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{{En-tête label|AdQ|année=2018}}
{{Voir homonymes|Sous les jupes des filles}}
{{Infobox Cinéma (film)
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| alternative = Visage d'une femme aux cheveux bruns et longs, habillée en rouge, posant avec un léger sourire devant un fond bleu clair.
| réalisation = [[Audrey Dana]]
| scénario = [[Audrey Dana]]<br />[[Murielle Magellan]]<br />[[Raphaëlle Valbrune-Desplechin|Raphaëlle Desplechin]]
| musique = [[Imany]]
| acteur = [[Vanessa Paradis]]<br />[[Isabelle Adjani]]<br />[[Laetitia Casta]]<br />[[Sylvie Testud]]<br />[[Marina Hands]]<br />[[Alice Belaïdi]]<br />[[Géraldine Nakache]]<br />[[Julie Ferrier]]<br /> [[Audrey Fleurot]]<br />[[Alice Taglioni]]<br />[[Audrey Dana]]
| production = [[Fidélité Films]]
| pays = {{France}}
| genre = [[comédieComédie dramatique]]
| durée = 116 minutes
| année de sortie = 2014
}}
 
'''''Sous les jupes des filles''''' est un [[Cinémacinéma français|film français]] réalisé par [[Audrey Dana]], sorti en [[2014 au cinéma|2014]].
 
Ce [[film choral]] raconte les tribulations de onze femmes à Paris, le temps du [[Cycle menstruel|cycle hormonal]] de l'une d'elles. Le projet est né du constat que les comédies proposent peu de rôles aux femmes, hormis des personnages de [[faire-valoir]], et de la volonté de proposer un film mettant en avant les femmes et donnant une autre image de la féminité, variée et sans [[tabou]]. Pour préparer ce film, Audrey Dana, qui réalise alors son premier long métrage, a d'abord interrogé de nombreuses femmes et fait participer ses interprètes à la construction de ses personnages. L'un des rôles principaux est interprété par la réalisatrice même, qui fait notamment appel à [[Vanessa Paradis]], [[Isabelle Adjani]], [[Laetitia Casta]] et [[Sylvie Testud]] pour les autres personnages.
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{{Encart|information|<small>Pour une meilleure compréhension de l'histoire et des relations entre les personnages, le synopsis suivant ne respecte pas systématiquement le montage du film et l'ordre dans lequel le spectateur a connaissance de certains éléments.</small>}}
 
L'histoire commence un {{date-|21 mars}}<ref name="Screendaily"/> ; c'est le début du [[printemps]] et c'est également le commencement d'un nouveau [[cycle menstruel]] pour Jo. Cela entraîne chez elle une [[Hypersexualité|sexualité compulsive]] incluant des désirs pour Jacques, son amant marié. De son côté, Ysis et son mari Pierre se réveillent avec les mêmes envies de faire l'amour, mais la routine les en empêche et Ysis emmène leurs quatre garçons à l'école. Rose, pour sa part, est une femme d'affaires qui est à la tête d'un important institut de [[Sondage d'opinion|sondage]], au personnel majoritairement masculin. Un médecin des assurances lui fait savoir que son taux de [[testostérone]] est anormalement élevé pour une femme et lui assène une série de [[stéréotype]]s sur la femme dominante, qui agacent profondément Rose, laquelle fait remarquer que ces propos sont [[Misogynie|misogynes]]. Elle se rend toutefois compte que, n'ayant ni conjoint ni enfants ni amies, elle correspond à ces clichés, et demande donc à sa jeune assistante Adeline de retrouver pour elle ses amies d'enfance<ref name="Vavasseur"/>.
 
Ysis passe sur le lieu de travail de Pierre, une entreprise de [[stylisme]], pour lui apporter un dossier. Elle y croise notamment trois collaboratrices de son mari : Inès, qui va bientôt se faire opérer pour corriger sa [[myopie]], Sophie, qui essaie implicitement de faire comprendre à la précédente que son mari (Jacques) la [[Adultère|trompe]], et Lili, la styliste extravertie, patronne de l'entreprise. Pierre s'éclipse rapidement lorsqu'il reçoit un appel d'Adeline, leur ancienne voisine. En partant, Ysis rencontre justement Adeline dans la rue ; cette dernière, sur le point d'aller voir secrètement Pierre, est gênée. Ysis ne paraît pas s'en rendre compte et lui demande de ses nouvelles car elle vit un drame personnel : sa mère est accusée d'avoir tué son père après avoir longtemps été [[Violence conjugale|battue]] par lui.
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Dans son appartement, Jo est agacée par les disputes entre Jacques et ses enfants, mais aussi par les gestes entreprenants de son amant au moment où ses hormones ont plutôt tendance à la rendre froide sexuellement parlant. Au même moment, durant la soirée qui fait suite à la braderie, Inès est en pleurs et Lili décide d'appeler Jo. Toutes les femmes présentes à la soirée laissent des insultes sur le répondeur de Jo, laquelle fait une crise d'hystérie à leur écoute. Sophie arrive à son tour à la soirée : elle dit en avoir marre de mentir sur sa frigidité et Inès la réconforte. James Gordon vient chercher Fanny, rendant les autres femmes envieuses. Adeline et Rose finissent quant à elles par développer une certaine complicité.
 
Le lendemain, Marie et Ysis se séparent. Cette dernière reçoit alors un texto de Pierre lui donnant rendez-vous au [[Place du Trocadéro-et-du-11-Novembre|Trocadéro]]. Lorsqu'elle arrive sur les lieux, Pierre et Adeline lancent un ''{{lang|en|[[flash mob]]}}'' pour les 27 ans d'Ysis. L'histoire se termine un {{date-|17 avril}}, au début du [[cycle menstruel]] suivant de Jo<ref name="Screendaily"/>, qui a finalement quitté Jacques.
 
