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Françoise, sa fille aînée, épouse le {{Date|28 décembre 1878}} l'ingénieur Albert Battaille, fils de Jean Battaille, ingénieur en [[Russie]], et de Marie Straatman, fille de l'armateur bruxellois [[Lambert Straatman]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Mariage Albert Pierre Joseph Battaille & Françoise Elisabeth Soubre le 28 décembre 1878 à Liège |url=https://www.openarchieven.nl/abb:2d93ecfe-c150-2d44-f9b8-f89ff00a58ba/fr |site=Archives Ouvertes |consulté le=2024-07-15}}</ref>. Le {{Date|26 avril 1879}}, sa seconde fille Eugénie épouse le peintre [[Emile Delperée]] (né Daxhelet)<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Mariage Emile Daxhelet & Eugénie Jeanne Soubre le 26 avril 1879 à Liège |url=https://www.openarchieven.nl/abb:c2462fb6-55cb-2584-4ef5-261cd99302c8/fr |site=Archives Ouvertes |consulté le=2024-07-15}}</ref>. |
Françoise, sa fille aînée, épouse le {{Date|28 décembre 1878}} l'ingénieur Albert Battaille, fils de Jean Battaille, ingénieur en [[Russie]], et de Marie Straatman, fille de l'armateur bruxellois [[Lambert Straatman]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Mariage Albert Pierre Joseph Battaille & Françoise Elisabeth Soubre le 28 décembre 1878 à Liège |url=https://www.openarchieven.nl/abb:2d93ecfe-c150-2d44-f9b8-f89ff00a58ba/fr |site=Archives Ouvertes |consulté le=2024-07-15}}</ref>. Le {{Date|26 avril 1879}}, sa seconde fille Eugénie épouse le peintre [[Emile Delperée]] (né Daxhelet)<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Mariage Emile Daxhelet & Eugénie Jeanne Soubre le 26 avril 1879 à Liège |url=https://www.openarchieven.nl/abb:c2462fb6-55cb-2584-4ef5-261cd99302c8/fr |site=Archives Ouvertes |consulté le=2024-07-15}}</ref>. |
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Version du 15 juillet 2024 à 23:42
Enseignant Académie royale des beaux-arts de Liège | |
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- |
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Charles Joseph Soubre |
Nationalité | |
Formation | |
Activité | |
Père |
Jean Joseph Soubre |
Mère |
Marie Françoise Hubertine Thiriard |
Fratrie | |
Parentèle |
Charles Étienne Soubre (neveu par le frère) Émile Delperée (gendre) |
Maîtres |
Barthélemy Vieillevoye, Gilles-François Closson, Jules Van Marcke (d) |
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Genres artistiques | |
Distinctions |
Charles Soubre, né le à Liège où il est mort le , est un peintre belge. Il est aussi professeur de dessin à l'Académie des beaux-arts de Liège de 1854 à 1889.
Biographie
Charles Joseph Soubre est le fils de Jean Joseph Soubre et de Marie Françoise Hubertine Thiriard[1]. Il est l'un des frères du compositeur Étienne Soubre[2]. En 1853, il épouse Eugénie Françoise Josephine Cajot[3], avec qui il a deux filles, Françoise née en , et Eugénie en [4],[5].
La compagne de Charles Soubre décède en [6]. Ce dernier se remarie en avec Marie Madelène Christine Wűrth, avec qui il a deux autres filles, Marie-Madeleine en [7] et Marguerite Caroline en [8]. Cette dernière décède alors qu'elle à peine âgée d'un peu plus d'un an[9].
Françoise, sa fille aînée, épouse le l'ingénieur Albert Battaille, fils de Jean Battaille, ingénieur en Russie, et de Marie Straatman, fille de l'armateur bruxellois Lambert Straatman[10]. Le , sa seconde fille Eugénie épouse le peintre Emile Delperée (né Daxhelet)[11].
En 1834, il commence des études artistiques chez Jules Van Marcke[3]. De 1837 à 1843, il complète ces études à l'Académie des beaux-arts de Liège sous la supervision de Barthélémy Vieillevoye et Gilles-François Closson[12],[13],[14],[15]. Il y conquiert des premiers prix de peinture et de composition historique[3]. Il achève sa formation à l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles[14],[15],[16].
