« Tarascon (Bouches-du-Rhône) » : différence entre les versions

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| alt maxi = 200
| superficie = 73.97
| type = Centre urbain intermédiaire
| unité urbaine = [[Unité urbaine de Beaucaire|Beaucaire]] <br><small>([[banlieue]])</small>
| aire d'attraction = [[Aire d'attraction de Beaucaire|Beaucaire]] <br><small>(commune du pôle principal)</small>
| population = {{Population de France/dernière_pop}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
| année_pop = {{Population de France/dernière_année_Infobox}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
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== Géographie ==
=== Localisation ===
Tarascon est située près de la rive gauche du Rhône, limitrophe de la ville de [[Beaucaire (Gard)|Beaucaire]] dans le [[Gard]] avec laquelle elle forme une agglomération d'environ {{nombre|30000|habitants}}. Il est à noter que la commune de Tarascon ne possède aucune rive sur le Rhône (voir la carte ci-dessous). La rive gauche appartenant également à Beaucaire<ref>Cartographie IGN, site Geoportail.fr</ref>. Tarascon, et notamment sa partie sud-est, a été de tout temps un lieu de passage permettant de traverser le Rhône<ref name="barruol317">« Tarascon (13) », in ''{{harvsp|Les Alpilles, encyclopédie d'une montagne provençale'', [[Guy Barruol]], éd. Les Alpes de Lumière, Forcalquier, |2009, {{|p.=317|317loc=|id=encyclo}}.</ref>.
 
=== Communes limitrophes ===
{{Carte communes limitrophes|intro=oui|zoom=11}}
 
{{multiple image | align =center | direction =horizontal | header =Représentations cartographiques de la commune | caption_align =center | image1 =Tarascon (Bouches-du-Rhône) OSM 01.png | caption1 =Carte OpenStreetMap | image2 =Tarascon (Bouches-du-Rhône) OSM 02.png | caption2 =Carte topographique }}
 
=== Géologie et relief ===
{{…}}
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=== Climat ===
{{Article général|Climat de Provence-Alpes-Côte d'Azur|Climat des Bouches-du-Rhône|position=section}}
Le climat dans les [[Massif des Alpilles|Alpilles]] est considéré comme [[Climat méditerranéen|méditerranéen]]. Les [[hiver]]s y sont doux et secs et les [[été]]s chauds et secs. La [[température]] moyenne maximale est observée en juillet et août (+{{tmp|29|°C}}), la température moyenne minimale en décembre et janvier (+{{tmp|3|°C}})<ref name="wetter">[http://www.holidaycheck.fr/climate-wetter_Maussane+les+Alpilles-ebene_oid-id_19229.html Climat à Maussane-les-Alpilles, commune limitrophe], holidaycheck.fr.</ref>. Le mois le plus [[Pluie|pluvieux]] est janvier avec sept jours de pluie en moyenne, contre deux jours en juillet<ref name="wetter" />. La région des Alpilles reçoit davantage de précipitations que le littoral de la Méditerranée : {{unité|500|mm/an}} en [[Camargue]] contre 600 à {{unité|700|mm/an}} pour les Alpilles.
En 2010, le climat de la commune est de type [[Climat de la France#2010-T8|climat méditerranéen franc]], selon une étude du [[Centre national de la recherche scientifique]] s'appuyant sur une série de données couvrant la [[normale climatique|période 1971-2000]]<ref name=Joly>{{Article |langue= fr|auteurs=Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky|titre=Les types de climats en France, une construction spatiale|périodique=Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |numéro=501|date=18 juin 2010|doi=10.4000/cybergeo.23155|lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155 |consulté le=30 janvier 2024}}</ref>. En 2020, [[Météo-France]] publie une typologie des [[Climat de la France|climats de la France métropolitaine]] dans laquelle la commune est exposée à un [[Climat de la France#MF-T5|climat méditerranéen]] et est dans la région climatique [[Climat de la France#MF-R20| Provence, Languedoc-Roussillon]], caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement ({{Unité|2600|h/an}}), un été chaud ({{tmp|21.5| °C}}), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > {{nobr|5 m/s}}) et peu de brouillards<ref>{{Lien web |url= http://pluiesextremes.meteo.fr/france-metropole/Un-peu-de-geographie.html|titre=Zonages climatiques en France métropolitaine.|site =pluiesextremes.meteo.fr |consulté le=30 janvier 2024}}.</ref>.
 
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de {{tmp|14.4| °C }}, avec une [[amplitude thermique]] annuelle de {{tmp|17.5| °C }}. Le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|656 mm}}, avec {{Unité|5.7|jours}} de précipitations en janvier et {{Unité|2.4|jours}} en juillet<ref name=Joly/>. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de {{tmp|15.4| °C }} et le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|643.8|mm}}. {{StationMétéo|13108004}}{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_13108004.pdf |titre= Station Météo-France « Tarascon » - fiche climatologique - période 1991-2020.|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=30 janvier 2024}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_13108004.pdf|titre= Station Météo-France « Tarascon » - fiche de métadonnées.|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=30 janvier 2024}}.</ref>.
Les grandes gelées sont très rares, alors qu'elles étaient plus fréquentes au {{XIXe siècle}}, comme en témoignent les nombreux gels du [[Rhône]], quasiment inconnus depuis le siècle dernier.
 
<!-- Un tableau météorologique est affiché pour toutes les communes :
* disposant sur leur territoire d'une station météorologique en activité ;
* de plus de 2000 habitants et dont une station météorologique est située dans une commune à moins de 5 km (les distances étant mesurées de chef-lieu à chef-lieu et non de chef-lieu à station météo).
* de statut préfecture ou sous-préfecture ou de plus de 5000 habitants et dont une station météorologique est située dans une commune à moins de 10 km. -->
<!-- Ce tableau peut être actualisé à la main à partir de https://meteofrancetoclimat.toolforge.org avec l'identifiant 13108004.
 
