Pierre Bourgeois (industrie musicale)
Pierre Bourgeois, né dans le 18e arrondissement de Paris le et mort à Samois-sur-Seine le [1], est un industriel, producteur musical et producteur de télévision français, connu pour avoir été l'agent et le directeur artistique d'Édith Piaf pendant la Seconde Guerre mondiale ; le président des Industries musicales et électriques Pathé-Marconi dans les années 1950 et à ce titre le producteur entre autres de La Vie en rose, Hymne à l'amour, Padam, padam..., La Foule, Milord, titres emblématiques d'Édith Piaf ; le producteur pour les pays francophones des séries télévisées Au nom de la loi, Amicalement vôtre, Le Saint, Le Prisonnier ou Le Muppet Show dans les années 1960 et 1970. Surnommé « le père du microsillon », il a commercialisé les tout premiers disques 33 et 45 tours du marché français en 1951.
Directeur général (d) Incorporated Television Company | |
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Président-directeur général Nouvelle agence de diffusion | |
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Président-directeur général Pathé-Marconi | |
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Gilbert Edward Cross (d) | |
Fondé de pouvoir Pathé-Marconi | |
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Directeur commercial Pathé-Marconi | |
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Directeur artistique (en) Polydor Records | |
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Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Cimetière de Samois-sur-Seine (d) () |
Nom de naissance |
Pierre Henri Paul Bourgeois |
Surnom |
Le père du microsillon |
Nationalité | |
Formation |
Lycée Lakanal (- Institut Frilley (d) (- |
Activités |
Directeur artistique, producteur de musique, industriel, producteur de télévision |
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Conjoints |
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Distinctions | |
Archives conservées par |
Biographie
modifierAprès un premier métier dans la publicité (1928-1934), Pierre Bourgeois devient directeur artistique du label Polydor (1936), chargé notamment du développement de carrière d'Édith Piaf ou de Paul Meurisse. Il supervise entre autres les enregistrements des titres Où sont-ils (tous) mes petits copains ?, C'était un jour de fête, C'est un monsieur très distingué, J'ai dansé avec l'Amour, écrits par Édith Piaf et composés par Marguerite Monnot et Louiguy (1941)[2],[3],[4],[5].
Quittant Polydor, il se tourne provisoirement vers la production de spectacles et s'occupe de placer des artistes dans les cinémas et cabarets (1941-1944)[6].
Il assure - parallèlement à ses activités - le rôle d'imprésario d’Édith Piaf à la suite de Raymond Asso (1939-1945)[5].
Le , Pierre Bourgeois est nommé directeur commercial fondé de pouvoir du groupe Pathé-Marconi[7], filiale française associée fondée en 1936 de la major britannique EMI.
La société fabrique du matériel radio, des tourne-disques, téléviseurs et édite les principaux labels La Voix de son maître, Columbia, Pathé, Parlophone, Odeon, Swing, dont les disques sont pressés à l'usine du 2 rue Émile Pathé à Chatou.
Dès son arrivée chez Pathé-Marconi, il convainc Édith Piaf de quitter Polydor et la signe en chez Columbia[8].
Il devient président-directeur général de Pathé-Marconi le à l'âge de 44 ans, en remplacement de René Maget qui part en Argentine diriger Odeon pour l'Amérique du Sud[9],[10].
En 1950, il passe commande du Superbus Pathé-Marconi afin de promouvoir la société. Le gigantesque car-podium Panhard deviendra célèbre en accompagnant plusieurs années la caravane publicitaire du Tour de France.
Pierre Bourgeois développe dès sa prise de fonction, la recherche, la production, la vente de tous types de supports manufacturés permettant la diffusion du son et de l'image des marques Pathé, La Voix de son maître et Marconi : émetteurs radio, platines tourne-disques, téléviseurs 819 lignes, pièces détachées, faisant de Pathé-Marconi la première entreprise européenne du secteur[11]. Ainsi, de 13 500 téléviseurs La Voix de son maître en 1951, la production passe à 400 000 au début de l'année 1956. De même, la fabrication de platines 3 vitesses 78/33/45 tours aux usines de Chatou atteint 500 000 unités en 1955. Pierre Bourgeois est à l'origine de la commercialisation des tout premiers disques 33 et 45 tours vendus en France en 1951[12].
