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'''A.D.G.''', de son vrai nom '''Alain Fournier, dit Camille''', était un [[journalisme|journaliste]] et [[Roman (littérature)|roman]]cier [[france|français]], né le [[19 décembre]] [[1947]] à [[Tours]]<ref>Les sources sur son lieu de naissance sont divergentes. Les unes le donnent pour natif de [[Tours]] tandis que d'autres indiquent une naissance survenue à Véretz, lieu de son inhumation.</ref> ([[Indre-et-Loire]]), mort le {{1er novembre}} [[2004]] à [[Paris]], des suites d'un cancer.
'''A.D.G.''', de son vrai nom '''Alain Fournier, dit Camille''', était un [[journalisme|journaliste]] et [[Roman (littérature)|roman]]cier [[france|français]], né le [[19 décembre]] [[1947]] à [[Tours]]<ref>Les sources sur son lieu de naissance sont divergentes. Les unes le donnent pour natif de [[Tours]] tandis que d'autres indiquent une naissance survenue à Véretz, lieu de son inhumation.</ref> ([[Indre-et-Loire]]), mort le {{1er novembre}} [[2004]] à [[Paris]], des suites d'un cancer.


Posture esthétique ou conviction profonde, A.D.G. est resté célèbre pour avoir représenté la sensibilité d'[[extrême droite]] du [[roman noir]] dans sa période de renouveau des années 1970, administrant ainsi la preuve que ce genre littéraire ne conduisait pas nécessairement à des idées « progressistes ». En compagnie de celui que d'aucuns considèrent comme son « double gauchiste », [[Jean-Patrick Manchette]], il fut, pendant une dizaine d'années, l'un des « auteurs-phares » de la [[Série noire]] des éditions [[Gallimard]]. Que ce soit dans les titres de ses romans policiers ou dans ses chroniques journalistiques, il restera également connu pour une certaine propension aux jeux de mots.
Posture esthétique ou conviction profonde, A.D.G. est resté célèbre pour avoir représenté la sensibilité d'[[extrême droite]] du [[roman noir]] dans sa période de renouveau des années 1970, administrant ainsi la preuve que ce genre littéraire ne conduisait pas nécessairement à des idées « progressistes ». En compagnie de celui que d'aucun considèrent comme son « double gauchiste », [[Jean-Patrick Manchette]], il fut, pendant une dizaine d'années, l'un des « auteurs-phares » de la [[Série noire]] des éditions [[Gallimard]]. Que ce soit dans les titres de ses romans policiers ou dans ses chroniques journalistiques, il restera également connu pour une certaine propension aux jeux de mots.


== Le réactionnaire du roman noir ==
== Le réactionnaire du roman noir ==
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*au cours des [[années 1980]] : fondateur de ''Combat calédonien'', hebdomadaire anti-indépendantiste en [[Nouvelle-Calédonie]], où il aura vécu de [[1981]] à [[1991]]. Sa participation, durant un an, à cette aventure de presse vaudra à A.D.G. un certain nombre d'amendes et de condamnations, A.D.G. finissant par déclarer forfait, tandis qu'[[Edgard Pisani]], cible favorite de l'hebdomadaire, sortit lui aussi quelque peu « éreinté » de cette période ;
*au cours des [[années 1980]] : fondateur de ''Combat calédonien'', hebdomadaire anti-indépendantiste en [[Nouvelle-Calédonie]], où il aura vécu de [[1981]] à [[1991]]. Sa participation, durant un an, à cette aventure de presse vaudra à A.D.G. un certain nombre d'amendes et de condamnations, A.D.G. finissant par déclarer forfait, tandis qu'[[Edgard Pisani]], cible favorite de l'hebdomadaire, sortit lui aussi quelque peu « éreinté » de cette période ;
*de [[1991]] à [[1994]] : chroniqueur à ''Minute'' ;
*de [[1991]] à [[1994]] : chroniqueur à ''Minute'' ;
*depuis [[1994]] : membre de la rédaction de l'hebdomadaire ''[[Rivarol (revue)|Rivarol]]'', dont il deviendra secrétaire général en [[1998]], et pour lequel il travaillait encore un an avant sa disparition, jusqu'à ce que l'aggravation de sa maladie ne le contraigne à s'éloigner. Il a collaboré au ''Figaro Littéraire'' en 2003-2004.
*depuis [[1994]] : membre de la rédaction de l'hebdomadaire ''[[Rivarol (revue)|Rivarol]]'', dont il deviendra secrétaire général en [[1998]], et pour lequel il travaillait encore un an avant sa disparition, jusqu’à ce que l'aggravation de sa maladie ne le contraigne à s'éloigner. Il a collaboré au ''Figaro Littéraire'' en 2003-2004.