Éviter de le modifier, excepté dans le cas où la station météorologique n'est pas cohérente avec la réalité climatique de la commune (cas des zones de montagne essentiellement). Mentionner alors la modification dans la page de discussion de l'article.-->
{{Climat
|titre=Statistiques 1991-2020 et records TARASCON (13) - alt. : 15 m, lat : 43°49'47"N, lon : 4°38'24"E<br><small>Records établis sur la période du 01-08-1990 au 04-01-2024</small>
|source={{Lien Web|url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_13108004.pdf|titre=Fiche 13108004|site=donneespubliques.meteofrance.fr|date=Edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base}}
|Charte=commune|diagramme=oui
|tmin-jan=3.4
|tmin-fev=3.5
|tmin-mar=6.2
|tmin-avr=8.6
|tmin-mai=12.3
|tmin-jui=16
|tmin-jul=18.5
|tmin-aou=18.2
|tmin-sep=14.6
|tmin-oct=11.5
|tmin-nov=7
|tmin-dec=4
|tmin-ann=10.3
|tmoy-jan=7.1
|tmoy-fev=8
|tmoy-mar=11.4
|tmoy-avr=14
|tmoy-mai=18
|tmoy-jui=22.1
|tmoy-jul=24.8
|tmoy-aou=24.5
|tmoy-sep=20.2
|tmoy-oct=16.1
|tmoy-nov=10.9
|tmoy-dec=7.6
|tmoy-ann=15.4
|tmax-jan=10.9
|tmax-fev=12.4
|tmax-mar=16.5
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|tmax-mai=23.7
|tmax-jui=28.2
|tmax-jul=31.2
|tmax-aou=30.8
|tmax-sep=25.8
|tmax-oct=20.7
|tmax-nov=14.8
|tmax-dec=11.3
|tmax-ann=20.5
|prec-jan=51.3
|prec-fev=33
|prec-mar=36.8
|prec-avr=63.2
|prec-mai=46.9
|prec-jui=31.2
|prec-jul=28.4
|prec-aou=31.9
|prec-sep=96.4
|prec-oct=89.1
|prec-nov=92.5
|prec-dec=43.1
|prec-ann=643.8
|tmax-record-jan=21.1| tmax-record-date-jan=<small>19.01.07</small>
|tmax-record-fev=23.6| tmax-record-date-fev=<small>24.02.20</small>
|tmax-record-mar=27.3| tmax-record-date-mar=<small>24.03.1994</small>
|tmax-record-avr=30.7| tmax-record-date-avr=<small>09.04.11</small>
|tmax-record-mai=35.5| tmax-record-date-mai=<small>31.05.01</small>
|tmax-record-jui=43| tmax-record-date-jui=<small>28.06.19</small>
|tmax-record-jul=38.9| tmax-record-date-jul=<small>10.07.23</small>
|tmax-record-aou=40.5| tmax-record-date-aou=<small>20.08.23</small>
|tmax-record-sep=35.1| tmax-record-date-sep=<small>03.09.16</small>
|tmax-record-oct=31.4| tmax-record-date-oct=<small>08.10.23</small>
|tmax-record-nov=25| tmax-record-date-nov=<small>01.11.22</small>
|tmax-record-dec=20.4| tmax-record-date-dec=<small>29.12.21</small>
|tmax-record-ann=43| tmax-record-date-ann=2019
|tmin-record-jan=-7.7| tmin-record-date-jan=<small>04.01.1993</small>
|tmin-record-fev=-6.8| tmin-record-date-fev=<small>04.02.12</small>
|tmin-record-mar=-6.2| tmin-record-date-mar=<small>02.03.05</small>
|tmin-record-avr=-0.7| tmin-record-date-avr=<small>08.04.21</small>
|tmin-record-mai=4.4| tmin-record-date-mai=<small>01.05.04</small>
|tmin-record-jui=8.3| tmin-record-date-jui=<small>21.06.1992</small>
|tmin-record-jul=10.5| tmin-record-date-jul=<small>11.07.07</small>
|tmin-record-aou=10.7| tmin-record-date-aou=<small>30.08.1993</small>
|tmin-record-sep=5.7| tmin-record-date-sep=<small>28.09.1993</small>
|tmin-record-oct=0.5| tmin-record-date-oct=<small>30.10.12</small>
|tmin-record-nov=-4.7| tmin-record-date-nov=<small>23.11.1998</small>
|tmin-record-dec=-7.5| tmin-record-date-dec=<small>29.12.1996</small>
|tmin-record-ann=-7.7| tmin-record-date-ann=1993
|soleil-jan=
|soleil-fev=
|soleil-mar=
|soleil-avr=
|soleil-mai=
|soleil-jui=
|soleil-jul=
|soleil-aou=
|soleil-sep=
|soleil-oct=
|soleil-nov=
|soleil-dec=
|soleil-ann=
}}
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents [[Scénario RCP|scénarios]] d'[[Émission de dioxyde de carbone|émission de gaz à effet de serre]] à partir des nouvelles [[Réchauffement climatique en France#Scénarios à l’échelle nationale|projections climatiques de référence DRIAS-2020]]<ref>{{Lien web |url=https://www.drias-climat.fr/accompagnement/sections/296|titre=Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020.|site=drias-climat.fr |consulté le=30 janvier 2024}}.</ref>. Ils sont consultables sur un site dédié publié par [[Météo-France]] en novembre 2022<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/climadiag-commune|titre= Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité.|date =novembre 2022 |site=meteofrance.com |consulté le=30 janvier 2024}}.</ref>.
 
==== Le mistral ====
Le [[Mistral (vent)|mistral]] y souffle violemment du nord ou du nord-ouest, particulièrement en [[hiver]] et au [[printemps]]. Le mistral souffle fortement {{unité|100|jours}} par an en moyenne et faiblement {{unité|83|jours}}, ce qui ne laisse que {{unité|182|jours}} sans vent par an<ref>« Le climat », in ''{{harvsp|Les Alpilles, encyclopédie d'une montagne provençale'', H. Bruneton, éd. Les Alpes de Lumière, Forcalquier, |2009, {{|p.|=23-24|loc=|id=encyclo}}.</ref>.
 
On distingue deux types de mistral : le « mistral blanc », qui dégage le ciel en totalité et accentue la luminosité, et le « mistral noir », plus rare, qui est accompagné de pluie.
 
