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« André-Numa Bertrand » : différence entre les versions

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'''André-Numa Bertrand''', né le {{date de naissance|14|février|1876}} à [[Milhaud (Gard)|Milhaud]] ([[Gard (département)|Gard]]) et mort le {{date de décès|9 octobre 1946}} à Paris, est un [[Pasteur chrétien|pasteur]] français. Il est vice-président de la [[Fédération protestante de France]] en zone occupée durant la [[Seconde Guerre mondiale]].
'''André-Numa Bertrand''', né le {{date de naissance|14|février|1876}} à [[Milhaud (Gard)|Milhaud]] ([[Gard (département)|Gard]]) et mort le {{date de décès|9 octobre 1946}} à Paris, est un [[Pasteur chrétien|pasteur]] français. Il est vice-président de la [[Fédération protestante de France]] en zone occupée durant la [[Seconde Guerre mondiale]].
== Parcours ==
== Parcours ==
Il fait ses études secondaires à Nîmes, et fait ses études de théologie à l'[[université de Genève]] (1893-1897). Il soutient en 1897 une thèse de baccalauréat en théologie à la [[Faculté de théologie protestante de Montauban]], intitulée ''Essai sur la méthode qui conduit à la certitude religieuse''<ref>[http://www.sudoc.fr/099474158 Thèse de baccalauréat en théologie, notice du Sudoc], consultée en ligne le 14.07.15.</ref>. Il obtient une licence de philosophie à [[la Sorbonne]] (1898-1899).
Il fait ses études secondaires à Nîmes, et fait ses études de théologie à l'[[université de Genève]] (1893-1897). Il soutient en 1897 une thèse de baccalauréat en théologie à la [[Faculté de théologie protestante de Montauban]], intitulée ''Essai sur la méthode qui conduit à la certitude religieuse''<ref>[http://www.sudoc.fr/099474158 Thèse de baccalauréat en théologie, notice du Sudoc], consultée en ligne le 14.07.15.</ref>. Il obtient une licence de philosophie à [[la Sorbonne]] (1898-1899). Il traduit des conférences prononcées par le théologien [[Protestantisme libéral|protestant libéral]] allemand [[Adolf von Harnack]] à l'université de Berlin en 1899-1900, sous le titre ''L'essence du christianisme''<ref>Titre original, ''Das Wesen des Christentums'', traductions éditées par la Librairie Fischbacher, 1907.</ref>.


Il souhaite devenir [[Missionnaire chrétien|missionnaire]], mais sa candidature est refusée par la [[Société des missions évangéliques de Paris]], du fait de sa sensibilité libérale sur le plan théologique<ref name="Dictionnaire">Pierre Bolle et Patrick Cabanel, « André-Numa Bertrand », in Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), ''Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours'', tome 1 : A-C, cf. bibliographie.</ref>. Il devient pasteur dans le [[Tarn-et-Garonne]], puis à [[Castres]] où il reste jusqu'à sa mobilisation lors de la [[Première Guerre mondiale]] en 1914. Il est aumônier de l'[[Expédition de Salonique|armée française engagée à Salonique]] (1916-1919). À sa démobilisation, il est pasteur à Lyon, dans le quartier de [[la Guillotière]]. En 1926, il est appelé comme pasteur à l'[[Oratoire du Louvre]], à Paris.
Il souhaite devenir [[Missionnaire chrétien|missionnaire]], mais sa candidature est refusée par la [[Société des missions évangéliques de Paris]], du fait de sa sensibilité libérale sur le plan théologique<ref name="Dictionnaire">Pierre Bolle et Patrick Cabanel, « André-Numa Bertrand », in Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), ''Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours'', tome 1 : A-C, cf. bibliographie.</ref>. Il devient pasteur dans le [[Tarn-et-Garonne]], puis à [[Castres]] où il reste jusqu'à sa mobilisation lors de la [[Première Guerre mondiale]] en 1914. Il est aumônier de l'[[Expédition de Salonique|armée française engagée à Salonique]] (1916-1919). À sa démobilisation, il est pasteur à Lyon, dans le quartier de [[la Guillotière]]. En 1926, il est appelé comme pasteur à l'[[Oratoire du Louvre]], à Paris.
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Il est président de la région Rhône et Loire de l'Église réformée, puis président du comité général de l'union des églises réformées.
Il est président de la région Rhône et Loire de l'Église réformée, puis président du comité général de l'union des églises réformées.
Il se consacre au processus d'unité des églises réformées, entre les courants « évangélique », c'est-à-dire orthodoxe sur le plan dogmatique, et « libéral », et participe, en tant que co-président, aux travaux de la délégation mixte qui prépare la réunification au sein de l'[[Église réformée de France]] (1938), dont il devient vice-président la même année. Il s'investit dans le scoutisme protestant unioniste, dont il dirige le mouvement.
Il se consacre au processus d'unité des églises réformées, entre les courants « évangélique », c'est-à-dire orthodoxe sur le plan dogmatique, et « libéral », et participe, en tant que co-président, aux travaux de la délégation mixte qui prépare la réunification au sein de l'[[Église réformée de France]] (1938), dont il devient vice-président la même année. Il s'investit dans le scoutisme protestant unioniste, dont il dirige le mouvement.

