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« Élections régionales françaises de 2010 » : différence entre les versions

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=== La droite parlementaire ===
=== La droite parlementaire ===


La droite parlementaire qui partait unie enregistre l'un de ses plus mauvais score depuis l'avènement de la Vème République avec 26% des voix et 3 points derrière la principale force d'opposition socialiste. Dans certaines régions comme en Languedoc-Roussillon (moins de 20% des voix) ces listes d'union réalisent de véritables contre-performances. Pour le deuxième tour, l'UMP et ses alliés ne disposent que de très peu de réserves de voix et devra faire face à la présence du Front national dans douze régions.
La droite parlementaire qui partait unie enregistre l'un de ses plus mauvais score depuis l'avènement de la Vème République avec 26% des voix et 3 points derrière la principale force d'opposition socialiste. Dans certaines régions comme en Languedoc-Roussillon (moins de 20% des voix) ces listes d'union réalisent de véritables contre-performances. Pour le deuxième tour, l'UMP et ses alliés ne disposent que de très peu de réserves de voix<ref>Bruno Jeudy, Nicolas Barotte, [http://www.lefigaro.fr/politique/2010/03/20/01002-20100320ARTFIG00006-ump-et-ps-se-projettent-deja-dans-l-apres-.php UMP et PS se projettent déjà dans l'après], ''[[Le Figaro]]'', 19 mars 2010.</ref> et devra faire face à la présence du Front national dans douze régions.


=== L'extrême droite ===
=== L'extrême droite ===

Version du 21 mars 2010 à 13:23

Logotype publié par le ministère de l'Intérieur à l'occasion des élections.

Les élections régionales françaises ont lieu les 14 et de 8h à 18h (20h dans certaines grandes villes)[1] et renouvellent les 25 conseils régionaux de métropole et d'outre-mer ainsi que l'Assemblée de Corse.

À l'issue du premier tour, avec 27 % des suffrages exprimés, la droite parlementaire enregistre « son plus mauvais score sous la Ve République, tous scrutins confondus[2] ». Ce premier tour est également marqué par une forte abstention (53,64 %) plus votes blancs et nuls (3,7 %), l'effondrement du MoDem (4,20 %) et une remontée relative du FN (11,42 %) par rapport aux dernières élections[3], mais une baisse de 3,28 points par rapport aux élections régionales de 2004[4].

Mode d'élection des conseillers régionaux

Le mode de scrutin est fixé par le Code électoral. Il précise que les conseillers régionaux sont élus tous les six ans[5].

Les conseillers régionaux sont élus dans chaque région au scrutin de liste à deux tours sans adjonction ni suppression de noms et sans modification de l'ordre de présentation. Chaque liste est constituée d'autant de sections qu'il y a de départements dans la région[6].

Si une liste a recueilli la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour, le quart des sièges lui est attribué. Le reste est réparti à la proportionnelle suivant la règle de la plus forte moyenne. Une liste ayant obtenu moins de 5 % des suffrages exprimés ne peut se voir attribuer un siège[6].

Sinon on procède à un second tour où peuvent se présenter les listes ayant obtenu 10 % des suffrages exprimés[6]. La composition de ces listes peut être modifiée pour comprendre les candidats ayant figuré au premier tour sur d’autres listes, sous réserve que celles-ci aient obtenu au premier tour au moins 5 % des suffrages exprimés et ne se présentent pas au second tour[7]. À l’issue du second tour, les sièges sont répartis de la même façon[6].

Les sièges étant attribués à chaque liste, on effectue ensuite la répartition entre les sections départementales, au prorata des voix obtenues par la liste dans chaque département[8].

Contexte national, rapports de force politiques

Une situation incertaine

À la suite des élections de 2004, qui a vu une victoire historique du Parti socialiste et de ses alliés au niveau régional (Les Verts et le PCF principalement), seules l'Alsace et la Corse en métropole sont gérées par la droite. En six ans, la gauche n'a eu aucune victoire au niveau national. Pourtant, elle bénéficie d'un fort soutien en 2008 aux municipales, aux cantonales, et par conséquent progresse au Sénat. Elle a l'avantage de présenter de nombreux sortants dans une élection intermédiaire traditionnellement favorable à l'opposition au gouvernement, et l'inconvénient de se présenter divisée avec notamment une forte concurrence entre le parti socialiste et les écologistes.

La droite (l'UMP et ses alliés du Nouveau Centre principalement) est sortie victorieuse de la présidentielle et des législatives en 2007, et en tête lors des européennes en 2009 (bien que minoritaire en définitive : les partis de gauche, divisés, totalisaient en effet plus de voix qu'elle).

La couleur politique des conseils régionaux sortants.

La droite apparait en position de force au regard de ses succès précédents mais elle dispose d'une réserve de voix très limitée pour le deuxième tour, à la suite de son « unification » et des accords politiques passés avec le Mouvement pour la France de Philippe de Villiers et le mouvement Chasse, pêche, nature et traditions de Frédéric Nihous. Au deuxième tour, elle ne pourra compter que sur un report de voix partiel du Modem et du FN principalement, si ceux-ci ne parviennent pas à se maintenir ou à fusionner avec d'autres listes à l'issue du premier tour. Traditionnellement les élections intermédiaires sont difficiles pour le pouvoir en place. L'impopularité de celui-ci, avant le scrutin, accroit cette situation.

L'extrême droite est pour sa part affaiblie depuis la présidentielle sans avoir disparu pour autant mais semble bénéficier du débat sur l'identité nationale et d'un retour d'une partie de ses électeurs séduits par Nicolas Sarkozy en 2007.

Les dernières élections régionales sous ce mode de scrutin ?

Les élections de 2010 pourraient être les dernières se déroulant sous le mode de scrutin actuel (scrutin de liste à deux tours avec prime majoritaire pour la liste arrivée en tête au deuxième tour). En effet, le gouvernement cherche à réformer le mode de scrutin dans le cadre des réformes des collectivités territoriales. Les futures élections régionales et cantonales pourraient se combiner en une seule élection de « conseillers territoriaux », selon un scrutin mixte avec suffrage uninominal majoritaire à un tour pour 80 % des sièges complété par une représentation proportionnelle pour les 20 % restant. Mais cette réforme controversée doit encore être approuvée par le Parlement[9]. Il s'agirait aussi d'encourager les fusions de régions pour en réduire le nombre - le comité pour la réforme des collectivités locales, rendant ses travaux en 2009, proposait 15 régions en métropole[10].

Positionnements et stratégies des partis politiques

Gauche antilibérale et extrême gauche

Comme pour les élections européennes de 2009, une longue série de négociations a eu lieu pour savoir si les organisations de la gauche antilibérale et d'extrême gauche, au premier rang desquelles le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), le Parti de gauche (PG) et le Parti communiste français (PCF) présenteraient des listes unies aux élections régionales[11].

Le point de désaccord principal porte sur le rapport au Parti socialiste (PS). Le NPA refuse de gérer des conseils régionaux sous une majorité PS, qui mènerait selon lui une politique contraire à ses orientations politiques. À l'inverse, le PCF souhaite continuer à gérer des conseils régionaux avec le PS. De même pour le PG (Parti de Gauche), créé en scission du PS mais allié du PCF lors des précédentes élections (européennes)[12].

Cette alliance large à gauche du PS ne s'est réalisée que dans trois régions : Languedoc-Roussillon, Pays de Loire et Limousin.

État des lieux au sein des composantes du Front de gauche

Pour mémoire le Front de gauche s'est constitué à l'occasion des dernières élections européennes et rassemble PCF, PG et la Gauche unitaire.

Cartographie de la situation du Front de gauche ou des alliances du PCF et du PG au 1er tour. Sauf indication contraire, le NPA ne fait pas alliance avec ces formations tout comme LO.

Au final, le Conseil national du PCF se prononce pour une alliance au premier tour avec ses partenaires du Front de gauche en autonomie par rapport aux listes présentées par le PS et Europe écologie, ainsi que pour une fusion au second tour avec les autres listes de gauche, si celles-ci n'accueillent pas le MoDem[13]. La décision est cependant revenue aux militants qui ont défini la stratégie dans chaque région. 17 des 22 fédérations régionales se sont prononcées pour un Front de gauche « élargi » qui a ainsi vu le jour. Cinq l'ont rejeté au profit d'une liste commune avec le PS dès le premier tour (Bourgogne, Champagne-Ardennes, Lorraine, Basse-Normandie et Bretagne)[14]. Dans plusieurs régions, les résultats de la consultation ont fait l'objet de fortes contestations amenant des militants à se présenter sur des listes concurrentes comme en Lorraine où des dissidents du PCF rejoignent une liste intitulée Front Lorrain de gauche [15],[16],[17].

Le PG est partie prenante d'un Front de gauche élargi dans 16 des 17 régions où le PCF a décidé de partir en autonomie[18]. Dans les cinq régions où celui-ci est allié avec le PS, il constitue des listes d'unions soit avec le NPA, soit dans une configuration proche de celle du Front de gauche comprenant des dissidents communistes comme en Lorraine. Dans tous les cas, il est associé avec les autres organisations constituant ce qu'il appelle « l'autre gauche ». Le PG prend la tête de ces listes en Languedoc-Roussillon, en Pays de la Loire et en Rhône-Alpes. Après avoir revendiqué pour Jean-Luc Mélenchon la tête de liste de la région Île-de-France, il y a finalement renoncé pour se ranger derrière la candidature de Pierre Laurent, coordinateur national du PCF.