Les obsèques d'A.D.G., célébrées le 5 novembre 2004 en l'église Saint-Eugène Sainte-Cécile à [[Paris]], avant son inhumation dans sa terre natale de [[Véretz]], ont donné l'occasion de voir réunies diverses personnalités de la « droite nationale », séparées depuis la crise intervenue au [[Front national (parti français)|Front national]] en [[1998]]-[[1999]]. On a ainsi pu voir, par exemple, dans l'assistance, sans qu'ils se soient autrement côtoyés que par leur présence commune, [[Jean-Marie Le Pen]], président du Front national et [[Serge Martinez]] (qui fut secrétaire général du Front national scissionniste), [[Marine Le Pen]] et sa sœur aînée [[Marie-Caroline Le Pen]] (elle aussi ayant suivi l'aventure « mégrétiste »), mais encore diverses personnalités telles qu'[[Emmanuel Ratier]], [[Yann Clerc]], [[Dominique Jamet]] ou [[Jean Raspail]]. L'hebdomadaire ''Rivarol'' a d'ailleurs titré son compte rendu des obsèques « A.D.G. le fédérateur », sans doute pour faire allusion à l'attitude de son journaliste qui, durant la crise de 1998-1999, s'était attaché sinon à « recoller les morceaux », du moins à ne pas envenimer le conflit.
Les obsèques d'A.D.G., célébrées le 5 novembre 2004 en l'église Saint-Eugène Sainte-Cécile à [[Paris]], avant son inhumation dans sa terre natale de [[Véretz]], ont donné l'occasion de voir réunies diverses personnalités de la « droite nationale », séparées depuis la crise intervenue au [[Front national (parti français)|Front national]] en [[1998]]-[[1999]]. On a ainsi pu voir, par exemple, dans l'assistance, sans qu'ils se soient autrement côtoyés que par leur présence commune, [[Jean-Marie Le Pen]], président du Front national et [[Serge Martinez]] (qui fut secrétaire général du Front national scissionniste), [[Marine Le Pen]] et sa sœur aînée [[Marie-Caroline Le Pen]] (elle aussi ayant suivi l'aventure « mégrétiste »), mais encore diverses personnalités telles qu'[[Emmanuel Ratier]], [[Yann Clerc]], [[Dominique Jamet]] ou [[Jean Raspail]]. L'hebdomadaire ''Rivarol'' a d'ailleurs titré son compte rendu des obsèques « A.D.G. le fédérateur », sans doute pour faire allusion à l'attitude de son journaliste qui, durant la crise de 1998-1999, s'était attaché sinon à « recoller les morceaux », du moins à ne pas envenimer le conflit.
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Version du 11 juin 2007 à 21:16

A.D.G., de son vrai nom Alain Fournier, dit Camille, était un journaliste et romancier français, né le 19 décembre 1947 à Tours[1] (Indre-et-Loire), mort le 1er novembre 2004 à Paris, des suites d'un cancer.

Posture esthétique ou conviction profonde, A.D.G. est resté célèbre pour avoir représenté la sensibilité d'extrême droite du roman noir dans sa période de renouveau des années 1970, administrant ainsi la preuve que ce genre littéraire ne conduisait pas nécessairement à des idées « progressistes ». En compagnie de celui que d'aucun considèrent comme son « double gauchiste », Jean-Patrick Manchette, il fut, pendant une dizaine d'années, l'un des « auteurs-phares » de la Série noire des éditions Gallimard. Que ce soit dans les titres de ses romans policiers ou dans ses chroniques journalistiques, il restera également connu pour une certaine propension aux jeux de mots.

Le réactionnaire du roman noir

Après s'être engagé comme enfant de troupe à l'âge de douze ans et être sorti du système scolaire avec pour seul bagage son BEPC, il débute dans la vie active comme employé au Crédit lyonnais, puis exerce les métiers de bouquiniste et de brocanteur. Un temps proche du pamphlétaire Michel-Georges Micberth, qui préside la Jeune Force poétique française, il devient son collaborateur et directeur littéraire aux éditions de la JFPF (de 1966 à 1971), où il écrit sous le pseudonyme d'« Alain Dreux-Gallou », Dreux et Gallou étant les noms de famille de deux de ses grands-parents. Son véritable nom est bien évidemment difficile à porter en littérature, du fait de l'homonymie avec Alain-Fournier, et il conservera donc le sigle de ce pseudonyme, A.D.G., toujours écrit avec trois points, comme nom de plume.

