« Édouard Surcouf » : différence entre les versions
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[[Fichier:Luftskib1902.jpg|thumb|right|250px|Le dirigeable "Lebaudy" dit le "Jaune" en 1902 aux Ateliers aéronautiques Éd. Surcouf.]] |
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Édouard Surcouf, passionné d'aéronautique, réalise son premier vol en [[montgolfière]] en [[1879]] à l'âge de 17 ans. |
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En [[1899]], devenu le successeur de son beau-père, la société prend le nom d'Ateliers aéronautiques Édouard Surcouf. Cette nouvelle société sera pionnière dans l'introduction de tissus caoutchoutés pour la construction des coques des [[dirigeable]]s. Édouard Surcouf continuera à maintenir sa société comme fournisseur d'équipements pour l'armée espagnole comme l'était déjà l'entreprise de Gabriel Yon. |
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En [[1908]], l'industriel Henry Deutsch de la Meurthe s'allie avec Surcouf pour fonder la Société de Constructions Aéronautiques Astra qui deviendra la [[Société Astra de Constructions Aéronautiques]]. Cette nouvelle société élargit sa production d'[[aérostat]]s, avec de nouveaux sites et ateliers de construction, notamment à [[Meaux]] et surtout sur le site industriel de [[Boulogne-Billancourt]]. Surcouf s'entoure d'ingénieurs en aéronautique, parmi lesquels, [[Henry Kapférer]], qui deviendra administrateur de cette nouvelle société industrielle. Sortent de ses ateliers de nouveaux dirigeables, tels que le ''Ville de Bordeaux'', exposé au Salon de l'aéronautique de Paris au [[Grand Palais]], mais qui ne volera pas et sera même détruit. Puis, en [[1909]], le dirigeable ''Ville de Nancy'' (Astra III). Ensuite viennent le ''Clément Bayard'' (Astra IV), le ''Colonel Renard'' (Astra V), l' ''Espagne'' (Astra VI) et le ''Ville de Pau-Ville de Lucerne'' (Astra VII). En 1910, sortent les dirigeables ''Ville de Bruxelles'' (Astra VIII), ''Ville de Pau'' (Astra IX), ''Lieutenant Chaura'' (Astra X), ''Adjudant Réau'' (Astra XI), ''Éclaireur Conté'' (Astra XII), puis un dernier de cette série de dirigeables l' ''Astra XIII'' (Astra XIII). |
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Le 6 juillet [[1911]], Édouard Surcouf inaugure avec Henry Deutsche de la Meurthe, l'Institut Aérotechnique de Saint-Cyr, affilié à l'université de Paris. La même année, Henry Deutsche de la Meurthe s'attaque au marché de l'aviation en rachetant la Société Générale d'Aéro-Locomotion Deplante-Nieuport, dont le président Édouard Nieuport vient de mourir. La nouvelle société prend le nom de Société Anonyme des Établissements Nieuport. |
Le 6 juillet [[1911]], Édouard Surcouf inaugure avec Henry Deutsche de la Meurthe, l'Institut Aérotechnique de Saint-Cyr, affilié à l'université de Paris. La même année, Henry Deutsche de la Meurthe s'attaque au marché de l'aviation en rachetant la Société Générale d'Aéro-Locomotion Deplante-Nieuport, dont le président Édouard Nieuport vient de mourir. La nouvelle société prend le nom de Société Anonyme des Établissements Nieuport. |
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Version du 2 mai 2011 à 08:42
Édouard Surcouf (1862-1938) est un aéronaute, ingénieur et industriel français.
Biographie
Édouard Surcouf, passionné d'aéronautique, réalise son premier vol en montgolfière en 1879 à l'âge de 17 ans.
L'année suivante il entre comme apprenti aux "Grands Ateliers Aérostatiques du Champ-de-Mars", la plus importante manufacture aéronautique de la fin du XIXe siècle. Il collabore avec des ingénieurs tels que Eugène Godard, Louis II et surtout avec Gabriel Yon.
En 1889, il est nommé président de l'École d'aéronautique. Il a publié conjointement avec Gabriel Yon un ouvrage de référence Aérostats et Aérostation Militaire à l'exposition universelle de 1889 (éditions Bernard et Cie, Paris, 1889). Édouard Surcouf se marie avec la fille de Gabriel Yon, Marie, qui deviendra, sous le nom de Marie Surcouf, la première femme aviatrice à obtenir le brevet de pilote sportif. Par ce mariage, Édouard Surcouf devient héritier de l'industriel Gabriel Yon.