En 1844, il expose sa première toile historique représentant le retour d'un chevalier liégeois après les Croisades[3]. Il obtient ensuite de nombreuses récompenses aux salons de Londres, de Vienne et de Sydney. Son tableau La révolte des gueux lui vaut la médaille d'or du Salon de Bruxelles de 1868. Un certain nombre de ses œuvres qui ont connu un grand succès ont été vulgarisées par gravure et reproduites à de nombreux exemplaires[3].
Pendant 35 ans, de 1854 à 1889, il est professeur de dessin à l'Académie royale des beaux-arts de Liège[12],[13],[14],[15],[17].
Il décède le [1] et est inhumé au Cimetière de Robermont à Liège[18].
Œuvre
Style et techniques artistiques
Bien qu'il soit également dessinateur, Charles Soubre est surtout un peintre de sujets historiques, de scènes de genre, de portraits, de paysages et de figures féminines[14],[15],[16],[19].
Micheline Josse estime que, « bien dans l'esprit de son temps, ses compositions qui ne manquent pas de grandeur étaient fort prisées », même si « actuellement elles sont souvent jugées trop théâtrales »[15].
Le départ des volontaires liégeois pour Bruxelles sous la conduite de Charles Rogier (1878)
La toile entre dans les collections publiques liégeoises en 1887 grâce à un don de Mme Dumont-Lamarche[20].
La Révolution belge de 1830, qui marque la naissance d'un nouvel État, annonce une « quête identitaire fondée sur l'appartenance nationale » qui va générer la création de nombreuses scènes historiques exaltant le sentiment national[21]. Le présent tableau s'inscrit de ce mouvement, et se centre particulièrement sur la figure de Charles Rogier, « un acteur liégeois essentiel de la révolution, qui lutta tant sur le plan politique que militaire pour asseoir les fondements du nouvel État belge »[21].
L'œuvre représente la soirée du lorsque Charles Rogier « rassemble un groupe de volontaires liégeois dans la cour du Palais des princes-évêques pour se rendre dans la future capitale belge et prêter main forte à l'insurrection bruxelloise »[21]. On y voit le « cavalier meneur brandissant l'étendard aux couleurs liégeoises (rouge et jaune) sur lequel figure l'inscription "Vaincre ou mourir pour Bruxelles" »[21]. Dans la foule, on observe des personnages de toute sorte, « des notables comme des personnages populaires tels que des botteresses ou de jeunes gavroches ». Derrière Rogier, de nombreux hommes armés se mettent en marche et en avant plan, « un jeune homme est en tête de cortège et bat le tambour d'infanterie »[21].
Grégory Desauvage observe que le peintre « donne à la scène un réalisme étonnant » et que « les visage et les lieux sont rendus avec grande précision et ajoutent à l'intensité du moment »[21]. Il achève notant que le Musée royal de l'Armée et de l'Histoire militaire possède du même artiste un tableau de 1880 qui dépeint la fin de ce voyage amorcé à Liège, L'arrivée de Charles Rogier et des volontaires liégeois à Bruxelles[21].
-
Le départ des volontaires liégeois pour Bruxelles sous la conduite de Charles Rogier, 1878 (huile sur toile ; Inv. La Boverie no BA.WAL.05b.1887.3109 ; 220 × 285 cm), Liège, La Boverie.
-
L'arrivée de Charles Rogier et des volontaires liégeois à Bruxelles, 1880 (huile sur toile ; 86 × 293 cm), Bruxelles, Musée royal de l'Armée et de l'Histoire militaire.
Catalogue et musées
Musées
Des œuvres de Charles Soubre sont présentes dans les collections de La Boverie[22],[23] et du musée de la Vie wallonne[24].
Sélection d'œuvres
- Les Bourgeois de Liège envahissant le domicile du bourgmestre Ghaye pour réclamer les insignes de la magistrature, 1847.
- La Mort à Liège d'Henry IV, Empereur d'Allemagne, exposée au salon de 1850, Mamac (Liège).
- Une famille noble devant le Conseil des troubles (exposée en 1905 à l'Exposition de l'Art belge de Bruxelles), Mamac (Liège).
- Un chef arabe conduit par les filles de la Mer à la conquête de l'île bleue, tableau exposé à Bruxelles en 1855.