== Fiche technique ==
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* Langues originales : [[français]] et quelques répliques en [[anglais]] et [[japonais]]<ref group="n">L'anglais est utilisé dans les dialogues entre Fanny et James Gordon ; le japonais est parlé par Rose lorsqu'elle reçoit l'appel d'un client.</ref>
* Genre : [[comédie dramatique]]
* Format : couleurscouleur - [[Format d'image|2,35:1]]
* Durée : 116 minutes
* Dates de sortie :
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* Raphaël Aouizerate : un des enfants d'Ysis et Pierre
* Clara Joly : la fille aînée de Lili
* LilyLilly-Rose Debos : la fille cadette de Lili
* Mathilde Perruchot : la fille d'Inès et Jacques
* Lucca Coulon-Dana : le fils d'Inès et Jacques
* [[Laure Calamy]] : Cathy Bento, l'amie d'enfance de Rose
* [[Rodolphe Dana]] : le médecin des assurances
* [[Marion Cotillard#Enfance et formation|Jean-Claude Cotillard]] : le procureur
* [[François Bureloup]] : le [[Oncologie|cancérologue]]
* Benjamin Garnier : Tom, le mec de Sam
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Peu de temps après avoir vu le film collectif ''[[Les Infidèles (film, 2012)|Les Infidèles]]'', [[Audrey Dana]] présente ''[[Torpedo (film)|Torpedo]]'' au [[Festival international du film de comédie de l'Alpe d'Huez|Festival de comédie de l'Alpe d'Huez]] et y retrouve [[Gilles Lellouche]]<ref name="Cine+"/>. En discutant avec lui, elle prend conscience que les comédies françaises abordent trop souvent un point de vue masculin et que les femmes y sont essentiellement des [[faire-valoir]]<ref name="AlloSecrets"/> ou ont des rôles très stéréotypés<ref name="Cine+"/>. Les producteurs de [[Fidélité Productions|Fidélité Films]] ont connaissance de cette conversation et demandent à Audrey Dana ce qu'elle aimerait voir naître comme projet de comédie qui puisse proposer autre chose aux femmes<ref name="Cine+"/>. L'actrice leur répond qu'il faudrait d'une part demander aux actrices ce qu'elles aimeraient vraiment qu'on leur propose, et d'autre part interviewer de nombreuses femmes pour essayer notamment de savoir ce qu'est une femme au {{s-|XXI}} et de connaître leurs attentes en termes de cinéma<ref name="Cine+"/>.
 
Sous l'impulsion de Fidélité<ref name="Cine+"/>, elle décide alors de travailler sur une {{Citation|comédie de femmes}}<ref name="AlloSecrets"/>, mettant entre parenthèseparenthèses sa carrière d'actrice pour se consacrer pleinement à ce projet<ref name="Cine+"/>. Pour chercher des idées, elle commence par interroger plus de {{unité|400|femmes}}<ref name="AlloSecrets"/>. Elle rencontre des femmes célèbres comme [[Chantal Thomass]]<ref name="Cineday"/> ou [[Delphine de Vigan]]<ref name="LFF"/>, mais aussi des inconnues, dont des [[Lesbianisme|lesbiennes]], des [[Transidentité|transsexuelles]], ou encore des [[Violence conjugale|femmes victimes de violences conjugales]]<ref name="Cineday"/>. Elle considère cette phase comme {{Citation|les deux mois les plus intéressants de [s]a vie}}<ref name="Vavasseur"/>. Elle fait également participer ses futures actrices à la préparation et à la création des personnages<ref name="Cineday"/>, y compris certaines, comme [[Mélanie Laurent]], qui n'ont finalement pas participé au tournage<ref name="Vavasseur"/>. Elle leur demande notamment {{Citation|leurs fantasmes d'actrices}} et les rôles qu'{{Citation|elles aimeraient jouer mais qu'on ne leur a jamais proposé}}<ref name="Cineday"/>. Plus tard, elle fait également participer ses acteurs à l'écriture des rôles masculins, qui ont été seulement esquissés durant le début du projet<ref name="Entretien"/>. Pour le scénario, elle collabore aussi avec [[Raphaëlle Valbrune-Desplechin|Raphaëlle Desplechin]] et l'écrivaine [[Murielle Magellan]]<ref name="Vavasseur"/>, et [[Cécile Sellam]] apporte également son aide pour l'écriture<ref name="LFF"/>.
 
Au cours de cette phase de [[Développement (cinéma)|développement]], les producteurs lui suggèrent de réaliser elle-même le film<ref name="Homosapiennes-PM"/>. Après avoir créé un court métrage, dont elle dit que le tournage avait été très difficile, elle accepte de s'engager dans son premier long, rassurée par l'équipe de Fidélité qui lui disent qu'elle sera bien épaulée<ref name="Entretien"/>. Au total, Audrey Dana met deux ans à développer son projet<ref name="Vavasseur"/>.
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Le film est produit par Fidélité Films<ref name="Screendaily"/>, dont les producteurs [[Olivier Delbosc]] et [[Marc Missonnier]] sont alors considérés alors par ''[[Télérama]]'' parmi le {{Citation|Top 50}} de ceux qui {{Citation|ont le pouvoir et le talent de lever de l'argent, faire naître des films, les rendre populaires}}<ref name="Les50"/>. Un pré-[[financement participatif]] est également réalisé sur [[Ulule]] où le film obtient {{unité|326|préventes}}<ref name="Ulule"/>. Au total, le film a bénéficié d'un budget d'environ 6,8 millions d'[[euro]]s<ref name="Jpbox"/>.
 
=== Choix dedes la distributioninterprètes ===
[[Audrey Dana]] parle assez rapidement de son projet à [[Géraldine Nakache]]. Cette dernière est d'abord réticente car elle se dit qu'elle n'a {{Citation|pas vraiment l’âme d’une [[les Chiennes de garde|Chienne de garde]]}} mais ultérieurement convaincue par l'{{Citation|énorme travail de recherche, en interrogeant des femmes en amont}}<ref name="AlloSecrets"/>. Elle contacte aussi [[Sylvie Testud]] au début de ses recherches et lui confie que l'actrice fait {{Citation|partie selon elle des femmes représentatives de cette féminité}}<ref name="AlloSecrets"/>. Audrey Dana évoque également ses intentions de faire un film différent sur les femmes lorsqu'elle retrouve [[Alice Taglioni]], qu'elle connaît déjà, lors d'un festival<ref name="AlloSecrets"/>. Celle-ci est d'abord prévue pour le rôle de Fanny, mais elle a finalement un peu peur de ce rôle<ref name="Entretien"/>. C'est alors [[Olivier Delbosc]] qui suggère [[Julie Ferrier]] pour ce personnage<ref name="Entretien"/>. Dana lui fait donc part de son envie de lui proposer un rôle dans un film qu'elle développe mais ne lui révèle le contenu de son projet qu'un an plus tard<ref name="AlloSecrets"/>. Avant qu'il ne soit réattribué à Alice Taglioni, le rôle de Marie est proposé à [[Virginie Efira]], mais Audrey Dana change d'avis à cause d'{{Citation|affaires privées}}, Efira entretenant alors une relation sérieuse avec [[Mabrouk El Mechri]], ancien compagnon de Dana, qui vivait encore leur séparation comme {{Citation|une rupture terriblement douloureuse}} et considérait d'ailleurs son projet de film comme {{Citation|une branche à laquelle [elle s'est] raccrochée et qui [lui] a évité de sombrer}}<ref name="Efira"/>.
 