Il est de sensibilité [[Libéralisme protestant|libérale]] sur le plan théologique, et traduit des conférences prononcées par le théologien allemand [[Adolf von Harnack]] à l'université de Berlin en 1899-1900, sous le titre ''L'essence du christianisme''<ref>Titre original, ''Das Wesen des Christentums'', traductions éditées par la Librairie Fischbacher, 1907.</ref>.


== Engagement institutionnel durant l'occupation ==
== Engagement institutionnel durant l'occupation ==
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En 1940, il essaie d'obtenir que la [[Fédération protestante de France|FPF]] émette une protestation officielle contre l'antisémitisme. C'est finalement une lettre privée de Marc Boegner au grand rabbin de France en 1941 qui est diffusée<ref>Pierre Bolle et Patrick Cabanel, André-Numa Bertrand, {{p.|276}}.</ref>. Le 5 juin 1942, A.-N. Bertrand écrit au maréchal Pétain pour protester contre le port de l'étoile jaune imposé aux juifs : {{citation|Les Églises du Christ ne peuvent garder le silence devant une souffrance imméritée qui atteint des Français, et parfois des chrétiens, dans leur dignité d'hommes et de croyants}}<ref name="Patrick Cabanel">« André-Numa Bertrand, Notre parole, Oratoire du Louvre, Paris 7 juin 1942 », in Patrick Cabanel, ''Résister. Voix protestantes'', Nîmes, Alcide, 2012, {{p.|104-117}}.</ref>. Il écrit à ses collègues de zone occupée une lettre lue en chaire le 14 juillet par la pasteure baptiste [[Madeleine Blocher-Saillens]] et diffusée par le pasteur Boegner en zone libre<ref name="Patrick Cabanel" />. Plusieurs de ses prédications incitent à la résistance spirituelle. Sa prédication à l'Oratoire, le 7 juin 1942, fait directement mention du port de l'[[étoile jaune]] : {{citation|Depuis ce matin, nos compatriotes israélites sont assujettis à une législation qui froisse dans leur personne et dans celles de leurs enfants les principes les plus élémentaires de la dignité}}<ref name="Patrick Cabanel" />. Il s'est exprimé contre le [[Service de travail obligatoire|STO]] et les réquisitions de biens forcées ou encore il a exprimé sa solidarité au grand rabbin<ref>Pierre Fath, « Le pasteur André-Numa Bertrand (1876-1946). Une voix chrétienne dans la tourmente ».</ref>.
En 1940, il essaie d'obtenir que la [[Fédération protestante de France|FPF]] émette une protestation officielle contre l'antisémitisme. C'est finalement une lettre privée de Marc Boegner au grand rabbin de France en 1941 qui est diffusée<ref>Pierre Bolle et Patrick Cabanel, André-Numa Bertrand, {{p.|276}}.</ref>. Le 5 juin 1942, A.-N. Bertrand écrit au maréchal Pétain pour protester contre le port de l'étoile jaune imposé aux juifs : {{citation|Les Églises du Christ ne peuvent garder le silence devant une souffrance imméritée qui atteint des Français, et parfois des chrétiens, dans leur dignité d'hommes et de croyants}}<ref name="Patrick Cabanel">« André-Numa Bertrand, Notre parole, Oratoire du Louvre, Paris 7 juin 1942 », in Patrick Cabanel, ''Résister. Voix protestantes'', Nîmes, Alcide, 2012, {{p.|104-117}}.</ref>. Il écrit à ses collègues de zone occupée une lettre lue en chaire le 14 juillet par la pasteure baptiste [[Madeleine Blocher-Saillens]] et diffusée par le pasteur Boegner en zone libre<ref name="Patrick Cabanel" />. Plusieurs de ses prédications incitent à la résistance spirituelle. Sa prédication à l'Oratoire, le 7 juin 1942, fait directement mention du port de l'[[étoile jaune]] : {{citation|Depuis ce matin, nos compatriotes israélites sont assujettis à une législation qui froisse dans leur personne et dans celles de leurs enfants les principes les plus élémentaires de la dignité}}<ref name="Patrick Cabanel" />. Il s'est exprimé contre le [[Service de travail obligatoire|STO]] et les réquisitions de biens forcées ou encore il a exprimé sa solidarité au grand rabbin<ref>Pierre Fath, « Le pasteur André-Numa Bertrand (1876-1946). Une voix chrétienne dans la tourmente ».</ref>.


