Rue Valette

voie parisienne

La rue Valette est une voie du 5e arrondissement de Paris située dans le quartier de la Sorbonne.

5e arrt
Rue Valette
Voir la photo.
Vue de la rue, avec le Panthéon au fond.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 5e
Quartier Sorbonne
Début Rue de l'École-Polytechnique
Fin Place du Panthéon
Morphologie
Longueur 145 m
Largeur 12 m
Historique
Création XIIe siècle
Dénomination
Ancien nom Rue de Savoie (1300)
rue des Sept-Voies
Géocodification
Ville de Paris 9616
DGI 9556
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Valette
Géolocalisation sur la carte : 5e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 5e arrondissement de Paris)
Rue Valette
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Situation et accès

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Rue Valette et rue des Carmes depuis la coupole du Panthéon.

Elle est située dans le prolongement de la rue des Carmes, qu'elle continue depuis la rue de l'École-Polytechnique jusqu'à la place du Panthéon.

La rue Valette est accessible par la ligne de métro 10 à la station Maubert - Mutualité.

Origine du nom

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La rue porte le nom du jurisconsulte Auguste Valette (1805-1878), qui avait enseigné à la faculté de droit.

Historique

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L'ancienne rue Sept-Voies (v. 1860).

La rue serait d'origine gallo-romaine. Son tracé est celui d'un cardo de Lutèce, parallèle à la rue Saint-Jacques, axe majeur nord-sud de Lutèce[1]. En 1185, elle portait le nom de « rue des Sept-Voies », car sept routes se croisaient dans un champ de vignes qui se trouvait à cet endroit.

Elle est citée dans Le Dit des rues de Paris, de Guillot de Paris, sous la forme « rue de Savoie » afin qu'elle compose une rime[2].

Elle est citée sous le nom de « rue des Sept voyes » dans un manuscrit de 1636.

Selon Alexandre Gady, la rue se prolongeait jusqu’à la porte Papale de l’enceinte de Philippe Auguste. Cette partie a disparu à la suite de l’agrandissement de l’abbaye Sainte-Geneviève[3].

Elle a été renommée vers 1880. Cette rue a accueilli pendant des siècles des établissements d'enseignement, dont le collège Fortet (fondé en 1394), le collège de Reims (1412), le collège Sainte-Barbe (1460), le collège de la Merci (1515), le collège des Grassins (1569), ou le collège de Montaigu (détruit en 1844)[4].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

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Notes et références

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  1. a et b Didier Buisson, Paris ville antique, Éditions du patrimoine, Monum, Éd. du Patrimoine, , 161 p. (ISBN 2-85822-368-8), p. 42.
  2. a et b Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, p. 482.
  3. Alexandre Gady et Sylvain Pelly, La Montagne Sainte-Geneviève et le Quartier latin, Hoëbeke, (ISBN 978-2-84230-067-8).
  4. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol.  [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117), p. 589-591.
  5. https://www.francetvinfo.fr/pictures/tRH2_hdkEbPqdDD9_ipbE-eE5Fs/fit-in/720x/filters:format(webp)/2019/04/11/ok-la-toupie.jpg
  6. Notice no PA75050002, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  7. Notice no PA00088475, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  8. Notice no PA00088404, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  9. Pierre-Simon Fournier, Modèles des caractères de l'imprimerie et autres choses nécessaires audit art, nouvellement gravés, 1742 (lire en ligne).

Articles connexes

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