Cendres totales

partie minérale solide d'un échantillon, par opposition à sa partie organique

Dans le domaine de la nutrition, l'expression cendres totales désigne la partie minérale solide d'un échantillon alimentaire[1],[2],[3] par opposition à sa partie organique[4].

Analyse

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La masse correspondante est déterminée par pesée du résidu obtenu après minéralisation, c'est-à-dire par calcination de l'aliment à 550 °C environ[2] pendant une durée déterminée par un protocole spécifique[4],[3].

Ce résidu contient[2],[4] des sels minéraux tels que le calcium, le phosphore, le sodium, le potassium, le magnésium et des oligo-éléments tels que le fer, le zinc, le manganèse, etc.

Étant une caractéristique de l'analyse nutritionnelle, la masse totale des cendres ne correspond pas exactement à la teneur en matières minérales d'un aliment. En effet, il peut y avoir perte de matière par évaporation ou synthèse d'oxydes et de carbonates durant la combustion.

Dans les aliments frais, la teneur en cendres brutes (ou en matières minérales) est généralement inférieure ou égale à 5 %[1]. Elle peut atteindre 10 à 12 % dans les produits alimentaires transformés[1] du fait de la présence d'additifs (souvent d'origine minérale)[3].

Certains compléments alimentaires peuvent présenter une teneur bien plus élevée, de l'ordre de 40 %[2].

Applications

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Cette technique est couramment utilisée pour le contrôle de la qualité des aliments.

Ainsi, les farines de blé de qualité supérieure (de type farine complète) présentent un taux de cendres relativement élevé (plus de 1 %) car cela indique qu'elles ont été produites à partir de blé cultivé dans des sols riches en minéraux[1]. Une classification des farines de blé est ainsi établie à partir de ce taux de cendres par la législation française[5].

La mesure de la fraction des cendres solubles dans l'acide est également utilisée dans la dilution de jus de fruits ou pour détecter les traitements du vin (comme la désacidification par échangeurs d'ions) ou encore pour déterminer la pureté de certaines denrées comme les épices ou le café.

Notes et références

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  1. a b c et d (en) Michael Baker (journaliste scientifique) (titulaire d'un Master ès Science en journalisme de Quinnipiac University (Connecticut, États-Unis)), « What Is Ash in Food? » [« Qu'est-ce que les cendres dans les aliments ? »] (Article de presse scientifique), sur Livestrong.com, Santa Monica, Californie (États-Unis), Leaf Group, (consulté le ).
  2. a b c et d Catherine Kaeffer, « Cendres, vous avez dit cendres ? », sur Techniquesdelevage.fr, Nantes, Alpha & Omega, (consulté le ).
  3. a b et c (en) David Julian McClements (Professeur "distingué" des Universités) (Departement de recherche en nutrition), « Analysis of food products : Analysis of Ash and Minerals » [« Analyse nutritionnelle des cendres et des minéraux »] (Article universitaire), sur People.umass.edu, Amherst, Massachusetts (États-Unis), Université du Massachusetts (consulté le ).
  4. a b et c JBL GmbH & Co. KG (JBL (de Joachim Böhme à Ludwigschafen), marque allemande de matériel d'aquariophilie), « Qu'est-ce que des « cendres brutes » ? », sur JBL.de, Neuhofen (Allemagne), JBL, (consulté le ).
  5. France. « Journal Officiel de la République française », art. Homologation des types de farine de blé. (version en vigueur : 13 juillet 1963) [lire en ligne (page consultée le 14 juillet 2020)].

Voir aussi

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