Église Saint-Médard de Clichy

église située dans les Hauts-de-Seine, en France

L’église Saint-Médard de Clichy est d'une part l'un des éléments du patrimoine de Clichy, commune française de la région Île-de-France et d'autre part l'un des trois lieux de culte de la paroisse Saint-Vincent-de-Paul de Clichy, l'une des 78 paroisses des Hauts-de-Seine.

Église Saint-Médard de Clichy
L'église Saint-Médard en 2007.
L'église Saint-Médard en 2007.
Présentation
Culte Catholique romain
Type Église paroissiale
Rattachement Diocèse de Nanterre
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1969)
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Hauts-de-Seine
Ville Clichy
Coordonnées 48° 54′ 14″ nord, 2° 18′ 12″ est

Carte

Édifice

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Localisation

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L'édifice est situé boulevard Jean-Jaurès, au départ de la rue du Landy qui se dirige vers Saint-Denis.

Histoire

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Les premiers documents citant l'église Saint-Médard remontent au XIIIe siècle. Cette église a été reconstruite vers 1525 puis, dans les années 1620 alors que le curé de la paroisse était saint Vincent de Paul.

Toutefois, lors de la construction au début du XXe siècle d'une nouvelle église contiguë dédiée à Saint Vincent de Paul, l'église Saint-Vincent-de-Paul de Clichy, dont la réalisation a été confiée à l'architecte Jacques-Paul Lequeux, l'église du XVIe siècle fut rendue à Saint Médard[1].

L'édifice a été restauré en totalité entre 2016 et 2018[2]. A l'occasion de ces travaux, une relique de Vincent de Paul a été retrouvée en avril 2017[3],[4].

Extérieur

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Sur une structure au sol de croix latine, constituée d'une nef unique, l'édifice comprend une tour massive élevée sur un plan carré.

Patrimoine culturel

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Extérieur

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L'édifice est inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis le [5].

Intérieur

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À l'intérieur de l'édifice, les objets suivants sont classés à l'inventaire des monuments historiques :

  • deux vantaux (panneaux) : Dieu le Père bénissant, saint Médard ?, classés depuis le [B 1] ;
  • 24 bancs d'église, classés depuis le [B 2] ;
  • un fauteuil et un tabouret de pied, classés depuis le [B 3].

Par ailleurs, l'inventaire général du patrimoine culturel cite :

  • le mobilier[B 4] ;
  • la chaire à prêcher[B 5] ;
  • deux statues (grandeur nature) : anges versant et bénissant l'eau dans des coquilles de bénitier[B 6] ;
  • une statue (figure colossale) : saint Vincent de Paul[B 7] ;
  • une statue (grandeur nature) : saint Vincent de Paul recueille deux enfants[B 8] ;
  • trois verrières figurées décoratives : épisodes de la vie de saint Vincent de Paul (baies 1, 2, 13) seraient l'œuvre du maître verrier François Fialeix[B 9] ;
  • huit verrières (verrière figurée décorative, verrière décorative) : épisodes du nouveau testament, Sacré-Sacré-Cœur (baies 3 à 12)[B 10] ;
  • une statue (grandeur nature) : Christ enfant[B 11] ;
  • huit verrières (vitrail archéologique, verrière à personnages) : Dagobert et ses contemporains (baies 11 à 18)[B 12] ;
  • neuf verrières figurées : épisodes de la vie de saint Vincent de Paul (baies 1 à 5 et 8 à 10) verrière (9)[B 13] ;
  • la croix de sacristie : Christ en croix[B 14].

Paroisse

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Le territoire de Clichy est constitué de la seule paroisse Saint-Vincent-de-Paul regroupant trois lieux de culte : l'église Saint-Médard de Clichy, l'église contigüe Saint-Vincent-de-Paul qui lui est contiguë et l'église Notre-Dame-Auxiliatrice de Clichy.

Dédicace

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L'église est dédiée à saint Médard, né vers 456 et mort le , qui fut évêque de Noyon.

Liste des curés

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Saint Vincent de Paul est curé de la paroisse de à 1625[6].

Jean-Baptiste-Marc Mireur est curé de la paroisse de 1804 à 1815. Il quitte la cure le pour l'église Saint-Gilles de Bourg-la-Reine où il est nommé. Il y meurt le . Prêtre du diocèse de Digne, né le en l'ancienne ville épiscopale de Riez (Basses-Alpes), il était auparavant curé de l'église Saint-Martin de Palaiseau. En 1801, il avait rouvert la chapelle de l'abbaye-aux-Bois et l'avait restaurée à ses frais et s'attendait à y être nommé curé. Ses prédications d'alors ne furent pas sans quelques retentissement, mais leur caractère politique ne fut pas universellement goûté. Là sans doute , faut-il chercher la cause de sa déception. On reconnut pourtant son mérite et on lui donna l'importante cure de l'église Saint-Ambroise de Paris où il fut installé officiellement le , bien qu'il eût commencé depuis le précédent. Le , il était autorisé à permuter avec le curé de Clichy, ce qui n'était pas une promotion puisque cette paroisse était la paroisse la plus misérable du diocèse. En 1814, lors de l'invasion, Clichy fut occupé et pillé par les troupes alliées. En 1816, il reçut à titre de dédommagement de l'invasion étrangère la somme de 150 francs. À Saint-Ambroise, il eut pour vicaire l'ancien vicaire constitutionnel de Bourg-la-Reine, Bernard Coste (1730-1814) ou Costes, un ancien religieux cordelier ayant également prêté serment, et qui après avoir été vicaire de Bourg-la-Reine, desservit un oratoire situé au 48, rue de la Roquette. Il est nommé en 1802 curé de Villetaneuse où il meurt le , âgé de 84 ans[7].

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Bases Mérimée et Palissy du ministère de la Culture

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Autres sources

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