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'''Charles Blargnies''' né en [[1793]] à [[Mons]] et décédé en [[1866]] à [[Ixelles]] était un avocat et [[homme politique]] [[Belgique|belge]] de tendance libérale.
'''Charles Joseph Blargnies''' né le {{date de naissance|26 décembre 1793}} à [[Mons]] et décédé le {{date de décès|3 septembre 1866}} à [[Ixelles]] était un avocat, magistrat et [[homme politique]] [[Belgique|belge]] de tendance libérale.


==Biographie==
== Biographie ==
Il fut d'abord professeur au Collège d'Ath, avant de faire des études de droit à Bruxelles et Louvain. Docteur en droit, il devint avocat au barreau de Bruxelles. Avec d'autres avocats, avant 1830, il lutta pour l'utilisation libre du français devant les tribunaux bruxellois.
Il fut d'abord à l'âge de 18 ans professeur au Collège d'Ath, avant de faire des études de droit à l'[[Université impériale à Bruxelles|École de Droit de Bruxelles]] puis à l'[[Université d'État de Louvain|Université d’État de Louvain]] il décrocha son diplôme de docteur en droit.

Il devint avocat au barreau de Bruxelles. Avec d'autres avocats, avant 1830, il lutta pour l'utilisation libre du français devant les tribunaux bruxellois.


Il fit partie du Comité de la Justice en 1830 (à cette époque présidé par [[Alexandre Gendebien]]). Il représenta le Hainaut, dans la commission de Constitution chargé par le [[Gouvernement provisoire de Belgique|gouvernement provisoire]] d’élaborer un projet de [[constitution]]. Il fut membre du [[Congrès national (Belgique)|Congrès national]], la première assemblée législative de la Belgique. Il y lutta en faveur du projet d'une [[union personnelle]] entre la France et la Belgique, à travers la personne de [[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe]]<ref>[[Jean Stengers]], ''Histoire du sentiment national en Belgique des origines à 1918'', tome 1, ''Les Racines de la Belgique'', éditions Racine, Bruxelles, 2000 {{ISBN|2-87386-218-1}}, p. 209.</ref>.
Il fit partie du Comité de la Justice en 1830 (à cette époque présidé par [[Alexandre Gendebien]]). Il représenta le Hainaut, dans la commission de Constitution chargé par le [[Gouvernement provisoire de Belgique|gouvernement provisoire]] d’élaborer un projet de [[constitution]]. Il fut membre du [[Congrès national (Belgique)|Congrès national]], la première assemblée législative de la Belgique. Il y lutta en faveur du projet d'une [[union personnelle]] entre la France et la Belgique, à travers la personne de [[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe]]<ref>[[Jean Stengers]], ''Histoire du sentiment national en Belgique des origines à 1918'', tome 1, ''Les Racines de la Belgique'', éditions Racine, Bruxelles, 2000 {{ISBN|2-87386-218-1}}, p. 209.</ref>.


Il s'opposa à l'accession au trône par [[Léopold Ier de Belgique|Léopold de Saxe-Cobourg]]. Il fut élu député de Mons à la [[Chambre des Représentants de Belgique|Chambre des Représentants]] jusqu'en 1832. Le 7 avril 1836, il fut réélu comme députe de Mons à la Chambre des Représentants mais sa nomination comme conseiller à la Cour d’appel de Bruxelles l'obligea à démissionner le 12 novembre de la même année.
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==Carrière politique==
== Carrière politique ==
*Membre du Congrès national de 1830 à 1831
* Membre du Congrès national de 1830 à 1831
*Député de l'arrondissement de Mons de 1831 à 1832 et en 1836
* Député de l'arrondissement de Mons de 1831 à 1832 et en 1836


==Notes==
== Notes ==
<references />
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==Liens externes==
== Liens externes ==
*[unionisme.be http://www.unionisme.be/cnBlargnies.htm]
* [unionisme.be http://www.unionisme.be/cnBlargnies.htm]


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[[Catégorie:Naissance en décembre 1793]]
[[Catégorie:Naissance à Mons]]
[[Catégorie:Naissance à Mons]]
[[Catégorie:Décès en 1866]]
[[Catégorie:Décès en septembre 1866]]
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Dernière version du 15 février 2019 à 18:10

Charles Joseph Blargnies né le à Mons et décédé le à Ixelles était un avocat, magistrat et homme politique belge de tendance libérale.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il fut d'abord à l'âge de 18 ans professeur au Collège d'Ath, avant de faire des études de droit à l'École de Droit de Bruxelles puis à l'Université d’État de Louvain où il décrocha son diplôme de docteur en droit.

Il devint avocat au barreau de Bruxelles. Avec d'autres avocats, avant 1830, il lutta pour l'utilisation libre du français devant les tribunaux bruxellois.

Il fit partie du Comité de la Justice en 1830 (à cette époque présidé par Alexandre Gendebien). Il représenta le Hainaut, dans la commission de Constitution chargé par le gouvernement provisoire d’élaborer un projet de constitution. Il fut membre du Congrès national, la première assemblée législative de la Belgique. Il y lutta en faveur du projet d'une union personnelle entre la France et la Belgique, à travers la personne de Louis-Philippe[1].

Il s'opposa à l'accession au trône par Léopold de Saxe-Cobourg. Il fut élu député de Mons à la Chambre des représentants jusqu'en 1832. Le 7 avril 1836, il fut réélu comme député de Mons à la Chambre des représentants mais sa nomination comme conseiller à la Cour d’appel de Bruxelles l'obligea à démissionner le 12 novembre de la même année.

Carrière politique[modifier | modifier le code]

  • Membre du Congrès national de 1830 à 1831
  • Député de l'arrondissement de Mons de 1831 à 1832 et en 1836

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Jean Stengers, Histoire du sentiment national en Belgique des origines à 1918, tome 1, Les Racines de la Belgique, éditions Racine, Bruxelles, 2000 (ISBN 2-87386-218-1), p. 209.

Liens externes[modifier | modifier le code]