Son premier roman, La Divine Surprise, est inspiré des confidences de Jo Attia, truand et résistant dont il rédigeait alors la biographie en qualité de "nègre". Faute de connaître sa réelle identité, quelques journalistes imaginatifs émirent un temps l'hypothèse qu'A.D.G. était un pseudonyme pour Raymond Queneau, tandis que d'autres y virent les mémoires d'un ancien truand reconverti dans la littérature…

Dans ses romans, il se garde bien, à l'inverse des autres auteurs de la Série noire, de faire l'éloge du milieu des truands qu'il juge constitué « de sombres idiots, inconséquents, stupides, qui se servent de la gloire que certains auteurs comme Auguste Le Breton et José Giovanni leur ont créée ».

En 1972, il publie une chronique berrichonne, La Nuit des grands chiens malades, portée au cinéma par Georges Lautner, où l'on voit une communauté hippie s'installer dans un petit village et s'opposer à une bande de truands en s'alliant aux paysans du coin. Suit un hommage discret à Louis-Ferdinand Céline, Cradoque's Band, le récit d'un hold-up, les Trois Badours, publié sous le pseudonyme d'Alain Camille, et un retour en Berry, Berry story. En 1977, il imagine dans le Grand Môme, le retour d'Augustin au pays perdu, hommage et parodie du chef-d'œuvre de son grand aîné.

Dans, Pour venger pépère (1980), un roman à suspense que Jean-Patrick Manchette jugea « très cohérent, très abouti, excellent », un jeune avocat au barreau de Tours enquête sur la mort de son grand-père tué lors de la fusillade d'un hold-up. On y aperçoit en arrière plan son personnage fétiche, le journaliste alcoolique et anarchisant Sergueï Djerbitskine, alias Machin (inspiré de son ami Serge de Beketch).

En 1981, il s'essaie à un court récit de 100 pages, la Nuit myope, qualifié de « cent pour cent littéraire » par Jean Cochet, qui serait une « sorte d'épopée dérisoire d'un rêveur velléitaire ».

Dans les années 1980, il part s'installer en Nouvelle-Calédonie où il entreprend la rédaction d'une histoire de la colonisation de l'île, Le Grand Sud, dont il ne rédigera finalement qu'un seul tome. Les trois romans policiers qu'il écrit également à cette époque sont des attaques virulentes contre les indépendantistes. A.D.G. mène sur l'île une activité politique virulente contre les indépendantistes canaques, et se charge d'organiser les sections locales du Front national.

Il retourne en France en 1991 et publie en 2003 un nouvel ouvrage se déroulant dans un cadre australien, Kangouroad movie, qui, après une longue absence, marque son vrai retour au roman policier.

Il envisageait la rédaction, avant l'aggravation finale de sa maladie, d'un essai sur l'écrivain Jacques Perret.

Le journaliste d'extrême droite

En parallèle à sa carrière d'écrivain, il a exercé le métier de journaliste pour la presse socialiste, gaulliste et anarchiste de droite :

Enfin pour la presse dite d'extrême droite où il fut successivement :

  • de 1974 à 1981 : journaliste puis grand reporter pour l'hebdomadaire Minute ;
  • au cours des années 1980 : fondateur de Combat calédonien, hebdomadaire anti-indépendantiste en Nouvelle-Calédonie, où il aura vécu de 1981 à 1991. Sa participation, durant un an, à cette aventure de presse vaudra à A.D.G. un certain nombre d'amendes et de condamnations, A.D.G. finissant par déclarer forfait, tandis qu'Edgard Pisani, cible favorite de l'hebdomadaire, sortit lui aussi quelque peu « éreinté » de cette période ;
  • de 1991 à 1994 : chroniqueur à Minute ;
  • depuis 1994 : membre de la rédaction de l'hebdomadaire Rivarol, dont il deviendra secrétaire général en 1998, et pour lequel il travaillait encore un an avant sa disparition, jusqu’à ce que l'aggravation de sa maladie ne le contraigne à s'éloigner. Il a collaboré au Figaro Littéraire en 2003-2004.

Les obsèques d'A.D.G., célébrées le 5 novembre 2004 en l'église Saint-Eugène Sainte-Cécile à Paris, avant son inhumation dans sa terre natale de Véretz, ont donné l'occasion de voir réunies diverses personnalités de la « droite nationale », séparées depuis la crise intervenue au Front national en 1998-1999. On a ainsi pu voir, par exemple, dans l'assistance, sans qu'ils se soient autrement côtoyés que par leur présence commune, Jean-Marie Le Pen, président du Front national et Serge Martinez (qui fut secrétaire général du Front national scissionniste), Marine Le Pen et sa sœur aînée Marie-Caroline Le Pen (elle aussi ayant suivi l'aventure « mégrétiste »), mais encore diverses personnalités telles qu'Emmanuel Ratier, Yann Clerc, Dominique Jamet ou Jean Raspail. L'hebdomadaire Rivarol a d'ailleurs titré son compte rendu des obsèques « A.D.G. le fédérateur », sans doute pour faire allusion à l'attitude de son journaliste qui, durant la crise de 1998-1999, s'était attaché sinon à « recoller les morceaux », du moins à ne pas envenimer le conflit.

