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« Erich Hoepner » : différence entre les versions

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'''Erich Hoepner''' est un général allemand de la [[Seconde Guerre mondiale]], né le {{date de naissance-|14|septembre|1886}} à [[Francfort-sur-l'Oder]] et mort exécuté le {{date de mort-|8|août|1944}} à [[Berlin]]. Il participe à la [[Campagne de Pologne (1939)|campagne de Pologne]], la [[Bataille de France|campagne de France]] puis à l'[[Opération Barbarossa|invasion de l'Union soviétique]] dans l'avance sur [[Saint-Pétersbourg|Leningrad]] puis lors de la [[bataille de Moscou]]. Début [[Janvier 1942 (guerre mondiale)|{{date-|janvier 1942}}]], face à la contre-offensive soviétique, il replie ses troupes sur une ligne plus facile à défendre sans en informer son supérieur. Hitler le relève alors de son commandement et le chasse de l'armée. Il participe au [[complot du 20 juillet 1944|complot du {{date-|20 juillet 1944}}]] contre ce dernier, est jugé de manière expéditive, condamné à mort et pendu peu après.

[[Fichier:Bundesarchiv Bild 101I-212-0212A-19, Russland, SS-Brigdeführer und Erich Hoepner.jpg|thumb|Erich Hoepner (à droite) en [[1941]]]]
'''Erich Hoepner''' ([[14 septembre]] [[1886]] à [[Francfort-sur-l'Oder]] - [[8 août]] [[1944]] à [[Berlin]]) est un général allemand de la [[Seconde Guerre mondiale]]. Il participa au [[complot du 20 juillet 1944]] contre Hitler et fut pendu.


== Biographie ==
== Biographie ==
[[Fichier:Bundesarchiv Bild 101I-212-0212A-19, Russland, SS-Brigdeführer und Erich Hoepner.jpg|vignette|upright=1.0|gauche|Hoepner (à droite) en {{date-|octobre 1941}} sur le front russe, en discussion avec le général SS [[Walter Krüger (général SS)|Walter Krüger]].]]
Fils d'un médecin, Erich Hoepner naît le 14 septembre 1886 à [[Francfort-sur-l'Oder]] dans le [[Brandebourg]]. À la fin de sa scolarité, ayant obtenu son [[Abitur]], Erich Hoepner s'engage comme ''[[Fahnenjunker]]'' dans le ''[[Schleswig-Holsteinisches Dragoner-Regiment Nr. 13|13e Dragoner-Regiment "Schleswig-Holstein"]]'' stationné à [[Metz]]. Erich Hoepner est officier de cavalerie pendant la [[Première Guerre mondiale]], terminant la guerre comme [[Rittmeister]]. Il demeure dans la [[Reichswehr]] après la guerre et atteint le rang de [[Generalmajor]] en [[1936]]. Hoepner est un des premiers partisans de l'utilisation des blindés au combat. Il est promu [[Generalleutnant]] en 1938 et reçoit le commandement du 16{{e}} corps de Panzer. Il passe rapidement [[General (Allemagne)|General der Kavallerie]] en 1939.
Erich Hoepner est le fils d'un médecin de [[Francfort-sur-l'Oder]] dans le [[Brandebourg]]. À partir de 1893, il étudie au {{lien|lang=de|trad=Ludwig-Cauer-Grundschule|fr=École primaire Ludwig-Cauer|texte=lycée impératrice-Augusta}}<ref>Cauerstraße 36–37, heute Ludwig-Cauer-Grundschule</ref>. À la fin de sa scolarité, ayant obtenu son ''[[Abitur]]'', Erich Hoepner s'engage comme ''[[Fahnenjunker]]'' dans le [[13e régiment de dragons schleswigois-holsteinois|{{13e|régiment}} de dragons]] stationné à [[Metz]]. Erich Hoepner est officier de cavalerie pendant la [[Première Guerre mondiale]], terminant la guerre au grade de ''[[Rittmeister]]''. Il demeure dans la [[Reichswehr]] après la guerre et atteint le rang de ''[[Generalmajor]]''{{note|groupe=alpha|Équivalent de [[général de brigade]] en France.}} en 1936. Hoepner est un des premiers partisans de l'utilisation des blindés au combat. Il est promu ''[[Generalleutnant]]''{{note|groupe=alpha|Équivalent de [[général de division]] en France.}} en 1938 et reçoit le commandement du {{16e|corps}} de panzers. Il est ''[[General der Kavallerie]]''{{note|groupe=alpha|Équivalent de [[général de corps d'armée]] en France, ici spécialisé dans l'arme « [[cavalerie]] », qui historiquement s'est rapprochée de l’arme blindée pour être désignée par le vocable « [[arme blindée et cavalerie]] ».}} dès 1939.


