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« Armorial des communes de l'Empire » : différence entre les versions

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| '''[[Paris]]''' ([[Seine (département)|Seine]]) Suppression de la mairie de Paris de 1848 à 1870.
| '''[[Paris]]''' ([[Seine (département)|Seine]]) Suppression de la mairie de Paris de 1794 à 1848.
Les « lettres patentes » accordées à la ville de Paris par [[Napoléon Ier|Napoléon I{{er}}]] le {{Date|29|janvier|1811}}, dans lesquelles le chef (partie supérieure) du blason comporte trois abeilles d'or sur fond de gueules en lieu et place des fleurs de lys sur fond d'azur. On y voit de plus apparaître une étoile d'argent au-dessus de la nef, et la déesse [[Isis]] en proue de la nef.
Les « lettres patentes » accordées à la ville de Paris par [[Napoléon Ier|Napoléon I{{er}}]] le {{Date|29|janvier|1811}}, dans lesquelles le chef (partie supérieure) du blason comporte trois abeilles d'or sur fond de gueules en lieu et place des fleurs de lys sur fond d'azur. On y voit de plus apparaître une étoile d'argent au-dessus de la nef, et la déesse [[Isis]] en proue de la nef.



Version du 14 mai 2009 à 07:20


Description

Sous l'Ancien Regime, il existait en France quarante communes qui jouissaient du privilége exclusif d'être représentées offciellement par leurs maires au sacre du roi. Ces communes portaient le titre de bonne ville, et avaient pour marque distinctive, dans leur écu, le chef de France. La Révolution abolit cette coutume, de même de nombreuses villes perdirent leur blason qui arbohrait les signes de la royauté.


Lorsque Napoléon devient Empereur des Français, l'article 52 du sénatus-consulte du 28 floréal an XII (18 mai 1804) précise que dans les 2 ans qui suivent son avènement, l'Empereur, accompagné des titulaires des grandes dignités de l'Empire, des ministres et des grands-officiers, prête serment au peuple en présence des maires des 36 principales villes de l'Empire ». Le décret du 22 juin en fixa la liste : Paris, Marseille, Bordeaux, Lyon, Rouen, Turin, Nantes, Bruxelles, Angers, Gand, Lille, Toulouse, Liège, Strasbourg, Aix-la-Chapelle, Orléans, Amiens, Gênes, Montpellier, Metz, Caen, Alexandrie (Italie), Clermont, Besançon, Nancy, Versailles, Rennes, Genève, Mayence, Tours, Bourges, Grenoble, La Rochelle, Dijon, Reims, Nice. S'y ajouteront Anvers (1808), Amsterdam et Rotterdam (1810), Montauban et Troyes (1811), Brême, Cologne, Florence, Hambourg, La Haye, Livourne, Lübeck, Parme, Plaisance et Nîmes (1812). Le titre de baron d’Empire est accordé aux maires des bonnes villes ainsi recréées.[1]


Armoiries des Bonnes villes du Premier Empire

Le décret du 17 Mai 1809 qui rendit aux villes le droit d'obtenir des armoiries et dont les détails d'application furent réglés par une circulaire ministérielle du 4 Juillet 1809, précisa qu'à l'avenir aucune ville ou corporation ne pourrait prendre d'armoiries qu'après en avoir obtenu l'autorisation de l'empereur. Il précisa le partage des communes en trois ordres, et fixa, par rapport aux armoiries, la marque distinctive de chacun : [2]

  • Les bonnes villes (duchesses), que leurs maires représentaient au sacre, porteraient un chef de gueules chargé de trois abeilles d'or posées en fasce.