En 1899, devenu le successeur de son beau-père, la société prend le nom d'Ateliers aéronautiques Édouard Surcouf. Cette nouvelle société sera pionnière dans l'introduction de tissus caoutchoutés pour la construction des coques des dirigeables. Édouard Surcouf continuera à maintenir sa société comme fournisseur d'équipements pour l'armée espagnole comme l'était déjà l'entreprise de Gabriel Yon. En 1900, il participe à la création de la première école d'aérostiers en Suisse.
En 1902, Édouard Surcouf lance son premier dirigeable, pour le compte de la famille Lebaudy, le Lebaudy, surnommé le Jaune (Astra I)[1]. En 1904, l'industriel Henry Deutsche de la Meurthe commande à Surcouf un dirigeable, le Ville de Paris qui aura un grave accident lors de son vol inaugural en décembre 1904. Il sera reconstruit et le Ville de Paris (Astra II) s'envolera pour de bon en 1906.
En 1908, l'industriel Henry Deutsch de la Meurthe s'allie avec Surcouf pour fonder la Société de Constructions Aéronautiques Astra qui deviendra la Société Astra de Constructions Aéronautiques. Cette nouvelle société élargit sa production d'aérostats, avec de nouveaux sites et ateliers de construction, notamment à Meaux et surtout sur le site industriel de Boulogne-Billancourt. Surcouf s'entoure d'ingénieurs en aéronautique, parmi lesquels, Henry Kapférer, qui deviendra administrateur de cette nouvelle société industrielle. Sortent de ses ateliers de nouveaux dirigeables, tels que le Ville de Bordeaux, exposé au Salon de l'aéronautique de Paris au Grand Palais, mais qui ne volera pas et sera même détruit. Puis, en 1909, le dirigeable Ville de Nancy (Astra III). Ensuite viennent le Clément Bayard (Astra IV), le Colonel Renard (Astra V), l' Espagne (Astra VI) et le Ville de Pau-Ville de Lucerne (Astra VII). En 1910, sortent les dirigeables Ville de Bruxelles (Astra VIII), Ville de Pau (Astra IX), Lieutenant Chaura (Astra X), Adjudant Réau (Astra XI), Éclaireur Conté (Astra XII), puis un dernier de cette série de dirigeables l' Astra XIII (Astra XIII).
Le 6 juillet 1911, Édouard Surcouf inaugure avec Henry Deutsche de la Meurthe, l'Institut Aérotechnique de Saint-Cyr, affilié à l'université de Paris. La même année, Henry Deutsche de la Meurthe s'attaque au marché de l'aviation en rachetant la Société Générale d'Aéro-Locomotion Deplante-Nieuport, dont le président Édouard Nieuport vient de mourir. La nouvelle société prend le nom de Société Anonyme des Établissements Nieuport.
À partir de 1911, Édouard Surcouf, collabore avec l'ingénieur espagnol Leonardo Torres Quevado sur un nouveau système auto-rigide pour dirigeable dans les ateliers d'Issy-les-Moulineaux. Ce nouveau dirigeable, l' Astra-Torres N°I est beaucoup plus rapide et performant. Il y aura ensuite d'autres "Astra-Torres", dont le Pilâtre de Rozier (Astra-Torres N° XV), en l'honneur de l'aérostier Jean-François Pilâtre de Rozier, qui atteindra 23 000 m3, les dimensions du Zeppelin.
Durant la Première Guerre mondiale, les établissements Surcouf fourniront du matériels de guerre pour le front.
Après la Grande Guerre, la société continua de produire des dirigeables. En 1919, Henry Deutche de la Meurthe meurt. La Société Astra de Constructions Aéronautiques fusionnent avec les établissements Nieuport pour former la Société Astra-Nieuport. En 1923, Édouard Surcouf laisse sa place de directeur à Gustave Delage.
Bibliographie
- YON (Gabriel) et SURCOUF (Édouard), "Aérostats et aérostation militaire à l'exposition universelle de 1889", éditions Bernard et compagnie, Paris, 1889.
Liens externes
- (es)La Société de Constructions Aéronautique Astra
- Création de la première compagnie d'aérostiers suisses.