=== Commandements durant la Seconde Guerre mondiale ===
Hoepner, communément surnommé "''Der Alte Reiter''", « le vieux cavalier », dirige les troupes lors de l'[[Campagne de Pologne (1939)|invasion de la Pologne]] et de la [[France]], ce qui lui vaut la [[Croix de chevalier de la Croix de fer]]. Il est promu [[Generaloberst]] en juillet [[1940]] et reçoit le commandement du 4{{e}} groupe de Panzer lors de l'invasion de l'[[Union des républiques socialistes soviétiques|Union soviétique]]; Dans un ordre du jour à ses troupes, préparatoire au déclenchement de l'[[Opération Barbarossa]], il proclame que la guerre contre la Russie est essentielle pour l'avenir du « Peuple allemand », que ce conflit est en en réalité la continuation du [[Drang nach Osten]] médiéval, qu'une lutte à mort s'engage contre le [[judéo-bolchevisme]]<ref>Christian Ingrao: ''Violence de guerre, violence génocide: Les Einsatzgruppen'', in A. Becker et ali (dir), ''La violence de guerre, 1914-1945'', Complexe (éditeur) , Bruxelles, 2002. </ref>; il ajoute que la guerre qui va se déclencher est conçue pour défendre « la culture européenne contre le déluge moscovite-asiatique »<ref>C.R. Browning, ''Les Origines de la solution finale''. p.271.</ref>. <br />
Hoepner, surnommé ''{{lang|de|der alte Reiter}}'', « le Vieux Cavalier », participe aux [[Campagne de Pologne (1939)|invasions de la Pologne]] ({{date-|septembre 1939}}) et [[Bataille de France|de la France]] (mai-{{date-|juin 1940}}), ce qui lui vaut la [[croix de chevalier de la croix de fer]]. Il est promu ''[[Generaloberst]]''{{note|groupe=alpha|Équivalent de [[général d'armée]] en France.}} en {{date-|juillet 1940}}.


Il reçoit le commandement du [[Panzergruppe 4|{{4e|groupe}} blindé]] en prévision de l'invasion de l'[[Union des républiques socialistes soviétiques|Union soviétique]] en {{date-|juin 1941}}. Dans un ordre du jour à ses troupes en date du {{date-|2 mai 1941}}, préparatoire au déclenchement de l'[[opération Barbarossa|opération ''Barbarossa'']], il proclame que la guerre contre la Russie est essentielle pour l'avenir du « peuple allemand », que ce conflit est en réalité la continuation du ''{{lang|de|[[Drang nach Osten]]}}'' médiéval, le « combat historique » des Germains contre les Slaves, qu'une lutte à mort s'engage contre le [[judéo-bolchevisme]]<ref>{{Ouvrage |auteur1=Stéphane Audouin-Rouzeau |directeur1=oui |auteur2=Annette Becker |auteur3=Christian Ingrao |auteur4=Henry Rousso |et al.=oui |titre=La Violence de guerre : 1914-1945 : approches comparées des deux conflits mondiaux |éditeur=Complexe |collection=Histoire du temps présent |lieu=Bruxelles |année=2002 |pages totales=348 |passage=à préciser |isbn=978-2-87027-911-3 |oclc=718499368 |lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=KJHKJ3il680C&pg=PP1}}.</ref> ; il ajoute que la guerre qui va se déclencher a pour but la destruction de la Russie actuelle et la défense de « la culture européenne contre le déluge moscovite-asiatique<ref>{{Ouvrage |langue=fr |langue originale=en |auteur1=[[Christopher Browning]] |traducteur=Jacqueline Carnaud et Bernard Frumer |titre=Les Origines de la solution finale : l'évolution de la politique antijuive des nazis, septembre 1939-mars 1942 |éditeur=Les Belles Lettres éd. du Seuil |collection=Histoire |lieu=Paris |année=2009 |pages totales=631 |passage=271 |isbn=978-2-7578-0970-9 |oclc=937777483}}.</ref> ».
En [[1942]], Hoepner replie ses troupes face à la contre-offensive majeure des Russes à [[Moscou]], il est relevé de son commandement.