Le Nouveau Parti anticapitaliste

Après cinq mois de négociations et un vote des militants, le conseil politique national du NPA acte l'échec des négociations nationales avec les autres forces de la « gauche radicale », tout en poursuivant les discussions locales. Le texte adopté confirme les « fusions techniques » de deuxième tour avec les partis de gauche, sans participation aux exécutifs[19]. Le NPA présente finalement ses propres listes dans onze régions sur vingt-et-un, fait notamment campagne avec le Front de Gauche dans trois régions et conjointement avec le PG dans les trois des cinq régions où le PS et le PCF font liste commune (à l'exception de la Bretagne et la Lorraine).

Lutte ouvrière

Contrairement à 2004 où elle s'était alliée à la LCR (dissoute depuis dans le NPA), LO présente cette fois des listes autonomes[20].

Les autres formations

La Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE)[21], Les Alternatifs[22], le Mouvement politique d'éducation populaire (M'PEP), le Parti communiste des ouvriers de France (PCOF) et l'association République et socialisme se sont prononcés pour un accord national avec les composantes du Front de gauche. Dans les régions où le PCF est associé avec le PS, ces organisations ont conclu des accords avec le PG et le NPA. Plusieurs groupements décroissants se joignent à ces listes d'union dans certaines régions, notamment en Bretagne[23].

Les écologistes

Après ses 3,6 % aux élections européennes de 2009, l'AEI qui rassemble le Mouvement écologiste indépendant, Génération écologie et La France en action présente des listes autonomes dans 10 régions métropolitaines[24]. Des accords entre l'AEI et d'autres listes ont parfois été conclus, généralement là où le MEI avait la responsabilité de mener les campagnes de l'AEI : avec Europe Écologie en Alsace et Midi-Pyrénées, avec le Modem en Auvergne, Franche-Comté[25], Pays de Loire et Poitou-Charente. Dans le Nord-Pas-de Calais, Génération Ecologie a rejoint la liste régionaliste autour du Modem (les gaulistes sociaux et plusieurs mouvements écologistes) [26],[27], [28], [29]. Dans d'autres régions l'AEI est divisé comme en Ile-de-France où Génération écologie soutient le Modem[30]

Les divergences observées ailleurs entre l'AEI et Europe Écologie portent principalement sur la stratégie de second tour puisque si l'AEI refuse les fusions et renvoie droite et gauche dos à dos, Europe Écologie n'envisage que des fusions à gauche. De plus, certaines personnalités de l'AEI[31] suscitent de fortes réticences chez les Verts. Une controverse sur la marque "Europe Écologie" oppose désormais les deux rassemblements, particulièrement en Ile-de-France, le leader de la France en action Jean-Marc Governatori en revendiquant la propriété, Europe Écologie et les Verts l'antériorité.

Le parti de Corinne Lepage a d'abord cherché à rapprocher dès le premier tour le Modem dont il est une composante avec Europe Écologie. Face aux refus des deux formations, puis aux différences d'approches régionales, Cap 21 a laissé chaque région libre de sa stratégie. Dans la plupart des régions, il continue son partenariat avec le Modem. Cependant dans sept régions (Alsace, Haute-Normandie, Ile-de-France, Languedoc-Roussillon, Lorraine, Pays de la Loire et Provence-Alpes-Côte d'Azur) Cap21 a rejoint ou soutient les listes Europe Écologie.[32]. Dans plusieurs régions des négociations similaires ont échoué.

Fort de son succès aux européennes de juin 2009, le Rassemblement de l'écologie qui garde pour cette élection le nom "Europe Écologie" présente des listes dans toutes les régions, sans s'allier aux autres partis, mais en intégrant à titre individuel des candidats qui en sont issus (PS-PCF-Cap 21)[33].

Europe Écologie regroupe Les Verts, les régionalistes de la Fédération régions et peuples solidaires, des démissionnaires du PS (Eric Loiselet, Pierre Larrouturou) ou des dissidents du PCF, des membres d'associations écologistes, ainsi que des personnalités de la société civile comme le chercheur Philippe Meirieu, la magistrate Laurence Vichnievsky, le responsable de la Confédération paysanne François Dufour ou le diplomate et résistant Stéphane Hessel. On retrouve également diverses personnalités associatives ou politiques comme Augustin Legrand, fondateur des Enfants de Don Quichotte, Emmanuelle Cosse, ancienne présidente d’Act Up, Robert Lion et Bruno Rebelle, respectivement ex-président et ex-directeur de Greenpeace France.

Les non-verts représentent la moitié des têtes de listes départementales et sont têtes de listes régionales dans six régions (Auvergne, Basse-Normandie, Bretagne, Champagne-Ardennes, Provence et Rhône-Alpes[34].

Si aucun accord national n'a été passé avec d'autres partis, en Alsace, Midi-Pyrénées et dans le Nord-Pas de Calais, le Mouvement écologiste indépendant[35], dont notamment Antoine Waechter, ont intégré les listes « Europe Écologie »[36].

Au second tour,les listes Europe Écologie envisagent de fusionner avec les autres listes de gauche. Par contre, comme dans les autres partis de gauche, l'attitude à prendre vis à vis du Modem fait débat. Europe Écologie espère comme aux européennes de juin 2009, dépasser le PS dans certaines régions pour pouvoir en revendiquer la présidence[37] et ne veux plus être un simple supplétif du PS.

Le Parti socialiste et ses alliés

Le Parti socialiste aurait aimé renouveler sa stratégie gagnante de 2004 où, dans les deux-tiers des régions, il était parti dès le premier tour avec une large liste d'union regroupant tous les partis de l'ex-majorité plurielle. Après les décisions du PCF (sauf dans un quart des régions), allié au Parti de gauche dans le cadre du Front de gauche, et des Verts dans le cadre d'Europe Écologie, de faire chacun cavalier seul au premier tour, le PS a le seul renfort au premier tour du PRG (sauf région Bretagne[38]) et du MRC[39]. Il a toutefois ouvert ses listes a des personnalités associatives (Isabelle This-Saint-Jean, ancienne présidente du collectif « Sauvons la recherche »...), d'anciens sportifs (Stéphane Caristan, Roxana Maracineanu...) ou des personnalités venue de la droite comme Jean-Luc Romero, des syndicalistes (Denis Parise, ex-Molex)[40]... L'option un temps envisagée par certains leaders de listes d'alliance avec le Modem a été écartée. Seule, Ségolène Royal en Poitou Charente a tenté[41] et partiellement réussi[42] cette alliance dès le premier tour : Cinq candidats du Modem de Charente-Maritime l'ont rejointe. Dans plusieurs régions, les candidats socialistes ont réussi à attirer sur leurs listes quelques conseillers verts ou communistes sortants. Lesquels se situent désormais en dissidence de leurs partis respectifs. Ceux-ci qualifient ces ralliements de débauchages individuels.

Le Parti socialiste a reconduit tous ses présidents et ses deux présidentes sortantes, sauf Georges Frêche (cf cas particulier du Languedoc-Roussillon). Ni Ségolène Royal (présente en vidéo) ni Georges Frêche[43] n'ont participé à la convention de ratification des listes le 12 décembre à Tours[40]. L'objectif affiché par Martine Aubry est de gagner toutes les régions.

Le Mouvement démocrate

Après le relatif échec des élections européennes, le MoDem a tenté de clarifier la stratégie à adopter, voulant éviter de se retrouver dans la situation des municipales de 2008, où sa stratégie variable selon les villes était jugée illisible. Le MoDem choisit d'avoir des liste autonomes au premier tour sans préciser ce qu'il fera au second[44]. Sa composante écologiste, Cap21, s'est alliée dans certaines régions avec Europe Écologie, tout en restant composante du MoDem à qui elle donne rendez-vous au second tour avec l'idée de listes communes[45]. Dans plusieurs régions comme la région Paca, le choix d'une tête de liste et la composition de celles-ci semblent difficiles[46]. Dans quatre régions les listes sont communes avec l'AEI mais en Languedoc-Roussillon, cette alliance a échoué conduisant le Modem a ne pas déposer de liste.

Néanmoins, compte-tenu de la forte opposition à Nicolas Sarkozy affichée et malgré la proposition d'arc central faite par son leader François Bayrou[47], la plupart des observateurs estiment que la fusion avec des listes UMP est assez improbable. Mais les fusions à gauche sont également difficiles compte tenu de la réticence des partis de gauche. Alors que les premiers sondages le créditent de moins de voix qu'aux européennes, la simple réédition du score de juin 2009 ne permettrait le maintien du Modem au second tour que dans deux régions.

La droite parlementaire

  • La Majorité présidentielle

Depuis sa création, l'Union pour un mouvement populaire (UMP) a su fédérer l'ensemble des partis de la droite traditionnelle. Le Mouvement pour la France de Philippe de Villiers et Chasse, pêche, nature et traditions rejoignent le Comité de liaison de la majorité présidentielle en 2009 : il y a donc des listes UMP dans toutes les régions, regroupant toutes ses composantes. Le Nouveau Centre avait menacé , s'il n'obtenait pas cinq têtes de listes, de partir seul, de même que le Parti chrétien-démocrate de Christine Boutin en Pays de la Loire, s'il n'était pas mieux représenté sur les listes de la majorité, mais ces partis ont finalement décidé de faire liste commune avec l'UMP. Après les européennes, l'UMP espérait reprendre nombre de régions à la gauche. Mais elle a depuis nettement révisé ses ambitions à la baisse au vu des premiers sondages et ce d'autant plus qu'il n'y a pas de listes susceptibles de fusionner avec les siennes entre les deux tours du scrutin. Arguant de l'impossibilité de cumul avec la fonction de ministre demandée par Nicolas Sarkozy ou avec leur fonction de maire, plusieurs ministres tels Hubert Falco ou Roselyne Bachelot ont refusé de conduire des listes régionales, se contentant de conduire des sections départementales[48]. Néanmoins trois ministres et cinq secrétaires d'État conduisent des listes régionales. Huit autres membres du gouvernement figurent sur les listes.