Le 3 août 1942, il écrit à titre personnel une lettre de protestation à l'égard de la [[rafle du Vélodrome d'Hiver]], adressée à [[Fernand de Brinon]], chef de la Délégation du Gouvernement français, dans laquelle il s'insurge contre {{citation|l'extermination d'une race}}, en précisant qu'il prend {{citation|la pleine et entière responsabilité de ses paroles}}<ref name="Patrick Cabanel" />.
Le 3 août 1942, il écrit à titre personnel une lettre de protestation à l'égard de la [[rafle du Vélodrome d'Hiver]], adressée à [[Fernand de Brinon]], chef de la Délégation du Gouvernement français, dans laquelle il s'insurge contre {{citation|l'extermination d'une race}}, en précisant qu'il prend {{citation|la pleine et entière responsabilité de ses paroles}}<ref name="Patrick Cabanel" />. Lors de sa mort, ''[[Le Monde]]'' lui rend hommage en rappellant son rôle de {{citation|témoin de l'unité évangélique}} et de {{citation|chef incontesté de l'Église protestante de la zone nord}}<ref>Le Monde, 11 octobre 1946, citation de P. Bolle et P. Cabanel.</ref>.

== Vie privée ==
== Vie privée ==
Il est le fils du pasteur Numa Bertrand et d'Émma Auberlet. Il épouse Marguerite Duproix (1902). Leur fille, Alice Manen, et son époux [[Henri Manen]], sont reconnus [[Justes des nations|Justes]] en raison de leur action à Aix-en-Provence, et notamment auprès des internés du [[camp des Milles]], durant la Seconde Guerre mondiale.
Il est le fils du pasteur Numa Bertrand et d'Émma Auberlet. Il épouse Marguerite Duproix (1902). Leur fille, Alice Manen, et son époux [[Henri Manen]], sont reconnus [[Justes des nations|Justes]] en raison de leur action à Aix-en-Provence, et notamment auprès des internés du [[camp des Milles]], durant la Seconde Guerre mondiale.