- Le Réveil de Montaigne.
- L'Enterrement en Ardenne.
- Lady Macbeth.
- Lady Nottingham et Elisabeth.
- Marie Stuart ramenée prisonnière.
- Catherine d'Aragon et Wolseley.
- Départ pour la Chasse.
- Fière humilité.
- L'exécution de Pierre de Bex bourgmestre de Liège.
- Convalescente.
- Le Tribunal de Sang, Musée des beaux-arts de Liège.
- Portrait du bourgmestre de Liège, Musée des beaux-arts de Liège.
- Paysage des Ardennes, Musée des beaux-arts de Liège.
- L'Arrivée de Charles Rogier et des volontaires liégeois à Bruxelles, Musée Royal de l'Armée et de l'Histoire Militaire.
- Saint Vincent de Paul assistant Louis XIII mourant.
- Saint Vincent de Paul fondant l'hospice des enfants trouvés.
- Saint Charles Borromée pendant la peste.
- Fénelon distribuant son pain au pauvre.
Expositions
Soubre expose au Cercle royal des Beaux-Arts de Liège de 1893 à 1895[19],[25].
- 2012 : La Spiritualité, du 9 juin au 1er juillet, Rue des Prémontrés 38, Liège[26].
- 2018 : École Liégeoise du Paysage (1880-1950), du 1er août au 2 septembre, Rue de l'Église, Fléron[27] ; École Liégeoise du Paysage, du 27 octobre au 18 novembre, Place de l'Abbaye 12, Saint-Hubert[28].
- 2019 : Tableaux de pêche et de rivières, du 6 au 28 juillet, Chapelle des Sépulcrines - Rue du Collège 31, Visé[29].
- 2021 : Juin 2021 au bureau… Toujours des Heintz, du 5 juin au 4 juillet, Rue Henri Vieuxtemps 13, Liège[30].
Prix et Distinctions
- Chevalier de l'ordre de Léopold le (Belgique)[31].
Notes et références
- « Décès Charles Joseph Soubre le 30 janvier 1895 à Liège », sur Archives Ouvertes (consulté le )
- « Décès Etienne Joseph Soubre le 9 septembre 1871 à Liège », sur Archives Ouvertes (consulté le )
- « Charles Soubre », La Meuse, , p. 9 (lire en ligne)
- « Naissance Francoise Elisabeth Soubre le 14 juin 1854 à Liège », sur Archives Ouvertes (consulté le )
- « Naissance Eugénie Jeanne Soubre le 28 janvier 1857 à Liège, », sur Archives Ouvertes (consulté le )
- « Décès Eugénie Françoise Josephine Cajot le 9 décembre 1861 à Liège », sur Archives Ouvertes (consulté le )
- « Naissance Madilène Jeanne Christine Soubre le 20 mars 1865 à Liège », sur Archives Ouvertes (consulté le )
- « Naissance Marguerite Caroline Josephine Françoise Soubre le 7 juin 1869 à Liège », sur Archives Ouvertes (consulté le )
- « Décès Marguerite Caroline Josephine Francoise Soubre le 13 décembre 1870 à Liège », sur Archives Ouvertes (consulté le )
- « Mariage Albert Pierre Joseph Battaille & Françoise Elisabeth Soubre le 28 décembre 1878 à Liège », sur Archives Ouvertes (consulté le )
- « Mariage Emile Daxhelet & Eugénie Jeanne Soubre le 26 avril 1879 à Liège », sur Archives Ouvertes (consulté le )
- « Charles Soubre (Les collections du Musée de la Vie wallonne) », sur collections.viewallonne.be (consulté le )
- Somville, Depouhon et Depouhon 1992, p. 82.
- Piron 2003-2006, p. 454.
- Josse 1995, p. SOUBRE, Charles.
- Goijen 2014, p. 564.
- « Nécrologie », La Meuse, , p. 2 (lire en ligne)
- Thierry Luthers, Derniers domiciles connus : guide des personnalités enterrées en province de Liège, , 347 p. (ISBN 978-2-9603349-1-3), p. 259
- Somville, Depouhon et Depouhon 1992, p. 83.
- Desauvage 2016, p. 148.
- Desauvage 2016, p. 149.