  • Cependant en PACA, au MPF, Jacques Bompard conduit sa propre liste de rassemblement intitulée "Ligue du sud" avec des formations "identitaires" réputées d'extrême droite, et ce malgré l'accord qui lie son parti à l'UMP. Finalement le 28 janvier 2010, Jacques Bompard quittait le MPF[49].
  • Le mouvement gaulliste Debout la République de Nicolas Dupont-Aignan (ayant quitté la majorité présidentielle), présente ses propres listes dans 3 régions (Ile de France, Lorraine, Haute Normandie) en alliance avec le CNI.
  • l'Alliance Centriste, le parti de Jean Arthuis se réclamant de l'UDF, n'a pas présenté de listes et figure sur celle de l'UMP en Pays de Loire et en Bretagne. En Lorraine il participe a une liste Divers Droite regroupant aussi le CNI, DLR et des UMP dissidents.
  • le CNI présente sa propre liste dans le Nord-Pas de Calais, et fait alliance avec DLR dans les trois régions où ce mouvement est présent, avec le dissident UMP Christian Jeanjean en Languedoc-Roussillon et participe à la liste de MPF-UMP en Vendée.

L'extrême droite

  • Le Front national présente des listes dans toutes les régions métropolitaines. Contrairement à 1998 et 2004 où le Front National détenait souvent une position d'arbitre au vu de ses résultats électoraux (plus de 14 % et même plus de 20 % localement en 2004) et des premiers sondages, il semble ne pouvoir conserver cette position qu'en Paca, en Languedoc-Roussillon et dans les régions du Nord-Est, bien que les derniers sondages semblent lui être plus favorables.
  • Les petits partis issus de scissions du FN présentent également des listes dans huit régions. Le Parti de la France (PDF) de Carl Lang présente ainsi des listes en Haute et Basse-Normandie, dans la région Centre, et fait liste commune avec le Mouvement national républicain (MNR) en Lorraine, Picardie, et Franche-Comté, et en Languedoc Roussillon, avec l'ex FN Jean-Claude Martinez.

Cas particulier du Languedoc-Roussillon

Cette région est dirigée par le divers gauche Georges Frêche.

Les socialistes pro-Frêche ont remporté le référendum interne sur le choix du premier socialiste et le vote validant les listes[50]. Lors de sa convention nationale, le PS a choisi de ne pas investir de liste contre lui, le soutenant implicitement. Cependant la liste Languedoc-Roussillon est la seule à n'avoir pas bénéficié d'une présentation à cette convention[51]. Georges Frêche a aussi l'appui d'un certain nombre de dissidents venus d'autres partis dont l'ancien ministre communiste Jean-Claude Gayssot, l'écologiste Yves Pietrasanta et de CPNT (pourtant désormais associé à l'UMP).

Hélène Mandroux, la maire de Montpellier et André Vézinhet, président du conseil général de l'Hérault essayaient d'élaborer une autre liste « socialiste » en accord avec les autres partis de gauche[52]. Alors que cet accord et cette liste semblaient de moins en moins probables avec la finalisation des listes Europe Écologie et Front de Gauche, à 15 jours du dépôt des listes une nouvelle polémique éclate après une nouvelle saillie du président sortant. Georges Frêche perd le soutien du PS national. Une liste socialiste, menée par Hélène Mandroux, voit le jour[53]. Les négociations entre celle-ci et Europe Écologie de Jean-Louis Roumégas pour une liste commune ont échoué notamment sur la question du choix de la tête de liste régionale. Europe Écologie et le Front de Gauche ont d'ores et déjà annoncé leur refus de fusionner avec une liste sur laquelle Georges Frêche figurerait. Un accord sur le principe d'une fusion au second tour a été conclu entre Europe Écologie et « À Gauche maintenant » (Front de gauche élargi au NPA, à la FASE, aux Alternatifs, aux Objecteurs de croissance et au M'PEP). Didier Codorniou (le premier socialiste désigné par les militants PS locaux) a porté l'affaire devant les tribunaux en demandant l’annulation de la décision du bureau national qui désignait Hélène Mandroux pour conduire une liste PS.

Dans un premier temps, la liste du Modem emmenée par Marc Dufour désigné par les militants contre le leader local de l'AEI Patrice Drevet, envisageait de fusionner au second tour avec la liste de Georges Frêche. Puis un accord intervenait pour fusionner dès le premier tour avec la liste AEI de Patrice Drevet, tandis que Cap21, composante du Modem rejoignait Europe Écologie. Mais le 7 février le Modem annonçait ses têtes de listes et revenait sur cet accord[54] puis abandonnait à la veille de la clôture du dépôt des listes[55].

À droite, l'UMP Raymond Couderc[56], sénateur de l'Hérault et maire de Béziers affronte la candidature dissidente de Christian Jeanjean, maire de Palavas-les-Flots[57].

La liste du FN, emmenée par la conseillère régionale France Jamet[58], est concurrencée par celle de la Ligue du Midi de Richard Roudier, et celle du Parti de la France de Jean-Claude Martinez.

Stratégies de l'entre-deux-tours

Seul le socialiste Victorin Lurel est élu dès le premier tour, en Guadeloupe. Dans les 25 autres régions a lieu un second tour le 21 mars.

À compter du , au sortir des résultats du premier tour, les listes du Parti socialiste, arrivées en tête de la gauche dans toutes les régions métropolitaines, commencent à négocier l'alliance des listes Europe Écologie et Front de gauche ou du Parti communiste ayant réalisé le score minimum de fusion d'au moins 5%. Les négociations se déroulent au niveau régional, les états majors nationaux n'intervenant que sur les points de blocage et pour fixer les règles de fusion : la répartition des places se fait à la proportionnelle selon les rapports de force issus du scrutin. Si Europe Ecologie et le Parti Socialiste ont également négocié sur le programme, le Front de Gauche a préféré une position de retrait choisissant de pouvoir continuer à défendre ses seules propositions. Au final pour le deuxième tour, les listes de gauche fusionnent partout excepté en Bretagne, où Europe écologie se maintient, dans le Limousin, où la liste FdG-NPA reste aussi en lice, et en Picardie, où le PS a refusé d'intégrer les candidats du Front de gauche. Le Languedoc-Roussillon constitue également un cas particulier, du fait de la non-qualification pour le deuxième tour des trois listes de gauche (PS, EE et FdG-NPA) qui envisageaient de fusionner.

Les listes de la majorité présidentielle, arrivées en seconde position dans seize des vingt-six régions, n’ont que très peu de réserves de voix pour le second tour, n'ayant aucun partenaire avec qui fusionner et ayant déjà rassemblé la plupart des formations de droite. De plus dans douze régions où il le peut, le Front National se maintient au second tour, ce qui devrait les gêner encore plus.

Outre-mer, si en Martinique, le scrutin se joue entre deux formations régionalistes ; en Guyane c'est un affrontement gauche / droite, l'ancienne ministre PRG Christiane Taubira ayant réussi à fédérer les nombreuses listes de gauche face à Rodolphe Alexandre transfuge du parti socialiste guyanais passé à l'UMP ; à la Réunion le Parti Communiste Réunionnais et le Parti Socialiste ne s'étant pas accordé, une triangulaire les oppose à l'UMP.

Listes candidates

  • Le 22 mars 2009, l'UMP a désigné ses chefs de file pour les élections régionales au terme d'élections primaires internes[59].
  • Le 8 juillet 2009, le Nouveau Centre a désigné seize chefs de file pour les élections régionales[60].
  • Le 20 septembre 2009, le Front national a désigné 22 têtes de liste.
  • Le 1er octobre 2009, le Parti socialiste a désigné ses chefs de file pour les élections régionales[61], au terme d'un référendum militant où les socialistes étaient également appelés à se prononcer sur les primaires ouvertes, le non cumul des mandats et la parité.
  • Le 24 novembre 2009, le Mouvement démocrate (MoDem) propose à ses adhérents des candidats à la tête de liste pour neuf régions[62]. Deux semaines plus tard, ces nominations se poursuivent avec huit régions supplémentaires. Les adhérents sont invités à ratifier ces choix par un vote électronique ouvert à partir du 14 décembre[63].
  • Le 28 novembre 2009, l'UMP et ses alliés de la majorité présidentielle investissent finalement des têtes de liste communes dans toutes les régions[64].
  • Le 28 novembre 2009, DLR investit ses chefs de files dans plusieurs régions[65]
  • Le 12 décembre 2009, le Parti socialiste a ratifié en convention ses listes complètes[40].
  • Le 10 janvier 2010, le Front de gauche élargi a présenté ses têtes de listes pour les régionales.