Il crée en 1952 les premiers spectacles son et lumière français qui mettent en valeur les plus beaux monuments du patrimoine national, dont les châteaux de Chambord, Versailles, Vincennes, Chantilly, le Palais des papes d'Avignon, la basilique Sainte-Thérèse de Lisieux ou la cathédrale Sainte-Cécile d'Albi[13].
Sous son influence, un décret du assimile le disque au livre, réduisant de 50 % la taxe à la production et ramenant le prix du microsillon 33 tours de 3 015 francs () à 2 600 francs[14].
Il signe un accord d'exclusivité avec la Comédie-Française pour la diffusion des enregistrements intégraux du théâtre français. Il apporte son soutien financier aux festivals d'Aix-en-Provence, de Prades, aux concours internationaux Marguerite-Long-Jacques-Thibaud et Frédéric-Chopin[15],[16], à l'Olympia de Paris, aux Jeunesses musicales de France[17].
Pierre Bourgeois tisse des liens culturels avec les gouvernements russes (en mars) et chinois (en mai) 1956 pour l’échange et la diffusion de leurs catalogues de disques respectifs, et fait connaître en France, par exemple, l'Opéra de Pékin, les Chœurs de l’Armée rouge ou le Ballet du Bolchoï[18]. Il obtient que soit diffusée une heure par semaine de musique française sur les ondes russes et chinoises. Sur le plan commercial, il vend au Premier ministre chinois Zhou Enlai des émetteurs de radio Marconi. La commande doit être traitée par Londres car ces émetteurs sont, en pleine guerre froide, considérés comme matériels stratégiques[19].
C'est naturellement lui qui est choisi par le président de la République René Coty, pour synchroniser la première visite officielle de la reine Élisabeth II à Paris en avril 1957[20],[21],[22].
Son action en faveur du disque accorde à Pathé-Marconi le statut de première société de l'industrie musicale en Europe occidentale, comptant les labels Angel Records (en), Capitol, Cetra-Soria, Columbia, Odeon, La Voix de son maître, Parlophone, Pathé, Pathé-Vox (label qu'il fonde en 1951 afin de promouvoir les disques classiques du label américain Vox), Témoignages, MGM. Jusqu'à son départ, 1 disque sur 3 vendu en France est un disque Pathé-Marconi. La production de disques à Chatou est établie à 15 millions d'exemplaires chaque année. La société presse une centaine de marques de disques pour toute l'Europe et son chiffre d'affaires atteint les 5 milliards de francs en 1957. Pathé-Marconi est alors la seule compagnie française du disque cotée à la bourse de Paris[23].
Par le biais de ses directions artistiques, Pierre Bourgeois développe et assure la carrière discographique des artistes Pathé-Marconi. Parmi eux : Édith Piaf (dont il produit pour le label Columbia ses plus grands succès tels La Vie en rose, Hymne à l'amour, Padam, padam..., La Foule ou encore Milord), Frank Sinatra, Colette, Charles Trenet, Maria Callas, Yves Montand, Tino Rossi, Luis Mariano, Gilbert Bécaud, Bourvil, Jean Cocteau, Les Compagnons de la chanson, Herbert von Karajan, Franck Pourcel, Maurice Chevalier, Django Reinhardt, Arthur Honegger, Yehudi Menuhin[24].