Image Nom de la ville et blasonnement


Amiens (Somme) (Baron-Maire : Augustin Debray)

Pendant le 1er empire, Amiens fut au nombre des bonnes villes et autorisée à ce titre à demander des armoiries au nouveau pouvoir : elles devenaient : De gueules au lierre d'argent, au chef de gueules chargé de trois abeilles d'or, qui est des bonnes villes de l'Empire[3]


Angers (Maine et Loire) (Baron-Maire : Joseph François Joubert-Bonnaire)

Pendant le 1er empire, le blason d'Angers se définissait ainsi, de gueules a la clef d'argent, au chef des bonnes villes de l'Empire (de gueules à trois abeilles d'or): au chef des bonnes villes de l'Empire: de gueules à trois abeilles d'or".[4]

Anvers (Deux-Nèthes) (Baron-Maire : Jan Steven Werbrouck )

Pendant le 1er empire, Anvers fut au nombre des bonnes villes et autorisée à ce titre à demander des armoiries au nouveau pouvoir : elles devenaient : De gueules au château a trois tours ouvertes crenelées en argent, ajourées et maçonnées de sable, surmonté d'un aigle impérial, au chef de gueules chargé de trois abeilles d'or, qui est des bonnes villes de l'Empire.[5]

, Bordeaux (Gironde) (Baron-Maire : Jean-Baptiste Lynch )

Pendant le 1er empire, Bordeaux fut au nombre des bonnes villes et autorisée à ce titre à demander des armoiries au nouveau pouvoir : elles devenaient "de gueules, au château à cinq tourelles d'argent, pavillonnées et girouettées d'or, ajourées de sable; le château, ouvert et soutenu d'une terrasse de sinople, chargée d'un croissant d'argent, au chef de gueules chargé de trois abeilles d'or qui est des bonnes villes de l'Empire.[6]

Bourges (Cher) (Baron-Maire : Antoine Callande Clamecy)

Pendant le 1er empire, Bourges fut au nombre des bonnes villes et autorisée à ce titre à demander des armoiries au nouveau pouvoir : elles devenaient : coupé au 1er de gueules, au dextrochère d'argent tenant une épée haute d'or, parti de sinople, à la gerbe d'or; au 2e d'azur, au bélier d'argent, passant sur une terrasse de sinople, au chef de gueules chargé de trois abeilles d'or qui est le signe des bonnes villes de l'Empire.[7]


Brême (Bouches-du-Weser) (Baron-Maire : Heinrich Lampe )

D'or à la clef de sable posée en bande, le pennon vers le chef ; au chef des bonnes villes de l'Empire (de gueules à trois abeilles d'or) : au chef des bonnes villes de l'Empire: de gueules à trois abeilles d'or.

Bruxelles (Dyle) (Baron-Maire : Charles de Mérode )

De gueules au saint Michel d'or terrassant le démon de sable, au chef des bonnes villes de l'Empire (de gueules à trois abeilles d'or).[8]


Caen (Calvados) (Baron-Maire : Jean-Baptiste d'Aigremont de Saint-Manvieu)

Pendant le 1er empire, de gueules au château donjonné d'une tour crénelée d'or, au chef des bonnes villes de l'Empire (de gueules à trois abeilles d'or)  : au chef des bonnes villes de l'Empire: de gueules à trois abeilles d'or ".[9]

Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) (Baron-Maire : Martial de Solagniat)

Sous le chef des bonnes villes de l'Empire (de gueules à trois abeilles d'or)  : au chef des bonnes villes de l'Empire: de gueules à trois abeilles d'or : d'azur à une croix cousue de gueules cantonnée : aux I et IV d'un fer de lance d'or ; aux II et III d'un écu d'or chargé d'un gonfanon de gueules franché de sinople, qui est d'Auvergne.[10]


Cologne (Roer)(Baron-Maire : Johann Jakob von Wittgenstein )

Pendant le 1er empire, Cologne fut au nombre des bonnes villes et autorisée à ce titre à demander des armoiries au nouveau pouvoir : elles devenaient "coupé émanché d'argent et de sable, au chef de gueules chargé de trois abeilles d'or, qui est des bonnes villes de l'Empire.[11]


Dijon (Côte-d'Or) (Baron-Maire : Pierre Bernard Ranfer de Bretenières)

