Max Wulfart

peintre français d'origine russe

Max Wulfart, né le à Frauenburg dans l'Empire russe, aujourd'hui en Lettonie, et mort en à l'hôpital Beaujon de Clichy[1], est un peintre français d'origine russe.

Max Wulfart
Biographie
Naissance
Décès
(à 78 ans)
Clichy
Nationalités
française (à partir du )
russeVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Autres informations
Maître
Distinction

Biographie

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Max Wulfart naît le à Frauenburg dans l'Empire russe du mariage d'Hereil Wulfart et de Marie Maler. Il se marie avec Eugénie Kramer le à Riga. Ils ont 2 enfants, Louis, né à Riga en 1902, qui devient ingénieur, et Marius, né en 1905, dans le 14e arrondissement de Paris[2], qui épouse la même passion que son père en devenant artiste peintre.

Avant son arrivée en France, il étudie à l'Académie d'Odessa. Il arrive en France, en 1903, et réside au no 235 rue du Faubourg-Saint-Honoré dans le 8e arrondissement de Paris.

À l'École des beaux-arts de Paris, il est élève de Jean-Paul Laurens[3].

Il obtient la nationalité française en 1925[4].

Il séjourne en Bretagne et peint dans la région de Concarneau.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, conformément à la 1re ordonnance allemande du , il est recensé à Saint-Nazaire et s'installe dans la commune de Saint-Étienne-de-Montluc. Pendant cette période, la bibliothèque de son domicile parisien, comprenant 339 ouvrages, va être pillée par les Allemands en .

Il réalise de nombreux portraits, la plupart exposés au Salon, comme ceux d'Albert Einstein (qui illustra longtemps le Petit Larousse), du roi Alphonse XIII d'Espagne, de Manuel García Prieto, José Canalejas, Jacques Duboin[3], Jacques Antoine Jumeau-Lafond.

Collections publiques

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Expositions particulières

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  • 1907, Deauville, exposition de portraits et paysages normands
  • 1925, Paris Galerie Petit, exposition de peintures marines et de portraits[3].
  • Galerie Balzac, exposition de peintures évoquant la vie des pêcheurs bretons ainsi que des portraits du député Marius Moutet et du physicien Albert Einstein[5].
  • 1912 : Vieilles Femmes de l'hospice d'Oloron
  • 1914 : Liseuse
  • 1920 : portrait de Pierre Mille
  • 1925 : Les Bigoudines

Max Wulfart expose au Salon des indépendants de 1919 à 1926[3].

Distinctions

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Max Wulfart est nommé chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur par décret en date du [6].

Références

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  1. Registre journalier des inhumations au cimetière de Pantin, vue 9/31, avec la mention marginale « Vt de Beaujon Clichy ».
  2. « Acte de naissance no 9525 de Marius Wulfart écrit Woulfart sur l'acte. », sur Les archives de Paris (consulté le ), p. 10.
  3. a b c et d « La Shoah dans l'arrondissement de Saint-Nazaire - Max Wulfart », sur shoahpresquile.com (consulté le ).
  4. « Naturalisation », Journal officiel de la République française. Lois et décrets,‎ , p. 2524 (lire en ligne, consulté le ).
  5. Henry Revers, La Revue des Beaux-Arts, , 12 p. (lire en ligne), p. 12.
  6. « Nominations Légion d'honneur », Journal officiel de la République française. Lois et décrets.,‎ , p. 7293 (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Charles Fegdal, À l'atelier de Max Wulfart, La Revue des Beaux-Arts : peinture, sculpture, architecture, , p. 6-7.

Liens externes

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