Joseph Bonet de Treyches

personnalité politique française

Joseph-Balthazar Bonet de Treyches, né le à Saint-Jeures (province du Forez, actuel département de la Haute-Loire), mort à Paris le , est un homme politique de la Révolution française, du Consulat et du Premier Empire.

Joseph-Balthazar Bonet de Treyches
Fonctions
Député de la Haute-Loire

(3 ans, 1 mois et 21 jours)
Gouvernement Convention nationale
Député au Conseil des Cinq-Cents

(4 ans, 2 mois et 12 jours)
Gouvernement Conseil des Cinq-Cents
Député au Corps législatif

(3 ans, 9 mois et 22 jours)
Gouvernement Corps législatif
Député à la Chambre des Cent-Jours

(2 mois et 2 jours)
Gouvernement Chambre des Cent-Jours
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Saint-Jeures (Haute-Loire)
Date de décès (à 71 ans)
Lieu de décès Ancien 12e arrondissement de Paris
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique Girondins
Droite
Bonapartiste
Profession Avocat
députés de la Haute-Loire

Biographie

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Son père est Antoine-Joseph Bonet de Treyches, représentant du tiers-état de la sénéchaussée du Puy-en-Velay aux États-généraux de 1789.

Mandat à la Convention nationale

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Joseph-Balthazar Bonet de Treyches est juge de paix à Monistrol lorsqu'il est élu, en septembre 1792, député du département de la Haute-Loire, le sixième sur sept[1].

Il siège sur les bancs de la Gironde. Au procès de Louis XVI, il vote pour la mort avec appel au peuple et sursis à l'exécution. Il vote en faveur de la mise en accusation de Marat[2] qui le dénonce dans son journal comme un membre de la « faction des appelans au peuple et des suppôts du royalisme »[3]. Il vote en faveur du rétablissement de la Commission des Douze[4]. Il est décrété d'accusation le 3 octobre 1793 par Amar, membre du Comité de Sûreté générale[5]. Il se soustrait au tribunal révolutionnaire et se réfugie en Suisse. Il est réintégré à la Convention le 18 ventôse an III (8 mars 1795), ainsi que les derniers girondins mis hors de la loi, après le rapport de Chénier[6].

Il est envoyé en mission dans la ville de Saint-Étienne, rebaptisée Commune-Armes, en remplacement de Patrin, afin de surveiller la manufacture d'armes et les mines[7].

Du Directoire à la Restauration

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Il siège jusqu'en 1797 au Conseil des Cinq-Cents, puis est nommé commissaire du Gouvernement du Théâtre de la République et des Arts, comme codirecteur puis directeur intérimaire.

De à , il est agent comptable du même Opéra sous la direction d'Étienne Morel de Chédeville et redevient directeur ensuite jusqu'en 1807[8]. Il entre enfin au Corps législatif en .

Bonet de Treyches est visé par la loi du 12 janvier 1816 contre les régicides et les ralliés à Napoléon Ier durant les Cent-Jours. Il s'exile à Bruxelles mais est autorisé à rentrer en France en 1818.

Notes et références

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  1. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 52, p. 46.
  2. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 62, séance du 13 avril 1793, p. 69.
  3. Jean-Paul Marat, Le Publiciste de la République française n°190, 9 mai 1793.
  4. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 65, séance du 28 mai 1793, p. 532.
  5. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 75, séance du 3 octobre 1793, p. 520.
  6. Gazette nationale ou le Moniteur universel nos 170 et 171 des 20 et 21 ventôse an III (10 et 11 mars 1795), Convention nationale, séance du 18 ventôse (8 mars).
  7. Alphonse Aulard, Recueil des Actes du Comité de Salut public tome 21, Représentants en mission, 20 germinal an III (9 avril 1795), p. 722-723.
  8. Jean Gourret, Ces hommes qui ont fait l'Opéra, 1984, p. 102.

Voir aussi

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Bibliographie

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Liens externes

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