Métropole

Notes :

Alsace

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Alsace
Tête
de liste
Liste Premier tour Second tour Sièges
# % # % # %
  Philippe Richert* Majorité présidentielle 181 705 34,94
  Jacques Bigot PS - PRG - MRC 98 629 18,97
  Jacques Fernique - Les Verts - AEI - Cap21 81 117 15,60
  Patrick Binder FN 70 173 13,49
  Jacques Cordonnier Alsace d'abord - BI 25 906 4,98  
  Yann Wehrling MoDem 23 073 4,44
  Jean-Yves Causer FG - Alternatifs - PCOF - DVG 9 712 1,87
  Yvan Zimmermann NPA 8 550 1,64
  Manuel Santiago Ecologie sociale, solidaire et décroissante 8 376 1,61
  Patrick Striby DVD - AC 8 303 1,60
  Julien Wostyn LO 4 481 0,86
 
Inscrits 1 248 887 100,00  
Abstention 707 359 56,64  
Votants 541 528 43,36  
Blancs et nuls 21 503 3,97  
Exprimés 520 025 96,03  

* liste du président sortant

Aquitaine

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Aquitaine
Tête
de liste
Liste Premier tour Second tour Sièges
# % # % # %
  Alain Rousset* PS et alliés 406 871 37,63
  Monique De Marco - Les Verts - PO - EA 105 405 9,75
  Gérard Boulanger FG - M'PEP 64 370 5,95
  Xavier Darcos Majorité présidentielle 238 367 22,05
  Jean Lassalle MoDem 112 737 10,43
  Jacques Colombier FN 89 378 8,27  
  Philippe Poutou NPA 27 290 2,52
  Michel Chrétien AEI 20 952 1,94
  Nelly Malaty LO 8 519 0,79
  Jean Tellechea REG (Euskadi Europan) 7 086 0,66
  Xavier-Philippe Larralde REG (EHB) 221 0,02
 
Inscrits 2 280 386 100,00  
Abstention 1 150 299 50,44  
Votants 1 130 087 49,56  
Blancs et nuls 48 891 4,33  
Exprimés 1 081 196 95,67  

* liste du président sortant

Auvergne

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Auvergne
Tête
de liste
Liste Premier tour Second tour Sièges
# % # % # %
  Alain Marleix Majorité présidentielle 137 232 28,72
  René Souchon* PS - PRG - MRC 133 925 28,02
  André Chassaigne FG - M'PEP 68 146 14,26
  Christian Bouchardy 51 106 10,69
  Érik Faurot FN 40 106 8,39  
  Michel Fanget MoDem - AEI 21 523 4,50
  Alain Laffont NPA - FASE - OC 20 033 4,19
  Marie Savre LO 5 835 1,22
 
Inscrits 994 160 100,00  
Abstention 494 058 49,70  
Votants 500 027 50,30  
Blancs et nuls 22 206 4,44  
Exprimés 477 896 95,56  

* liste du président sortant

Bourgogne

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Bourgogne
Tête
de liste
Liste Premier tour Second tour Sièges
# % # % # %
  François Patriat* PS - PCF - PRG 187 345 36,31
  Philippe Hervieu 50 758 9,84
  François Sauvadet Majorité présidentielle 148 783 28,83
  Édouard Ferrand FN 62 150 12,04
  Sylvie Faye Pastor NPA - PG - PCF dissidents - Alternatifs - FASE - M'PEP - OC 22 290 4,32  
  François Deseille MoDem 19 458 3,77
  Julien Gonzalez AEI 10 531 2,04
  Claire Rocher LO 8 062 1,56
  Joël Mekhantar MRC - PRG dissidents - PS dissidents 6 641 1,29
 
Inscrits 1 165 711 100,00  
Abstention 626 846 53,77  
Votants 538 865 46,23  
Blancs et nuls 22 847 4,24  
Exprimés 516 018 95,76  

* liste du président sortant

Bretagne

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Bretagne
Tête
de liste
Liste Premier tour Second tour Sièges
# % # % # %
  Jean-Yves Le Drian* PS - PCF et alliés 408 551 37,19
  Bernadette Malgorn Majorité présidentielle 260 731 23,73
  Guy Hascoët (Les Verts - UDB) 134 161 12,21
  Jean-Paul Félix FN 67 895 6,18  
  Bruno Joncour MoDem 58 847 5,36
  Christian Troadec REG (PB - AEI) 47 109 4,29
  Gérard Perron Dissidents du PCF - PG - FASE - DVG 38 556 3,51
  Charles Laot Divers 29 021 2,64
  Laurence de Bouard NPA - AdOC - MOC - MPG 27 417 2,50
  Valérie Hamon LO 16 080 1,46
  Alexandre Noury S&P 10 185 0,93
 
Inscrits 2 332 894 100,00  
Abstention 1 193 846 51,17  
Votants 1 139 846 48,83  
Blancs et nuls 40 495 3,56  
Exprimés 1 098 553 96,44  

* liste du président sortant

Centre

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 dans le Centre
Tête
de liste
Liste Premier tour Second tour Sièges
# % # % # %
  Hervé Novelli Majorité présidentielle 227 392 29,02
  François Bonneau* PS et alliés 221 168 28,22
  Jean Delavergne 91 365 11,66
  Marie-France Beaufils FG - Alternatifs - PCOF 59 034 7,53
  Philippe Loiseau FN 87 872 11,21
  Marc Fesneau MoDem 39 803 5,08  
  Jean Verdon PDF 27 844 3,55
  Michel Lasserre NPA 20 338 2,60
  Farida Megdoud LO 8 837 1,13
 
Inscrits 1 779 660 100,00  
Abstention 953 662 53,59  
Votants 826 998 46,41  
Blancs et nuls 42 345 5,13  
Exprimés 783 653 94,87  

* liste du président sortant

Champagne-Ardenne

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Champagne-Ardenne
Tête
de liste
Liste Premier tour Second tour Sièges
# % # % # %
  Jean-Luc Warsmann Majorité présidentielle 120 468 31,77
  Jean-Paul Bachy* PS et alliés - PCF 117 588 31,01
  Éric Loiselet 32 163 8,48
  Bruno Subtil FN 60 264 15,89
  Anthony Smith NPA - PG - Alternatifs 18 448 4,87  
  Marie Grafteaux-Paillard MoDem 16 472 4,34
  Ghislain Wysocinski AEI 7 527 1,99
  Thomas Rose LO 6 245 1,65
 
Inscrits 917 748 100,00  
Abstention 522 978 56,98  
Votants 394 770 43,02  
Blancs et nuls 15 595 3,95  
Exprimés 379 175 96,05  

* liste du président sortant

Corse

Compte tenu du statut particulier de la région Corse, les listes présentent un ticket : la présidence du Conseil exécutif de Corse (« le gouvernement »), la présidence de l'Assemblée de Corse (l'organe délibérant).

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Corse
Tête
de liste
Liste Premier tour Second tour Sièges
# % # % # %
  Camille de Rocca Serra* Majorité présidentielle 27 903 21,34
  Gilles Simeoni Nationalistes (Inseme - PNC) 24 057 18,40
  Paul Giacobbi PRG dissident - PS 20 242 15,48
  Dominique Bucchini FG 13 107 10,02
  Émile Zuccarelli PRG 10 523 8,05
  Simon Renucci CSD 8 688 6,64
  Jean-Guy Talamoni Nationalistes (CL) 12 236 9,36
  Jean Toma MoDem** 5 554 4,25  
  Antoine Cardi FN 5 438 4,16
  Jean-François Baccarelli AEI 2 428 1,86
  Jean-François Battini Divers droite 599 0,46
 
Inscrits 213 282 100,00  
Abstention 80 221 37,61  
Votants 133 061 62,39  
Blancs et nuls 2 286 1,72  
Exprimés 130 775 98,28  

* liste du président sortant

** Jean Toma a précisé que sa liste « est une liste centriste d'ouverture soutenue par le Modem » mais qu'« il n'existe aucune “liste Modem” déposée en préfecture[70] ».

Franche-Comté

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Franche-Comté
Tête
de liste
Liste Premier tour Second tour Sièges
# % # % # %
  Alain Joyandet Majorité Présidentielle 128 225 32,13
  Marie-Guite Dufay* PS-MRC-PRG-DVG 119 160 29,86
  Alain Fousseret Europe Écologie 37 333 9,36
  Sophie Montel FN 52 440 13,14
  Evelyne Ternant Front de gauche 16 172 4,05  
  Christophe Grudler MoDem-AEI 14 036 3,52
  Laurence Lyonnais NPA 13 087 3,28
  Christophe Devillers PDF-MNR 9 820 2,46
  Claude Buchot Écologie solidaire 4 471 1,12
  Michel Treppo LO 4 314 1,08
 
Inscrits 811 387 100,00  
Abstention 396 509 48,87  
Votants 414 878 51,13  
Blancs et nuls 15 820 3,81  
Exprimés 399 055 96,19  

* liste de la présidente sortante

Île-de-France

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Île-de-France
Tête
de liste
Liste Premier tour Second tour Sièges
# % # % # %
  Valérie Pécresse Majorité présidentielle 802 123 27,76
  Jean-Paul Huchon* PS, PRG, MRC 729 898 25,26
  Cécile Duflot Europe Écologie - Les Verts, Cap21 479 047 16,58
  Pierre Laurent FG - Alternatifs - PCOF - DVG 189 193 6,55
  Marie-Christine Arnautu FN 268 317 9,29  
  Nicolas Dupont-Aignan DLR - CNI 119 844 4,15
  Alain Dolium MoDem - 114 983 3,98
  Olivier Besancenot NPA 90 319 3,13
  Jean-Marc Governatori AEI 40 405 1,40
  Axel de Boer Liste chrétienne 24 663 0,85
  Jean-Pierre Mercier LO 18 286 0,63
  Almamy Kanoute Émergence 12 242 0,42
 
