Case

habitation rudimentaire

Une case désigne un type d'habitation plutôt rudimentaire en bois, en terre ou en pierre en Afrique mais aussi en Océanie, en Asie, aux Amériques, aux Antilles. La case créole est aussi la maison traditionnelle des Antilles, de la Guyane, de La Réunion, de Louisiane, des Seychelles, de Mayotte, d'Haïti et de l'Île Maurice.

Étymologie

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Le mot case vient du latin casa, qui signifie maison[1].

En Afrique subsaharienne

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En Afrique, une case est un bâtiment le plus souvent destiné à l'habitation, traditionnellement couvert de chaume, parfois de tôles.

Suivant les régions, elle peut être de forme ronde, carrée ou rectangulaire.

Cases célèbres

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La case est parfois le reflet de mosquée mythiques, des lieux de pouvoir, ou de lieux de prise de décision politique en Afrique de l'Ouest.

Quelques cases célèbres:

Dans les colonies françaises

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Case à esclave

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La case désignait aussi l'habitation rudimentaire des esclaves afro-américains ou amérindiens dans les plantations en Amérique et notamment dans les Antilles et en Guyane[4]. Elles étaient regroupées dans le quartier des esclaves dont la voie centrale porte le nom de « rue Cases-Nègres ». Le nom est resté après la fin de l'esclavagisme.

Case créole

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La case créole (Kaz ou Kay selon les créoles) est la maison traditionnelle des Antilles, de la Guyane, de La Réunion, de Louisiane, des Seychelles, de Mayotte, d'Haïti et de l'Île Maurice (elle existe sous d'autres formes à Pondichéry, Suez ou encore Saïgon et Hanoï). Elle symbolise l'art de vivre des Créoles et fait partie intégrante de leur univers. Présentant de nombreuses spécificités, une histoire et une évolution intimement liées à celles des populations créoles, elle prend des formes différentes selon la région.

Notes et références

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  1. Rubrique Case, sur le site du CNRTL.
  2. Mohamed Bangoura, « Fougoumba (Dalaba) : à la découverte de ce village historique », sur Mosaiqueguinee.com, (consulté le )
  3. Mosaiqueguinee.com, « Dalaba : la villa Syli et la case à palabre, deux monuments coloniaux, rénovés, mais abandonnés à eux-mêmes », sur Mosaiqueguinee.com, (consulté le )
  4. Tony Volpe, Le logement des esclaves des plantations à la Martinique au XVIIIe siècle, Presses universitaires de Caen, (ISBN 979-10-91823-03-6, lire en ligne)

Voir aussi

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