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« Alfred Bruneau » : différence entre les versions

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[[Image:Bruneau, Alfred.gif|thumb|left|200px|Alfred Bruneau]]
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Alfred Bruneau étudia le [[violoncelle]] au [[Conservatoire de Paris]] et joua pour les [[concerts Pasdeloup]]. Il commença bientôt à composer, écrivant une cantate, ''Geneviève de Paris''. En [[1884]], il fit jouer son ''Ouverture héroïque'', suivie par les symphonies chorales ''Lida'' (1884) et ''La Belle au bois dormant'' ([[1886]]) puis, en [[1887]], par son premier opéra, ''Kérim''.
Alfred Bruneau étudia le [[violoncelle]] au [[Conservatoire de Paris]] et joua pour les [[concerts Pasdeloup]]. Il commença bientôt à composer, écrivant une cantate, ''Geneviève de Paris''. En [[1884]], il fit jouer son ''Ouverture héroïque'', suivie par les symphonies chorales ''Léda'' (1884) et ''La Belle au bois dormant'' ([[1886]]) puis, en [[1887]], par son premier opéra, ''Kérim''.


L'année suivante, Bruneau fit la connaissance d'[[Émile Zola]]. Les deux hommes entamèrent une collaboration qui allait durer vingt ans. En [[1891]], Bruneau compose un opéra intitulé ''Le rêve'', basé sur le roman de Zola. Dans les années suivantes, Zola fournit le sujet de plusieurs des ouvrages du compositeur comme ''L'Attaque du moulin''. ([[1893]]). Zola écrit lui-même le livret de ''Messidor'' ([[1897]]) et de ''L'Ouragan'' ([[1901]]). Parmi d'autres opéras influencés par Zola on peut citer ''L'enfant roi'' ([[1905]]), ''Naïs Micoulin'' ([[1907]]), ''Les quatre journées'' ([[1916]]) et ''Lazare'' (créé à titre posthume en [[1954]]).
L'année suivante, Bruneau fit la connaissance d'[[Émile Zola]]. Les deux hommes entamèrent une collaboration qui allait durer quinze ans. En [[1891]], Bruneau compose un opéra intitulé ''Le rêve'', basé sur le roman de Zola. Dans les années suivantes, Zola fournit le sujet de plusieurs des ouvrages du compositeur comme ''L'Attaque du moulin''. ([[1893]]). Zola écrit lui-même le livret de ''Messidor'' ([[1897]]) et de ''L'Ouragan'' ([[1901]]) ainsi que de "L'enfant roi" (1905) Parmi d'autres opéras influencés par Zola, on peut citer([[1905]]), ''Naïs Micoulin'' ([[1907]]), ''Les quatre journées'' ([[1916]]) et ''Lazare'' (créé à titre posthume en [[1954]] et toujours sur un livret de Zola).


Dans ses opéras, Bruneau s'est également inspiré d'[[Hans Christian Andersen]], (''Le jardin de Paris'', [[1923]]) et de [[Victor Hugo]] (''Angelo, tyran de Padoue'', [[1928]]).
Dans ses opéras, Bruneau s'est également inspiré d'[[Hans Christian Andersen]], (''Le jardin de Paris'', [[1923]]) et de [[Victor Hugo]] (''Angelo, tyran de Padoue'', [[1928]]).


Ses pièces pour orchestre révèlent l'influence de [[Richard Wagner|Wagner]]. Ses autres œuvres comprennent un ''Requiem'' ([[1896]]) et deux séries de chansons, ''Lieds de France'' et ''Chansons à danser''.
Ses pièces pour orchestre révèlent l'influence de [[Richard Wagner|Wagner]]. Ses autres œuvres comprennent un ''Requiem'' ([[1896]]), des pièces instrumentales ainsi que de nombreuses mélodies dont les ''Lieds de France'' et ''Chansons à danser''.


Bruneau obtint la [[Légion d'honneur]] en [[1895]].
Bruneau obtint la [[Légion d'honneur]] en [[1895]] et fut également élu à l'Académie des Beaux-Arts.

Son livre de souvenir, A l'ombre d'un grand coeur (1931), évoque sa belle amitié et sa collaboration fructueuse avec Emile Zola.


