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« Bataille de la Moulouya » : différence entre les versions

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| lieu = Rives de la Moulouya ([[Maroc]])
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* [[Régence d'Alger]]
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== Déroulement ==
== Déroulement ==
Le dey marcha contre Muley Ismaïl avec 10,000 Janissaires et 3,000 spahis ainsi qu'un contingent de kabyles zouaoua, les Ottomans{{inédit}} y rencontrèrent l'armée ennemie, qui était composée de {{nombre|14000|fantassins}} et {{nombre|8000|cavaliers}} ; malgré l’infériorité numérique, ils attaquèrent vigoureusement les Marocains et tuèrent 5,000 de leurs hommes <ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Léon Galibert|titre=L'Algérie : ancienne et moderne depuis les premiers éstablissements des Carthaginois jusqu'a la prise de la Smalah d'Abd-el-Kader|éditeur=par Furne et cie|lieu=Paris|année=1844|pages totales=637|passage=233|lire en ligne=https://books.google.dz/books?id=XFfRAAAAMAAJ&printsec=frontcover&dq=Alg%C3%A9rie}}</ref>{{,}}<ref name=grammont262/>{{,}}<ref name=mili196>{{Ouvrage|langue=ar|auteur1=Moubarak El-Mili|titre=Histoire de l'Algérie de l'Antiquité à nos jours|éditeur=Centre National du Livre|lieu=Alger|année=|pages totales=375|passage=196|isbn=}}</ref>, tandis que les Ottomans{{inédit}} n’en perdirent qu’une centaine<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Léon Galibert|titre=L'Algérie : ancienne et moderne depuis les premiers éstablissements des Carthaginois jusqu'à la prise de la Smalah d'Abd-el-Kader|éditeur=Furne et cie|lieu=Paris|année=1844|pages totales=637|passage=233-234|lire en ligne=https://books.google.dz/books?id=XFfRAAAAMAAJ&printsec=frontcover&dq=Alg%C3%A9rie}}</ref>.
Le dey marcha contre Muley Ismaïl avec 10,000 Janissaires et 3,000 spahis ainsi qu'un contingent de kabyles zouaoua, les Ottomans y rencontrèrent l'armée ennemie, qui était composée de {{nombre|14000|fantassins}} et {{nombre|8000|cavaliers}} ; malgré l’infériorité numérique, ils attaquèrent vigoureusement les Marocains et tuèrent 5,000 de leurs hommes <ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Léon Galibert|titre=L'Algérie : ancienne et moderne depuis les premiers éstablissements des Carthaginois jusqu'a la prise de la Smalah d'Abd-el-Kader|éditeur=par Furne et cie|lieu=Paris|année=1844|pages totales=637|passage=233|lire en ligne=https://books.google.dz/books?id=XFfRAAAAMAAJ&printsec=frontcover&dq=Alg%C3%A9rie}}</ref>{{,}}<ref name=grammont262/>{{,}}<ref name=mili196>{{Ouvrage|langue=ar|auteur1=Moubarak El-Mili|titre=Histoire de l'Algérie de l'Antiquité à nos jours|éditeur=Centre National du Livre|lieu=Alger|année=|pages totales=375|passage=196|isbn=}}</ref>, tandis que les Ottomans n’en perdirent qu’une centaine<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Léon Galibert|titre=L'Algérie : ancienne et moderne depuis les premiers éstablissements des Carthaginois jusqu'à la prise de la Smalah d'Abd-el-Kader|éditeur=Furne et cie|lieu=Paris|année=1844|pages totales=637|passage=233-234|lire en ligne=https://books.google.dz/books?id=XFfRAAAAMAAJ&printsec=frontcover&dq=Alg%C3%A9rie}}</ref>.