Version du 5 juillet 2017 à 07:46

André-Numa Bertrand

Biographie
Naissance
Milhaud
Décès
Paris
Nationalité Française
Thématique
Formation Université de Genève et université de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Profession Pasteur, théologien (en) et philosopheVoir et modifier les données sur Wikidata
Intérêts Vice-président de la Fédération protestante de France en zone occupée

André-Numa Bertrand, né le à Milhaud (Gard) et mort le à Paris, est un pasteur français. Il est vice-président de la Fédération protestante de France en zone occupée durant la Seconde Guerre mondiale.

Parcours

Il fait ses études secondaires à Nîmes, et fait ses études de théologie à l'université de Genève (1893-1897). Il soutient en 1897 une thèse de baccalauréat en théologie à la Faculté de théologie protestante de Montauban, intitulée Essai sur la méthode qui conduit à la certitude religieuse[1]. Il obtient une licence de philosophie à la Sorbonne (1898-1899). Il traduit des conférences prononcées par le théologien protestant libéral allemand Adolf von Harnack à l'université de Berlin en 1899-1900, sous le titre L'essence du christianisme[2].

Il souhaite devenir missionnaire, mais sa candidature est refusée par la Société des missions évangéliques de Paris, du fait de sa sensibilité libérale sur le plan théologique[3]. Il devient pasteur dans le Tarn-et-Garonne, puis à Castres où il reste jusqu'à sa mobilisation lors de la Première Guerre mondiale en 1914. Il est aumônier de l'armée française engagée à Salonique (1916-1919). À sa démobilisation, il est pasteur à Lyon, dans le quartier de la Guillotière. En 1926, il est appelé comme pasteur à l'Oratoire du Louvre, à Paris.

Responsabilités institutionnelles

Il est président de la région Rhône et Loire de l'Église réformée, puis président du comité général de l'union des églises réformées. Il se consacre au processus d'unité des églises réformées, entre les courants « évangélique », c'est-à-dire orthodoxe sur le plan dogmatique, et « libéral », et participe, en tant que co-président, aux travaux de la délégation mixte qui prépare la réunification au sein de l'Église réformée de France (1938), dont il devient vice-président la même année. Il s'investit dans le scoutisme protestant unioniste, dont il dirige le mouvement.

Engagement institutionnel durant l'occupation

Il devient vice-président de la Fédération protestante de France (FPF) en mai 1940, peu avant l'Armistice qui prend acte de la capitulation française et sépare la France en une zone libre et une zone occupée. A.-N. Bertrand reste à Paris, tandis que Marc Boegner, président de la FPF, représente le protestantisme en zone libre, auprès des autorités françaises de Vichy de 1940 à 1943. Bertrand tient un journal durant cette période, Journal de ma solitude[4]. Il prend position contre l'interdiction des mouvements scouts juifs et en faveur des certificats attestant d'un baptême protestant. Il veille à préserver l'action sociale de « La Clairière »

En 1940, il essaie d'obtenir que la FPF émette une protestation officielle contre l'antisémitisme. C'est finalement une lettre privée de Marc Boegner au grand rabbin de France en 1941 qui est diffusée[5]. Le 5 juin 1942, A.-N. Bertrand écrit au maréchal Pétain pour protester contre le port de l'étoile jaune imposé aux juifs : « Les Églises du Christ ne peuvent garder le silence devant une souffrance imméritée qui atteint des Français, et parfois des chrétiens, dans leur dignité d'hommes et de croyants »[6]. Il écrit à ses collègues de zone occupée une lettre lue en chaire le 14 juillet par la pasteure baptiste Madeleine Blocher-Saillens et diffusée par le pasteur Boegner en zone libre[6]. Plusieurs de ses prédications incitent à la résistance spirituelle. Sa prédication à l'Oratoire, le 7 juin 1942, fait directement mention du port de l'étoile jaune : « Depuis ce matin, nos compatriotes israélites sont assujettis à une législation qui froisse dans leur personne et dans celles de leurs enfants les principes les plus élémentaires de la dignité »[6]. Il s'est exprimé contre le STO et les réquisitions de biens forcées ou encore il a exprimé sa solidarité au grand rabbin[7].