Inscrits 6 764 105 100,00  
Abstention 3 801 907 56,21  
Votants 2 962 198 43,79  
Blancs et nuls 72 878 2,46  
Exprimés 2 889 320 97,54  

* liste du président sortant

Languedoc-Roussillon

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Languedoc-Roussillon
Tête
de liste
Liste Premier tour Second tour Sièges
# % # % # %
  Georges Frêche* DVG - PRG - MRC - PS dissidents 304 810 34,28
  Raymond Couderc Majorité présidentielle 174 523 19,63
  France Jamet FN 112 656 12,67
  Jean-Louis Roumégas - Cap21 81 120 9,12  
  René Revol FG - NPA - Alternatifs - FASE - M'PEP - OC 76 418 8,60
  Hélène Mandroux PS 68 774 7,74
  Patrice Drevet AEI 34 430 3,87
  Christian Jeanjean CNI - PLD 18 017 2,03
  Jean-Claude Martinez PDF 6 607 0,74
  Richard Roudier BI 6 086 0,68
  Liberto Plana LO 5 622 0,63
 
Inscrits 1 852 959 100,00  
Abstention 931 427 50,26  
Votants 921 532 49,73  
Blancs et nuls 32 469 3,52  
Exprimés 889 063 96,48  

* liste du président sortant

Limousin

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Limousin
Tête
de liste
Liste Premier tour Second tour Sièges
# % # % # %
  Jean-Paul Denanot* PS et alliés 106 203 38,05
  Ghislaine Jeannot-Pagès 27 178 9,74
  Raymond Archer Majorité présidentielle 67 427 24,16
  Christian Audouin FG - NPA - Alternatifs - FASE - OC 36 634 13,13
  Nicole Daccord-Gauthier FN 21 648 7,76  
  Jean-Jacques Bélézy MoDem 9 950 3,57
  Jean-Louis Ranc AEI 5 681 2,04
  Elizabeth Faucon LO 4 366 1,56
 
Inscrits 548 016 100,00  
Abstention 253 238 46,21  
Votants 294 778 53,79  
Blancs et nuls 15 691 5,32  
Exprimés 279 087 94,68  

* liste du président sortant

Lorraine

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Lorraine
Tête
de liste
Liste Premier tour Second tour Sièges
# % # % # %
  Jean-Pierre Masseret* PS et alliés - PCF 227 062 34,35
  Daniel Béguin - Cap21 60 559 9,16
  Laurent Hénart Majorité présidentielle 157 082 23,77
  Thierry Gourlot FN 98 269 14,87
  Claude Bellei MoDem 20 901 3,16  
  Annick Martin MNR - PDF 19 847 3,00
  Philippe Leclercq PCF dissidents - PG - Alternatifs - FASE - DVG 19 833 3,00
  Jean-Claude Kaas AEI 16 318 2,47
  Jean-Luc André DLR - CNI - Alliance centriste 14 861 2,25
  Jean-Noël Bouet NPA 14 815 2,24
  Mario Rinaldi LO 8 544 1,29
  Victor Villa Divers 2 337 0,35
  Patrice Lefeuvre Divers 504 0,08
 
Inscrits 1 666 261 100,00  
Abstention 974 150 58,46  
Votants 692 111 41,54  
Blancs et nuls 31 179 4,50  
Exprimés 660 932 95,50  

* liste du président sortant

Midi-Pyrénées

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Midi-Pyrénées
Tête
de liste
Liste Premier tour Second tour Sièges
# % # % # %
  Martin Malvy* PS et alliés 415 099 40,93
  Gérard Onesta - MEI 136 557 13,46
  Christian Picquet FG - M'PEP - R&S 70 074 6,91
  Brigitte Barèges Majorité présidentielle 220 625 21,75
  Frédéric Cabrolier FN 95 693 9,44  
  Arnaud Lafon MoDem 38 290 3,78
  Myriam Martin NPA - MOC 29 322 2,89
  Sandra Torremocha LO 8 550 0,84
 
Inscrits 2 038 106 100,00  
Abstention 983 383 48,25  
Votants 1 054 723 51,75  
Blancs et nuls 40 513 3,84  
Exprimés 1 014 210 96,16  

* liste du président sortant

Nord-Pas-de-Calais

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Nord-Pas-de-Calais
Tête
de liste
Liste Premier tour Second tour Sièges
# % # % # %
  Daniel Percheron* PS et alliés 358 204 29,16
  Alain Bocquet FG - Alternatifs - DVG 132 435 10,78
  Jean-François Caron - AEI 126 982 10,34
  Valérie Létard Majorité présidentielle 233 366 19,00
  Marine Le Pen FN 224 871 18,31
  Olivier Henno MoDem 48 245 3,93  
  François Dubout CNI 37 051 3,02
  Pascale Montel NPA 36 870 3,00
  Eric Pecqueur LO 17 693 1,44
  Mickaël Poillion JA 12 648 1,03
 
Inscrits 2 870 281 100,00  
Abstention 1 593 097 55,50  
Votants 1 277 184 44,50  
Blancs et nuls 48 819 3,82  
Exprimés 1 228 365 96,18  

* liste du président sortant

Basse-Normandie

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Basse-Normandie
Tête
de liste
Liste Premier tour Second tour Sièges
# % # % # %
  Laurent Beauvais* PS - PRG - PCF 156 959 32,56
  François Dufour 57 879 12,01
  Jean-François Le Grand Majorité présidentielle 133 451 27,68
  Rodolphe Thomas MoDem 42 924 8,90  
  Valérie Dupont FN 41 938 8,70
  Christine Coulon NPA - PG 24 044 4,99
  Fernand Le Rachinel PDF 17 888 3,71
  Pierre Casevitz LO 6 985 1,45
 
Inscrits 1 066 971 100,00  
Abstention 564 800 52,93  
Votants 502 171 47,07  
Blancs et nuls 20 103 4,00  
Exprimés 482 068 96,00  

* liste du président sortant

Haute-Normandie

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Haute-Normandie
Tête
de liste
Liste Premier tour Second tour Sièges
# % # % # %
  Alain Le Vern* PS et alliés 199 345 34,87
  Claude Taleb - Cap21 52 164 9,12
  Sébastien Jumel FG - R&S 47 959 8,39
  Bruno Le Maire Majorité présidentielle 142 927 25,00
  Nicolas Bay FN 67 419 11,79
  Danielle Jeanne MoDem 16 460 2,88  
  Christine Poupin NPA 14 633 2,56
  Brigitte Briere DLR - CNI 10 237 1,79
  Carl Lang PDF 8 363 1,46
  Bernard Frau AEI 6 487 1,13
  Gisèle Lapeyre LO 5 686 0,99
 
Inscrits 1 278 914 100,00  
Abstention 685 811 53,62  
Votants 593 103 46,38  
Blancs et nuls 21 432 3,61  
Exprimés 571 680 96,39  

* liste du président sortant

Pays de la Loire

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Pays de la Loire
Tête
de liste
Liste Premier tour Second tour Sièges
# % # % # %
  Jacques Auxiette* PS et alliés 405 105 34,36
  Jean-Philippe Magnen Cap21 160 831 13,64
  Christophe Béchu Majorité présidentielle 386 479 32,78
  Brigitte Neveux FN 83 159 7,05  
  Marc Gicquel FG - NPA - Alternatifs - FASE - R&S 58 901 5,00
  Patricia Gallerneau MoDem - AEI 53 879 4,57
  Eddy Le Beller LO 18 861 1,60
  Jacky Flippot REG (PB AEI) 11 670 0,99
 
Inscrits 2 551 766 100,00  
Abstention 1 321 022 51,77  
Votants 1 230 744 48,23  
Blancs et nuls 52 859 4,21  
Exprimés 1 178 885 95,79  

* liste du président sortant

Picardie

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Picardie
Tête
de liste
Liste Premier tour Second tour Sièges
# % # % # %
  Claude Gewerc* PS et alliés 153 044 26,64
  Christophe Porquier 57 343 9,98
  Caroline Cayeux Majorité présidentielle 149 007 25,94
  Michel Guiniot FN 90 802 15,81
  Maxime Gremetz PCF dissidents 35 643 6,20  
  Thierry Aury FG - Alternatifs - PCOF - DVG 30 721 5,35
  France Mathieu MoDem - AEI - Cap21 21 486 3,74
  Sylvain Desbureaux NPA 17 269 3,01
  Thomas Joly PDF - MNR 11 624 2,02
  Roland Szpirko LO 7 555 1,32
 
Inscrits 1 322 513 100,00  
Abstention 719 286 54,43  
Votants 602 227 45,57  
Blancs et nuls 27 733 4,61  
Exprimés 574 494 95,39  

* liste du président sortant

Les listes du PS et d'Europe Écologie ont fusionné pour le deuxième tour

Poitou-Charentes

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Poitou-Charentes
Tête
de liste
Liste Premier tour Second tour Sièges
# % # % # %
  Ségolène Royal* PS - PRG - MRC - 240 885 38,98
  Françoise Coutant 73 644 11,92
  Dominique Bussereau Majorité présidentielle 182 011 29,45
  Jean-Marc de Lacoste-Lareymondie FN 47 728|style="text-align: right" |7,72  
  Gisèle Jean FG - PCOF - M'PEP 28 801 4,66
  Pascal Monier MoDem - AEI 26 980 4,37
  Myriam Rossignol NPA - Alternatifs - FASE 11 431 1,85
  Ludovic Gaillard LO 6 450 1,04
 