Son unité participe à la [[bataille de Moscou]] à la fin de l’année 1941. Le {{date-|1er janvier 1942}}, elle est renommée {{nobr|[[4. Panzerarmee]]}}.

Dans les premiers jours de {{nobr|l'année 1942}}, sans l'accord de son supérieur, le ''[[Generaloberst]]'' [[Ewald von Kleist (Generalfeldmarschall)|von Kleist]], Hoepner replie ses troupes face à la [[Bataille de Moscou#La contre-offensive soviétique|contre-offensive majeure des Soviétiques]] devant [[Moscou]] : il est relevé de son commandement le {{date-|8 janvier 1942-}} et exclu de l'armée.


== Participations à divers complots contre Hitler ==
== Participations à divers complots contre Hitler ==
[[Fichier:Bundesarchiv Bild 151-25-07, Berlin, Volksgerichtshof, Erich Hoepner.jpg|vignette|gauche|upright=1.0|Hoepner, comparaissant en tenue civile devant le [[Volksgerichtshof]], quelques jours avant d’être pendu.]]
Bien qu'opposé aux termes du [[traité de Versailles]], il est l’un des premiers adversaires de l'[[Adolf Hitler#Accession au pouvoir absolu|accession de Hitler au pouvoir]]. Il participe à [[Attentats contre Adolf Hitler|plusieurs complots]] pour le renverser en jouant un rôle de premier plan. Lors d'une de ces tentatives en 1938, la [[conspiration Oster]], les troupes d’Hoepner ont pour mission de neutraliser les [[Schutzstaffel|SS]] après la réussite de l'assassinat de Hitler, mais le plan échoue et le rôle qu'y a joué Hoepner n'est pas découvert.


Tout comme d'autres résistants conservateurs, Hoepner craint que les décisions stratégiques de Hitler ne conduisent l'Allemagne à sa perte. Après la [[bataille de France]], ces craintes semblent non fondées et Hoepner devient moins critique à l'égard du Führer. Ce n'est que lorsque l'[[opération Barbarossa|opération ''Barbarossa'']] se trouve bloquée aux portes de Moscou, et qu'il est chassé de façon humiliante par Hitler, qu'il redevient un opposant actif.
[[Fichier:Bundesarchiv Bild 151-25-07, Berlin, Volksgerichtshof, Erich Hoepner.jpg|thumb|gauche|Erich Hoepner]]
Bien qu'opposé aux termes du [[traité de Versailles]], il est un des premiers opposants à l'accession d'[[Adolf Hitler|Hitler]] au pouvoir. Il participe à plusieurs complots pour renverser Hitler. Lors d'une de ces tentatives en 1938, ses troupes ont la tâche de supprimer les [[Schutzstaffel|SS]] suite à l'assassinat d'Hitler, mais le plan échoue et le rôle qu'y joue Hoepner n'est pas découvert.


Hoepner est un des conspirateurs du [[complot du 20 juillet 1944|complot du {{date-|20 juillet 1944}}]], mais cette fois il est arrêté après l'échec de la tentative de [[coup d'État]]. Il est torturé par la [[Gestapo]]. Jugé par le [[Volksgerichtshof]], le « tribunal du peuple » institué par Hitler, Hoepner est condamné à mort. Il est pendu le {{date-|8 août 1944-}}, dans la [[prison de Plötzensee]] à [[Berlin]].
Hoepner tient un rôle de premier plan lors des premiers complots contre Hitler. Tout comme d'autres résistants conservateurs, Hoepner croit que les décisions stratégiques d'Hitler vont conduire l'Allemagne à sa perte. Après la [[bataille de France]], les craintes que les visées expansionnistes d'Hitler conduisent l'Allemagne à sa perte semblent non fondées et Hoepner devient moins critique envers Hitler. Ce n'est que lorsque l'[[opération Barbarossa]] tombe au point mort aux portes de Moscou, et qu'il est chassé de façon humiliante par Hitler, qu'il redevient actif.
[[Fichier:Berlin GTafel Offiziere.jpg|vignette|upright=1.3|Plaque commémorative en l'honneur des généraux Hoepner et [[Henning von Tresckow|von Tresckow]] dans le {{lien|langue=en|trad=Bundeshaus (Berlin)|fr=Bundeshaus}} à Berlin.]]