[[Marina Hands]] dit avoir accepté facilement le rôle puisqu'elle souhaitait travailler avec Audrey Dana, quelles que soient les conditions<ref name="AlloSecrets"/>. Audrey Dana joint [[Alice Belaïdi]] après l'avoir vue dans ''[[Radiostars]]''<ref name="AlloSecrets"/>. Quant à [[Laetitia Casta]], Audrey Dana la rencontre dans son bureau de production alors qu'elle a déjà interrogé des centaines de femmes pour son projet<ref name="AlloSecrets"/>. Le projet de Dana bénéficie d'ailleurs de l'annulation d'un autre projet dans lequel devaient tourner Casta et Testud, les rendant ainsi disponibles pour le tournage de ''Sous les jupes des filles''<ref name="Vavasseur"/>. Selon Audrey Dana, [[Isabelle Adjani]] a appris l'existence de son film {{Citation|lors d’une discussion à 2 heures du matin avec d’autres actrices, au [[Festival international du film de comédie de l'Alpe d'Huez|festival de l’Alpe d’Huez]]}}, et c'est Adjani elle-même qui est ensuite venue la voir, à un moment où toutes les actrices n'avaient pas été choisies<ref name="Gandin"/>.
 
[[Vanessa Paradis]] est approchée sur le tard puisqu'Audrey Dana ne la rencontre que quelques mois avant le tournage<ref name="AlloSecrets"/>. Elle récupère le rôle initialement prévu pour [[Mélanie Laurent]], qui ne participe finalement pas au film à cause de sa grossesse<ref name="Vavasseur"/>. [[Audrey Fleurot]] est contactée lorsque le projet est encore plus avancé puisque son nom est le dernier révélé publiquement<ref name="Garnier"/>, alors qu'une liste annoncée en {{date-|mai 2013}} mentionnait [[Mélanie Doutey]] aux côtés des dix autres actrices<ref name="Screendaily"/>. Dana permet toutefois à Fleurot d'adapter son personnage qui n'avait pas été écrit pour elle<ref name="AlloSecrets"/>. Lors de la préparation du film, d'autres actrices ont été évoquées, dont [[Àstrid Bergès-Frisbey]]<ref name="Cine+"/>{{,}}<ref name="Cineday"/> et [[Leïla Bekhti]]<ref name="Cine+"/>{{,}}<ref name="Cineday"/>.
 
Pour les acteurs, Audrey Dana demande à ses actrices de lui suggérer des noms pour interpréter leurs partenaires<ref name="Entretien"/>. Ainsi, [[Guillaume Gouix]] est proposé par Nakache, [[Pascal Elbé]] par Casta et [[Stanley Weber]] par Ferrier<ref name="Entretien"/>. Pour le rôle de Jacques, la réalisatrice pense à [[Alex Lutz]], trouvant intéressant qu'il soit joué par un acteur dont la notoriété repose alors largement sur le personnage féminin qu'il interprète dans le [[Série télévisée#Shortcom|shortcom]] ''[[Catherine et Liliane]]''<ref name="Entretien"/>. Elle fait toutefois valider ce choix par Marina Hands<ref name="Entretien"/>.
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Fichier:Mélanie Laurent - August 2009.jpg|alt=Portait d'une jeune femme aux yeux clairs et aux cheveux blonds-roux tombant devant ses épaules. Souriant légèrement, elle regarde le photographe.|[[Mélanie Laurent]] (ici en 2009).
Fichier:Mélanie Doutey.jpg|alt=Portait d'une jeune femme aux cheveux noirs et aux yeux en amande. Vêtue de rouge, elle rit et regarde vers sa gauche. |[[Mélanie Doutey]] (ici en 2009).
Fichier:Virginie Efira 10 2013.jpg|alt=Gros plan d'une femme blonde, aux yeux marronsmarron, regardant le photographe avec la tête légèrement inclinée sur sa gauche et la bouche entrouverte.|[[Virginie Efira]] (ici en 2013).
Fichier:Astrid Berges-Frisbey (8121863385).jpg|alt=Portait d'une jeune femme aux cheveux bruns et longs, portant un rouge à lèvres rouge vif et regardant le photographe.|[[Àstrid Bergès-Frisbey]] (ici en 2012).
Fichier:Leïla Bekhti avp Planes 2013.jpg|alt=Portait d'une jeune femme à la peau mate et aux cheveux bruns et longs, portant une chemise blanche et regardant le photographe.|[[Leïla Bekhti]] (ici en 2013).
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=== Tournage ===
Le début du tournage est un temps annoncé pour {{date-|septembre 2013}}<ref name="French-Allo"/> mais il a finalement lieu à [[Paris]] du [[17 juin]]<ref name="VeryBad"/> au {{date|9|août|2013}}<ref name="Garnier"/>. Tournée le {{date-|24 juillet 2013}}<ref name="Gala"/>, la scène du ''{{lang|en|[[flash mob]]}}'' au [[Place du Trocadéro-et-du-11-Novembre|Trocadéro]] a impliqué 250 femmes<ref name="Aufem"/>. La scène dans laquelle les personnages de [[Laetitia Casta]] et [[Pascal Elbé]] vont au restaurant<ref>Dans cette scène, et donc dans ce lieu, apparaissent aussi, plus brièvement, [[Géraldine Nakache]] et [[Alice Taglioni]].</ref> a été tournée à la [[Brasserie Gallopin]]<ref name="Galopin"/>. Le {{date-|6 août}}, des scènes ont été filmées au [[parc Monceau]]<ref name="Monceau"/>.
 
Lorsque [[Vanessa Paradis]] commence le tournage, elle est, selon Audrey Dana, {{Citation|tétanisée}} car c'est {{Citation|le seul rôle qu'elle n'aurait pas choisi}} si elle avait été contactée plus tôt pour le projet<ref name="Vavasseur"/>. De son côté, la réalisatrice avoue qu'elle a également été {{Citation|terrorisée}} au départ, car elle continuait de penser à [[Mélanie Laurent]], initialement prévue pour ce rôle<ref name="Vavasseur"/>.
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Imany a fait appel à quatre autres chanteuses pour interpréter une partie des titres : l'Argentine Natalia Doco, la Britannique Sherika Sherard, l'Australienne [[Emilie Gassin]] et la Française Axelle Rousseau<ref name="Imany"/>. La chanson ''{{lang|en|Try Again}}'', au rythme dansant influencé par les années 1960, est interprétée par les cinq chanteuses<ref name="TryAgain"/>.
 