Pendant le 1er empire, Dijon fut au nombre des bonnes villes et autorisée à ce titre à demander des armoiries au nouveau pouvoir : elles devenaient "parti, au 1er d'azur, au cep de vigne d'or, à la bordure componée d'argent et de gueules; au 2, bandé d'or et d'azur, à la bordure de gueules, au chef de gueules chargé de trois abeilles d'or qui est des bonnes villes de l'Empire.[12]

Gand (Escaut) (Baron-Maire : Joseph Sébastien della Faille d'Assenede )

Pendant le 1er empire, Gand fut au nombre des bonnes villes et autorisée à ce titre à demander des armoiries au nouveau pouvoir : elles devenaient : De sable a un lion d'argent languée et armé de gueules, au chef de gueules chargé de trois abeilles d'or, qui est des bonnes villes de l'Empire .[13]


Gênes (Gênes)

Pendant le 1er empire, Gênes fut au nombre des bonnes villes et autorisée à ce titre à demander des armoiries au nouveau pouvoir : elles devenaient : D'argent a la croix de gueules, au chef de gueules chargé de trois abeilles d'or, qui est des bonnes villes de l'Empire.[14]


Geneve (Léman)

Pendant le 1er empire, Geneve fut au nombre des bonnes villes et autorisée à ce titre à demander des armoiries au nouveau pouvoir : elles devenaient : parti, au 1) d'or à une demi-aigle bicéphale de sable, armée, languée et becquée de gueules mouvant de la partition et au 2) de gueules à une clé d'or contournée; au chef de gueules chargé de trois abeilles d'or, qui est des bonnes villes d'Empire. [15]


Grenoble (Isère) (Baron-Maire : Charles Renauldon)

Pendant le 1er empire, le blason de Grenoble se définissait ainsi, d'or aux trois roses de gueules, au chef des bonnes villes de l'Empire (de gueules à trois abeilles d'or).[16]

Hambourg (Bouches-de-l'Elbe) (Baron-Maire : Friedrich von Graffen)

Pendant le 1er empire, Hambourg fut au nombre des bonnes villes et autorisée à ce titre à demander des armoiries au nouveau pouvoir : elles devenaient : d'argent à un château crénelé et surmonté de trois tours, celle du milieu couverte d'un dôme croiseté, les deux autres crénelées et surmontées chacune d'une étoile à six raies, tous de gueules, au chef aussi de gueules chargé de trois abeilles d'or, qui est des bonnes villes de l'Empire.[17]


La Haye (Bouches-de-la-Meuse)

Pendant le 1er empire, La Haye fut au nombre des bonnes villes et autorisée à ce titre à demander des armoiries au nouveau pouvoir : elles devenaient : d'or a la cigogne d'argent becquée et armée de gueules a la patte percue tenant dans son bec un serpent de sable au chef de gueules à trois abeilles d'or, qui est des bonnes villes de l'Empire.[18]


Lille (Nord) (Baron-Maire : Louis Marie Joseph de Brigode)

Coupé d'azur et de gueules, l'azur au drapeau en lance d'argent orlé d'or; la gueule à la ville fortifiée et bombardée, le tout d'argent au chef cousu des bonnes villes et portant pour ornements extérieurs une couronne murale à sept créneaux sommée d'une aigle naissante d'or pour cimier, soutenue d'un caducée de même auquel sont suspendus deux festons servant de lambrequins, l'un à dextre de chêne, l'autre à senestre d'olivier aussi d'or, noués et rattachés par des bandelettes de gueule.

Napoléon a donné à la ville de Lille des armes impériales. Elles resteront inchangées jusqu'à la fin du XIXe siècle où les abeilles (symbole impérial) seront remplacées par des étoiles. De tels écus sont d'ailleurs visibles au niveau du dôme de la Poste située place de la République et sur la façade de la préfecture (fronton de l'aile nord). Le maire de Lille, Gustave Delory, rétablira finalement le blason actuel. [19].