{{clr|left}}
Hoepner participe au complot ayant planifié l'[[attentat du 20 juillet 1944]] contre Adolf Hitler, mais cette fois il se fait prendre après l'échec du coup d'État. Il est arrêté et torturé par la [[Gestapo]]. Jugé sommairement par le [[Volksgerichtshof]], un "tribunal du peuple" mis en place par les Nazis, Erich Hoepner est condamné à mort. Il est exécuté par pendaison le 8 août 1944, dans la [[prison de Plötzensee]], à [[Berlin]].


== Décorations ==
== Décorations ==
* [[Croix de fer]] (1914)
* [[Croix de fer]] (1914)
** {{2e|classe}}
** 2ème Classe
** {{1re|classe}}
** 1ère Classe
* [[Ordre de Hohenzollern|Croix de chevalier de l'Ordre royal de Hohenzollern]] avec glaives
* [[Ordre de Hohenzollern|Croix de chevalier de l'ordre royal de Hohenzollern]] avec glaives
* [[Croix d'honneur]]
* [[Croix d'honneur]]
* [[Croix de fer|Agrafe de la Croix de fer]] (1939)
* [[Croix de fer|Agrafe de la croix de fer]] (1939)
** {{2e|classe}}
** 2ème Classe
** {{1re|classe}}
** 1ère Classe
* [[Croix de chevalier de la Croix de fer]]
* [[Croix de chevalier de la croix de fer]]
** Croix de chevalier le 27 octobre 1939 en tant que [[General der Kavallerie]] et commandant du XVI. Armee-Korps (mot)
** Croix de chevalier le {{date-|27 octobre 1939}} en tant que ''[[General der Kavallerie]]'' et commandant du ''XVI. Armee-Korps''


== Notes et références ==
== Notes et références ==
=== Notes ===
<references />
{{Références|groupe=alpha}}


== Sources ==
=== Références ===
{{Traduction/Référence|en|Erich Hoepner|100758314|type=note}}
* Walther-Peer Fellgiebel (2000), Die Träger des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939-1945. Podzun-Pallas. ISBN 3-7909-0284-5
{{Références}}
* Geralf Gemser, Darf eine Schule diesen Namen tragen? Zur Vorbildwirkung des Wehrmachtsgenerals Erich Hoepner, Allemagne, Marbourg 2005, ISBN 3-8288-8927-1
{{Traduction/Référence|en|Erich Hoepner|100758314}}


== Liens externes ==
== Annexes ==
=== Bibliographie ===
{{Autorité | type = personne | VIAF = 803819 | SUDOC = 103554122 }}
* [[Walther-Peer Fellgiebel]] (2000), Die Träger des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939-1945. Podzun-Pallas. {{ISBN|3-7909-0284-5}}
* Geralf Gemser, Darf eine Schule diesen Namen tragen? Zur Vorbildwirkung des Wehrmachtsgenerals Erich Hoepner, Allemagne, Marbourg 2005, {{ISBN|3-8288-8927-1}}
* {{NDB|9|350|351|Hoepner, Erich|[[Walter Bußmann]]|118552120}}
* {{lien|lang=de|Jürgen Schmädeke}}, {{lien|lang=de|trad=Peter Steinbach (Historiker)|fr=Peter Steinbach (historien)|texte=Peter Steinbach}}: ''Der Widerstand gegen den Nationalsozialismus.'' Piper, München 1994, {{ISBN|3-492-11923-9}}.
* Heinrich Bücheler: ''Generaloberst Erich Hoepner und die Militäropposition gegen Hitler.'' In: ''Beiträge zum Widerstand 1933–1945.'' [[Mémorial de la Résistance allemande]], Berlin.
* Heinrich Bücheler: ''Hoepner. Ein deutsches Soldatenschicksal des zwanzigsten Jahrhunderts.'' Herford 1980 u. Berlin 1983, {{ISBN|3-8132-0118-X}}.
* [[Walter Chales de Beaulieu]]: ''Generaloberst Erich Hoepner. Militärisches Porträt eines Panzer-Führers.'' Vowinckel, Neckargemünd 1969.
* Geralf Gemser: ''Darf eine Schule diesen Namen tragen? Zur Vorbildwirkung des Wehrmachtsgenerals Erich Hoepner.'' Tectum, Marburg 2005, {{ISBN|978-3-8288-8927-9}}.
* {{lien|lang=de|Samuel W. Mitcham}}, Gene Mueller: ''Generaloberst Erich Hoepner.'' In: [[Gerd R. Ueberschär]] (Hrsg.): ''Hitlers militärische Elite. Vom Kriegsbeginn bis zum Weltkriegsende.'' Bd. 2, Primus Verlag, Darmstadt 1998, {{ISBN|3-89678-089-1}}, {{ISBN|3-534-12678-5}} (Wissenschaftliche Buchgesellschaft), S. 93–99.
* Samuel W. Mitcham Jr., Gene Mueller: ''Generaloberst Erich Hoepner.'' In: [[Gerd R. Ueberschär]]: ''Hitlers militärische Elite. 68 Lebensläufe.'' Primus, Darmstadt 2011, {{ISBN|978-3-89678-727-9}}, S. 364–370.
* [[Johannes Hürter]]: ''Hitlers Heerführer. Die deutschen Oberbefehlshaber im Krieg gegen die Sowjetunion 1941/42.'' R. Oldenbourg, München 2007, {{ISBN|978-3-486-57982-6}}, S. 632 f. (Kurzbiografie).