==== Données météorologiques ====
La [[Station météorologique automatique|station météorologique]] de [[Météo-France]] installée sur la commune et mise en service en 1989 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>{{Lien web |titre=Fiche du Poste 13108004 |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_13108004.pdf |format=pdf |date=2021-12-10 |site=donneespubliques.meteofrance.fr |consulté le=2022-01-23}}.</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
{{Climat
|titre=Statistiques 1981-2010 et records TARASCON (13) - {{abréviation discrète|alt.|altitude}} : {{Unité|15|m}} {{Coord|43|49|42|N|04|38|24|E}}<br><small>Statistiques établies sur la période 1990-2010 - Records établis sur la période du 01-08-1990 au 04-01-2022</small>
|source={{Lien web|url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_13108004.pdf|titre=Fiche 13108004|site=donneespubliques.meteofrance.fr|date=édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base|format=pdf}}
|Charte=commune
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== Urbanisme ==
=== Typologie ===
Au {{date|1er janvier 2024}}, Tarascon est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à {{nobr|7 niveaux}} définie par l'Insee en 2022<ref>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/information/6439600|titre=La grille communale de densité |site=le site de l’[[Insee]]|date=28 mai 2024 |consulté le= 24 juin 2024}}.</ref>.
Tarascon est une commune urbaine<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le {{date-|14 novembre 2020}} en comité interministériel des ruralités.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/kiosque/2020-article-zonage-rural#:~:text=Valid%C3%A9e%20lors%20du%20Comit%C3%A9%20interminist%C3%A9riel,de%20la%20diversit%C3%A9%20des%20territoires |titre=Zonage rural |site=www.observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le= 24 mars 2021}}.</ref>. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]<ref>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1472|titre=Commune urbaine-définition |site=le site de l’[[Insee]] |consulté le= 24 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url= https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/methodes/methode-comprendre-la-grille-de-densite|titre= Comprendre la grille de densité|site=www.observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le= 24 mars 2021}}.</ref>.
Elle appartient à l'[[unité urbaine]] de [[Unité urbaine de Beaucaire|Beaucaire]], une agglomération inter-régionale regroupantdont deuxelle communesest une commune de la [[banlieue]]<ref>{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/coggeographie/unite-urbaine-2020/UU20200046100461-beaucaire |titre=Unité urbaine 2020 de Beaucaire|site=https://www.insee.fr/ |consulté le= 24 marsjuin 20212024}}.</ref> et {{Unité|,}}<ref name=meta-insee>{{PopulationMétadonnées Unité urbaine de Beaucaire}}Commune|habitants13108|tarascon}}</ref>. enPar {{Populationailleurs la commune fait partie de France/dernière_année}}l'[[aire d'attraction de Beaucaire]], dont elle est une commune dedu lapôle principal<ref group=Note>La notion d'[[banlieueaire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]], pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>{{,}}<ref name=meta-insee/>. Cette aire, qui regroupe {{Unité|5|communes}}, est catégorisée dans les aires de moins de {{Unité|50000|habitants}}<ref name="UU2020AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/informationmetadonnees/4802589 geographie/aire-attraction-des-villes-2020/222-beaucaire|titre=BaseListe des unitéscommunes urbainescomposant 2020l'aire |date=21d'attraction octobrede 2020Beaucaire|site=www.insee.fr |consulté le= 24 marsjuin 20212024}}.</ref>{{,}}<ref name="UU20202bAAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/48066844806694 |titre=ToujoursEn plusFrance, d’habitantsneuf personnes sur dix vivent dans lesl’aire unitésd’attraction urbainesd’une ville |auteur=VianneyMarie-Pierre Costemallede |date=21Bellefon, octobrePascal 2020Eusebio, |site=leJocelyn siteForest, deOlivier l'[[InstitutPégaz-Blanc nationalet deRaymond laWarnod statistique(Insee) et|date=21 desoctobre études2020 économiques]]|site=insee.fr |consulté le= 24 marsjuin 20212024}}.</ref>.
 
Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction de Beaucaire]], dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé en {{date-|octobre 2020}} celle d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]], pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>. Cette aire, qui regroupe cinq communes, est catégorisée dans les aires de moins de {{Unité|50000|habitants}}<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/information/4803954|titre=Base des aires d'attraction des villes 2020.|date=21 octobre 2020|site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques]] |consulté le= 24 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques]] |consulté le= 24 mars 2021}}.</ref>.
 
===Occupation des sols===
[[Fichier: 13108-Tarascon-Sols.png|vignette|redresse=1.4|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]]
 
[[Fichier: 13108-Tarascon-Sols.png|vignette|upright=1.4|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]]
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC).
{| class="wikitable centre "
Ligne 245 ⟶ 354 :
La ville possède une gare, créée dans les années 1840 et située sur l'actuelle [[ligne de Tarascon à Sète-Ville]].
 
La disposition particulière de la gare de Tarascon provient de la jonction entre la [[ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles]] et les deux branches de la [[ligne de Tarascon à Sète-Ville]] (la branche sud permettant de desservir Arles et [[Gare de Marseille-Saint-Charles|Marseille]] et la branche nord donnant accès à [[Gare d'Avignon-Centre|Avignon]], Lyon ou Paris)<ref>{{Lien web|langue=français|auteur1=|titre=Tarascon — WikiPLM|url=http://wikiplm.railsdautrefois.fr/wikiPLM/index.php?title=Tarascon|site=wikiplm.railsdautrefois.fr|périodique=|date=|consulté le=14 avril 2020}}.</ref>. Une voie directe en ligne droite permet aux trains directs d'éviter la traversée de la gare tandis qu'une déviation permet aux autres trains de la ligne Paris - Marseille de desservir la gare de Tarascon située dans le triangle formé par la voie déviée de la ligne Paris - Marseille et les deux branches de la ligne vers Sète.
 
== Toponymie ==
Ligne 253 ⟶ 362 :
{{section travail inédit|date=octobre 2013}}
=== Préhistoire et Protohistoire ===
Des tessons du [[Bronze final]] ont été trouvés dans un [[Abri sous roche|abri]] au lieu-dit de ''la Lèque''<ref>« Les Alpilles et la Montagnette », ''Carte archéologique de la Gaule'', t. 13/2, 1999, {{p.|415}}.</ref>, attestant d'un peuplement des Alpilles dès la Préhistoire. Au [[Civilisation de Hallstatt|premier âge du fer]], si les habitats préhistoriques des Alpilles continuent d'être habités pour la plupart, de nouveaux sites en hauteur, mais aussi en piémont, voire en plaine commencent à être colonisés. À Tarascon, on s'installe en bordure du Rhône, près de l'[[Église Sainte-Marthe de Tarascon|église Sainte-Marthe]]<ref name="arcelin143">« Le peuplement des Alpilles durant l'âge du Fer », in {{harvsp|Les Alpilles, encyclopédie d'une montagne provençale, P. Arcelin, op. cit., {{|2009|p.=143|143loc=|id=encyclo}}.</ref>.
 