Livourne (Méditerranée)

Pendant le 1er empire, Livourne fut au nombre des bonnes villes et autorisée à ce titre à demander des armoiries au nouveau pouvoir : elles devenaient : De gueules au chateaux a la porte ouverte a deux tours d'argent surmontée a dextre d'un drapeau d'argent portant la devise FIDES et elevé sur une mer d'azur et d'argent, au chef de gueules chargé de trois abeilles d'or, qui est des bonnes villes de l'Empire.[20]


Lübeck (Bouches-de-l'Elbe)

D'argent à un vol de sable chargé en cœur d'un écusson coupé d'argent et de gueules ; au chef de gueules à trois abeilles d'or.

Luxembourg (ville) (Forêts)

Pendant le 1er empire, Luxembourg fut au nombre des bonnes villes et autorisée à ce titre à demander des armoiries au nouveau pouvoir : elles devenaient : D'argent à cinq burelles d'azur au lion de gueules couronné d'or brochant sur le tout, au chef de gueules chargé de trois abeilles d'or, qui est des bonnes villes de l'Empire.[21]


Lyon (Rhône),

Pendant le 1er empire, le blason de Lyon se définissait ainsi : De gueules au lion d'argent au chef des bonnes villes de l'Empire (de gueules à trois abeilles d'or).[22]


Marseille (Bouches-du-Rhône)

Pendant le 1er empire, le blason de Marseille se définissait ainsi :Tranché, au premier d'argent à la croix alésée d'azur, au second d'azur à une trirème antique d'or mouvant de la partition sur une mer de sinople ; au chef des bonnes villes de l'Empire (de gueules à trois abeilles d'or).[23]

Fichier:504px-Wappen mainz napoleon.png

Mayence (Mont-Tonnerre)

D'argent à deux roues de Mayence de gueules posées en bande, liées d'une croisette du champ à la bordure cousue d'or, également posée en bande ; au chef de gueules à trois abeilles d'or.

Grandes armes

Evolution des armes de Mayence du XVe siècle au XIXe siècle
Metz (Moselle)

Pendant le 1er empire, le blason de Metz se définissait ainsi "parti d'argent et de sable, à la demi-figure de femme nue, de carnation, mouvant de la pointe, couronnée de trois tours crénelées d'or, tenant de la dextre une épée haute en barre d'azur, et de la sénestre un étendard tricolore monté et frangé d'or [brochant la partition] au chef de gueules chargé de trois abeilles d'or qui est des bonnes villes de l'Empire.[24]

Nancy (Meurthe)

D'argent au chardon de pourpre tigé arraché et feuillé de sinople, au chef des bonnes villes de l'Empire (de gueules à trois abeilles d'or). [25]

Nantes (Loire-Inférieure)

De gueules au vaisseau équipé d'or, habillé d'hermine, voguant sur une mer de sinople mouvant de la pointe, au chef aussi d'hermine chargé d'un comble de gueules à trois abeilles d'or. [26]

Nice (Alpes-Maritimes)

Pendant le 1er empire, le blason de Nice se définissait ainsi un lion passant de gueules surmonté d’un soleil rayonnant du même, adextré d’un olivier et sénestré d’un oranger de sinople au chef des bonnes villes de l'Empire (de gueules à trois abeilles 'or) .[27]

Paris (Seine) Suppression de la mairie de Paris de 1794 à 1848.

Les « lettres patentes » accordées à la ville de Paris par Napoléon Ier le , dans lesquelles le chef (partie supérieure) du blason comporte trois abeilles d'or sur fond de gueules en lieu et place des fleurs de lys sur fond d'azur. On y voit de plus apparaître une étoile d'argent au-dessus de la nef, et la déesse Isis en proue de la nef.

Parme (Taro)

Pendant le 1er empire, Parme fut au nombre des bonnes villes et autorisée à ce titre à demander des armoiries au nouveau pouvoir : elles devenaient : D'or a la croix d'azur, au chef de gueules chargé de trois abeilles d'or, qui est des bonnes villes de l'Empire.[28]


Reims (Marne)

Pendant le 1er empire, Reims fut au nombre des bonnes villes et autorisée à ce titre à demander des armoiries au nouveau pouvoir : elles devenaient "Parti, au 1er, d'argent, à l'aigle d'or, au 2e, d'or, à deux oliviers de sinople, au chef de gueules chargé de trois abeilles d'or qui est des bonnes villes de l'Empire.[29] * Ces armes emploient le terme « cousu » dans le seul but de contrevenir à la règle de contrariété des couleurs : elles sont fautives.