Il remet de nombreux disques d'or aux artistes dont il a la charge : à Tino Rossi pour le 78 tours Petit Papa Noël , tout premier disque d'or délivré à un artiste en Europe et qui est à ce jour le record du single le plus vendu en France avec 5,7 millions d'exemplaires[25] ; mais aussi à Jacques Hélian pour Étoile des neiges (1952)[26], à Luis Mariano pour Maria Luisa (1953), à Édith Piaf pour Padam-Padam (1954), à Charles Trenet pour La Mer, à Yves Montand pour le célèbre titre Les Feuilles mortes (1955), aux Compagnons de la chanson pour Mes jeunes années (1955) ; ou encore, pour ne citer que quelques artistes, des récompenses particulières couronnant leurs succès, telles la médaille de la Ville de Paris à Bourvil (1953), des mains d'or à Édith Piaf (1954), un chapeau d'or à Charles Trenet pour ses 20 ans de chansons (1955), une plaquette d'or à Georges Guétary pour son millionième disque (1955), une guitare d'or à Tino Rossi pour la vente de ses 10 millions de disques (1956), un bracelet d'or aux armes de la Ville de Paris à Lucienne Delyle (1956), le prix Mozart à Marcel Dupré (1956), une baguette d'or à André Cluytens (1958), un collier d'or à Gloria Lasso (1958)[27],[28].
Le , en lui remettant la croix d’officier de la Légion d'honneur sur le contingent de la présidence de la République[29],[30], René Coty cite Pierre Bourgeois comme :
« l'une des plus remarquables personnalités de l'après-guerre, l’un des cent hommes qui font la France. »
À la demande d'EMI, Pierre Bourgeois cède la branche radio-télévision à Thomson fin 1958. Pathé-Marconi recentre son activité sur le disque et le développement des marques Capitol, Columbia, La Voix de son maître, Odeon, Pathé, Parlophone.
En , en désaccord avec la politique commerciale de la maison-mère britannique EMI, Pierre Bourgeois quitte Pathé-Marconi après 13 années de direction au service de la firme [31],[32].
En , Pierre Bourgeois fonde la Nouvelle agence de diffusion (NADIF), société de production et de distribution de disques phonographiques et de films, ainsi que le label PBM (Productions Bourgeois Musique)[33],[34],[35].
Il devient également en , directeur général délégué pour les pays francophones de l’Incorporated Television Company, entreprise britannique de production et de distribution de films pour le cinéma et la télévision, créée par Lew Grade (en) en 1954[36],[37].
Il coproduit et distribue de nombreuses séries télévisées, parmi lesquelles, Au nom de la loi avec Steve McQueen, toute première série américaine diffusée en prime time à la télévision française ; Amicalement vôtre avec Roger Moore et Tony Curtis ; Le Saint avec Roger Moore ; Robin des Bois avec Richard Greene ; Destination Danger et Le Prisonnier avec Patrick McGoohan ; ou Le Muppet Show créé par Jim Henson[38].
Simultanément, il est nommé président-directeur général de la Société française des procédés Oldham et de la Compagnie auxiliaire des mines en , entreprise franco-britannique spécialiste de la détection de gaz[39],[40],[41],[42].
Bourgeois se retire de la présidence d'Oldham en 1972. La NADIF cesse ensuite son activité en 1973. Il conserve la direction de l'Incorporated Television Company jusqu'à mi-, quelques jours seulement avant son décès à l'âge de 72 ans[43].
Distinctions
modifier- Officier de la Légion d'honneur (1958)[29] ; chevalier (1950)[44].
- Chevalier de l'ordre du Mérite social (1958)[45].
- Officier de l'ordre des Arts et des Lettres (nommé directement officier à l'occasion de la toute première promotion de l'ordre, 1957)[46].
Pierre Bourgeois a également reçu deux médailles d'honneur ministérielles : la médaille d'honneur des affaires étrangères (1955)[47] et la médaille des mines (1965)[48].
Œuvre
modifierDiscographie
modifierEn tant que parolier
modifier- 1935 : Un baiser, paroles de Pierre Bourgeois (sous le pseudonyme de Pierre Luc), musique de Bruno Coquatrix. Avec Jean Sablon (interprète), Garland Wilson (piano), Django Reinhardt (guitare), disque 78 tours Columbia DF 1714[49].
