Tarascon (Bouches-du-Rhône)
Tarascon (Tarascoun en provençal de norme mistralienne) est une commune française, située à l'extrémité Ouest du département des Bouches-du-Rhône et de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Tarasconnais.
Tarascon (Bouches-du-Rhône) | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Nom de région ou de collectivité mal rédigé ou absent pour en savoir plus cliquez-ici ou pour l'outre-mer cliquez-ici. Par défaut, la carte de géolocalisation est celle de la France métropolitaine. |
Département | Modèle:Département Bouches-du-Rhône |
Arrondissement | Arrondissement d'Arles |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Arles-Crau-Camargue-Montagnette |
Maire | Charles Fabre (UMP) |
Code postal | 13150 |
Code commune | 13108 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 48′ 21″ nord, 4° 39′ 37″ est |
Altitude | Min. 3 m m Max. 200 m m |
Élections | |
Départementales | Canton de Tarascon |
Localisation | |
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Géographie
Située sur la rive gauche du Rhône, en face la ville de Beaucaire dans le Gard avec qui elle forme une agglomération d'environ 30 000 habitants.
Histoire
Situé en bordure du Rhône, à la croisée des chemins entre Avignon, la Camargue et le Luberon, Tarascon est encore aujourd'hui associée aux contes et légendes dont elle fut, paraît-il, le théâtre dans les années 48 après JC.
La tradition raconte que Marthe, venant de Palestine, débarqua à Tarascon où sévissait alors la Tarasque, un terrible monstre amphibien. La Sainte dompta courageusement et miraculeusement le monstre. Depuis de nombreux pèlerins visitent la Collégiale Royale Sainte Marthe, construite en son honneur non loin du château du roi René.
Ce sanctuaire, principal monument de la ville, renferme en effet les reliques et le tombeau de Sainte Marthe, dans la crypte, qui fut bâtie sur l'emplacement exact de sa maison. Notons l'exceptionnelle richesse artistique, architecturale, historique qui contribue à faire de la Collégiale Royale Sainte Marthe une des plus belles églises de Provence.
Le château est exceptionnellement bien conservé, c'est l'un des plus beaux châteaux médiévaux de France. Ce palais, commencé en 1400 par Louis II d'Anjou et terminé par son fils le roi René, a de majestueuses allures féodales : vous vous sentirez tout petit à son entrée ! Doté d'un impressionnant système défensif, il abrite également l'intérieur élégant d'une résidence princière.
Tarascon inspira d'autres contes, en particulier la célèbre histoire de Tartarin de Tarascon, illustre personnage né sous la plume d'Alphonse Daudet en 1872. Une maison, située dans le centre-ville, lui est dédiée.
Visitez-la après avoir découvert les vieilles rues pittoresques et charmantes de la ville, parmi lesquelles la rue des Halles à arcades, la rue Arc de Boqui (entièrement couverte) et la rue des Juifs.
Tarascon est également fière d'avoir le musée des célèbres tissus Souleïado, installé dans un hôtel du XIVe siècle dans le centre-ville. La manufacture Charles Demery continue à maintenir cette tradition ancestrale et fait rayonner à travers le monde cette mode inspirée du folklore provençal.
Pour plus d'informations sur l'histoire de Tarascon veuillez visiter le site de l'Office de tourisme
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Cloître des Cordeliers -
Maison de Tartarin -
Porte Condamine -
Place de la Mairie
Le Quartier Kilmaine
Au XVIIe siècle, les villes comme Tarascon qui se trouvaient sur le passage des troupes avaient pour obligation de loger et nourrir les régiments qui se déplaçaient. À la suite de requêtes réitérées sur plusieurs décennies, la ville reçoit, le 20 septembre 1695 de l’intendant de Provence l’autorisation de construire ces casernes. La construction ne commencera qu’en 1718 sur les plans de DESFOUR, architecte Montpelliérain. Appliquant les préceptes de son maître DAVILLER qui construisait des casernes selon un modèle de bâtiments regroupés autour de trois cours spécialisées, il applique à Tarascon le même concept mais avec des variantes et des dimensions plus modeste.
La construction du quartier ancien commence par l’Est et s’échelonne jusqu’en 1757. Le grand quartier autour d’une grande cour est réservé à la cavalerie, le petit quartier est divisé en deux cours, l’une pour l’infanterie, l’autre pour les magasins d’étape. Les bâtiments sont sur deux niveaux, flanqués aux angles de pavillons. Le rez-de-chaussée est constitué de pièces voûtées en berceau surbaissé, réservées aux écuries, l’étage est réservé aux chambrées des soldats. L’administration occupe l’aile entre les deux quartiers. Des passages sont aménagés pour accéder aux différentes cours. Au XVIIIe siècle ces bâtiments avaient la capacité d’héberger jusqu’à 1 275 hommes et 500 chevaux environ.Le quartier prend alors le nom de Kilmaine en hommage à Charles Édouard Saül Jennings de Kilmaine, général de la Révolution française et baron, né à Dublin, le 19 octobre 1751, et mort le 11 décembre 1799 à Paris
C’est en 1846 qu’est prise la décision de construire le grand manège dans l’enceinte du Quartier Kilmaine. Cet espace de 67 x 27 m est couvert d’une vaste charpente d’assemblage en bois de forme arrondie. Ses plans s’inspirent d’un manège construit à Pont à Mousson par le Capitaine du Génie DESGRANGE. Pour créer un tel ouvrage, il est fait appel à des charpentiers de marine qui avaient l’habitude de construire des coques de bateaux. Il n’existe d’ailleurs plus que trois exemplaires similaires en France, SAUMUR, FONTAINEBLEAU et TARASCON De 1818 jusqu’au début du XXe siècle, le quartier fut occupé par les Dragons, puis remplacé par le 11ème Régiment de Hussards jusqu’en 1914.