Rennes (Ille-et-Vilaine)

Pendant le 1er empire, Rennes fut au nombre des bonnes villes et autorisée à ce titre à demander des armoiries au nouveau pouvoir : elles devenaient "d'hermine, au chef de gueules chargé de trois abeilles d'or qui est des bonnes villes de l'Empire.[30]

Rotterdam (Deux-Nèthes)

Pendant le 1er empire, Rotterdam fut au nombre des bonnes villes et autorisée à ce titre à demander des armoiries au nouveau pouvoir : elles devenaient coupé, au premier: écartelé d'or à un lion passant de gueules et aussi d'or à un lion passant de sable; au second: de sinople au pal d'argent; au chef de gueules à trois abeilles d'or, qui est des bonnes villes de l'Empire. [31]

Rouen (Seine-Inférieure)

Pendant le 1er empire, Rouen fut au nombre des bonnes villes et autorisée à ce titre à demander des armoiries au nouveau pouvoir : elles devenaient "De gueules à l’agneau pascal d’argent, la tête nimbée et contournée, portant une bannerette du même chargée d’une croisette d’or, au chef de gueules chargé de trois abeilles d'or, qui est des bonnes villes de l'Empire.[32]

Toulouse (Haute-Garonne)

Pendant le 1er empire, Toulouse fut au nombre des bonnes villes et autorisée à ce titre à demander des armoiries au nouveau pouvoir : elles devenaient : De gueules à la croix cléchée, vidée, pommetée de douze pièces d'or, sur une vergette du même, accompagnée en pointe d'un agneau passant d'argent, la tête nimbée, contournée, brochant sur la vergette, la croix accostée à dextre d'un château d'argent, et à sénestre d'une basilique du même, au chef de gueules chargé de trois abeilles d'or, qui est des bonnes villes de l'Empire.[33]


Tours (Indre et Loire)

Pendant le 1er empire, Tours fut au nombre des bonnes villes et autorisée à ce titre à demander des armoiries au nouveau pouvoir : elles devenaient : D'or à trois tours crénelées de sable, au chef de gueules chargé de trois abeilles d'or qui est le signe des bonnes villes de l'Empire.[34]


Troyes (Aube)

Pendant le 1er empire, Troyes fut au nombre des bonnes villes et autorisée à ce titre à demander des armoiries au nouveau pouvoir : elles devenaient "D'azur à la bande d'argent côtoyée de deux doubles cotices potencées d'or de treize pièces, au chef de gueules chargé de trois abeilles d'or qui est des bonnes villes de l'Empire.[35]

Turin ()

Pendant le 1er empire, Turin fut au nombre des bonnes villes et autorisée à ce titre à demander des armoiries au nouveau pouvoir : elles devenaient "D'azur à un taureau furieux d'or accorné d'argent, au chef de gueules chargé de trois abeilles d'or, qui est des bonnes villes de l'Empire.[36]

Versailles (Seine-et-Oise)

Pendant le 1er empire, Versailles fut au nombre des bonnes villes et autorisée à ce titre à demander des armoiries au nouveau pouvoir : elles devenaient : D'azur, au château d'or, surmonté de trois jets d'eau d'argent, au chef de gueules chargé de trois abeilles d'or, qui est des bonnes villes de l'Empire.[37]


Dans le même ordre d'idées...

Image Nom de la ville et blasonnement
Bar-sur-Aube (Aube),

Parti, au premier de gueules à un bar d'argent, au second d'azur à la bande d'argent, accostée de deux cotices potencées et contre-potencées d'or ; au chef d'azur cousu sur le parti chargé de trois abeilles volantes d'or

Elbeuf (Seine-Inférieure)

d'argent, à une ruche d'azur, posée sur une terrasse de sinople et entourée d'un essaim, au chef de gueules, chargé de trois abeilles d'or.[38]

Querqueville

De gueules à une chapelle antique trifoliée d'or, au chef cousu d'azur chargé de trois abeilles d'or


Romilly-sur-Seine (Aube),

De gueules aux deux lions affrontés d'or, mouvant des flancs, tenant une roue dentée d'argent remplie d'un écartelé de sinople et de gueules, le tout posé sur une fasce ondée d'argent, accompagnée en pointe d'une bobine d'or, garnie de fil se dévidant d'argent, au chef d'azur chargé de trois abeilles d'or.