Enregistrements sonores
modifier- 1955 : Grand Art et haute fidélité, disque offert aux revendeurs de la marque, allocution sonore de Pierre Bourgeois en face 2, avec 10 extraits classiques et 10 extraits variétés, 33 tours Pathé-Marconi, 33 PM 1[50].
- 1955 : Discours de Pierre Bourgeois prononcé devant les cadres de l'usine Pathé-Marconi à Chatou le 5 septembre 1955, disque 33 tours Pathé-Marconi 33 PM 7.
Création de labels
modifierPierre Bourgeois est le fondateur des labels NADIF et PBM, qui éditèrent les disques de nombreuses vedettes de 1959 à 1973.
Préfaces
modifier- 1953 : Au service de la musique, plaquette couleur, Office d’information et de liaison / Pathé-Marconi.
- 1956 : Pathé-Marconi : Un demi-siècle de succès, plaquette couleur grand format, Service des relations extérieures Pathé-Marconi.
- 1957 : Son et Lumière, plaquette couleur de présentation des spectacles, avec un disque 45 tours par Jean Toscane, PM 1007, Service des relations publiques Pathé-Marconi.
Filmographie
modifierÀ l'écran
modifier- 1952 : Grand-Prix du disque à l'Assemblée nationale, avec Édith Piaf et Pierre Bourgeois (Gaumont)
- 1953 : Remise du diplôme de grand-officier de la Légion d'honneur à Colette, avec Pierre Bourgeois (INA)
- 1953 : Remise d'un disque d'or à Luis Mariano pour le millionième disque de Maria Luisa
- 1954 : Remise du moulage en or des mains d’Édith Piaf par Pierre Bourgeois (INA)
- 1957 : Remise du diplôme Prestige de la France à Pierre Bourgeois, président de Pathé-Marconi, par Raymond Rodel, président du Comité de France (Gaumont)
- 1958 : Maria Callas à l'aéroport de Paris-Orly, avec Pierre Bourgeois et Jean-Claude Pascal (INA)
En tant que producteur
modifier- 1961 : Destination Danger (Danger Man)
- 1962 : Guillaume Tell (William Tell)
- 1962 : L'Homme invisible (Invisible Man)
- 1963 : Au nom de la loi (Wanted : Dead or Alive)
- 1964 : Sir Francis Drake, le corsaire de la reine (The Adventures of Sir Francis Drake)
- 1964 : Le Courrier du désert (Whiplash)
- 1964 : Le Saint (The Saint)
- 1965 : Robin des Bois (The Adventures of Robin Hood)
- 1967 : Alias le Baron (The Baron)
- 1968 : Le Prisonnier (The Prisoner)
- 1970 : L'Homme à la valise (Man in a suitcase)
- 1971 : Les Champions (The Champions)
- 1971 : Département S (Department S)
- 1972 : UFO, alerte dans l'espace (UFO)
- 1972 : Amicalement vôtre (The Persuaders)
- 1972 : Poigne de fer et séduction (The Protectors)
- 1973 : L'Aventurier (The Adventurer)
- 1976 : Les Sentinelles de l'air (Thunderbirds) - Antenne 2
- 1977 : Le Muppet Show (The Muppet Show) - Antenne 2
Références
modifier- Pierre Henri Paul Bourgeois sur matchID, ministère de l'Intérieur
- Steve Normandin et László Pusztai, Édith Piaf, l'icône méconnue : catalogue de l'œuvre 1935-2023, éditions Hermann, août 2023, page 452
- Archives de l'Association des amis d'Édith Piaf
- Édith Piaf & Pierre Ribet, Témoignages sur Édith et chansons de Piaf, éditions métropolitaines, 1984
- In Jacques Canetti, On cherche jeune homme aimant la musique, p.68, Calmann-Lévy, 1978
- Archives de la préfecture de police de Paris, service de la Mémoire des Affaires culturelles. Fonds 1W17, cote RGPP, Réf. 77W1737, dossier no 93301