La bande originale du film est sortie le {{date|26|mai|2014|en musique}} sur le label Think Zik!<ref name="Allmusic"/> Le titre ''{{lang|en|Try Again}}'' a été diffusé à la radio et a fait l'objet d'un clip réalisé par Malick Ndiaye<ref name="TryAgain"/>. L'album a été {{84e}} des ventes hebdomadaires en France lors sa sortie et est resté dans le top 200 durant quatre semaines<ref>{{Lien web|url=http://www.lescharts.com/showitem.asp?interpret=Soundtrack+%2F+Imany&titel=Sous+les+jupes+des+filles&cat=a|titre=Soundtrack / Imany - Sous les jupes des filles (album)|site=lescharts.com|consulté le=10 mars 2016}}.</ref>. Le titre ''{{lang|en|The Good the Bad & the Crazy}}'' a été {{79e}} des ventes de singles en France et a intégré le top 200 des chansons pendant six semaines<ref>{{Lien web|url=http://www.lescharts.com/showitem.asp?interpret=Imany&titel=The+Good+The+Bad+%26+The+Crazy&cat=s|titre=Imany - The Good the Bad & the Crazy (chanson)|site=lescharts.com|consulté le=10 mars 2016}}.</ref>. Ce titre a été utilisé pour le générique d'une émission de sport durant la [[Coupe du monde de football de 2014]]<ref name="Entretien"/> puis pour le générique de fin de l'émission ''[[Un soir à la tour Eiffel]]'' à partir d'{{date-|octobre 2014}}. Il a également connu plusieurs [[remix]]<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.soundhound.com/?al=300099553042091430|titre=The Good, the Bad & the Crazy [Remixes]|site=soundhound.com|consulté le=22 avril 2016}}.</ref>. En 2015, deux DJ russes, Filatov et Karas, créent un remix électro de ''{{lang|en|[[Don't Be So Shy]]}}'' qui obtient un grand succès dans plusieurs pays européens<ref name="CIF-Remix"/>.
 
== Exploitation et accueil ==
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La teneur du projet est annoncée officiellement et plus précisément en mai 2013 lors du [[Festival de Cannes 2013|Festival de Cannes]], lorsque la société Elle Driver a commencé les ventes internationales du film<ref name="Screendaily"/>, alors que le tournage n'a pas encore commencé. Cette information est d'abord relayée par ''[[Screen International|Screen Daily]]''<ref name="French-Allo"/>, puis par d'autres médias dont [[Allociné]], qui estime alors qu'Audrey Dana a su {{Citation|littéralement s'offrir un ''[[Who's Who]]'' des actrices françaises}}<ref name="French-Allo"/>.
 
Le magazine ''[[Elle (magazine)|Elle]]'' réalise en {{date-|août 2013}} un reportage sur le tournage<ref name="VeryBad"/>, publiant notamment une photo du casting que [[Géraldine Nakache]] relaie sur [[Twitter]]<ref name="Garnier"/>. C'est à ce moment-là qu'est révélé le dernier nom du casting définitif, celui d'[[Audrey Fleurot]]<ref name="Garnier"/>, qui remplace [[Mélanie Doutey]], initialement annoncée en mai par ''Screen Daily''<ref name="Screendaily"/>.
 
Pour la promotion du film, la scène du ''{{lang|en|[[flash mob]]}}'' au [[Place du Trocadéro-et-du-11-Novembre|Trocadéro]] a été diffusée sur [[Internet]]<ref group="n">Certaines sources affirment, de façon ambiguë ou erronée, que le ''{{lang|en|flash mob}}'' du film a été reproduit par les actrices ce jour-là. En fait, il s'agit seulement qu'une diffusion en ligne de l'extrait du film pour cette occasion.</ref> le {{date|8|mars|2014|en France}} lors de la [[Journée internationale des femmes]]<ref name="8mars"/>. Audrey Dana affirme alors qu'elle a voulu faire un {{Citation|attentat artistique}} pour {{Citation|invitation à danser, à profiter, à vivre}}, et que le {{date-|8 mars}} était la journée idéale pour partager cette chorégraphie<ref name="Aufem"/>.
 
Une avant-première parisienne du film est organisée la veille de la sortie en salles à l'[[UGC Normandie]], en présence d'une grande partie l'équipe<ref group="n">Outre la réalisatrice, sept autres actrices étaient présentes ([[Alice Belaïdi]], [[Laetitia Casta]], [[Julie Ferrier]], [[Audrey Fleurot]], [[Marina Hands]], [[Géraldine Nakache]] et [[Alice Taglioni]]) ainsi que la chanteuse [[Imany]] et les acteurs [[Pascal Elbé]], [[Guillaume Gouix]], [[Alex Lutz]] et [[Stanley Weber]].</ref> mais aussi de plusieurs autres personnalités d'horizons divers : [[JoeyStarr]], [[Laurence Ferrari]], [[Roselyne Bachelot]], [[Audrey Pulvar]], [[Marie-Ange Casta]] ou encore [[Emmanuel Chain]]<ref name="avt1ère"/>.
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==== En France ====
[[Fichier:Mona Achache.jpg|vignette|alt=Portrait en buste d'une femme aux cheveux noirs et frisés, portant des lunettes de vue et un vêtement aux motifs végétaux blancs, noirs et marrons. Devant un fond rougeâtre, elle semble applaudir et regarder au loin.|''Sous les jupes des filles'' a souvent été comparé à une autre comédie française de 2014, ''[[Les Gazelles]]'', de [[Mona Achache]] (ici en 2010).]]
Le film reçoit un accueil globalement négatif dans les médias spécialisés et plus partagé dans les médias généralistes. Le site [[Allociné]] propose une moyenne de 2,4/5 à partir d'une interprétation de 19 critiques, dont 11 sont en- dessous de la moyenne<ref name="AlloPresse"/>.
 
Parmi les avis très enthousiastes, figure celui de Patricia Gandin qui décrit le film, dans le magazine ''[[Elle (magazine)|Elle]]'', comme {{Citation|un feu d’artifice en accéléré}}, avec {{Citation|des scènes et des dialogues trash, du concentré d’humour mais aussi de sensibilité}}<ref name="Gandin"/>. La journaliste salue {{Citation|une cascade de stars, de finesse et d’humour}} ainsi que la prise de risque de la réalisatrice qui {{Citation|os[e] cette approche déjantée, percutante, sans filet, mais si juste, pour raconter les femmes}}<ref name="Gandin"/>. Pierre Vavasseur, dans ''[[Le Parisien]]'', attribue la note maximale à ce {{Citation|premier long-métrage virevoltant et survolté}}<ref name="Vavasseur"/>. Pour ''[[Le Journal du dimanche]]'', Barbara Théate salue la volonté d'Audrey Dana, {{Citation|comme [[Lena Dunham]] et autres [[Kristen Wiig]] aux États-Unis, de défendre le [[girl power]] sur grand écran en faisant exploser les codes de la comédie, en montrant les femmes comme on n'a pas l'habitude de les voir}}<ref name="Théate"/>.
 
