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== Bibliographie ==
== Bibliographie ==
* [[Maurice Bordes]] et [[Georges Courtès]] (sous la direction de), ''Histoire de Lectoure'', Lectoure, 1972
* Maurice Bordes et [[Georges Courtès]] (sous la direction de), ''Histoire de Lectoure'', Lectoure, 1972
* Maurice Bordes ''(sous la direction de)'', ''Sites et Monuments du Lectourois'', imprimerie Bouquet, Auch, 1974
* Maurice Bordes ''(sous la direction de)'', ''Sites et Monuments du Lectourois'', imprimerie Bouquet, Auch, 1974



Version du 30 août 2017 à 18:02

Claude-François de Narbonne-Pelet
Biographie
Naissance
Arles
Décès (à 71 ans)
Lectoure
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale
Dernier titre ou fonction Évêque de Lectoure
Évêque de Lectoure

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Claude-François de Narbonne-Pelet, né le 23 octobre 1688 à Arles, mort à Lectoure le 14 mai 1760, est un ecclésiastique français, évêque de Lectoure de 1746 à sa mort. On lui doit la création d’un hôpital sur l’emplacement de l’ancien château des comtes d'Armagnac.

Biographie

Il est le fils de Jean-Denis de Pelet-Narbonne, seigneur de Cannes, et d’Élisabeth Courtois, une grande famille de la noblesse provençale et languedocienne. Il a fait des études chez les Jésuites à Avignon. Docteur en théologie, il est doyen de l’église de Beaucaire puis en janvier 1731 abbé de l’Abbaye de Valsaintes, près de Simiane-la-Rotonde, au diocèse d’Apt[1]. L’archevêque d’Arles l’a fait grand vicaire et official. Le 19 mai 1646 il est nommé évêque de Lectoure. Il succède à Paul-Robert Hertaut de Beaufort, qui a affronté durement la crise janséniste dont Lectoure était un foyer actif, notamment au couvent des Carmélites.

Le nouvel évêque s’efforce de pacifier la situation et il développe une politique active envers les déshérités, ce qui lui vaut une grande renommée. Il établit plusieurs hôpitaux destinés à accueillir les pèlerins et les indigents de la cité. Il obtient enfin du roi la concession de l’ancien château des comtes d’Armagnac pour édifier sur l’emplacement des fortifications, des cours et des communs un vaste bâtiment destiné à devenir un grand hôpital et une manufacture pour donner du travail aux nécessiteux. Il fait venir les religieuses des Filles de la Charité, ou « sœurs grises ». Le corps central de l’édifice et l’aile nord sont construits à partir de 1759. Arrêtés par manque de subsides, les travaux seront terminés au début du XIXe siècle.

À sa mort, le prélat est inhumé dans la cathédrale Saint-Gervais-Saint-Protais de Lectoure. La dalle funéraire est toujours visible dans la chapelle Sainte-Catherine, dans le déambulatoire. À la fin du XIXe siècle l’abbé Mauco, archiprêtre, fait transférer le corps dans la dernière chapelle nord de la cathédrale, transformée en chapelle funéraire. Elle est décorée d’un pavement et d’un lambris en plaques de marbre noir et blanc, et d’un autel également en marbre. Le panneau central porte l’épitaphe de l’évêque, encadrée par des statues d’anges portant la crosse et la mitre[2].

Notes

Bibliographie

  • Maurice Bordes et Georges Courtès (sous la direction de), Histoire de Lectoure, Lectoure, 1972
  • Maurice Bordes (sous la direction de), Sites et Monuments du Lectourois, imprimerie Bouquet, Auch, 1974

Articles connexes