- « Soubre, Charles - See Photo Library results (BALaT KIK-IRPA) », sur balat.kikirpa.be (consulté le )
- Ville de Liège, Musée des beaux-arts : catalogue, Liège, Imprimerie Bénard, , 137 p. (OCLC 27249817, lire en ligne), p. 69 (Soubre, Charles)
- Charles Soubre, « Peinture figurant le Pont du Val Benoît à Liège et six maisons près de l'Union nautique (Les collections du Musée de la Vie wallonne) », sur collections.viewallonne.be (consulté le )
- Goijen 2014, p. 565.
- Jacques Goijen, « La Spiritualité - L'école liégeoise du paysage », sur ecole-liegeoise-du-paysage.net (consulté le ).
- Jacques Goijen, « Ecole Liégeoise du Paysage (1880-1950) - L'école liégeoise du paysage », sur www.ecole-liegeoise-du-paysage.net (consulté le )
- Jacques Goijen, « Ecole Liégeoise du Paysage - L'école liégeoise du paysage », sur www.ecole-liegeoise-du-paysage.net (consulté le )
- Jacques Goijen, « Tableaux de pêche et de rivières - L'école liégeoise du paysage », sur www.ecole-liegeoise-du-paysage.net (consulté le )
- Jacques Goijen, « Juin 2021 au bureau… Toujours des Heintz - L'école liégeoise du paysage », sur www.ecole-liegeoise-du-paysage.net (consulté le )
- Rédaction, « Nominations », Le Bien Public, no 39, , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
Annexes
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Jules Bosmant, La peinture et la sculpture au Pays de Liège de 1793 à nos jours, Liège, Mawet éditeur, , 316 p. (OCLC 458651068).
- Dictionnaire des Peintres belges du XIVe siècle à nos jours depuis les premiers maîtres des anciens Pays-Bas méridionaux et de la Principauté de Liège jusqu'aux artistes contemporains, vol. 2 : L-Z, Bruxelles, La Renaissance du Livre, (ISBN 9782804120122 et 2804120120, OCLC 301497369).
- Micheline Josse (rédaction de l'article), « SOUBRE, Charles », Dictionnaire des Peintres belges, op. cit., (lire en ligne).
- Jacques Goijen, Dictionnaire des peintres de l'École liégeoise du paysage, Liège, École liégeoise du paysage Éditions, , 657 p. (ISBN 9782960045901 et 2-9600459-04, OCLC 980910178).
- Paul Piron, Dictionnaire des artistes plasticiens de Belgique des XIXe et XXe siècles, vol. 2 : L-Z, Ohain - Lasne, Éditions Art in Belgium, 2003-2006, 829 p. (ISBN 9782930338118, 9782930338538 et 2930338113, OCLC 493737398).
- Régine Rémon (direction) et Alain Delaunois (conseil éditorial), Catalogue du Musée des beaux-arts de Liége, vol. 1, Liège, Raymond Vervinckt & Fils, , 408 p. (ISBN 978-90-8252-100-9, OCLC 972161089).
- Grégory Desauvage (rédaction de l'article), « Charles Soubre : Le départ des volontaires liégeois pour Bruxelles sous la conduite de Charles Rogier 1878 », Catalogue du Musée des beaux-arts de Liége, op. cit., , p. 148-149.
- Liliane Sabatini, Le Musée de l'Art wallon, Bruxelles, Ministère de la Communauté française de Belgique et Crédit Communal de Belgique, , 128 p. (OCLC 231872025).
- Pierre Somville, Marie-Christine Depouhon et Gilbert Depouhon, Le Cercle royal des Beaux Arts de Liège 1892-1992, Bruxelles, Crédit Communal, , 128 p. (OCLC 35121530).
Article connexe
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Site officiel du Musée Royal de l’Armée (MRA)
- Peintre liégeois
- Peintre belge du XIXe siècle
- Professeur à l'Académie royale des beaux-arts de Liège
- Chevalier de l'ordre de Léopold
- Étudiant de l'Académie royale des beaux-arts de Liège
- Famille Lambert Straatman (Bruxelles)
- Naissance en février 1821
- Naissance à Liège
- Décès en janvier 1895
- Décès à Liège
- Décès à 73 ans
- Personnalité inhumée au cimetière de Robermont