Un peu plus mitigé dans ''[[Studio Ciné Live]]'', Fabrice Leclerc évoque {{Citation|un film barré, vachard et savoureux comme une soirée entre filles}}, de la part d'une actrice qui a {{Citation|le culot d'oser passer derrière la caméra pour un film choral casse-gueule}}<ref name="Leclerc"/>. Selon lui, le film est plus original que ''[[Les Gazelles]]'' ou ''[[Jamais le premier soir]]'', sortis plus tôt la même année<ref name="Leclerc"/>. Il souligne notamment {{Citation|une vraie qualité d'écriture et de mise en scène et un tempérament trempé de chef(taine) d'orchestre}}<ref name="Leclerc"/>. Parmi les héroïnes, il applaudit le duo Paradis-Belaïdi et {{Citation|quelques personnages bien croqués (Audrey Dana ou Marina Hands)}}, mais il en relève aussi quelques-uns {{Citation|sacrifiés à l'écriture}}<ref name="Leclerc"/>. Il estime finalement que {{Citation|''Sous les jupes des filles'' souffre de son ambition, ce qui serait presque normal pour un premier film}} et qu'il est surtout {{Citation|beaucoup trop long}}<ref name="Leclerc"/>. Dans ''[[Le Progrès (Lyon)|Le Progrès]]'', Nathalie Chifflet estime qu'Audrey Dana est {{Citation|une fille culottée et de son époque}} qui {{Citation|ne s’est pas embarrassée de fausse [[pudeur]]}}, laissant ses personnages s'exprimer {{Citation|sans souci de la correction ni de la [[bien-pensance]]}}, cela {{Citation|en abordant de front son sujet, sans s'encombrer de psychologie à deux balles, mais sans craindre de grossir le trait ni d'user de clichés et stéréotypes}}<ref name="Chifflet"/>. Notant que {{Citation|le scénario trimballe sa part de vécu}}, elle affirme que le film tient autant de la {{Citation|pure comédie trash}} que du {{Citation|vrai faux [[Docufiction|docu-fiction]]}}<ref name="Chifflet"/>. Malgré tout, elle remarque qu'il y a peut-être trop de personnages car {{Citation|on n'échappe pas au zapping de l'une à l'autre}}<ref name="Chifflet"/>.
 
Éric Libiot, pour ''[[L'Express]]'', estime qu'il est trop facile de {{Citation|lui reprocher mille choses}} et {{Citation|qu'il faut savoir espérer du monde et du {{7e|art}} à l'heure où le [[Rassemblement bleu Marine|bleu marine]] obscurcit le ciel plus qu'il ne l'éclaire}}, faisant une référence implicite aux succès du [[Front national (parti français)|Front national]] lors des élections [[Élections municipales françaises de 2014|municipales]] et [[Élections européennes de 2014 en France|européennes]] ayant eu lieu peu avant la sortie du film<ref name="Libiot"/>. Malgré des défauts qu'il admet, Libiot considère que ce premier film est {{Citation|prometteur}} et que cette {{Citation|comédie culottée et déculottée}} a tendance à {{Citation|suivre, sur des plates-bandes féminines et françaises, le roi du genre version caleçon étoilé, [[Judd Apatow]]}}<ref name="Libiot"/>. Il affirme aussi que les personnages sont {{Citation|plus archétypaux que clichés}} et {{Citation|interprétés par un casting gratiné à point}}<ref name="Libiot"/>.
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==== Ailleurs dans le monde ====
En [[Belgique]], [[Nicolas Crousse]], dans ''[[Le Soir]]'', considère que le film est {{Citation|inégal, parfois fourre-tout, bruyant, très énervant [mais] aussi parfois généreux, drôle, qui fait un bel arrêt sur images sur la société des femmes d’aujourd’hui}}<ref name="Crousse"/>. Le qualifiant de {{Citation|portrait puzzle découpé en onze pièces}}, il souligne que c'était une {{Citation|entreprise à risques multiples}} qui {{Citation|aurait pu verser dans la seule [[misandrie]] militante, sans recul, sans second degré}} ou encore proposer un {{Citation|humour aussi lisse que très vite insupportable}}<ref name="Crousse"/>. Selon lui, {{Citation|il faut reconnaître qu’il se passe quelque chose}} et que {{Citation|certains portraits sont bien tapés}}, citant les personnages d'Agathe et Inès<ref name="Crousse"/>. Hubert HeyrendHeyrendt est bien plus sévère pour ''[[La Libre Belgique]]'', estimant qu'Audrey Dana {{Citation|n'aime visiblement pas les femmes}} et qu'{{Citation|elle en dresse en tout cas un portrait radicalement sexiste}}<ref name="Heyrend"/>. La rédaction de la [[Radio-télévision belge de la Communauté française|RTBF]] parle de {{Citation|jeu de massacre}}, qui aurait pu {{Citation|être amusant s'il était bien écrit et/ou bien réalisé}}, et de {{Citation|mauvaise [[sitcom]]}} à la {{Citation|vulgarité [...] terrifiante}} qui se place alors comme {{Citation|un des grands [[Navet (film)|navets]] de 2014}}<ref name="rtbf"/>.
 