Autres réalisations

Outre le roman et le journalisme, A.D.G. a également écrit des scénarios de bande dessinée, notamment dans le mensuel Pilote, et des feuilletons pour la télévision (Chéri Bibi adapté du roman de Gaston Leroux et diffusé 1973, Les mystères de New York écrit en collaboration avec Jean-Pierre Richard et diffusé en 1976).

En 1981, il est la cause d'un mini scandale à la suite de la parution dans un numéro spécial du journal (À Suivre) d'une bande dessinée, Léopold Micheteau, détective, dont il est le scénariste et Benoît Sokal le dessinateur. Certains lecteurs y ayant perçu quelques traits d'antisémitisme, la direction fit paraître quelques semaines plus tard un éditorial embarrassé dans laquelle elle présentait ses excuses. Les physiques des personnages israélites, source de la polémique, étaient pourtant dus uniquement aux dessins de Sokal et ne mettaient nullement en cause le scénario d'A.D.G.

Œuvres

  • 1969 : Lettre ouverte à un magistraillon (Micberth, Illustrations de Bernard Deyriès).
  • 1971 : la Divine Surprise (Gallimard, coll. « Série Noire », n° 1429, rééd. en coll. « Carré Noir », n° 545)
  • 1971 : les Panadeux (Gallimard, coll. « Série Noire », n° 1443, rééd. en coll. « Carré Noir », n° 518)
  • 1972 : la Marche Truque... (Gallimard, coll. « Série Noire », n° 1473, rééd. en coll. « Carré Noir », n° 554)
  • 1972 : la Nuit des grands chiens malades (Gallimard, coll. « Série Noire », n° 1482, rééd. en coll. « Folio », n° 2224) – adapté au cinéma sous le titre Quelques messieurs trop tranquilles
  • 1972 : les Trois Badours (Gallimard, coll. « Série Noire », rééd. en coll. « Folio policier », n° 229)
  • 1973 : Cradoque's band (Gallimard, coll. « Série Noire », n° 1493, rééd. en coll. « Carré Noir », n° 373)
  • 1973 : Berry Story (Gallimard, coll. « Série Noire », n° 1586)
  • 1974 : Je suis un roman noir (Gallimard, coll. « Série Noire », n° 1692, rééd. en coll. « Carré Noir », n° 468)
  • 1976 : L'otage est sans pitié (Gallimard, coll. « Super noire », n° 43)
  • 1977 : le Grand Môme (Gallimard, coll. « Série Noire », n° 1717) – Titre qui était un hommage discret à son homonyme Alain-Fournier)
  • 1977 : Juste un rigolo (Gallimard, coll. « Série Noire », n° 1721, rééd. en coll. « Carré Noir », n° 506)
  • 1980 : Pour venger pépère (Gallimard, coll. « Série Noire », n° 1806, rééd. en coll. « Folio policier », n° 153)
  • 1980 : les Enquêtes de l'inspecteur Alfred Beaugat (Dargaud, coll. « Pilote ») – Scénario de textes d'A.D.G., dessins de Loro et North – Réunit : Une Aventure de l'inspecteur Alfred Beaugat, le Sale Grand Meaulnes, l'Inspecteur Beaugat monte à Paris et Fripe-futaille contre Lèche-douzils
  • 1981 : la Nuit myope (Balland, coll. « L'Instant romanesque », rééd. en 2003 chez Christian Durante, coll. « Poche-numérique »)
  • 1981 : Balles nègres (Gallimard, coll. « Série Noire », n° 1825)
  • 1982 : On n'est pas des chiens (Gallimard, coll. « Série Noire », n° 1862, rééd. en coll. « Folio policier », n° 189)
  • 1986 : Notre frère qui êtes odieux... (Gallimard, coll. « Carré Noir », rééd. en coll. « Folio policier », n° 171)
  • 1987 : Joujoux sur le caillou (Gallimard, coll. « Série Noire », n° 2089) « roman calédonien » de politique-fiction dédié à Jean-Marie Le Pen
  • 1987 : le Grand Sud (Jean-Claude Lattès) roman d'aventures néo-calédonien
  • 1988 : Les Billets Nickelés (Gallimard, coll. « Série Noire », n° 2124)
  • 1988 : C'est le bagne ! (Gallimard, coll. « Série Noire », n° 2134)
  • 2003 : Kangouroad movie (Gallimard, coll. « la Noire ») thriller australien
  • 2007 : J'ai déjà donné (Le Dilettante, 278pp)

Notes

  1. Les sources sur son lieu de naissance sont divergentes. Les unes le donnent pour natif de Tours tandis que d'autres indiquent une naissance survenue à Véretz, lieu de son inhumation.

Liens externes