Inscrits 1 284 492 100,00  
Abstention 641 143 49,91  
Votants 643 349 50,09  
Blancs et nuls 25 419 3,95  
Exprimés 618 010 96,05  

* liste de la présidente sortante

Provence-Alpes-Côte d'Azur

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Provence-Alpes-Côte d'Azur
Tête
de liste
Liste Premier tour Second tour Sièges
# % # % # %
  Thierry Mariani Majorité présidentielle 388 365 26,60
  Michel Vauzelle* PS et alliés 376 601 25,80
  Laurence Vichnievsky - Cap21 159 426 10,92
  Jean-Marc Coppola FG 89 256 6,11
  Jean-Marie Le Pen FN 296 283 20,30
  Jacques Bompard BI - PDF - MNR 39 284 2,69  
  Catherine Levraud MoDem 36 699 2,51
  Patrice Miran AEI 34 076 2,33
  Pierre Godard NPA - Alternatifs - FASE 30 814 2,11
  Isabelle Bonnet LO 9 028 0,62
 
Inscrits 3 347 258 100,00  
Abstention 1 845 298 55,13  
Votants 1 501 960 44,87  
Blancs et nuls 42 128 2,80  
Exprimés 1 459 832 97,20  

* liste du président sortant

Rhône-Alpes

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Rhône-Alpes
Tête
de liste
Liste Premier tour Second tour Sièges
# % # % # %
  Françoise Grossetête Majorité présidentielle 450 914 26,39
  Jean-Jack Queyranne* PS et alliés 433 964 25,40
  Philippe Meirieu 304 541 17,82
  Élisa Martin FG - Alternatifs - PCOF - DVG 107 761 6,31
  Bruno Gollnisch FN 239 330 14,00
  Azouz Begag MoDem 73 920 4,33  
  Myriam Combet NPA 41 539 2,43
  Michel Dulac Autres Listes 32 467 1,90
  Nathalie Arthaud LO 24 287 1,42
 
Inscrits 4 092 169 100,00  
Abstention 2 328 240 56,87  
Votants 1 765 929 43,13  
Blancs et nuls 58 372 3,24  
Exprimés 1 708 877 96,76  

* liste du président sortant

Outre-mer

Guadeloupe

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Guadeloupe
Tête
de liste
Liste Premier tour Sièges
# % # %
  Victorin Lurel* PS - PPDG - Verts - MoDem 78 261 56,51
31
75,60
  Blaise Aldo Majorité présidentielle 19 405 14,01
4
9,76
  Éric Jalton DVG - GUSR - PCG - PSG - UPLG 17 175 12,40
4
9,76
  Cédric Cornet CDI 9 634 6,96
2
4,88
  Jean-Marie Nomertin LO - CO 3 911 2,82  
  Jeanny Marc GUSR dissident 3 903 2,82
  Octavie Losio DVD (Nofwap) 2 871 2,07
  Alain Plaisir CIPPA 1 958 1,41
  Alain Lesueur DVG 1 377 0,99
 
Inscrits 292 099 100,00  
Abstention 146 597 50,19
Votants 145 502 49,81
Blancs et nuls 7 007 4,81
Exprimés 138 495 95,18

* liste du président sortant

Guyane

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Guyane
Tête
de liste
Liste Premier tour Second tour Sièges
# % # % # %
  Rodolphe Alexandre Majorité présidentielle 12 202 40,61
  Christiane Taubira Walwari MDES 6 916 23,02
  Gabriel Serville* PSG 1 845 6,14
  José Gaillou 1 582 5,27
  Chantal Berthelot DVG 1 532 5,10
  Joëlle Prévôt-Madère DVD autonomiste 2 225 7,41  
  Gil Horth FDG 1 443 4,80
  Roger Arel DVD 1 274 4,24
  Gilbert Fossé DVD autonomiste 725 2,41
  Léon Jean-Baptiste-Édouard PS 301 1,00
 
Inscrits 69 657 100,00  
Abstention 38 701 55,56  
Votants 30 956 44,44  
Blancs et nuls 911 2,94  
Exprimés 30 045 97,06  

* liste du président sortant

Martinique

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Martinique
Tête
de liste
Liste Premier tour Second tour Sièges
# % # % # %
  Serge Letchimy PPM 51 793 40,02
  Alfred Marie-Jeanne* MIM 41 642 32,18
  André Lesieur Majorité présidentielle 13 586 10,50
  Madeleine de Grandmaison RDM 8 875 6,86  
  Pierre Samot BPM 5 131 3,96
  Ghislaine Joachim-Arnaud CO 3 514 2,72
  Guy Lordinot DVG 2 446 1,89
  Max Orville MoDem 1 350 1,04
  Jean-Claude Granier DVD autonomiste 1 082 0,84
 
Inscrits 301 244 100,00  
Abstention 167 278 55,53  
Votants 133 966 44,47  
Blancs et nuls 4 547 3,39  
Exprimés 129 343 96,61  

* liste du président sortant

La Réunion

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 à La Réunion
Tête
de liste
Liste Premier tour Second tour Sièges
# % # % # %
  Paul Vergès* L'Alliance (PCR - Free Dom - MoDem) 71 638 30,22
  André Thien-Ah-Koon DVD 12 734 5,37
  Didier Robert Majorité présidentielle 62 643 26,43
  Nadia Ramassamy DVD autonomiste - AMPR 14 023 5,92
  Michel Vergoz PS 30 970 13,07
  Jean-Paul Virapoullé DVD 15 959 6,73  
  Eric Magamootoo DVD autonomiste 11 818 4,99
  Vincent Defaud 11 700 4,94
  Aniel Boyer NR 2 097 0,88
  Jean-Yves Payet LO 1 945 0,82
  Johny Arnachellum DVD autonomiste 1 269 0,54
  Daniel Pouny DVD autonomiste - UDR 231 0,10
 
Inscrits 550 399 100,00  
Abstention 301 211 54,73  
Votants 249 188 45,27  
Blancs et nuls 12 161 4,88  
Exprimés 236 857 95,12  

* liste du président sortant

Sondages de premier tour

Les sondages sur les intentions de vote mesurent essentiellement les rapports de force entre partis politiques. Leurs marges d'erreur sont de 4,5 % pour 500 personnes interrogées, 3,2 % pour 1000, 2,2 % pour 2000 et 1,6 % pour 4000[71].


Récapitulatif national des intentions de vote


Listes OpinionWay
1/10/2009 [72]
CSA
1/10/2009[73]
OpinionWay
29/10/2009[74]
OpinionWay
19/11/2009[75]
Ifop
20/11/2009[76]
OpinionWay
10/12/2009[77]
CSA
17/01/2010[78]
Ifop
26/01/2010[79]
TNS Sofres
04/02/2010[80]
OpinionWay
08/02/2010[81]
CSA
14/02/2010[82]
Ifop
17/02/2010[83]
Lutte ouvrière non testé 3 % non testé non testé 2 % 2 % 3 % 2 % 3 % 1 % 2 % 1 %
NPA 5 % 6 % 5 % 4 % 4 % 4 % 5 % 3 % 3,5 % 4 % 3 % 2,5 %
Front de gauche[84] 8 % 6 % 6 % 6 % 7 % 4 % 6 % 6 % 6 % 6 % 4 % 7 %
PS et alliés[85] 19 % 21 % 21 % 22 % 21 % 23 % 22 % 27 % 28 % 27 % 27 % 29 %
Europe Écologie[86] 16 % 17 % 15 % 16 % 15 % 14 % 15 % 13 % 13 % 10 % 13 % 11 %
MoDem 7 % 8 % 6 % 7 % 6 % 8 % 9 % 6,5 % 4 % 6 % 5 % 5 %
Majorité présidentielle[87] 36 % 31 % 33 % 31 % 30 % 30 % 33 % 27 % 30 % 30 % 33 % 29,5 %
FN 6 % 8 % 9 % 9 % 8 % 10 % 7 % 8,5 % 8,5 % 9 % 8 % 9 %
Autres 3 % non testé 5 % 5 % 7 % 5 % non testé 6 % 5 % 7 % 5 % 5 %
Personnes interrogées 1032 863 966 1002 860 989 880 853 1000 1014 798 853
Listes OpinionWay
20/02/2010[88]
Ifop
28/02/2010[89]
CSA
01/03/2010[90]
TNS Sofres
04/03/2010[91]
OpinionWay
05/03/2010[92]
CSA
06/03/2010[93]
Ifop
09/03/2010[94]
OpinionWay
12/03/2010[95]
CSA
12/03/2010[96]
TNS Sofres
12/03/2010[97]
Lutte ouvrière 1 % 1,5 % 2 % 2,5 % 1 % 2 % 1,5 % 2 % 1 % 2 %
NPA 2 % 2 % 2 % 1,5 % 3 % 2 % 1,5 % 2 % 2,5 % 1,5 %
Front de gauche[84] 5 % 7,5 % 5 % 7 % 6 % 6 % 7,5 % 7 % 6 % 5,5 %
PS et alliés[85] 26 % 31 % 30 % 28 % 27 % 31 % 29,5 % 27 % 29,5 % 30 %
Europe Écologie[86] 14 % 13 % 15 % 12 % 13 % 14 % 12 % 13 % 15 % 14 %
MoDem 5 % 4 % 5 % 4 % 5 % 5 % 4,5 % 5 % 4,5 % 4,5 %
Majorité présidentielle[87] 32 % 27,5 % 29 % 30 % 31 % 27 % 29,5 % 29,5 % 27,5 % 29 %
FN 9 % 9,5 % 8 % 8 % 9 % 9 % 9 % 9 % 9,5 % 8,5 %
Autres 6 % 4 % 4 % 7 % 5 % 4 % 5 % 5,5 % 3,5 % 5 %
Personnes interrogées 1001 826 792 1000 990 820 830 1009 801 1000