Au [[Québec]], pour ''[[La Presse (Montréal)|La Presse]]'', Silvia Galipeau fait remarquer que {{Citation|ce ''[[Sex and the City]]'' version parisienne promettait}} mais qu'{{Citation|au lieu du destin coquin de femmes libérées et fières de l'être}}, le film déçoit car il est {{Citation|surtout archistéréotypé}} et {{Citation|se termine dans le plus grandiose cliché}}<ref name="Galipeau"/>. Elle admet que l'ensemble est comique {{Citation|quoique parfois vulgaire}} mais note que {{Citation|les répliques les plus cinglantes du film sont précisément celles de la bande-annonce}}<ref name="Galipeau"/>. Si elle salue certaines actrices, elle juge que {{Citation|la plupart des personnages sont toutefois beaucoup trop clownesques}}<ref name="Galipeau"/>. Charles-Henri Ramond, dans la revue ''[[Séquences (revue)|Séquences]]'', précise d'abord qu'il est difficile de {{Citation|reprocher à Audrey Dana d’avoir joué d’audace pour tenter de dresser un portrait des multiples facettes de la femme française moderne et de ses relations avec les hommes}} mais estime que le film est un {{Citation|hallucinant enchevêtrement de sordide, d’humour sous la ceinture et de parties de fesse mal filmées}} et {{Citation|s’avère d’une rare vulgarité et d’une invraisemblable timidité}}<ref name="Ramond"/>. Il remarque que les {{Citation|rares moments justes n’allègent pas le fardeau}} d'un premier film qui n'est {{Citation|rien d’autre qu’une comédie de boulevard ridicule et racoleuse}}<ref name="Ramond"/>. Il conclut que ce {{Citation|ratage}} est d'autant plus décevant qu'{{Citation|un peu plus d’humilité et de délicatesse}} aurait permis aux scénaristes de proposer {{Citation|une chronique sociale aux valeurs tangibles}}<ref name="Ramond"/>.
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==== Box-office ====
[[Fichier:Fête du cinéma 2014.jpg|vignette|gauche|alt=Quatre femmes et un homme sont debout derrière un ruban rouge et devant un fond bleu. Audrey Dana, située au milieu, coupe le ruban avec des ciseaux. Guillaume Gouix, situé à sa gauche, regarde l'action et tient le ruban avec sa main gauche. Les deux femmes situés aux extrémités du groupe tiennent également le ruban alors que la quatrième, à droite d'Audrey Dana, a les bras derrière son dos.|[[Audrey Dana]] et [[Guillaume Gouix]] ont participé à l'ouverture officielle de la [[Fête du cinéma]] 2014, opération dont a bénéficié le film en termes d'entrées.]]
En France, ''Sous les jupes des filles'' totalise environ 1,39 million d'entrées<ref name="Jpbox"/>{{,}}<ref name="BaseLum"/>, dont plus de {{formatnum:270000}} à Paris<ref name="Jpbox"/>. Il réalise plus de {{formatnum:nombre|80000|entrées}} entrées lors de son premier jour, dont près de {{formatnum:17000}} sur Paris et sa périphérie, réalisant le meilleur score national de cette journée<ref name="J1-Jpbox"/>. Lors de sa première semaine d'exploitation, le film se place à la deuxième place du box-office hebdomadaire derrière ''[[Edge of Tomorrow]]'', avec plus de {{formatnum:nombre|400000|entrées}} entrées<ref name="Allo4juin"/>, puis il prend la première place du box-office national lors de la deuxième semaine malgré une baisse de fréquentation (-40,11 %), avec plus de {{formatnum:nombre|240000|entrées}} entrées<ref name="Allo11juin"/>, avant de redescendre à la troisième place la semaine suivante derrière ''[[Triple Alliance (film)|Triple Alliance]]'' et ''[[Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ?]]''<ref name="Allo18juin"/>. Lors de sa quatrième semaine, le film passe en cinquième position du box-office hebdomadaire<ref name="Allo25juin"/> mais il réalise plus d'entrées que la semaine précédente<ref name="Jpbox"/>, dans un contexte de [[Fête du cinéma]] qui lui permet de dépasser le million d'entrées cumulées<ref name="Fêteciné"/>.
 
Il passe ensuite deux autres semaines dans le top 10, au septième rang<ref name="Allo2juillet"/> puis au neuvième<ref name="Allo9juillet"/>, et le film reste à la onzième place puis à la dix-septième, passant donc huit semaines d'affilée dans le top 20 hebdomadaire<ref name="Jpbox"/>. Au [[Box-office France 2014|box-office français de l'année 2014]], ''Sous les jupes des filles'' termine en {{41e|position}} parmi les 57 films ayant cumulé plus d'un million d'entrées<ref name="Box2014"/>.
 
L'[[Observatoire européen de l'audiovisuel]] répertorie un total supérieur à 1,62 million d'entrées sur quinze pays européens où le film a été exploité<ref name="BaseLum"/>, dont plus de {{formatnum:230000}} à l'étranger<ref group="n">L'[[Observatoire européen de l'audiovisuel]] ne répertorie pas l'Italie, où le film est pourtant sorti.</ref>. Hors de France, le film cumule plus de {{formatnum:nombre|30000|entrées}} entrées en [[Espagne]] et en [[Belgique]], plus de {{formatnum:40000}} en [[Pologne]] et plus de {{formatnum:50000}} en [[Russie]]<ref name="BaseLum"/>.
 
