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Un {{japonais|'''bourg'''|町||''machi'' ou ''-chō''}} est l'un des quatre types de municipalités au Japon. Leur désignation officielle en anglais est ''town''.
Un {{japonais|'''bourg'''|町||''machi'' ou ''-chō''}} est l'un des quatre types de [[Municipalité|municipalités]] au [[Japon]]. Leur désignation officielle en [[anglais]] est ''town''.


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Il caractérise le bourg en question par le [[kanji]] 町 placé en suffixe après le nom de la commune, comme pour la plupart des autres subdivisions administratives japonaises.
Il caractérise le bourg en question par le [[kanji]] 町 placé en suffixe après le nom de la commune, comme pour la plupart des autres subdivisions administratives japonaises.


Avec les [[villages du Japon|villages]], elles forment le groupe des municipalités rurales, qui sont regroupées en [[districts du Japon|districts]] ; tandis que les [[villes du Japon|villes]] et les [[Arrondissement spécial de Tōkyō|arrondissements spéciaux]], municipalités urbaines, sont des subdivisions directes des [[préfectures du Japon|préfectures]] (ou des [[sous-préfectures du Japon|sous-préfectures]] sur [[Hokkaidō]] uniquement), les seconds étant une spécificité de la [[préfecture de Tōkyō|Métropole de Tōkyō]].
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== Définition ==
== Définition ==
Les bourgs ont en général moins de 50 000 habitants, seuil à partir duquel ils obtiennent la dénomination de ville. En revanche, le seuil minimal dépend de la [[préfectures du Japon|préfecture]]:
Les bourgs ont en général moins de 50 000 habitants, seuil à partir duquel ils obtiennent la dénomination de [[Ville (Japon)|ville]]. En revanche, le seuil minimal dépend de la [[préfectures du Japon|préfecture]] :
* Plus de 3 000 habitants : [[préfecture de Toyama|préfectures de Toyama]], d'[[préfecture d'Okayama|Okayama]] et de [[préfecture de Hyôgo|Hyôgo]],
* plus de 3 000 habitants : préfectures de [[préfecture de Toyama|Toyama]], d'[[préfecture d'Okayama|Okayama]] et de [[Préfecture de Hyōgo|Hyōgo]] ;
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* plus de 4 000 habitants : préfectures de [[préfecture de Tottori|Tottori]], de [[préfecture de Hiroshima|Hiroshima]] et de [[préfecture de Nagasaki|Nagasaki]] ;
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* plus de 7 000 habitants : [[préfecture de Saga]] ;
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* Plus de 10 000 habitants : [[préfecture d'Iwate|préfectures d'Iwate]], de [[préfecture de Gunma|Gunma]], de [[préfecture de Tōkyō|Tōkyō]], de [[préfecture de Niigata|Niigata]], de [[préfecture de Fukui|Fukui]] et de [[préfecture de Kagawa|Kagawa]],
* plus de 10 000 habitants : préfectures d'[[préfecture d'Iwate|Iwate]], de [[préfecture de Gunma|Gunma]], de [[Tokyo]], de [[préfecture de Niigata|Niigata]], de [[préfecture de Fukui|Fukui]] et de [[préfecture de Kagawa|Kagawa]] ;
* Plus de 15 000 habitants : [[préfecture de Tochigi]].
* plus de 15 000 habitants : [[préfecture de Tochigi]].


== Nombre ==
== Nombre ==
Au {{date|5|mai|2009}}, le [[Japon]] comptait 1 799 [[municipalités du Japon|municipalités]] dont 802 bourgs, qui constituent alors encore aujourd'hui le type de communes le plus répandu au [[Japon]] (contre 783 [[villes du Japon|villes]] et 191 [[villages du Japon|villages]]). Toutefois, la loi de fusion des municipalités de [[2004]] a fixé pour but de réduire à terme à 1000 le nombre de municipalités, en favorisant la formation de ville par l'absorption des bourgs et villages par celles déjà existantes ou bien par la fusion de bourgs et de villages entre eux pour former de nouvelles villes. En effet, la barre de population des 50 000 est alors réduit à 30 000 habitants par cette loi si jamais ce seuil est atteint par une fusion. Cette loi visait donc à accélérer un processus déjà entamé plusieurs décennies auparavant et qui est censé favoriser la décentralisation et le maintien d'institutions et de services dans des zones rurales de plus en plus dépeuplées. Il s'agit également de réduire le poids trop important de l'administration territoriale, dont les dettes cumulées représentaient alors 40 % du PIB au début de l'année [[2006]].
Au {{date-|1er|août|2011}}, le [[Japon]] comptait {{unité|1723|[[municipalités du Japon|municipalités]]}} (hors arrondissements spéciaux) dont 753 bourgs, qui ne constituent plus le type de communes le plus répandu au [[Japon]] depuis 2010 (face à 786 [[villes du Japon|villes]] et 184 [[villages du Japon|villages]]). En effet, la loi de fusion des municipalités de 2004 a fixé pour but de réduire à terme à {{unité|1000}} le nombre de municipalités en favorisant la formation de villes par l'absorption des bourgs et villages par celles déjà existantes ou bien par la fusion de bourgs et de villages entre eux pour former de nouvelles villes. En effet, la barre de population des {{unité|50000}} est alors réduite à {{unité|30000|habitants}} par cette loi si jamais ce seuil est atteint par une fusion. Cette loi visait donc à accélérer un processus déjà entamé plusieurs décennies auparavant et qui est censé favoriser la décentralisation et le maintien d'institutions et de services dans des zones rurales de plus en plus dépeuplées. Il s'agit également de réduire le poids trop important de l'administration territoriale, dont les dettes cumulées représentaient alors 40 % du PIB au début de l'année 2006.