Notes :


Sondages par région


Résultats et analyses

Premier tour

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010[98], [99]
Nuance Composantes Premier tour
# %
  Extrême gauche NPA[100], LO et autres 688 625 3,54 %
  Front de gauche et alliés[101] PCF, PG, GU, Les Alternatifs 1 156 962 5,94 %
  PS et alliés PS, PRG, MRC 5 694 160 29,24 %
  Europe Écologie Les Verts, R&PS, AEI[102] 2 372 922 12,19 %
  Divers gauche Liste Frêche et autres 548 727 2,82 %
  Divers écologistes AEI 178 739 0,92 %
  Mouvement démocrate et alliés MoDem, AEI[103] et alliés variables 817 608 4,20 %
  Majorité présidentielle UMP, NC et alliés 5 066 826 26,02 %
  Divers droite DLR, CNI et autres 316 960 1,63 %
  Front national FN 2 223 760 11,42 %
  Extrême droite PDF, MNR, BI, ADA 173 283 0,89 %
  Régionalistes CL, PNC, PNB, PB et autres 146 104 0,75 %
  Autres listes Variables 90 037 0,46 %
 
Inscrits 43 640 059
Abstentions 23 407 608 53,64 %
Votants 20 232 451 46,36 %
Blancs et nuls 756 738 3,74 %
Exprimés 19 475 713 96,26 %

tableau réalisé d'après les résultats officiels du ministère de l'intérieur recalculés et réorganisés par Laurent de Boissieu pour France Politique

L'abstention

Une très forte abstention (53%), regrettée par la plupart des partis politiques, a marqué le premier tour.

La gauche

La gauche dans son ensemble devance largement les listes conduites par la majorité présidentielle.

  • Le Parti socialiste est en repli par rapport à 2004, mais en forte progression par rapport aux très mauvaises élections européennes de 2009. Contrairement à 2004, il concourait cette fois dans la plupart des régions sans le soutien des Verts ni des communistes. Il n'est cependant devancé par les listes de droite que dans neuf régions métropolitaines et est en mesure de maintenir son leadership au sein de la gauche dans toutes les régions pour le deuxième tour (excepté le cas particulier du Languedoc-Roussillon). Il apparait donc comme l'un des principaux gagnants au soir du premier tour.
  • Europe Écologie, sans parvenir à rééditer les 16 % obtenus aux élections européennes de 2009, tire largement son épingle du jeu et confirme son titre de troisième force politique nationale, avec un score global de plus de 12 % des voix. Les résultats varient fortement d'une région à une autre, avec des chiffres compris entre 17,8 % en Rhône-Alpes et 8,5 % en Champagne-Ardenne.
  • Le Front de Gauche s'impose également comme un partenaire non négligeable, en atteignant un score de près de 6 % au niveau national. En moyenne, il obtient 7 % des voix dans les régions où il était présent. Comme pour Europe écologie, ce résultat cache de fortes disparités, car il réalise de véritables performances en Limousin, Auvergne, Corse et Nord-pas-de-calais, où il dépasse les 10 %, mais demeure marginal en Alsace et obtient des scores médiocres en Franche-comté et en Poitou-Charentes.

L'extrême-gauche

Le NPA, qui avait décidé dans la plupart des régions de faire cavalier seul, a constaté l'échec de cette stratégie avec 2,3% environ listes autonomes ou avec des partenaires) ; dans aucune des régions où il s'est présenté seul, il ne dépasse les 5% (seuil nécessaire à la fusion) et son leader, Olivier Besancenot, n'a fait que 3% en Ile de France, score que lui-même considère comme mauvais.

Quant à Lutte ouvrière, qui s'est présentée sans aucun allié, son score très faible de 1,1% (score moyen des 22 listes) la marginalise.

La droite parlementaire

La droite parlementaire qui partait unie enregistre l'un de ses plus mauvais score depuis l'avènement de la Vème République avec 26% des voix et 3 points derrière la principale force d'opposition socialiste. Dans certaines régions comme en Languedoc-Roussillon (moins de 20% des voix) ces listes d'union réalisent de véritables contre-performances. Pour le deuxième tour, l'UMP et ses alliés ne disposent que de très peu de réserves de voix[104] et devra faire face à la présence du Front national dans douze régions.

L'extrême droite

Le FN, que certains instituts de sondage voyaient sous la barre des 10%, a réalisé une performance supérieure (11,4%) à ce qu'on lui promettait et plutôt inattendue. Bien qu'il soit en recul de 3 points par rapport à son score de 2004, il réalise toutefois deux performances notoires en PACA sa terre de prédilection (plus de 20% des voix en 2010, après 23% en 2004 et 26,8% en 1998) et dans le Nord-Pas-de-Calais avec 18% talonnant même l'UMP. Il dépasse la barre des 10% permettant de se maintenir au second tour dans 12 régions (et la frôle en Ile-de-France), contre 17 en 2004.

Les autres mouvements (Parti de la France, Mouvement national républicain, Bloc identitaire, etc.) ne franchissent pas la barre des 5% (score maximum : 4,98% pour Alsace d'abord[105]).

Le centre

Le Mouvement démocrate est le grand perdant de ce scrutin[106]. Il ne franchit le seuil de 5% (qui permet de fusionner) que dans trois régions, et le seuil de 10 % (qui permet de se maintenir au second tour) en Aquitaine. Corine Lepage, vice-présidente du MoDem, a plusieurs fois dénoncé des erreurs stratégiques et envisage que son mouvement, Cap21, quitte le MoDem après les élections. .

Second tour

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010[107]
Nuance Composantes Second tour Sièges
# % # %
  Front de gauche PCF, PG, GU, Les Alternatifs
Limousin
  PS PS, PRG, MRC
Bretagne, La Réunion
  Europe Écologie Les Verts, UDB
Bretagne
  Divers gauche Variables
  Union de la gauche PS, PRG, MRC, PCF
FG, , MUP, Les Verts
  Mouvement démocrate MoDem
Aquitaine
  Majorité présidentielle UMP, NC et alliés
  Front national FN
  Régionalistes CL, PNC, Patriotes Martiniquais
Corse, Martinique
 