Lors de la seconde partie du premier âge du fer ({{-sp-|VII|e|-|VI|e|s}}), la population, jusqu'alors essentiellement nomade, se [[Sédentarisation|sédentarise]] et se met à construire en dur. Le ''castrum'' se structure à la manière d'un village avec ses rues et ses maisons adossées<ref name="marcadal146">Y. Marcadal, « Les ''oppida'' des Alpilles », in {{harvsp|Les Alpilles, ''op. cit'', {{p.|2009|p=146|loc=|id=encyclo}}.</ref>. Le processus d'installation permanente est à mettre en parallèle avec l'intensification des échanges économiques avec les commerçants [[mer Méditerranée|méditerranéens]]<ref name="marcadal146" />. En échange de produits de luxe, les habitants des Alpilles produisent des [[céréale]]s et passent d'un état d'[[autarcie]] à une véritable [[économie (activité humaine)|économie]] d'échange<ref name="marcadal146" />.
 
=== Antiquité ===
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Rostagnetus de Tharascone, chevalier, fut [[viguerie|viguier]] de [[Nice]], conseiller municipal de Tarascon (1322 ; 1325) et descendant des anciens coseigneurs de la ville au {{s-|XII}}.
 
En 1366-1367, Guillaume Roverie était châtelain de Tarascon<ref>AD du 13, série B2033f53</ref>. Il percevait un salaire annuel de {{unité|90|florins}}. En 1380, Guillaume de Sault était viguier-capitaine-châtelain de Tarascon. Gardien de sa forteresse, il était payé {{unité|100|florins}} d'or par année. Le {{date-|15 novembre 1385}}, il reçut de Marie de Blois don de la pension annuelle, confisquée au rebelle Imbert de Alamanono, en échange d'une partie des {{unité|1000|florins}} d'or que la cour lui devait pour ses gages et les gens d'armes qu'il utilisa pendant la guerre<ref>AD du 13, série B8f186v.</ref>. La mort de la reine [[Jeanne Ire de Naples|Jeanne {{Ire}}]] ouvre une crise de succession à la tête du [[comté de Provence]], les villes de l’[[Union d'Aix]] (1382-1387) soutenant [[Charles de Durazzo|Charles de Duras]] contre [[Louis Ier d'Anjou|Louis {{Ier}} d'Anjou]]. Tarascon hésite avant d’adhérer à l’Union d’Aix, la communauté se décidant en 1383<ref>{{Article |langue= |auteur1=Geneviève Xhayet, « [http://provence-historique.mmsh.univ-aix.fr/n/1990/Pages/PH-1990-40-162_03.aspx|titre= Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix] », ''|périodique=Provence historique'', Fédération historique de Provence, |volume =40, {{n°|162}},numéro= «|date=1990 Autour|pages=p.410 de|issn= la|e-issn= guerre|lire deen l'Unionligne=http://provence-historique.mmsh.univ-aix.fr/n/1990/Pages/PH-1990-40-162_03.aspx d'Aix|consulté »,le= 1990,|id= {{p.}}410. </ref>, sans s’engager très fermement. Lorsque Louis {{Ier}} meurt, Tarascon est d’ailleurs une des premières villes à recevoir Jacques de Reillanne, ambassadeur de sa veuve [[Marie de Blois (1345-1404)|Marie de Blois]], régente de [[Louis II d'Anjou]], à l’été 1385<ref>G. Xhayet, {{opcit}}, {{sfn|Xhayet|1990|p.}}=413 et 419.</ref>|loc=|id=}}. Cependant, elle avait prêté hommage à Charles de Duras en avril<ref>G. Xhayet, {{opcit}}, {{sfn|Xhayet|1990|p.=419|loc=|id=}}419.</ref> représenté par Raymond Savini, ancien [[liste des évêques d'Apt|évêque d'Apt]]<ref>G. Xhayet, {{opcit}}, {{sfn|Xhayet|1990|p.=423|loc=|id=}}423.</ref>. Les Tarasconnais favorables à la dynastie angevine sont exilés en 1385 et 1386<ref>G. Xhayet, {{opcit}}, {{sfn|Xhayet|1990|p.=424|loc=|id=}}424.</ref>. Finalement, la ville promet de se rallier le {{date-|11 septembre 1387}}, avant de prêter [[hommage féodal|hommage]] le {{date-|10 décembre}}<ref>G. Xhayet, {{opcit}}, {{sfn|Xhayet|1990|p.=408|loc=|id=}}408.</ref>. De son côté, le châtelain de Tarascon, Carle Albe, soutenait le parti angevin dès le printemps 1382, ce soutien étant conditionné à la participation du duc à l’expédition de secours à la reine<ref>Geneviève Xhayet, « [http://provence-historique.mmsh.univ-aix.fr/n/1990/Pages/PH-1990-40-162_03.aspx Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix] », ''Provence historique'', Fédération historique de Provence, volume 40, {{sfn|Xhayet|162}}, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, {{|p.=409-410|loc=|id=}}409 et 410 (note 41).</ref>.
 
Le château est bien conservé. Les travaux de sa construction débutent en [[1400]] sous [[Louis II d'Anjou]] et sont achevés en 1449 par son fils, le [[rené d'Anjou|roi René]], sous la conduite de [[Guillaume Crespin]], capitaine du château, et de son lieutenant, [[Regnault de Serocourt]], son proche parent. Doté d'un impressionnant système défensif, l'édifice abrite également une résidence princière.
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Par lettres patentes, le roi [[Louis XI de France|Louis XI]] ordonna la fondation d'une collégiale dans la ville de Tarascon en {{date|mai 1482}}<ref>{{Ouvrage |titre=Lettres patentes de Louis XI, Lyon, mai 1482 (''Ordonnances des rois de France de la troisième race'', tome XIX, {{p.|7}}) |éditeur= |année= |isbn= |lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=VORZAAAAYAAJ&pg=PA7}}.</ref>.
 