Dès les années 1950, le Quartier Kilmaine est occupé par le Centre Mobilisateur n°27 et le Centre de Sélection n° 9. Le 30 juin 2006, le Quartier Kilmaine ferme définitivement ses portes mettant fin à l’histoire militaire de Tarascon.
Se référent à un décret signé par Napoléon en date du 5 août 1810 la ville de Tarascon souhaite se réapproprier le Quartier Kilmaine. Après de nombreuses péripéties administratives, et trois années passées, un véritable projet de reconversion est mis en place. Création de la Cité du Cheval, extension du Lycée Daudet, déplacement de la Cité Judiciaire, création de la Maison des Associations et d’un pôle culturel, réalisation d’une résidence pour étudiants et d’une résidence « grand standing ».
Administration
Démographie
Economie
- Centre de formation équestre de la Chambre de commerce et d'industrie du Pays d'Arles.
Culture
Fêtes de la Tarasque
Chaque année, au cours des fêtes de la Tarasque, l'on voit défiler des processions d'empégadures (femmes avec coiffures et tenues traditionnellement arlésiennes et provençales) et de gardians qui, eux, sont le propre de la culture camarguaise (les gardians étant les gardiens de taureaux).
Tradition provençale et empreinte camarguaise
Au-delà de Tartarin, la culture présente à Tarascon, est un mélange entre culture camarguaise (proximité avec la ville de Beaucaire dans le Gard), et culture provençale, reliée aux villes d'Avignon et de Marseille.
La culture provençale/camarguaise est toujours assez présente dans les mentalités, un cours de provençal étant offert au lycée Alphonse Daudet de Tarascon et comptant pour le baccalauréat.
D'autre part la culture provençale s'exporte à l'étranger, avec les tissus Soleïado qui sont présents dans plusieurs magasins du monde entier, notamment la boutique Soléïado à New York ou Tokyo.
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Sculpture de Pascal Demaumont à l'initiative de Christian Guiot,la Tarasque. Inaugurée le 23 juin 2005 -
La Tarasque et les Chevaliers de la Tarasque (tarascaïres)
Cinéma
- 1968 : Le Lion en hiver (The Lion in Winter), film britannique et historique réalisé par Anthony Harvey avec Katharine Hepburn, Peter O'Toole et Anthony Hopkins. De nombreuses séquences furent tournées à Tarascon avec le cadre médiéval du château et de ses rives servant de toile de fond aux démêlés d'Aliénor d'Aquitaine avec son époux le roi Henri II d'Angleterre et leurs fils.
- 1970 : Antonin (Fernandel) traverse la ville pour se rendre à Arles dans le film Heureux qui comme Ulysse d'Henri Colpi.
- 1989 : La Révolution française (Les Années Lumières). L'équipe de tournage du film historique de Robert Enrico prit possession du parvis de l'église. Durant quelques semaines, Tarascon fût transformé en Paris de 1789 et le château de Tarascon en Bastille.
- 2006: Indigènes. Rachid Bouchareb tournera dans l'Ancien quartier de la caserne Kilmaine plusieurs scènes de sont film avec Jamel Debbouze, Samy Naceri, Roschdy Zem et Bernard Blancan. Ce film a obtenu plusieurs récompenses et en particulier le Prix d'interprétation masculine au Festival de Cannes 2006, attribué collectivement à Sami Bouajila, Jamel Debbouze, Samy Naceri, Roschdy Zem et Bernard Blancan, l'Étoile d'or du film 2007 et le César du Meilleur scénario original 2007.
Personnalités liées à la commune
Tartarin de TarasconTout le monde connaît Tartarin de Tarascon, le héros du livre du même nom écrit par Alphonse Daudet. Ce personnage haut en couleurs, chasseur de casquettes de son état, s'en va chasser le lion en Afrique où il lui arrivera de nombreuses aventures. Celles-ci seront autant d'occasions de se ridiculiser. Il est incarné durant les fêtes de la Tarasque par Daniel Souliers et sa suite. |
Pas encore aussi célèbre que Tartarin et que le Roy René, Tarascon compte parmi ses administrés la 19e Reine d'Arles. Nathalie Chay est aujourd'hui est la représentante officielle de la langue, des coutumes et des traditions du peuple Provençal. La Reine et ses Demoiselles d’Honneur ont un rôle actif dans la plupart des manifestations de notre Région. |
Paul Bonhoure
Ce nom ne vous dit rien, pourtant ce coiffeur tarasconnais à fait des envieux dans tout le pays! En effet, Monsieur Bonhoure fut le gagnant du premier gros lot de la Loterie nationale en 1933 et avait empoché cinq millions de francs de l'époque.
Brémonde de Tarascon
De son vrai nom Alexandrine Brémond, Brémonde de Tarascon (1858-1898) était une poétesse félibréenne.
Voir aussi
Galerie d'image
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Fontaine Julien -
Derrière la poste -
Place Fraga -
Arc de Boqui -
Hôtel de Laudun -
Crêperie du château -
Jardin du château -
Brasserie de la paix