François Châtelet (philosophe)

philosophe français
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Michel François Jacques Châtelet, né le à Paris et mort le à Garches[1],[2], est un historien de la philosophie, philosophe politique et penseur de l'histoire français.

François Châtelet
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Formation
Activités
Philosophe, professeur d'université, historien de la philosophieVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Parentèle
Beau-frère (Lionel Jospin)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Distinction
Prix Bordin ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Il devient agrégé de philosophie en 1948[2] et docteur ès lettres en 1961[2]. Il participe alors au groupe L’Étincelle, aux côtés notamment d'Henri Lefebvre, Anatole Kopp et Yves Cachin, en rupture avec le PCF[3].

En 1960, il signe le Manifeste des 121, déclaration sur le « droit à l'insoumission » dans le contexte de la guerre d'Algérie[4].

Il est, avec Michel Foucault et Gilles Deleuze, à l'origine du département de philosophie du Centre universitaire expérimental de Vincennes dite « université de Vincennes », future université Paris-VIII, le cofondateur du Collège international de philosophie et professeur à l'Institut supérieur des carrières artistiques (ICART)[5]. Châtelet était aussi professeur avec Jean-Pierre Vernant à l'université de São Paulo[6] en 1971. Dans Une histoire de la raison, il reconnaît le rôle qu'a eu la philosophie dans la constitution de la rationalité occidentale moderne. Son Platon est un protreptique à la pensée du célèbre philosophe grec[7].

Il a également été maître de conférences à l’École polytechnique où il a assuré un séminaire de philosophie[8].

Vie personnelle

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Il a été l'époux de la philosophe Noëlle Châtelet, sœur de Lionel Jospin[9].

Œuvres

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  • Périclès et son siècle, 1960 ; rééd. Complexes, 1982
  • La naissance de l'histoire : la formation de la pensée historienne en Grèce, Minuit, 1961 ; rééd. UGE 10/18, 1974 (traduit en italien et en espagnol)
  • Logos et praxis : recherches sur la signification théorique du marxisme, Paris, SEDES, 1962 ; 2e éd. 1972
  • Platon, Paris, éditions Gallimard, coll. « Folio », (réimpr. 1990), 254 p. (ISBN 2-07-032506-7)
  • Hegel, Le Seuil, — (traduit en italien, espagnol, portugais et arabe)
  • La philosophie des professeurs, Grasset, 1970 ; rééd. 10/18, 1972
  • Histoire de la philosophie. Idées. Doctrines, ouvrage collectif en 8 vol., 1972-1973 (traduit en allemand, japonais, portugais, italien et espagnol) ; rééd. partielle sous le titre La philosophie, Verviers, Marabout, 1979, 4 vol.
- Prix Bordin de l’Académie française en 1974[10]

Notes et références

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  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. a b et c Notice d'autorité personne sur le site du catalogue général de la BnF
  3. René Gallissot, « CHÂTELET François [CHÂTELET Michel, François, Jacques] », sur Le Maitron, (consulté le )
  4. « Manifeste des 121 "Déclaration sur le droit à l'insoumission dans la guerre d'Algérie" (6 septembre 1960) », sur Le Maitron (consulté le )
  5. Roger Pol-Droit, « Le philosophe dans la cité », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  6. Official Webpage of the Faculty of Philosophy (University of São Paulo) (pt)
  7. Maurice Nédoncelle, « François Chatelet, Platon, (Collections Idées) 1965 ; Jules Chaix-Rut, La pensée de Platon, (Collection Pour connaître) 1966 [compte-rendu] », Revue des sciences religieuses,‎ , p. 260-261 (lire en ligne)
  8. « François Châtelet philosophe populaire », sur LeMonde.fr, (consulté le ).
  9. Luc Le Vaillant, « Portrait. Noëlle Châtelet, 53 ans, est universitaire et écrivain. », Libération,‎ (lire en ligne  )
  10. « François CHATELET », sur Académie française (consulté le )

Voir aussi

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Bibliographie

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Liens externes

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