Les villes de seconde classe

  • Les villes du second ordre (comtesses), c'est-à-dire celles dont les maires étaient, comme ceux des bonnes villes, a la nomination de l'empereur, porteraient un franc quartier à dextre, d'azur, chargé d'une N d'or, surmontée d'une étoile rayonnante de même



Image Nom de la ville et blasonnement


Arles (Bouches-du-Rhône)

D'azur au léopard accroupi d'or, la queue remontant entre les jambes, la patte dextre élevée tenant un labarum de Constantin du même chargé d'une inscription de sable CIV.AREL ;un franc quartier des villes de seconde classe qui est à dextre d'azur à un N d'or, surmonté d'une étoile rayonnante du même.[39]

Bois-le-Duc (Bouches-du-Rhin)

De sable a un arbre d'or au franc-quartier et ornements extérieurs des villes de seconde classe.[40]


Cherbourg (Manche)

D'azur à la fasce d'argent, chargée de trois étoiles en fasce de sable, et accompagnée de trois besants, deux en chef et un en pointe d'or ; franc quartier des villes de seconde classe qui est à dextre d'azur à un N d'or, surmonté d'une étoile rayonnante du même, brochant au neuvième de l'écu ; et, pour livrées, les couleurs de l'écu.[41]


Granville (Manche)

D’azur à la fasce nuagée d’argent, accompagné de trois étoiles d’or, deux en chef et une en pointe, chargée d’un dextrochère armé, de sable, mouvant du flanc senestre de l’écu et tenant une épée haute d’or franc ; au franc-quartier et ornements extérieurs des villes de seconde classe.

Fontainebleau (Seine-et-Marne)

Tiercé en fasce : au premier, d’or, à l'aigle d'Empire de sable ; au deuxième, d'azur à la fasce ondée d'argent ; au troisième, d'argent à la salamandre enflammée de gueules ; au canton villes de seconde classe brochant.[42]

Louvain (Dyle )

D’argent à la fasce de gueules, un franc quartier des villes de seconde classe qui est à dextre d'azur à un N d'or, surmonté d'une étoile rayonnante du même.[43]


Napoléonville (Vendée)

De gueules à une ville d'argent sur un rocher de sinople accompagnée en chef d'une foix d'or, au franc-canton des villes de seconde classe.

Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine)

De gueules au château de la Malmaison d'or, ouvert et ajouré de sable, soutenu d'une fleur d'hortensia d'azur tigée et feuillée de sinople, au franc-canton des villes de seconde classe.

Saint-Lô (Manche)

De gueules, à une licorne passante d'argent, à l'écusson cantonné des villes de seconde classe.[44]


Toulon (Var)

D'azur à la croix d'or , à l'écusson cantonné des villes de seconde classe.[45]

Les villes de troisième classe

  • Les villes du troisième ordre (baronnes), c'est-à-dire celles dont les maires étaient à la nomination des préfets, auront un franc quartier à senestre, de gueules, chargé des mêmes pièces d'argent.


Image Nom de la ville et blasonnement
Fontenoy-le-Château (Vosges)

D'azur à la cotice d'argent ; au franc-canton sénestre des villes de troisième classe ; l'écu sommé d'une corbeille d'argent remplie de gerbes d'or, à laquelle sont suspendus deux festons servant de lambrequins, l'un à dextre, d'olivier, l'autre à senestre, de chênes, noués et rattachés par des bandelettes de gueules.

Mirecourt (Vosges)

D'azur, à la bande d'or ; au franc-quartier sénestre des villes de troisième classe.

