Le clubbing — anglicisme et néologisme dérivé du verbe to club, lui-même dérivé de nightclub qui désigne une boîte de nuit — est le fait de sortir en discothèque de façon récurrente. Les adeptes de ce type de comportement lié au monde de la nuit sont appelés des clubbers, plus ou moins rattachés à des formes de cultures alternatives.

DJ Tiesto performant dans la boite de nuit 808 à Bangkok en Thaïlande.

L'origine de ce mot provient de l'institution d'espaces de socialisation dans la culture anglo-saxonne ou américaine tels que forgés par les gentlemen's clubs et certaines diasporas à partir de la fin du XIXe siècle[1], en lien avec la montée de l'industrie des loisirs et l'urbanisation.

Il prend une dimension internationale depuis les années 1970, certain clubs devenant alors de véritables « spots » (San Francisco, Los Angeles, New York, Manchester, Ibiza, Paris, New York, Chicago, etc.), animés par des deejays officiant de place en place[2].

En tant que mode, le clubbing possède souvent ses propres codes vestimentaires, verbaux, et surtout musicaux.

Notes et références

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  1. (en) Tanja Bueltmann, Clubbing Together: Ethnicity, Civility and Formal Sociability in the Scottish Diaspora to 1930, Liverpool, Liverpool University Press, 2014, pp. 9-11.
  2. (en) « Introduction: Wonderballs, gold dust, discos become Tescos », dans Dave Haslam, Life After Dark: A History of British Nightclubs & Music Venues, New York, Simon & Schuster, 2015 ; cité par Jude Rogers, The Guardian, 10 août 2015 — article en ligne.