- Armand Panigel, disques classiques, danses, chansons, jazz, nos 22 à 32, 1950
- Pierre Duclos et Georges Martin, Piaf, éditions du Seuil, 1993
- Le guide du concert et de la musique, dir. Isabelle Legros, nos 95 à 104 et 179, 1958
- Disques n° 11, janvier-février 1949
- Entreprise, le bimensuel de l'homme d'action n°27, 1er mai 1954, pages 32 à 35
- Catalogues généraux des disques des labels Pathé-Marconi, 1er semestre 1951
- Au service de la musique, Office d'information et de liaison, Pathé-Marconi, 1953
- Journal Officiel du 16 août 1954
- Un Comité français a été formé à Paris pour le 5e Concours International Chopin de Varsovie, présidé par Marguerite Long. Le Comité est composé de Jacques Jaujard, directeur général des Arts et Lettres, Philippe Erlanger, directeur de l'Action artistique, Henry Barraud, directeur de la Radio-Télévision Française, Pierre Bourgeois, président-directeur général de Pathé-Marconi, Magda Tagliaferro, Lucette Descaves, Samson Francois, Lazare Lévy, Jacques Février, Jean Doyen, Pfrimmer (pianistes) et Claude Rostand (musicologue), en tant que secrétaire du Comité. Panstwowy Instytut Sztuki, Muzyka, vol.6, 1955
- International Piano Quarterly, 1957. Réédition vol. 3 à 4, Gramophone Publications, 1999
- Pierre Schaeffer, La Revue musicale, n° spécial 245, éditions Richard Masse, 1959
- Sophie Cœuré & Rachel Mazuy, Cousu de fil rouge : voyages des intellectuels français en Union soviétique, CNRS Éditions, 2012
- Interview de P. Bourgeois à son retour d'URSS et de Chine, in Le Redressement économique, bimensuel n°55, 1er juillet 1956, p. 1 à 2
- Les visites d'État d'Élisabeth II, le JDD du 5 juin 2004
- Noir et Blanc, no 632, 13 avril 1957
- Point de vue n°461, 12 avril 1957
- Henry Prunières, La revue musicale, n°s 230 à 233, éditions Richard Masse, 1958
- Pathé-Marconi, un demi-siècle de succès, service des relations extérieures Pathé-Marconi, 1er semestre 1956
- Livre Guinness des records
- Paris Comœdia, 23 décembre 1952
- Archives photographiques Gaumont-Pathé
- France-Soir, 25 septembre 1958
- Officier de la Légion d’honneur par décret du 28 janvier 1958, publié au Journal Officiel du 30 janvier 1958, pris sur le rapport du ministre des Finances, en qualité de « président-directeur général de société »
- Cote AG//SPH/12. Reportage n°1073 : remise de la rosette de la Légion d'honneur à Pierre Bourgeois, président-directeur général de Pathé-Marconi (1946-1959) par René Coty, président de la République, papiers du chef de l'État René Coty, Bibliothèque nationale, 20 février 1958]
- Lettre de Francis Crémieux à Lili Brik, in Tamara Balachova, p. 564, 31 mars 1959
- Correspondance interne EMI (GB)-Pathé-Marconi, archives EMI Trust
- Bulletin officiel des annonces commerciales, partie 1, p.843, 1970
- Qui est qui en France ?, vol. 11, p.314, éd. Jacques Lafitte, 1969
- Nouveau dictionnaire national des contemporains, p.90, 1963
- Incorporated Television Company, ITC Television films, L. Delow & C° (GB), 1966
- Annuaire du spectacle, théâtre, cinéma, musique, radio, télévision, Éditions Raoult, XXIe année, 1967, page 920
- Archives Société Nadif films / ITC France
- La Voix du Nord, 16 septembre 1971
- Nord-Matin, 18 septembre 1971
