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« Firmin Rogier » : différence entre les versions

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'''Firmin François Marie Rogier''' ([[Cambrai]], le {{1er avril}} [[1791]] – [[Bruxelles]], le {{1er novembre}} [[1875]]) est un diplomate [[Belgique|belge]]. Il est le frère aîné de [[Charles Rogier]]. Il commença ses études à [[Avesnes-sur-Helpe]], où sa famille s'était établie au début du siècle. Il fit ses études secondaires au [[Lycée en France|lycée]] de [[Douai]], dont il sortit en [[1809]] en ayant reçu les quatre premiers prix de rhétorique. Il étudia ensuite à l'[[École normale (Révolution française)|École normale]] de [[Paris]] en [[1810]]-[[1811]]. En tant qu'étudiant de cette école, il fut exempté du [[service militaire]]. Il obtint le grade de [[Licence (France)|licencié ès lettres]]. De [[1811]] à [[1814]], il fut maître élémentaire au lycée impérial de [[Liège]]. Le [[22 septembre]] [[1814]], il fut désigné pour une chaire de [[grec ancien|grec]] au [[Collège en France|collège]] de [[Falaise (Calvados)|Falaise]]. Quelques mois plus tard, il fut nommé maître de la première étude au lycée de [[Rouen]]. Il revint rapidement à Liège. Il fonda avec son frère, [[Paul Devaux]], [[Joseph Lebeau]] et [[Félix Van Hulst]] un journal [[libéralisme politique|libéral]], le ''[[Matthieu Lansbergh]]'', en [[1824]]. Lors de la [[révolution belge]] ([[1830]]), on lui confia plusieurs missions à [[Paris]]. Il fut ensuite le premier secrétaire de l'ambassade de [[Belgique]] à [[Paris]]. En [[1837]], il devint conseiller d'ambassade. En [[1848]], il succéda à [[Eugène de Ligne]] au poste d'ambassadeur de Belgique à Paris, qu'il occupa jusqu'en [[1864]]. En [[1861]], il participa à la conclusion du traité de commerce et de la convention littéraire entre la [[France]] et la Belgique.
'''Firmin François Marie Rogier''' ([[Cambrai]], le {{1er avril}} [[1791]] – [[Bruxelles]], le {{1er novembre}} [[1875]]) est un diplomate [[Belgique|belge]]. Il est le frère aîné de [[Charles Rogier]]. Il commença ses études à [[Avesnes-sur-Helpe]], où sa famille s'était établie au début du siècle. Il fit ses études secondaires au [[Lycée en France|lycée]] de [[Douai]], dont il sortit en [[1809]] en ayant reçu les quatre premiers prix de rhétorique. Il étudia ensuite à l'[[École normale (Révolution française)|École normale]] de [[Paris]] en [[1810]]-[[1811]]. En tant qu'étudiant de cette école, il fut exempté du [[service militaire]]. Il obtint le grade de [[Licence (France)|licencié ès lettres]]. De [[1811]] à [[1814]], il fut maître élémentaire au lycée impérial de [[Liège]]. Le [[22 septembre]] [[1814]], il fut désigné pour une chaire de [[grec ancien|grec]] au [[Collège en France|collège]] de [[Falaise (Calvados)|Falaise]]. Quelques mois plus tard, il fut nommé maître de la première étude au lycée de [[Rouen]]. Il revint rapidement à Liège. Il fonda avec son frère, [[Paul Devaux]], [[Joseph Lebeau]] et [[Félix Van Hulst]] un journal [[libéralisme politique|libéral]], le ''[[Matthieu Lansbergh]]'', en [[1824]]. Lors de la [[révolution belge]] ([[1830]]), on lui confia plusieurs missions à [[Paris]]. Il fut ensuite le premier secrétaire de l'ambassade de [[Belgique]] à [[Paris]]. En [[1837]], il devint conseiller d'ambassade. En [[1848]], il succéda à [[Eugène de Ligne]] au poste d'ambassadeur de Belgique à Paris, qu'il occupa jusqu'en [[1864]]. En [[1861]], il participa à la conclusion du traité de commerce et de la convention littéraire entre la [[France]] et la Belgique.


Il a reçu la croix de fer. Il est commandeur de l'[[ordre de la Légion d'honneur]], officier de l'[[ordre de Léopold]], chevalier de nombre de l'[[ordre de Charles III]].
Il a reçu la [[Croix de fer (Belgique)|Croix de fer]]. Il est commandeur de l'[[ordre de la Légion d'honneur]], officier de l'[[ordre de Léopold]], chevalier de nombre de l'[[ordre de Charles III]].


==Source==
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Version du 15 décembre 2010 à 11:35

Modèle:Infobox Ambassadeur

Firmin François Marie Rogier (Cambrai, le 1er avril 1791Bruxelles, le 1er novembre 1875) est un diplomate belge. Il est le frère aîné de Charles Rogier. Il commença ses études à Avesnes-sur-Helpe, où sa famille s'était établie au début du siècle. Il fit ses études secondaires au lycée de Douai, dont il sortit en 1809 en ayant reçu les quatre premiers prix de rhétorique. Il étudia ensuite à l'École normale de Paris en 1810-1811. En tant qu'étudiant de cette école, il fut exempté du service militaire. Il obtint le grade de licencié ès lettres. De 1811 à 1814, il fut maître élémentaire au lycée impérial de Liège. Le 22 septembre 1814, il fut désigné pour une chaire de grec au collège de Falaise. Quelques mois plus tard, il fut nommé maître de la première étude au lycée de Rouen. Il revint rapidement à Liège. Il fonda avec son frère, Paul Devaux, Joseph Lebeau et Félix Van Hulst un journal libéral, le Matthieu Lansbergh, en 1824. Lors de la révolution belge (1830), on lui confia plusieurs missions à Paris. Il fut ensuite le premier secrétaire de l'ambassade de Belgique à Paris. En 1837, il devint conseiller d'ambassade. En 1848, il succéda à Eugène de Ligne au poste d'ambassadeur de Belgique à Paris, qu'il occupa jusqu'en 1864. En 1861, il participa à la conclusion du traité de commerce et de la convention littéraire entre la France et la Belgique.

Il a reçu la Croix de fer. Il est commandeur de l'ordre de la Légion d'honneur, officier de l'ordre de Léopold, chevalier de nombre de l'ordre de Charles III.

Source

  • Biographie générale des Belges morts ou vivants, Muquardt-De Roovers, Bruxelles, 1849, s.v. Rogier, Firmin.
  • Ernest Discailles, Charles Rogier (1800-1885) d'après des documents inédits, tome 1, J. Lebègue et Cie, Bruxelles, s.d., p. 16-22.