== Subdivisions d'arrondissement ==
== Subdivisions d'arrondissement ==
Le suffixe {{japonais|''chō''|町||ou ''machi''}} est également utilisé pour désigner les subdivisions d'un arrondissement urbain ou d'une ville, et est à prendre alors dans le sens de quartier administratif (utilisé essentiellement pour déterminer une adresse et pour se repérer géographiquement dans la ville en question). Par exemple : [[Daikanyama|Daikanyama-chō]]
Le suffixe {{japonais|''chō''|町||ou ''machi''}} est également utilisé pour désigner les subdivisions d'un arrondissement urbain ou d'une ville, et est à prendre alors dans le sens de quartier administratif (utilisé essentiellement pour déterminer une adresse et pour se repérer géographiquement dans la ville en question). Par exemple : [[Daikanyama|Daikanyama-chō]].


== Voir aussi ==
== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
* [[Municipalités du Japon]]
* [[Municipalités du Japon]]
* [[Villes du Japon]]
* [[Villages du Japon]]
* [[Subdivisions du Japon]]
* [[Subdivisions du Japon]]
* [[Villages du Japon]]
* [[Villes du Japon]]


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Dernière version du 9 juin 2022 à 08:19

Un bourg (?, machi ou -chō) est l'un des quatre types de municipalités au Japon. Leur désignation officielle en anglais est town.

Avec les villes, les villages et les arrondissements spéciaux, il s'agit de l'un des quatre types de municipalités japonaises (市区町村, shikuchōson?).

Il caractérise le bourg en question par le kanji 町 placé en suffixe après le nom de la commune, comme pour la plupart des autres subdivisions administratives japonaises.

Avec les villages, elles forment le groupe des municipalités rurales, qui sont regroupées en districts ; tandis que les villes et les arrondissements spéciaux, municipalités urbaines, sont des subdivisions directes des préfectures (ou des sous-préfectures sur Hokkaidō uniquement), les seconds étant une spécificité de la métropole de Tokyo.

Définition

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Les bourgs ont en général moins de 50 000 habitants, seuil à partir duquel ils obtiennent la dénomination de ville. En revanche, le seuil minimal dépend de la préfecture :

Au , le Japon comptait 1 723 municipalités (hors arrondissements spéciaux) dont 753 bourgs, qui ne constituent plus le type de communes le plus répandu au Japon depuis 2010 (face à 786 villes et 184 villages). En effet, la loi de fusion des municipalités de 2004 a fixé pour but de réduire à terme à 1 000 le nombre de municipalités en favorisant la formation de villes par l'absorption des bourgs et villages par celles déjà existantes ou bien par la fusion de bourgs et de villages entre eux pour former de nouvelles villes. En effet, la barre de population des 50 000 est alors réduite à 30 000 habitants par cette loi si jamais ce seuil est atteint par une fusion. Cette loi visait donc à accélérer un processus déjà entamé plusieurs décennies auparavant et qui est censé favoriser la décentralisation et le maintien d'institutions et de services dans des zones rurales de plus en plus dépeuplées. Il s'agit également de réduire le poids trop important de l'administration territoriale, dont les dettes cumulées représentaient alors 40 % du PIB au début de l'année 2006.

Subdivisions d'arrondissement

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Le suffixe chō (?, ou machi) est également utilisé pour désigner les subdivisions d'un arrondissement urbain ou d'une ville, et est à prendre alors dans le sens de quartier administratif (utilisé essentiellement pour déterminer une adresse et pour se repérer géographiquement dans la ville en question). Par exemple : Daikanyama-chō.

Articles connexes

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