Le 3 août 1942, il écrit à titre personnel une lettre de protestation à l'égard de la rafle du Vélodrome d'Hiver, adressée à Fernand de Brinon, chef de la Délégation du Gouvernement français, dans laquelle il s'insurge contre « l'extermination d'une race », en précisant qu'il prend « la pleine et entière responsabilité de ses paroles »[6]. Lors de sa mort, Le Monde lui rend hommage en rappellant son rôle de « témoin de l'unité évangélique » et de « chef incontesté de l'Église protestante de la zone nord »[8].

Vie privée

Il est le fils du pasteur Numa Bertrand et d'Émma Auberlet. Il épouse Marguerite Duproix (1902). Leur fille, Alice Manen, et son époux Henri Manen, sont reconnus Justes en raison de leur action à Aix-en-Provence, et notamment auprès des internés du camp des Milles, durant la Seconde Guerre mondiale.

Ouvrages

  • Protestantisme. Simples notes sur quelques aspects du problème religieux, Paris, Je sers, 1931, 309 p. (ISBN 9782830900651)
  • La pensée religieuse au sein du protestantisme libéral, Paris, 1903
  • L’Évangile de la grâce : six conférences sur les réalités fondamentales de la vie chrétienne : espérance, foi, charité, Paris, Éditions Je Sers, 1934.
  • Patrie lointaine. Paroles de foi pour des Français en exil, Paris, Fischbacher, 1919.
  • Le Dieu vivant. huit sermons prêchés à l'Oratoire du Louvre en 1932-1938, Paris, Fischbacher, 1938/1940.
  • Le Dieu intime. Prédications modernes sur l’Évangile éternel, Paris, Fischbacher, 1914.

Notes et références

  1. Thèse de baccalauréat en théologie, notice du Sudoc, consultée en ligne le 14.07.15.
  2. Titre original, Das Wesen des Christentums, traductions éditées par la Librairie Fischbacher, 1907.
  3. Pierre Bolle et Patrick Cabanel, « André-Numa Bertrand », in Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, tome 1 : A-C, cf. bibliographie.
  4. Extraits du «Journal de ma solitude» tenu par A.-N. Bertrand du 10 juin au 18 août 1940, sur le site de l'Oratoire du Louvre, consulté en ligne le 14.07.15.
  5. Pierre Bolle et Patrick Cabanel, André-Numa Bertrand, p. 276.
  6. a b c et d « André-Numa Bertrand, Notre parole, Oratoire du Louvre, Paris 7 juin 1942 », in Patrick Cabanel, Résister. Voix protestantes, Nîmes, Alcide, 2012, p. 104-117.
  7. Pierre Fath, « Le pasteur André-Numa Bertrand (1876-1946). Une voix chrétienne dans la tourmente ».
  8. Le Monde, 11 octobre 1946, citation de P. Bolle et P. Cabanel.

Voir aussi

Bibliographie

  • Pierre Bolle et Patrick Cabanel, « André-Numa Bertrand », in Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, tome 1 : A-C, Les Éditions de Paris Max Chaleil, Paris, 2015, p. 275-276 (ISBN 978-2846211901)
  • Patrick Cabanel, Résister. Voix protestantes, Nîmes, Alcide, 2012.
  • Patrick Cabanel, De la paix aux résistances : Les protestants en France 1930-1945, Paris, Fayard, (ISBN 2213685762).
  • Henri Manen, Le Pasteur A.-N. Bertrand témoin de l'unité évangélique, CNRS, 1960.
  • Pierre Fath, « Le pasteur André-Numa Bertrand (1876-1946). Une voix chrétienne dans la tourmente », Évangile et Liberté, no 77/2004 En ligne.

Liens externes