Inscrits 43 640 059 100
Abstentions
Votants
Blancs et nuls
Exprimés

Notes et références

  1. « Dossier de presse du ministère de l'intérieur »
  2. « Régionales : quatre signaux d'alarme pour Nicolas Sarkozy », Le Monde, 15 mars 2010.
  3. Guillaume Perrault, « Le FN crée la surprise et retrouve des couleurs », Le Figaro, 15 mars 2010.
  4. [1] et [2] Les résultats des premiers tours des élections régionales en 2004 et 2008 sur le site du Ministère de l'Intérieur
  5. Code électoral, article L336
  6. a b c et d Code électoral, article L338
  7. Code électoral, article L346
  8. Code électoral, article L338-1
  9. La controverse porte tant sur le mode de scrutin inédit en France, que sur la réduction du nombre de sièges, le risque sur la parité et les répartitions des compétences . de plus il s'y ajoute la controverse sur le financement des collectivités locales avec la suppression de la taxe professionnelle
  10. Comité Balladur : « Big Bang » territorial en perspective, Libération, 24 février 2009
  11. Dépêche AFP, « Alliance pour les régionales : nouvelle réunion PCF-PG-NPA le 16 octobre », Le Monde, 8 octobre 2009.
  12. G. Andrieu, « Régionales: la ronde infernale de la gauche de la gauche », Marianne, 29 septembre 2009.
  13. Le Monde du 26/10/2009
  14. Régionales : le PCF reconduit le Front de gauche dans au moins 17 régions, Julie DUCOURAU pour l'AFP, 23/11/2009
  15. « Fête de l'Huma. Des désaccords à l'affiche », Patrick Hernot pour Le Télégramme, 30 novembre 2009
  16. Régionales : les vice-présidents communistes avec Georges Frêche, [[L'Indépendant (journal français)|]]
  17. Le PCF partira sur deux listes distinctes dans les Pays de la Loire, L'Humanité,
  18. Aucun accord n'a put être trouvé en Corse, où le PG a rompu les négociations, laissant le seul PCF à la tête du rassemblement
  19. « Régionales: le NPA seul presque partout », Le Figaro (dépêche AFP), (consulté le )
  20. http://www.leparisien.fr/flash-actualite-politique/regionales-lutte-ouvriere-presente-pour-defendre-les-travailleurs-face-a-la-crise-07-12-2009-736184.php
  21. « Résolution sur les régionales (CAN du 5 déc 2009) », sur le site national de la FASE
  22. « Les Alternatifs avec
 le Front de gauche », L'Humanité, 15/12/2009
  23. « NPA BRETAGNE : Notre démarche unitaire », Mediapart, 13/12/2009
  24. http://www.alliance-ecologiste-independante.fr/presentation-des-tetes-de-liste-le-24-novembre-a-11-h.html
  25. http://www.lemonde.fr/elections-regionales/article/2010/02/09/alain-joyandet-ump-doit-se-garder-a-droite_1303209_1293905.html
  26. http://ge-nord-pas-de-calais.over-blog.com/article-lancement-de-campagne-ce-matin-pour-la-liste-alliance-ecologiste-independante-modem-44394168.html
  27. http://nordpasdecalaisdemocrate.fr/2010/02/11/liste-henno-nord-pas-de-calais/
  28. http://nordpasdecalaisdemocrate.fr/programme/presentation-du-programme-2/
  29. http://lesecologistesducalaisis.hautetfort.com/
  30. Affiche d'Alain Dolium
  31. http://www.romandie.com/infos/news2/091124163527.w2vhbero.asp
  32. http://www.lepoint.fr/actualites-politique/2010-02-17/regionales-modem-lepage-nous-aurons-a-tirer-des-consequences-apres-les/917/0/425134
  33. http://www.liberation.fr/politiques/0101610274-partis-du-ps-ou-du-pcf-l-itineraire-de-convertis-a-europe-ecologie Partis du PS ou du PCF: l'itinéraire de convertis à Europe Écologie Libération du 23/12/09
  34. http://www.regions-europe-ecologie.fr/ site d'Europe Écologie
  35. http://www.mei-fr.org/communique_type.php?id_communiques=314 communiqué du MEI Alsace
  36. « Régionales: Antoine Waechter sera sur la liste Europe-Écologie en Alsace », AFP, 25 novembre 2009
  37. Libération du 09/01/2009
  38. http://www.prgsaintmalo.org/archive/2010/02/23/les-radicaux-de-gauche-soutiennent-europe-ecologie.html
  39. Le PS a ratifié ses listes, malgré des protestations.
  40. a b et c « Aubry a lancé à Tours sa campagne pour "gagner toutes les régions" », Agence France Presse, (consulté le )
  41. http://www.leparisien.fr/politique/regionales-royal-propose-une-alliance-des-le-1er-tour-au-modem-05-12-2009-734516.php
  42. http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/01/16/regionales-le-modem-de-charente-maritime-accepte-l-alliance-avec-royal_1292793_823448.html
  43. Midi-Libre du 13/12/2007
  44. Le Monde du 24/10/2009
  45. « Corinne Lepage souhaite “un rassemblement entre démocrates et écologistes” », L'Express, 26 octobre 2009.
  46. Le Figaro du 16/12/2009
  47. http://www.lavoixdunord.fr/actualite/L_info_en_continu/Artois/2009/12/04/article_congr-egrave-s-national-du-modem-agrave.shtml congrès du Modem à Arras
  48. Le Figaro du 19/11/2009 Régionales, les ministres sur le front
  49. http://fr.novopress.info/47235/jacques-bompard-reprend-sa-totale-independance/ Jacques Bompard reprend sa totale indépendance, Communiqué de presse relayé par Novopress, 29 janvier 2010
  50. Midi-Libre du 09-12-2009 Une candidature chaotique
  51. Midi-Libre du 13/12/2007
  52. Midi-Libre du 15-12-2009 Mandroux encourage Vezinhet
  53. Le Figaro du 28/01/2010
  54. http://www.midilibre.com/articles/2010/02/06/A-la-Une-Marc-Dufour-redevient-la-tete-de-liste-du-MoDem-1102011.php5 Midi-Libre du 06/0/02/10
  55. http://www.midilibre.com/articles/2010/02/14/DERNIERE-MINUTE-REGIONALES-Pas-de-liste-MoDem-en-Languedoc-Roussillon-1112637.php5 Midi-Libre Régionales - Pas de liste MoDem en Languedoc-Roussillon
  56. Présentation des têtes de liste régionales, site de l'UMP
  57. Yannick Povillon, « Jeanjean lance officiellement sa campagne pour les élections régionales », Midi libre, 12 septembre 2009 ; page consultée le 12 septembre 2009.
  58. Publication des têtes de liste investies par le Front national sur le site du FN, 20 septembre 2009.
  59. Site officiel de l'UMP - communiqué du 22 mars 2009 « Candidats aux primaires pour les régionales de 2010 : les résultats »
  60. Site officiel du Nouveau Centre - communiqué du 8 juillet 2009 « Chefs de file pour les élections régionales de 2010 »
  61. « Régionales 2010: les têtes de liste PS », Le Figaro, 10 octobre 2009.
  62. Élections régionales : le Mouvement Démocrate propose les premières têtes de liste, site officiel du MoDem, consulté le 15 décembre 2009.
  63. Élections régionales : les premières dates pour le vote des adhérents et les noms des chefs de file proposés, site officiel du MoDem, consulté le 15 décembre 2009.
  64. Reuters, « L'UMP investit ses têtes de liste pour les régionales », L'Express, 28/11/2009
  65. [3]
  66. « Régionales : accord PS-MRC-PRG signé Régionales : accord PS-MRC-PRG signé », Le Figaro, 10/02/2010
  67. « Le MoDem de Charente-Maritime rallie Ségolène Royal pour le scrutin de mars », Sophie Landrin et Jean-Michel Normand pour Le Monde, 18/01/2010
  68. « Royal fédère les dissidents au 1er tour », Frédéric Durand pour L'Humanité, 18/01/2010
  69. « Rhône-Alpes: un élu du Parti radical rejoint le PS », Le Nouvel Observateur, 05/02/2010
  70. Corse: Commission des sondages saisie AFP sur lefigaro.fr
  71. Quelle est la marge d’erreur d’un sondage ?
  72. « Intentions de vote aux élections régionales de 2010 »] sur le site d'Opinion Way, octobre 2009
  73. [PDF] « Les intentions de vote aux élections régionales de mars 2010 - résultats détaillés » sur le site de CSA, octobre 2009
  74. «Les intentions de vote aux élections régionales de mars 2010 - résultats détaillés » sur le site d'OpinionWay, fin octobre 2009
  75. [PDF] « Intentions de vote dans la perspective des élections régionales » sur le site d’OpinionWay, novembre 2009
  76. « Intentions de vote dans la perspective des élections régionales » sur le site de Paris-Match, 24 novembre 2009
  77. [PDF] « Intentions de vote dans la perspective des élections régionales » sur le site d’OpinionWay, décembre 2009
  78. Régionales: 33% UMP, 22% PS, 15% écologistes selon un sondage CSA
  79. Les intentions de vote aux élections régionales de 2010 à deux mois du scrutin
  80. Les intentions de vote aux élections régionales de 2010 à un mois et demi du scrutin
  81. [http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/regionales-fev.pdf Baromètre des élections régionales]
  82. [4]
  83. Les intentions de vote aux élections régionales de 2010 à moins d'un mois du scrutin
  84. a et b Listes d'union du PCF, du PG, de la GU, d'ADS-CAP, de République et socialisme et du M'PEP.
  85. a et b Le Parti radical de gauche, le Mouvement républicain et citoyen, des groupements locaux comme l'Alternative démocratie socialisme ainsi que le Parti communiste français dans quelques régions
  86. a et b Listes d'union des Verts et de plusieurs groupements ou personnalités écologistes comme Daniel Cohn-Bendit et José Bové
  87. a et b Union pour un mouvement populaire, et les partis du comité de liaison : le Nouveau Centre, le Mouvement pour la France, Chasse, pêche, nature et traditions, le Parti radical, La Gauche moderne, les Progressistes et le Forum des républicains sociaux
  88. Verts et UMP progressent à trois semaines des régionales
  89. Sondage: le PS passe devant l'UMP
  90. Sondage CSA pour le Parisien/Aujourd'hui en France, édition du lundi 1er mars
  91. Régionales: les listes de droite à 31% des intentions de vote, selon un sondage
  92. [http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/BarometreOpinionWayFiducialdeselectionsregionales_5%20mars.pdf Baromètre OpinionWay Fiucial des élections régionales]
  93. Sondage CSA pour le Parisien/Aujourd'hui en France, édition du samedi 6 mars 2010
  94. Sondage Ifop pour Paris-Match, mardi 9 mars 2010
  95. « Baromètre OpinionWay – Fiducial pour Le Figaro/LCI/RTL », vendredi 12 mars
  96. Sondage CSA pour le Parisien/Aujourd'hui en France, édition du vendredi 12 mars 2010
  97. Régionales : le PS pour la première fois devant l’UMP (sondage)e
  98. [http://elections.interieur.gouv.fr/FE.html Résultats des élections Régionales 2010 : France entière], site du ministère de l'Intérieur
  99. Résultats des régionales France Politique
  100. y compris les listes NPA + PG conduites par le NPA
  101. y compris les listes FdG + NPA
  102. dans trois régions
  103. dans six régions
  104. Bruno Jeudy, Nicolas Barotte, UMP et PS se projettent déjà dans l'après, Le Figaro, 19 mars 2010.
  105. NOVOPress, Elections régionales : Alsace d’Abord frôle la barre des 5 %, Novopress.info, 14 mars 2010.
  106. Rodolphe Geisler, Plus isolé que jamais, Bayrou veut surmonter son échec, Le Figaro, 15 Mars 2010.
  107. [http://elections.interieur.gouv.fr/FE.html Résultats des élections Régionales 2010 : France entière], site du ministère de l'Intérieur

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