- La Voix du Nord, 1er juin 1973
- Chimie & industrie - Génie chimique, vol. 84, page 707, 1960
- Who's Who in France, 12e éd. 1975-1976, page 303, éditions Jacques Lafitte
- Chevalier de la Légion d'honneur par décret du 4 mars 1950 en tant que « président-directeur général de la société Pathé-Marconi », pris sur le rapport du ministre de l’Éducation nationale, publié au Journal Officiel du 5 mars 1950
- Who's who in France, 4e éd. 1959-1960, page 489, éditions Jacques Lafitte
- Officier dans l'ordre des Arts et des Lettres par arrêté du 24 septembre 1957 en qualité de « président-directeur général de la société Pathé-Marconi », in Bulletin officiel des décorations, médailles et récompenses, p.1002, 9 octobre 1957
- Arrêté du 3 juin 1955 portant concession de la Médaille d'honneur des Affaires étrangères à l'échelon Vermeil, à M. Bourgeois Pierre Henri Paul, président-directeur général des I.M.E. Pathé-Marconi, « pour son rôle d'ambassadeur de l'industrie française dans le monde ». Sur contingent spécial du président de la République
- Arrêté du 6 décembre 1965 portant attribution de la Médaille des Mines avec rosette à titre exceptionnel à M. Pierre Bourgeois, « Directeur de la Société française des procédés Oldham et de la Compagnie auxiliaire des mines »
- Patrick Williams, Django, p. 198, Éditions Parenthèses, février 1998 (ISBN 978-2863646120)
- Texte de l'allocution sonore de Pierre Bourgeois in Grand Art et haute fidélité, collectif, Amour du Rock'n'Roll
Annexes
modifierVoir aussi
modifierLiens externes
modifier
- Ressource relative à la musique :
- Maria Callas et Pierre Bourgeois en 1957 et 1958 à Paris, L'Art lyrique français
- Remise d'une baguette d'or à André Cluytens à Paris en 1958 par Pierre Bourgeois, avec Alfred Cortot, Marguerite Long, Georges Auric, Emmanuel Bondeville, L'Art lyrique français
- [vidéo] Un Baiser sur YouTube, (consulté le ). Pierre Bourgeois (paroles), Bruno Coquatrix (musique), Jean Sablon (interprète), Garland Wilson (piano), Django Reinhardt (guitare).
- Pierre Bourgeois dans les lauréats du Comité de France
- Célébrités enterrées au cimetière de Samois-sur-Seine, Philippe Landru, Cimetières de France, 9 février 2008
- Discours-hommage de Pierre Bourgeois à l'occasion de la disparition d'Émile Pathé, Chatou Notre Ville, 8 avril 2015
- Édith Piaf en 50 photos d'exception (photo 24/50, avec Pierre Bourgeois, Édith Piaf, Annie Cordy, Gloria Lasso), Khloé Dominguez, Paris Match, 5 janvier 2018
- Les usines Pathé, promenades à Chatou, site de la Ville de Chatou, 2018
- Correspondance entre Lili Brik et Francis Crémieux : circulations épistolaires et voyages, 1955-1973, Rachel Mazuy, Circulations et transferts avec l'URSS, 6 octobre 2018
- Mémoire de Seine-et-Marne : entre le jazz et la noblesse au cimetière de Samois-sur-Seine, Jean-Michel Saincierge, Canal Blog, 25 février 2019
- Annie Cordy : des photos inédites de sa carrière dévoilées, Le Huffpost, 12 septembre 2020
- Il y a soixante ans : l'usine Pathé-Marconi à Vongy, Pascal Arvin-Bérod, Le Dauphiné libéré, 18 septembre 2020
- Interview Emmanuel Jourquin-Bourgeois, Phillip Nones, florentschmitt.com, juillet 2021
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