[[Fichier:Tarascon 13 château.jpg|vignette|Château de Tarascon, dit château du roi René.]]
Le château a été utilisé comme prison dès le {{s-|XVI}} ce dont témoignent de nombreux graffitis laissés par les prisonniers<ref>http://chateau.tarascon.fr/histoire-chateau.html</ref> y compris dans les salles d’apparats et les communs. Les graffitis laissés par des marins d'origine espagnols ou britanniques sont des témoignages des guerres des {{s2-|XVII|e|XVIII|e}}.
 
Pendant la [[Révolution française]], le château sert à emprisonner les opposants à la démocratie en attendant d'être guillotinés. Après la [[chute de Robespierre]], des partisans de la [[Convention montagnarde]] y sont emprisonnés. Le {{Date républicaine|6 prairial an III|conversion}}, une centaine d'hommes masqués pénètre dans la prison et précipite les prisonniers [[Jacobinisme|jacobins]] dans le Rhône du haut des fenêtres<ref>Louis Blanc, ''Histoire de la révolution française'', II, page 622</ref>. Le {{Date républicaine|21 vendémiaire an IV|conversion}} un décret d'amnistie générale est pris « pour les faits proprement relatifs à la Révolution ». En [[1797 en France|1797]] ce sont des royalistes qui sont à nouveau jetés en prison, puis massacrés par une bande de républicains<ref>''Bulletin de la société des amis du vieux Tarascon'', {{n°|50}}, page</ref>.
[[Fichier:Tarascon 13 château.jpg|thumb|Château de Tarascon, dit château du roi René.]]
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Tarascon fut également chef-lieu du [[district de Tarascon (Bouches-du-Rhône)|district de Tarascon]] et [[sous-préfecture]] jusqu'en [[1816]].
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=== Le quartier Kilmaine ===
[[Fichier:Cour Quartier Kilmaine.jpg|thumbvignette|left|Cour du vieux quartier.]]
Au {{s-|XVII}}, les villes comme Tarascon qui se trouvaient sur le passage des troupes avaient pour obligation de loger et nourrir les régiments qui se déplaçaient. À la suite de requêtes réitérées sur plusieurs décennies, la ville reçoit, le {{date|20 septembre 1695}} de l’intendant de Provence l’autorisation de construire ces casernes. La construction ne commencera qu’en 1718 sur les plans de Desfour, architecte montpelliérain. Appliquant les préceptes de son maître Daviller qui construisait des casernes selon un modèle de bâtiments regroupés autour de trois cours spécialisées, il applique à Tarascon le même concept mais avec des variantes et des dimensions plus modestes.
 
La construction du quartier ancien commence par l'est et s’échelonne jusqu’en 1757. Le grand quartier autour d’une grande cour est réservé à la cavalerie, le petit quartier est divisé en deux cours, l’une pour l’infanterie, l’autre pour les magasins d’étape. Les bâtiments sont sur deux niveaux, flanqués aux angles de pavillons. Le rez-de-chaussée est constitué de pièces voûtées en berceau surbaissé, réservées aux écuries, l’étage étant réservé aux chambrées des soldats. L’administration occupe l’aile entre les deux quartiers. Des passages sont aménagés pour accéder aux différentes cours. Au {{s-|XVIII}}, ces bâtiments avaient la capacité d’héberger jusqu’à {{nombre|1275|hommes}} et 500 chevaux environ. Le quartier prend alors le nom de Kilmaine en hommage à [[Charles Édouard Jennings de Kilmaine|Charles Édouard Saül Jennings de Kilmaine]], général de la Révolution française et baron, né à Dublin en 1751 et mort en 1799.
[[Fichier:Manege Quartier Kilmaine.jpg|thumbvignette|Le Grand Manége du Quartier Kilmaine.]]
C’est en 1846 qu’est prise la décision de construire le grand manège dans l’enceinte du quartier Kilmaine. Cet espace de {{dunité|67|27|m}} est couvert d’une vaste charpente d’assemblage en bois de forme arrondie. Ses plans s’inspirent d’un manège construit à [[Pont-à-Mousson]] par le capitaine du Génie Desgrange. Pour créer un tel ouvrage, il est fait appel à des charpentiers de marine qui avaient l’habitude de construire des coques de bateaux. Il n’existe d’ailleurs plus que trois exemplaires en France : [[Cadre noir|Saumur]], [[Fontainebleau]] et Tarascon. De 1818 jusqu’au début du {{s-|XX}}, le quartier fut occupé par les [[Dragon (militaire)|dragons]], puis remplacé par le [[11e régiment de hussards (France)|{{11e|régiment}} de hussards]] jusqu’en 1914.
 
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== Politique et administration ==
=== Administration municipale ===
La commune ayant plus de {{nombre|3500|habitants}}, l'[[Élection municipale française|élection municipale]] est un ''scrutin de liste à deux tours avec représentation proportionnelle'' : les candidats se présentent en listes complètes<ref>Source : {{Légifrance|base=CELE|numéro=L260|texte=art L. 260 du code électoral}}</ref> et de par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 33 membres (article L2121-2 du [[Code général des collectivités territoriales]]<ref>{{Lien web|url=http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do;jsessionid=76682AECCDE9457D1A9CBF462060CF9E.tpdjo14v_2?cidTexte=LEGITEXT000006070633&idArticle=LEGIARTI000006389856&dateTexte=20101110&categorieLien=cid#LEGIARTI000006389856|titre=nombre des membres du conseil municipal des communes|éditeur=Legifrance}}.</ref>).
 
=== Tendances politiques et résultats ===
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==== Élection présidentielle de 2012 ====
Tarascon se distingue par le score élevé de [[Marine Le Pen]] (qui arrive en tête du {{1er|tour}} avec 33,62 % des voix exprimées<ref>{{lien web |titre=Résultats de l'élection présidentielle 2012 |url=http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Presidentielles/elecresult__PR2012/%28path%29/PR2012/093/013/013108.html |site=https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Presidentielles/elecresult__PR2012 |consulté le=28-07-2020}}.</ref>), qui situe la commune dans les 10 premières des Bouches-du-Rhône ; la commune ayant le plus voté Marine Le Pen dans le département est [[Saint-Victoret]] avec 36,14 %<ref>{{lien web |titre=Résultats de l'élection présidentielle 2012 |url=http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Presidentielles/elecresult__PR2012/%28path%29/PR2012/093/013/013102.html |site=https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Presidentielles/elecresult__PR2012 |consulté le=28-07-2020}}.</ref>. La commune de [[Saint-Pierre-de-Mézoargues]], limitrophe de Tarascon, arrive {{2e }} des Bouches-du-Rhône, Tarascon et ses environs étant le {{2e|épicentre}} du vote Marine Le Pen dans les Bouches-du-Rhône, juste après [[Marignane]] et ses environs (dont Saint-Victoret est limitrophe).
 