Notes et références

  1. http://www.lillempire.fr/index.php/Lille-une-bonne-ville-et-ses-armes.html
  2. http://www.lillempire.fr/index.php/Lille-une-bonne-ville-et-ses-armes.html
  3. http://www.ngw.nl/int/fra/a/amiens.htm
  4. http://www.angers.fr/typo3temp/pics/9e7bd34834.jpg
  5. http://www.ngw.nl/int/bel/a/antwerpe.htm
  6. http://www.euraldic.com/txt_vbh004_bordeaux.html
  7. http://www.euraldic.com/txt_vbh047_bourges.html
  8. http://www.ngw.nl/int/bel/b/brussel.htm
  9. http://www.ville-caen.fr/Tourisme/histoire/armoirie/5.asp
  10. Source : Ruches et abeilles : Architecture, traditions, patrimoine, Par Jean-René Mestre, Gaby Roussel, Publié par EDITIONS CREER, 2005, ISBN 2848190361, ISBN 9782848190365.
  11. http://www.mariusz-jablonski.de/wappen/wappen-geschichte.html
  12. http://www.euraldic.com/txt_vbh030_dijon.html
  13. http://www.ngw.nl/int/bel/g/gent.htm
  14. http://www.francobampi.it/liguria/stemma.htm
  15. http://www.ngw.nl/int/zwi/g/geneve.htm
  16. http://www.ville-grenoble.fr/jsp/site/Portal.jsp?page_id=432
  17. http://www.ngw.nl/int/dld/h/hamburg.htm
  18. http://www.ngw.nl/g/gravenha.htm
  19. Lille, Portrait d'une cité, Paulette Legillon & Jacqueline Dion, p.43 (Editions Axial)
  20. http://www.comune.livorno.it/_livo/uploads/2008_12_18_12_52_09.pdf
  21. http://www.ngw.nl/int/lux/luxembou.htm
  22. http://www.euraldic.com/txt_vbh002_lyon.html
  23. http://www.marseillais-du-monde.org/blason_mars.php3
  24. http://www.genealogie-bisval.net/blasons%20communes%20moselle/metz.html
  25. Source : www.genealogie-lorraine.fr
  26. En 1808, Napoléon Ier charge le chef d'hermine d'un comble de gueules à trois abeilles d'or et la mer devient de sinople. Source : Armorial-44
  27. http://www.nice.fr/Culture/Les-Archives-Municipales/Histoire-de-Nice/Les-Armoiries-de-Nice-p.2
  28. http://www.ngw.nl/int/ita/p/parma.htm
  29. http://www.euraldic.com/txt_vbh013_reims.html
  30. http://www.archives.rennes.fr/histo_ren/tresor_archives_2.php
  31. http://www.ngw.nl/r/rotterda.htm
  32. http://www.euraldic.com/txt_vbh005_rouen.html
  33. http://www.euraldic.com/txt_vbh007_toulouse.html
  34. http://www.euraldic.com/txt_vbh032_tours.html
  35. http://www.ngw.nl/int/fra/t/troyes.htm
  36. http://it.wikipedia.org/wiki/Stemma_di_Torino#cite_note-4
  37. http://www.euraldic.com/txt_vbh026_versailles.html
  38. http://www.euraldic.com/txt_vbh058_elbeuf.html
  39. http://www.patrimoine.ville-arles.fr/images/document/lion_Archives.pdf
  40. http://www.ngw.nl/h/hertogen.htm
  41. http://www.normannia.info/pdf/lesens1860.pdf
  42. Source : www.fontainebleau.fr
  43. http://www.ngw.nl/int/bel/l/leuven.htm
  44. Selon Victor Adolphe Malte-Brun. Sources : Saint-Lô, héraldique., Victor Adolphe Malte-Brun, La France illustrée, comprenant deux volumes ainsi qu'un atlas réalisé par Auguste Henri Dufour (1853) ; tomes I à VI et un atlas (1884), aux éditions Rouff,
  45. http://www.toulon.com/tabid/121/RemoteModuleID/2015/Default.aspx#2004