Les recettes du film sont estimées à plus de<ref group="n">Le site ''the-numbers.com'' donne un bilan très incomplet. Par exemple, les résultats en Espagne, en Pologne et en Russie n'y sont pas répertoriés.</ref> {{unité|12250000|[[Dollar américain|dollars]]}} dans le monde<ref name="Numbers-Int"/>, dont environ {{formatnum:11100000}} en France<ref name="Jpbox"/>{{,}}<ref name="Numbers-Int"/>, {{formatnum:470000}} en [[Italie]]<ref name="Numbers-Int"/>, {{formatnum:400000}} en Belgique<ref name="Numbers-Int"/> {{formatnum:217000}} en [[Suisse]]<ref name="Numbers-Int"/> et {{formatnum:96000}} en Russie<ref name="BO-Russie"/>.
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|site=filmweb.pl
|consulté le=23 avril 2016
}}</ref> || [[Pologne]] || '''5,6'''/10 <br />{{Note-10|5.5}}|| {{formatnum:6673}} || {{date-|18 mai 2017}}<ref>{{Lien web
|langue=pl
|url=https://web.archive.org/web/20170518145946/http://www.filmweb.pl/film/Sp%C3%B3dnice+w+g%C3%B3r%C4%99-2014-695775
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|site=[[Allociné|AlloCiné.fr]]
|consulté le=23 avril 2016
}}</ref> || [[France]] || '''2,7'''/5<br />{{Note-5|3}} || {{formatnum:3628}} || {{date-|9 juillet 2017}}<ref>{{Lien web
|url=https://web.archive.org/web/20170709065444/http://www.allocine.fr/film/fichefilm-221527/critiques/spectateurs/
|titre=Sous les jupes des filles - Critiques Spectateurs
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|site=[[KinoPoisk|kinopoisk.ru]]
|consulté le=23 avril 2016
}}</ref> || [[Russie]] ||'''5,761'''/10<br />{{Note-10|6}} ||{{formatnum:2506}} || {{date-|12 juillet 2017}}<ref>{{Lien web
|langue=ru
|url=https://web.archive.org/web/20161014113609/https://www.kinopoisk.ru/film/776830/votes/
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|site=[[Internet Movie Database|akas.imdb.com]]
|consulté le=23 avril 2016
}}</ref> || [[États-Unis]] || '''5,3'''/10 <br />{{Note-10|5}}|| {{formatnum:1297}}||{{date-|24 juin 2017}}<ref name="Imdb archive">{{Lien web
|langue=en
|url=https://web.archive.org/web/20160624135243/http://akas.imdb.com/title/tt3098306/ratings
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|site=[[Internet Archive]] (copie d'[[Internet Movie Database|IMDb]])
|en ligne le=24 juin 2017
}}.</ref> || IMDb utilise un système de moyenne qui lui est propre. Le site indique néanmoins la [[moyenne arithmétique]] et la note [[Médiane (statistiques)|médiane]], respectivement 5,6 et 6 pour ce film<ref name="Imdb archive"/>. D'autre part, IMDb indique qu'au moins {{formatnum:825}} votants ne sont pas américains<ref name="Imdb archive"/>.
|-
| {{lang|en|[[FilmAffinity]]}}<ref>Pour consulter la situation actuelle : {{Lien web
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|site=[[FilmAffinity|FilmAffinity.com]]
|consulté le=23 avril 2016
}}</ref> || [[Espagne]] || '''4,3'''/10<br />{{Note-10|4.5}} || 593 || {{date-|8 décembre 2016}}<ref>{{Lien web
|langue=es
|url=https://web.archive.org/web/20161208225050/http://www.filmaffinity.com/es/film292148.html
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D'autres déclarations d'actrices n'ont pas été commentées par Kopiejwski. [[Sylvie Testud]] ne rejette pas explicitement le qualificatif de féministe mais considère seulement que le film n'a {{Citation|pas besoin de rentrer dans la revendication}}<ref name="Allo-féministe"/>. [[Julie Ferrier]] apporte quant à elle son interprétation de l'expression {{Citation|film pour les femmes}} : selon elle, le mot « pour » ne doit pas être pris comme signifiant {{Citation|destiné à tel ou tel sexe}} mais plutôt comme {{Citation|en hommage à}}<ref name="Allo-féministe"/>. De son côté, [[Laetitia Casta]] note qu'il y a {{Citation|de l'autodérision sur les femmes}}, ce qui, selon elle, peut plaire aux hommes<ref name="Allo-féministe"/>. Enfin, [[Marina Hands]] souligne qu'{{Citation|il ne faudrait pas que ce soit un événement de faire un film de femmes aujourd'hui}} et que, même si c'est rare, {{Citation|ce n'est pas une opération coup de poing}}<ref name="Allo-féministe"/>.
 
Il a également été reproché au film d'être insuffisamment ou imparfaitement féministe malgré les thématiques abordées. Dans ''[[Le Monde]]'', Sandrine Marques regrette que le film soit plus [[Béhaviorisme|béhavioriste]] que féministe<ref name="Marques"/>. Elle compare le film avec la série télévisée ''[[Girls (série télévisée)|Girls]]'', {{Citation|qui affiche les mêmes ambitions}}, considérant qu'Audrey Dana {{Citation|n'a pas l'acuité d'une Lena Dunham, la créatrice de la série, ni son inquiétude}}<ref name="Marques"/>. Le film a été aussi accusé de véhiculer certains stéréotypes<ref name="Foubert"/>{{,}}<ref name="Schaller"/>{{,}}<ref name="Cinépolitique"/>. Sur le site ''Le cinéma est politique'', Julie Gasnier critique notamment l'influence des [[hormone]]s sur le caractère et le comportement des personnages féminins, qui constituent une vision {{Citation|misogyne et totalement invalidée par les études scientifiques}} qui est d'ailleurs un {{Citation|argument phare du discours [[Essentialisme|essentialiste]] qui prétend que si les hommes et les femmes sont fondamentalement différents (et donc n’ont pas les mêmes compétences, et par extension ne méritent pas les mêmes droits…)}}<ref name="Cinépolitique"/>. Alors que l'auteur note que certains thèmes sont foncièrement féministes, le film {{Citation|les fait finalement passer au second plan et sans jamais remettre en cause le [[Patriarcat (sociologie)|système patriarcal]]}} et paraît même valider les discours [[Masculinisme (idéologie)|masculinistes]] lorsque le personnage de Sam {{Citation|plaint ces pauvres hommes à qui on demande à la fois d’être des pères et des amants, de faire le ménage et d’être virils}}<ref name="Cinépolitique"/>. Gasnier considère en outre que les cibles du film sont avant tout les {{Citation|femmes blanches, hétérosexuelles et aisées}}<ref name="Cinépolitique"/>. Dans ''[[Les Inrockuptibles]]'', Romain Blondeau critique aussi l'aspect {{Citation|[[Conservatisme sociétal|conservateur]]}} du film, considérant que ses provocations n'empêchent pas {{Citation|un rétablissement faux cul de l'ordre conjugal classique et [[Hétérosexisme|hétéronormé]]}}<ref name="Blondeau"/>. Le Québécois Charles-Henri Ramond, dans la revue ''[[Séquences (revue)|Séquences]]'', regrette aussi la maladresse de cette {{Citation|finale ultra caricaturale qui remet la femme bien gentiment dans un foyer qu’elle n’aurait jamais d[û] quitter}}<ref name="Ramond"/>. De son côté, Nathalie Chifflet, dans ''[[Le Progrès (Lyon)|Le Progrès]]'', estime en revanche que le {{Citation|public masculin [...] risque de se sentir bien seul, et un peu perdu}} et se demande si ''Sous les jupes des filles'' n'est pas fait avant tout {{Citation|pour les filles féministes}}<ref name="Chifflet"/>.
 
