centre de la [[fleur de lys]], puis de Louis XVI en [[1774]], {{refnec|avant d'être utilisé comme bijouxbijou par [[Marie-Antoinette d'Autriche|Marie-Antoinette]]}}.
 
Le [[Diamant bleu de la Couronne#Le vol de 1792|diamant disparaît lors du « vol des joyaux de la Couronne de France »]] en [[1792]] avant d'être retrouvé en [[1794]]. Il passe alors entre les mains de propriétaires espagnol, russe (en [[1828]], il est vendu au [[Nicolas Demidoff|prince russe Demidov]] pour {{unité|100000|francs}}), indien (Sir {{lien|Jamsetjee Jeejeebhoy}} qui l'achète {{formatnum:100000}} £) puis de [[William Waldorf Astor]] et est porté par sa belle-fille, [[Lady Astor]], qui décède en [[1964]]. Il fait partie des collections du [[musée du Louvre]] depuis [[1979]], ayant été acheté trois ans plus tôt par le musée pour un million de francs.
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