== Correspondance ==
== Correspondance ==
*''Alfred Bruneau et [[Gustave Charpentier]] : une amitié indestructible et tendre : correspondances inédites'' (sous la direction de Sylvie Douche et Jean-Christophe Branger). [[Paris]] : Université de Paris-Sorbonne, coll. « Observatoire musical français », série « Correspondances, entretiens, souvenirs » n° 2, [[2004]]. 120 p., 21 cm. {{ISBN|2-84591-107-6}} {{Commentaire biblio|Ouvrage résultant des travaux d'un séminaire. En appendice : « Les cours de Mimi Pinson seront mon unique récréation » de Michela Niccolai.}}
*''Alfred Bruneau et [[Gustave Charpentier]] : une amitié indestructible et tendre : correspondances inédites'' (sous la direction de Sylvie Douche et Jean-Christophe Branger). [[Paris]] : Université de Paris-Sorbonne, coll. « Observatoire musical français », série « Correspondances, entretiens, souvenirs » n° 2, [[2004]]. 120 p., 21 cm. {{ISBN|2-84591-107-6}} {{Commentaire biblio|Ouvrage résultant des travaux d'un séminaire. En appendice : « Les cours de Mimi Pinson seront mon unique récréation » de Michela Niccolai.}}

Pour en savoir plus : http://www.ezola.fr


[[catégorie:compositeur français|Bruneau, Alfred]]
[[catégorie:compositeur français|Bruneau, Alfred]]

Version du 12 juillet 2006 à 16:26

Modèle:Musique classique Louis Charles Bonaventure Alfred Bruneau est un compositeur français né à Paris le 3 mars 1857 et mort à Paris le 15 juin 1934. Il joua un rôle déterminant pour introduire le réalisme sur la scène lyrique française.

Fichier:Bruneau, Alfred.gif
Alfred Bruneau

Alfred Bruneau étudia le violoncelle au Conservatoire de Paris et joua pour les concerts Pasdeloup. Il commença bientôt à composer, écrivant une cantate, Geneviève de Paris. En 1884, il fit jouer son Ouverture héroïque, suivie par les symphonies chorales Léda (1884) et La Belle au bois dormant (1886) puis, en 1887, par son premier opéra, Kérim.

L'année suivante, Bruneau fit la connaissance d'Émile Zola. Les deux hommes entamèrent une collaboration qui allait durer quinze ans. En 1891, Bruneau compose un opéra intitulé Le rêve, basé sur le roman de Zola. Dans les années suivantes, Zola fournit le sujet de plusieurs des ouvrages du compositeur comme L'Attaque du moulin. (1893). Zola écrit lui-même le livret de Messidor (1897) et de L'Ouragan (1901) ainsi que de "L'enfant roi" (1905) Parmi d'autres opéras influencés par Zola, on peut citer(1905), Naïs Micoulin (1907), Les quatre journées (1916) et Lazare (créé à titre posthume en 1954 et toujours sur un livret de Zola).

Dans ses opéras, Bruneau s'est également inspiré d'Hans Christian Andersen, (Le jardin de Paris, 1923) et de Victor Hugo (Angelo, tyran de Padoue, 1928).

Ses pièces pour orchestre révèlent l'influence de Wagner. Ses autres œuvres comprennent un Requiem (1896), des pièces instrumentales ainsi que de nombreuses mélodies dont les Lieds de France et Chansons à danser.

Bruneau obtint la Légion d'honneur en 1895 et fut également élu à l'Académie des Beaux-Arts.

Son livre de souvenir, A l'ombre d'un grand coeur (1931), évoque sa belle amitié et sa collaboration fructueuse avec Emile Zola.

Correspondance

  • Alfred Bruneau et Gustave Charpentier : une amitié indestructible et tendre : correspondances inédites (sous la direction de Sylvie Douche et Jean-Christophe Branger). Paris : Université de Paris-Sorbonne, coll. « Observatoire musical français », série « Correspondances, entretiens, souvenirs » n° 2, 2004. 120 p., 21 cm. (ISBN 2-84591-107-6)
    Ouvrage résultant des travaux d'un séminaire. En appendice : « Les cours de Mimi Pinson seront mon unique récréation » de Michela Niccolai.

Pour en savoir plus : http://www.ezola.fr