Environ un an après la sortie du film, Audrey Dana revient sur ces critiques, avouant qu'elle s'était préparée à en affronter sur la qualité du film mais qu'elle avait été surprise que {{Citation|le film a[it] été attaqué pour ce qu'il avait de féminin}}<ref name="Causette56"/>. Au sujet des déclarations des actrices, elle explique qu'elles avaient probablement répondu aux questions en disant que le film n'était pas féministe {{Citation|simplement parce que ce n'est pas l'étiquette}} qu'elle-même avait utilisée lors du tournage<ref name="Causette56"/>. Elle précise aussi que la réalisation de ce film lui a fait prendre {{Citation|conscience des progrès qu'il reste à accomplir}} et lui a permis de s'identifier elle-même comme féministe<ref name="Causette56"/>. Lorsque la journaliste de ''[[Causette]]'' fait remarquer que son film avait été comparé avec ''[[Les Gazelles]]'' seulement parce que les deux étaient dirigés par des réalisatrices et que la distribution était avant tout féminine, Audrey Dana confirme que {{Citation|c'était une manière de dire : vous, les femmes, vous avez le droit de réaliser des films, mais on va vous comparer}}<ref name="Causette56"/>. Dans une autre interview, elle déclare son aversion pour les {{Citation|étiquettes}} et se dit {{Citation|évidemment [...] féministe}} tout en affirmant qu'elle n'est {{Citation|pas plus pour les femmes que pour la planète ou contre l'industrie agro-alimentaire ou les ravages des téléphones portables}}<ref name="Ramoné"/>. En évoquant alors son projet de deuxième long métrage, ''[[Si j'étais un homme (film)|Si j'étais un homme]]'', elle parle néanmoins d'un {{Citation|film profondément féministe dans le sens joyeux du terme, et aussi une invitation à se réconcilier avec les hommes}}<ref name="Ramoné"/>.
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=== Liens externes ===
{{Autres projets|wikiquote=Sous les jupes des filles|wikiquote titre=Sous les jupes des filles}}
* {{Bases audiovisuel}}
* {{Bases musique}}
* [http://www.myskreen.com/film-souslesjupesdesfilles/ Chaîne officielle du film] sur Myskreen
{{Liens}}
 
=== Notes et références ===
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==== Citations originales ====
{{Encart|information|<small>Les traductions des citations sont des traductions libres, parfois réalisées avec l'aide de dictionnaires ou de services de traduction, dont le [[Wiktionnaire]] et [[Google Traduction]].</small>}}
{{Références|group=c|colonnes=1}}
 
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<ref name="VeryBad">{{Lien web|url=http://www.elle.fr/Loisirs/Cinema/News/Audrey-Dana-prepare-Very-Bad-Girls-2568209|titre=Audrey Dana prépare « Very Bad Girls »|auteur=Emmanuelle Courrèges|site=[[Elle (magazine)|elle.fr]]|en ligne le=12 août 2013}}.</ref>
<ref name="Garnier">{{Lien web|url=http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18626171.html|titre="French Woman" : LE tweet qui donne envie de voir le film !|auteur=Vincent Garnier|site=[[Allociné]]|en ligne le=16 août 2013}}.</ref>
<ref name="Pure-mai13">{{Lien web|url=http://www.purepeople.com/article/audrey-dana-elle-reunit-isabelle-adjani-vanesssa-paradis-et-laetitia-casta_a121060/1|titre=Audrey Dana : Elle réunit Isabelle Adjani, Vanesssa <nowiki>[sic]</nowiki> Paradis et Laetitia Casta !|site=[[PureMédias|purepeople.com]]|en ligne le=17 mai 2013}}.</ref>
<ref name="Cineday">{{Lien web|url=http://cineday.orange.fr/actu-cine/audrey-dana-filme-une-brochette-de-stars-pour-son-premier-film-a-la-maiwenn-CNT0000004qEez.html|titre=Audrey Dana filme une brochette de stars pour son premier film à la Maïwenn|site=cineday.orange.fr|consulté le=9 mars 2016}}.</ref>
<ref name="Libiot">{{Lien web|url=http://www.lexpress.fr/culture/cinema/sous-les-jupes-des-filles-une-comedie-culottee-et-deculottee_1548337.html|titre=VIDEOS. Sous les jupes des filles, une comédie culottée et déculottée|auteur=Éric Libiot|site=[[L'Express|lexpress.fr]]|en ligne le=4 juin 2014}}.</ref>
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<ref name="Les50">{{Lien web|url=http://www.telerama.fr/cinema/les-50-qui-font-tourner-le-cinema-francais-2-2,107209.php|titre=Les 50 qui font tourner le cinéma français (2/2)|auteur=Juliette Bénabent et [[Aurélien Ferenczi]]|site=[[Télérama|telerama.fr]]|en ligne le=9 janvier 2014}}.</ref>
<ref name="TryAgain">{{Lien web|url=http://www.chartsinfrance.net/Imany/news-92105.html|titre=Clip de "Try Again" : Imany retombe en enfance pour la B.O. de "Sous les jupes des filles"|auteur=Jonathan Hamard|site=chartsinfrance.net|en ligne le=3 août 2014}}.</ref>
<ref name="Chifflet">{{Lien web|url=http://www.leprogres.fr/sortir/2014/06/07/sous-les-jupes-des-filles-femmes-modernes-mode-d-emploi|titre=« Sous les jupes des filles » : femmes modernes, mode d’emploi|auteur=Nathalie Chifflet|site=[[Le Progrès (Lyon)|leprogres.fr]]|en ligne le=7 juin 2014}}.</ref>
<ref name="Entretien">Entretien avec la réalisatrice (par [[Christophe Carrière]]), en bonus du DVD, édité en 2014 par [[Wild Side Films]].</ref>
<ref name="Bornet">{{Lien web|url=http://culturebox.francetvinfo.fr/cinema/critiques/sous-les-jupes-des-filles-la-comedie-girly-evenement-157289|titre="Sous les jupes des filles" : la comédie girly événement|auteur=Jacky Bornet|site=culturebox.francetvinfo.fr|en ligne le=4 juin 2014}}.</ref>
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}}
 
{{Portail|cinéma français|années 2010|humour|femmes|LGBTsociété|arts|sexualité|ParisLGBT|années 2010Paris}}
 
{{Article de qualité|oldid=147772688|date=7 mai 2018}}
 
[[Catégorie:Œuvre dont le titre fait référence à une chanson]]
[[Catégorie:Film français sorti en 2014]]
[[Catégorie:Comédie dramatique française]]
[[Catégorie:Film choral français]]
[[Catégorie:Premier long métrage]]
[[Catégorie:Film traitant des fantasmes]]
[[Catégorie:Film sur l'infidélité conjugale]]
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[[Catégorie:LGBT au cinéma en France]]
[[Catégorie:Film féministe]]
[[Catégorie:Film seen déroulant à Parisfrançais]]
[[Catégorie:Film produit par Marc Missonnier]]
[[Catégorie:Film produit par Olivier Delbosc]]
[[Catégorie:Film tourné à Paris]]
[[Catégorie:Film tourné en 2013]]
[[Catégorie:LGBTFilm ause cinémadéroulant enà FranceParis]]
[[Catégorie:Film sur l'infidélité conjugale]]
[[Catégorie:Film traitantsur desles fantasmes]]
[[Catégorie:Premier long métrage sorti en 2014]]
[[Catégorie:Film français sur le lesbianisme]]
[[Catégorie:Projet Ulule]]
[[Catégorie:FilmŒuvre endont françaisle titre fait référence à une chanson]]