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Les moghaznis (de l'arabe مخزني), étaient des supplétifs des sections administratives spécialisées (SAS) et des sections administratives urbaines (SAU) de l'armée française durant la guerre d'Algérie.

Un moghazni dans une SAS en 1960

Au nombre de 20 000 environ[1], les moghaznis étaient chargés de la protection des SAS et de la population.

À partir de 1955, 700 SAS sont créées et complétées par 30 SAU, protégées par un maghzen de 25 à 50 moghaznis, sous contrats civils semestriels relevant du ministère des affaires algériennes. Engagés sur la base de contrats de six mois renouvelables, les moghaznis disposaient des mêmes avantages sociaux que les gardes des groupes mobiles de sécurité (GMS).

Par leurs missions civiles, les moghaznis se distinguent des autres groupes de supplétifs aux missions purement militaires. Toutefois, ces formations supplétives civiles sont aussi « appelées à participer à des opérations de maintien de l'ordre et de pacification »[2].

Bibliographie

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Nicolas d'Andoque, Guerre et paix en Algérie. L'épopée silencieuse des SAS : 1955-1962, Paris : Société de production littéraire, 1977

Notes et références

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  1. On en dénombre 19 700 en octobre 1961. https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15b4631_projet-loi.pdf
  2. Comme le précise l’article 1er de l’ordonnance n° 62-801 du 16 juillet 1962 édictant des dispositions en faveur des personnels en service dans les maghzens d’Algérie.

Liens internes

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