=== Liste des maires ===
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{{Élu |Début= 1851|Fin= 1852|Identité= Joseph Vicary |Parti= ... |Qualité= ...}}
{{Élu |Début= 1852|Fin= 1858|Identité= Jean Martin de Pressole |Parti= ... |Qualité= ...}}
{{Élu |Début= 1858|Fin= 1869|Identité= Alphonse Drujon [[Fichier:Symbole typographique Légion d'Honneur.svg|15px|Chevalier de la Légion d’Honneur (1860)]]<ref>Alphonse Drujon nommé chevalier de l'[[Ordre national de la Légion d'honneur|ordre impérial de la Légion d'Honneur]] le 10 septembre 1860. [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k30622721/f660 Décret impérial {{n°}}10 482] sur [[Gallica]].</ref>|Parti= ... |Qualité= Avocat<ref name=BAVT79/>}}
{{Élu |Début= 1869|Fin= 1870|Identité= François Félix Gauthier |Parti= ... |Qualité= Avoué<ref name=BAVT79/>}}
{{Élu |Début= 1870|Fin= 1871|Identité= Eugène Delon<ref name=BAVT79/> (maire provisoire) |Parti= ... |Qualité= ...}}
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{{Élu |Début= 2002|Fin= 2005|Identité= Jean Reynaud |Parti= [[Union pour un mouvement populaire|UMP]] |Qualité= ...}}
{{Élu |Début= 2005|Fin= 2014|Identité= Charles Fabre |Parti= [[Union pour un mouvement populaire|UMP]] |Qualité= Ouvrier SNCF}}
{{Élu actuel |Début= 2014|Date à jour=25 avril 2021|Identité= Lucien Limousin [[Fichier:Symbole typographique ordre national du Mérite.svg|15px|Officier de l’ordre national du Mérite (2007)]]<ref>{{Lien web |url=httphttps://www.tarasconlegifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000465675 |titre=Décret du 7 mai 2007 portant promotion et nomination |site=[[Légifrance|legifrance.gouv.fr]] |consulté le-maire= 18 novembre 2023}}.html</ref> [[Fichier:Symbole typographique Légion d'Honneur.svg|15px|Chevalier de la Légion d’Honneur (2023)]]<ref>{{Lien web |url=https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047826002 |titre=BiographieDécret du 13 juillet 2023 portant promotion et nomination dans l'ordre national de Lucienla Légion Limousind'honneur |site=tarascon[[Légifrance|legifrance.gouv.fr]] |consulté le= 0318 décembrenovembre 20222023}}.</ref> |Parti= [[Les Républicains|LR]] |Qualité= Commandant de Police}}
{{ÉluDonnées}}
{{ÉluFin}}
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=== Finances locales ===
{| align="center" rules="all" cellspacing="0" cellpadding="4" style="border: 1px solid #999; border-right: 2px solid #999; border-bottom:2px solid #999; background: #FFFFFF"
|+ style="font-weight: bold; font-size: 1.1em; margin-bottom: 0.5em" |L'imposition des ménages et des entreprises à Tarascon en 2009<ref>{{Lien web|url=http://www.taxe.com/index-impots-departement-commune~13108.html|titre=Impôts locaux à Tarascon|éditeur=taxes.com}}.</ref>
|-style="background: #adcdf1"
! Taxe !!Part communale!! Part intercommunale!!Part départementale!! Part régionale
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</div>
 
Tarascon est jumelée avec :
Tarascon est jumelée avec<ref>{{Lien web|url=http://www.annuaire-mairie.fr/ville-tarascon.html#la_commune|titre=La commune de Tarascon|site=annuaire-mairie.fr}}</ref> :
* {{jumelage|Elmshorn|Allemagne}}, localisée à 32 kilomètres au nord de [[Hambourg]]. C'est la sixième grande ville dans l'État du [[Schleswig-Holstein]] avec {{nombre|49386|habitants}} (au {{date|30|juin|2005}}) ;
* {{jumelage|Porrentruy|Suisse}}, [[Communes de Suisse|commune]] [[suisse]] du [[canton du Jura]] de 6 876 habitants (au {{date-|31 décembre 2016}}) jumelage réalisé en 1969;
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=== Enseignement ===
Les élèves peuvent effectuer toute leur scolarité à Tarascon, la ville ayant trois [[École maternelle en France|écoles maternelles]] (Marie-Curie, Jean-Giono et Marcel-Battle) et quatre [[École élémentaire en France|écoles primaires]] publiques (Jules-Ferry, Marcel-Pagnol, Jean-Macé et Marcel-Battle)<ref>{{Lien web|url=http://cap.ac-aix-marseille.fr/etablissement_1er/liste_etab.php?typologie=ECOLE-13-PU|titre=Établissement primaires publics des Bouches-du-Rhône|éditeur=Inspection académique des Bouches-du-Rhône}}.</ref>. Les élèves sont ensuite affectés au [[Collège en France|collège]] René-Cassin de la ville<ref>{{Lien web|url=http://www.ordina13.com/secto/colleges.php?n_secto=510999&vil=TARASCON|titre=Sectorisation des collèges publics des Bouches-du-Rhône|éditeur=Conseil Général des Bouches-du-Rhône}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://www.clg-cassin-tarascon.ac-aix-marseille.fr/spip/|titre=Site du collège René-Cassin|éditeur=Académie Aix-Marseille}}.</ref>. Puis ils vont au [[Lycée en France|lycée général et technique]] Alphonse-Daudet (mais la commune ayant une double sectorisation, il est nécessaire de se mettre en rapport avec l'[[inspection académique]] 84)<ref>{{Lien web|url=http://195.83.252.81/secto/index.php?idCom=13108&idEtape=1&imageField.x=43&imageField.y=12|titre=Sectorisation des lycées publics des Bouches-du-Rhône|éditeur=Inspection académique des Bouches-du-Rhône}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://www.lyc-daudet.ac-aix-marseille.fr/spip/|titre=Site du lycée Alphonse-Daudet|éditeur=Académie Aix-Marseille}}.</ref>.
 