=== Liens externes ===
{{liens}}
* {{de}} Biographie d'Erich Hoepner sur [http://www.dhm.de/lemo/html/biografien/HoepnerErich/ dhm.de]
* {{de}} Biographie d'Erich Hoepner sur [http://www.dhm.de/lemo/html/biografien/HoepnerErich/ dhm.de]
* {{de}} [http://www.lexikon-der-wehrmacht.de/Personenregister/H/HoepnerErich.htm Erich Hoepner sur lexikon-der-wehrmacht]
* {{de}} [http://www.lexikon-der-wehrmacht.de/Personenregister/H/HoepnerErich.htm Erich Hoepner sur lexikon-der-wehrmacht]


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Dernière version du 5 juin 2023 à 22:07

Erich Hoepner
Erich Hoepner
En 1939.

Naissance
Francfort-sur-l'Oder, province de Brandebourg
Décès (à 57 ans)
prison de Plötzensee, Berlin
Origine Allemand
Allégeance Drapeau de l'Empire allemand Empire allemand
Drapeau de la république de Weimar République de Weimar
Drapeau de l'Allemagne nazie Troisième Reich
Grade Generaloberst
Années de service 19041942
Commandement 16e corps de Panzer,
4e armée blindée
Conflits Première Guerre mondiale,
Seconde Guerre mondiale
Faits d'armes invasion de la Pologne,
Bataille de France,
Opération Barbarossa
Distinctions Croix de Chevalier
Autres fonctions Participation au complot du contre Adolf Hitler

Erich Hoepner est un général allemand de la Seconde Guerre mondiale, né le à Francfort-sur-l'Oder et mort exécuté le à Berlin. Il participe à la campagne de Pologne, la campagne de France puis à l'invasion de l'Union soviétique dans l'avance sur Leningrad puis lors de la bataille de Moscou. Début , face à la contre-offensive soviétique, il replie ses troupes sur une ligne plus facile à défendre sans en informer son supérieur. Hitler le relève alors de son commandement et le chasse de l'armée. Il participe au complot du contre ce dernier, est jugé de manière expéditive, condamné à mort et pendu peu après.

Biographie[modifier | modifier le code]

Hoepner (à droite) en sur le front russe, en discussion avec le général SS Walter Krüger.

Erich Hoepner est le fils d'un médecin de Francfort-sur-l'Oder dans le Brandebourg. À partir de 1893, il étudie au lycée impératrice-Augusta (de)[1]. À la fin de sa scolarité, ayant obtenu son Abitur, Erich Hoepner s'engage comme Fahnenjunker dans le 13e régiment de dragons stationné à Metz. Erich Hoepner est officier de cavalerie pendant la Première Guerre mondiale, terminant la guerre au grade de Rittmeister. Il demeure dans la Reichswehr après la guerre et atteint le rang de Generalmajor[a] en 1936. Hoepner est un des premiers partisans de l'utilisation des blindés au combat. Il est promu Generalleutnant[b] en 1938 et reçoit le commandement du 16e corps de panzers. Il est General der Kavallerie[c] dès 1939.