=== Santé ===
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== Économie ==
=== Revenus de la population et fiscalité ===
En 2010, le [[Revenu fiscal par ménage en France|revenu fiscal médian par ménage]] était de {{Unité|22122|€}}, ce qui plaçait Tarascon au 27 816{{e}} rang parmi les 31 525 communes de plus de 30 ménages en métropole<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 {{!}} Insee|url=http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-donnees/donnees-detaillees/structure-distrib-revenus/structure-distrib-revenus-2010/structure-distrib-revenus-com-2010.zip|site=www.insee.fr|consulté le=2017-08-30}}.</ref>.
 
En 2013, seulement 43,1 % des ménages sont imposables.
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Charles Deméry prend sa suite en [[1937]] et créé en [[1939]] la marque ''Souleiado''. La [[Seconde Guerre mondiale]] passée, madame Vachon de [[Saint-Tropez]] propose de lancer une collection de robes. C'est le succès. La marque s'exporte et, en [[1950]], une boutique est ouverte à [[Florence]]. D'autres vont suivre sur les cinq continents. En [[1986]], elle compte plus de {{nombre|2000|points}} de vente. En avril [[2009]], ''Souleiado'' est reprise par Daniel et Stéphane Richard qui apportent une nouvelle dynamique<ref>[http://www.souleiado.com/l-univers-souleiado/un-peu-histoire Le site officiel de la maison Souleiado]</ref>.
 
Une usine de fabrication de pâte à papier est également implantée sur la commune. Employant environ 270 personnes<ref>{{Lien web |titre=L'entreprise fibre excellence |url=http://www.fibre-excellence.fr/fibre-excellence-tarascon.php |site=Site de l'entreprise}}.</ref>, cette usine vieillissante fait depuis de nombreuses années l'objet de crainte de la part des riverains : au-delà des odeurs qui sont perçus jusqu'à Arles, des problèmes de pollutions et de sécurités sont signalées<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=L'usine qui pue de Tarascon |url=https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/lusine-qui-pue-de-tarascon |site=France Culture |consulté le=2021-07-14}}.</ref> impliquant une plainte par l'association France Nature Environnement<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Dysfonctionnements de FIBRE EXCELLENCE : la plainte est déposée |url=https://fnepaca.fr/2019/10/08/dysfonctionnements-de-fibre-excellence-fne-paca-porte-plainte/ |site=FNE PACA |date=2019-10-08 |consulté le=2021-07-14|brisé le = 2024-02-13}}.</ref>, les normes réglementaires de rejets n'étant pas respectées<ref>{{Lien web |titre=Tarascon / ICPE - Les services de l'État dans le département des Bouches-du-Rhône |url=https://www.bouches-du-rhone.gouv.fr/Publications/Publications-environnementales/Installations-Classees-pour-la-Protection-de-l-Environnement-ICPE/Installations-Classees-soumises-a-autorisation-et-a-enregistrement-Carrieres-et-Geothermie/Tarascon |site=www.bouches-du-rhone.gouv.fr |consulté le=2021-07-14}}.</ref>, bien que l'entreprise indique effectuer des investissements environnementaux<ref>{{Lien web |titre=Investissements environnementaux |url=http://www.fibre-excellence.fr/pdf/Fibre-Excellence-Tarascon-Investissements-environnementaux-2021-01.pdf}}.</ref>.
 
=== Services ===
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== Culture locale et patrimoine ==
=== Lieux et monuments ===
[[Fichier:Tarascon-chateau-roi-rene.jpg|thumbvignette|[[Château de Tarascon]].]]
{{Article détaillé|Liste des monuments historiques de Tarascon}}
{{article détaillé|Château de Tarascon}}
* Le château du [[rené d'Anjou|roi René]] : le château actuel a succédé à une forteresse, édifiée à l'emplacement du [[Camp romain|castrum]] romain afin de surveiller la frontière de la Provence. Après sa mise à sac en 1399 par les bandes de [[Raimond de Turenne]], la famille d'Anjou décida de le reconstruire entièrement. Entre 1447 et 1449, [[René d'Anjou]], qui en avait fait sa résidence favorite, fit réaliser une décoration intérieure raffinée. Sa silhouette massive posée au bord du Rhône, l'élégance insoupçonnée de son architecture intérieure et son état exceptionnel de conservation en font un des plus beaux châteaux médiévaux de France. Il se compose de deux parties indépendantes : au sud, le logis seigneurial, cantonné de tours rondes côté ville et de tours carrées côté fleuve avec des murailles s'élevant jusqu'à {{unité|48|m}} de hauteur ; au nord, la basse cour que défendent des constructions rectangulaires.
* La [[collégiale]] Sainte-Marthe a été consacrée en 1197, puis agrandie aux {{s2-|XIV|e|XV|e}}. La [[crypte]] abrite les reliques de sainte [[Marthe de Béthanie|Marthe]] dans un sarcophage du {{s-|IV}}.
{{article détaillé|Collégiale royale Sainte-Marthe de Tarascon}}
* L'[[Église (édifice)|église]] Saint-[[Jacques le Majeur|Jacques]], construite, entre 1740 et 1745, par l'architecte de Tarascon Antoine Damour, suivant les plans de l'architecte avignonnais [[Jean-Baptiste Franque]].
{{article détaillé|Église Saint-Jacques de Tarascon}}
 
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* La chapelle Saint-Gabriel est une chapelle [[Art roman provençal|romane]] située au sud-est de Tarascon.
{{article détaillé|Chapelle Saint-Gabriel de Tarascon}}<gallery>
Fichier:EgliseSaintJacquesTarasconA1.jpg|EgliseÉglise Saint-Jacques .
Fichier:ChapelleSaintGabrielTarasconA1.jpg|Chapelle Saint-Gabriel.
</gallery>
 
=== Manifestations culturelles et festivités ===
 
[[Fichier:Église Collégiale Sainte Marthe (Tarascon).jpg|uprightredresse|thumbvignette|[[Église Sainte-Marthe de Tarascon]].]]
[[Fichier:Statue de la Tarasque.jpg|thumbvignette|Sculpture de Pascal Demaumont à l'initiative de Christian Guiot, la Tarasque, inaugurée en 2005.]]
[[Fichier:La Tarasque et les Chevaliers de la Tarasque.jpg|thumbvignette|La Tarasque et les chevaliers de la Tarasque (tarascaïres).]]
 