Commandements durant la Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Hoepner, surnommé der alte Reiter, « le Vieux Cavalier », participe aux invasions de la Pologne () et de la France (mai-), ce qui lui vaut la croix de chevalier de la croix de fer. Il est promu Generaloberst[d] en .

Il reçoit le commandement du 4e groupe blindé en prévision de l'invasion de l'Union soviétique en . Dans un ordre du jour à ses troupes en date du , préparatoire au déclenchement de l'opération Barbarossa, il proclame que la guerre contre la Russie est essentielle pour l'avenir du « peuple allemand », que ce conflit est en réalité la continuation du Drang nach Osten médiéval, le « combat historique » des Germains contre les Slaves, qu'une lutte à mort s'engage contre le judéo-bolchevisme[2] ; il ajoute que la guerre qui va se déclencher a pour but la destruction de la Russie actuelle et la défense de « la culture européenne contre le déluge moscovite-asiatique[3] ».

Son unité participe à la bataille de Moscou à la fin de l’année 1941. Le , elle est renommée 4. Panzerarmee.

Dans les premiers jours de l'année 1942, sans l'accord de son supérieur, le Generaloberst von Kleist, Hoepner replie ses troupes face à la contre-offensive majeure des Soviétiques devant Moscou : il est relevé de son commandement le et exclu de l'armée.

Participations à divers complots contre Hitler[modifier | modifier le code]

Hoepner, comparaissant en tenue civile devant le Volksgerichtshof, quelques jours avant d’être pendu.

Bien qu'opposé aux termes du traité de Versailles, il est l’un des premiers adversaires de l'accession de Hitler au pouvoir. Il participe à plusieurs complots pour le renverser en jouant un rôle de premier plan. Lors d'une de ces tentatives en 1938, la conspiration Oster, les troupes d’Hoepner ont pour mission de neutraliser les SS après la réussite de l'assassinat de Hitler, mais le plan échoue et le rôle qu'y a joué Hoepner n'est pas découvert.

Tout comme d'autres résistants conservateurs, Hoepner craint que les décisions stratégiques de Hitler ne conduisent l'Allemagne à sa perte. Après la bataille de France, ces craintes semblent non fondées et Hoepner devient moins critique à l'égard du Führer. Ce n'est que lorsque l'opération Barbarossa se trouve bloquée aux portes de Moscou, et qu'il est chassé de façon humiliante par Hitler, qu'il redevient un opposant actif.

Hoepner est un des conspirateurs du complot du , mais cette fois il est arrêté après l'échec de la tentative de coup d'État. Il est torturé par la Gestapo. Jugé par le Volksgerichtshof, le « tribunal du peuple » institué par Hitler, Hoepner est condamné à mort. Il est pendu le , dans la prison de Plötzensee à Berlin.

Plaque commémorative en l'honneur des généraux Hoepner et von Tresckow dans le Bundeshaus à Berlin.

Décorations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Équivalent de général de brigade en France.
  2. Équivalent de général de division en France.
  3. Équivalent de général de corps d'armée en France, ici spécialisé dans l'arme « cavalerie », qui historiquement s'est rapprochée de l’arme blindée pour être désignée par le vocable « arme blindée et cavalerie ».
  4. Équivalent de général d'armée en France.

Références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Erich Hoepner » (voir la liste des auteurs).
  1. Cauerstraße 36–37, heute Ludwig-Cauer-Grundschule
  2. Stéphane Audouin-Rouzeau (dir.), Annette Becker, Christian Ingrao, Henry Rousso et al., La Violence de guerre : 1914-1945 : approches comparées des deux conflits mondiaux, Bruxelles, Complexe, coll. « Histoire du temps présent », , 348 p. (ISBN 978-2-87027-911-3, OCLC 718499368, lire en ligne), à préciser.
  3. Christopher Browning (trad. de l'anglais par Jacqueline Carnaud et Bernard Frumer), Les Origines de la solution finale : l'évolution de la politique antijuive des nazis, septembre 1939-mars 1942, Paris, Les Belles Lettres éd. du Seuil, coll. « Histoire », , 631 p. (ISBN 978-2-7578-0970-9, OCLC 937777483), p. 271.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]