==== Tauromachie ====
Dans les [[arènes Jacques Durand]] se tient chaque année une [[feria]] : ''La feria de la jouvenço'' au cours de laquelle des [[Novilleros|novillos]] combattent de jeunes [[Taureau de combat|taureaux]]<ref>[https://www.vueltaalostoros.fr/tarascon-tibo-garcia-triomphateur-de-la-2eme-feria-de-la-jouvenco/ feria de Tarascon].</ref>.
 
==== Fêtes de la Tarasque ====
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* [[2006 au cinéma|2006]] : ''[[Indigènes]]'' de [[Rachid Bouchareb]]<ref>Ancien quartier de la caserne Kilmaine</ref>
* [[2012 à la télévision|2012]] : ''[[Inquisitio (série télévisée)|Inquisitio]]'' [[série télévisée]] de [[Nicolas Cuche]] et [[Lionel Pasquier]]
* [[2023 au cinéma|2023]] : ''[[La Nonne 2]]'' de [[Corin Hardy]] et [[Gary Dauberman]]
{{Article détaillé|Liste de films tournés dans le département des Bouches-du-Rhône#T{{!}}Liste de films tournés à Tarascon}}
 
Ligne 632 ⟶ 740 :
| 1777-1829 || [[Nicolas Laugier]] || Tambour au [[Bataille du pont d'Arcole|pont d'Arcole]].
|-
| 1789-1846 || [[Urbain Audibert]] || Pépiniériste renommé du {{S-|XIX}}, directeur d'un établissement avec son frère au domaine de la Tonnelle<ref>{{Article|auteur=[[Adrien de Gasparin]]|titre=Notice sur Urbain Audibert|périodique=[[Journal d'agriculture pratique|Journal d'agriculture pratique et de jardinage]]|lieu=Paris|éditeur=[[Maison rustique du XIXe  siècle|Maison rustique du {{XIXes-|XIX}} siècle]]|année=1847|passage=433-435|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=EgYhAQAAIAAJ&hl=fr&pg=PA433#v=onepage&q&f=false}}</ref>.
|-
| 1793-1843 || [[Joseph-Louis-André Bon]] || Fils du général de division [[Louis André Bon]] (tué en Égypte), lieutenant-colonel du {{4e|régiment}} de chasseurs à cheval ({{date-|3 janvier 1813}}). Il reçut une dotation de {{unité|4000|francs}} de rentes en 1812, Baron Bon et de l'Empire (1813) et officier de la Légion d'honneur ({{date-|28 avril 1841}})<ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/leonore_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=NOM%2cNOM2%2cNOM%2dJF%2cNOM%2dMARI&VALUE_1=BON%20&NUMBER=28&GRP=0&REQ=%28%28BON%29%20%3aNOM%2cNOM2%2cNOM%2dJF%2cNOM%2dMARI%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=1&MAX3=100&DOM=All][[Ordre national de la Légion d'honneur|Légion d'honneur]] LH/276/60</ref>.
Ligne 664 ⟶ 772 :
{{Boîte déroulante/fin}}
 
[[Fichier:Tartarin.jpg|vignette|uprightredresse=0.5|Arrivée de Tartarin.]]
 
=== Héraldique ===
Ligne 674 ⟶ 782 :
| texte= Les armes peuvent se [[blasonnement|blasonner]] ainsi :
 
'' Coupé : au premier{{1er}} de gueules au château donjonné de trois tourelles d'argent, ouvert du champ, ajouré et maçonné de sable, posé sur la partition, au second{{2e}} d'azur à la tarasque de six pattes d'or avalant un homme d'argent.''
}}
 
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=== Notes ===
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=== Cartes ===
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=== Références ===
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== Voir aussi ==
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=== Bibliographie ===
* Jacques de Romefort, « Aux origines provençales de la gabelle. Le monopole du sel à Tarascon en 1150 », dans ''Provence historique'', 1956, numéro spécial ''Mélanges Busquet. Questions d'histoire de Provence ({{XIe}}sp-|XI|-{{XIXe|XIX}} siècle)'', {{p.|59-63}} [http://provence-historique.mmsh.univ-aix.fr/n/1956/Pages/PH-1956-HS_07.aspx (''lire en ligne'')]
* Catherine Fredet-Delebecque, « Le consulat de Tarascon, les dernières luttes pour l'indépendance (1229- 1256) », dans ''Provence historique'', 1956, numéro spécial ''Mélanges Busquet. Questions d'histoire de Provence ({{XIe}}sp-|XI|-{{XIXe|XIX}} siècle)'', {{p.|64-77}} [http://provence-historique.mmsh.univ-aix.fr/n/1956/Pages/PH-1956-HS_08.aspx (''lire en ligne'')]
* ''{{Ouvrage |langue= |auteur1= |titre= Les Alpilles. Encyclopédie d'une montagne provençale'',|sous-titre= divers auteurs,|lieu=Forcalquier |éditeur=éd. Les Alpes de Lumière, Forcalquier,|collection= |année=2009, {{ISBN|volume= |tome= |pages totales= |passage= |isbn=978-2906162976 |lire en ligne=|id=encyclo }}.
* « Les Alpilles et la Montagnette », ''Carte archéologique de la Gaule'', t. 13/2, 1999, {{p.|203-207}}, {{ISBN|978-2877540599}}.
* {{Ouvrage|auteur1=Librairie [[Hachette Livre|Hachette]] et société d'études et de publications économiques|titre=Merveilles des châteaux de Provence|lieu=Paris|éditeur=Collection Réalités Hachette|année=1988|mois=avril|pages totales=324|isbn=}}{{Commentaire biblio|Préface du [[Famille de La Croix de Castries|Duc de Castries]] vice-président de l'Association des [[Vieilles maisons françaises]] : Basse [[Provence]] : '''Tarascon''', Du bon roi René au [[Tartarin de Tarascon|Tartarin de Daudet]]..., pages 28 à 35}}
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* [[Château de Tarascon]]
* [[Alpilles (IGP)|Vin de pays des Alpilles]]
* [[Conrad Mouren]]
* [[Nicolas Laugier]]
* [[Gare de Tarascon]]