== Conséquences ==
== Conséquences ==
Le dey poursuivit les fuyards l’épée dans les reins jusqu’à aux murs de [[Fès]] que protégeait une armée de {{nombre|24000|fantassins}} et 20,000 chevaux. Le sultan du Maroc , Ismail la commandait en personne ; il n'osa cependant pas engager le combat. La victoire inespérée que venait d'obtenir les Ottomans{{inédit}} avait rependu la terreur parmi ses soldats et malgré leur supériorité numérique ils l’obligèrent à faire des propositions de paix. Les deux chefs se rendirent sous une tente élevée entre les deux camps, et la paix fut signée. Ismail se présenta à la conférence les mains liées, en signe de soumission ; et en baisant trois fois la terre, il en appela à la protection du grand-seigneur puis il dit au dey : ''« Tu es le couteau et moi la chair que tu peux couper. »''<ref name=grammont262/>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Léon Galibert|titre=L'Algérie : ancienne et moderne depuis les premiers éstablissements des Carthaginois jusqu'à la prise de la Smalah d'Abd-el-Kader|éditeur=Furne et cie|lieu=Paris|année=1844|pages totales=637|passage=234|lire en ligne=https://books.google.dz/books?id=XFfRAAAAMAAJ&printsec=frontcover&dq=Alg%C3%A9rie}}</ref>{{,}}<ref name=mili196/> Chabane ne fit pas exécuter le sultan du Maroc mais il lui imposa de si dures conditions qu’il fut incapable de les tenir.
Le dey poursuivit les fuyards l’épée dans les reins jusqu’à aux murs de [[Fès]] que protégeait une armée de {{nombre|24000|fantassins}} et 20,000 chevaux. Le sultan du Maroc , Ismail la commandait en personne ; il n'osa cependant pas engager le combat. La victoire inespérée que venait d'obtenir les Ottomans avait rependu la terreur parmi ses soldats et malgré leur supériorité numérique ils l’obligèrent à faire des propositions de paix. Les deux chefs se rendirent sous une tente élevée entre les deux camps, et la paix fut signée. Ismail se présenta à la conférence les mains liées, en signe de soumission ; et en baisant trois fois la terre, il en appela à la protection du padichah de Constantinople puis il dit au dey : ''« Tu es le couteau et moi la chair que tu peux couper. »''<ref name=grammont262/>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Léon Galibert|titre=L'Algérie : ancienne et moderne depuis les premiers éstablissements des Carthaginois jusqu'à la prise de la Smalah d'Abd-el-Kader|éditeur=Furne et cie|lieu=Paris|année=1844|pages totales=637|passage=234|lire en ligne=https://books.google.dz/books?id=XFfRAAAAMAAJ&printsec=frontcover&dq=Alg%C3%A9rie}}</ref>{{,}}<ref name=mili196/> Chabane ne fit pas exécuter le sultan du Maroc mais il lui imposa de si dures conditions qu’il fut incapable de les tenir.


== Notes et références ==
== Notes et références ==

Version du 5 juillet 2020 à 22:05

Bataille de la Moulouya

Informations générales
Date Voir et modifier les données sur Wikidata
Lieu Rives de la Moulouya (Maroc)
Casus belli Tentative du roi Marocain d'étendre son territoire vers Tlemcen
Issue Victoire ottomane décisive
Belligérants
Empire ottoman Empire chérifien
Commandants
Hadj Chabane Ismaïl ben Chérif
Forces en présence
10 000 Janissaires
3 000 Spahis
1 contingent de zouaoua Kabyles
14 000 Fantassins
8 000 Chevaux
Pertes
Pas plus d'une centaine 5 000 hommes

Conflits maroco-ottomans

Coordonnées 34° 14′ 00″ nord, 3° 22′ 00″ ouest

La bataille de la Moulouya a eu lieu en 1691 au gué de la Moulouya , un fleuve se situant au Maroc. Elle oppose les armées du Sultan alaouite Ismaïl ben Chérif à celles du dey d'Alger Hadj Chabane. Elle se déroule dans le contexte d'une tentative de conquête de Tlemcen par les Alaouites.

Contexte

Le Hadj Chabane vient d'être élu dey[1] par la Taïfa des Raïs. Il décide de déclarer la guerre au sultan du Maroc qui vient parfois ravager son territoire et dans le contexte des troubles survenus dans le pays dans les dix dernières années ; avait cherché à étendre son territoire vers Tlemcen[2].

Déroulement

Le dey marcha contre Muley Ismaïl avec 10,000 Janissaires et 3,000 spahis ainsi qu'un contingent de kabyles zouaoua, les Ottomans y rencontrèrent l'armée ennemie, qui était composée de 14 000 fantassins et 8 000 cavaliers ; malgré l’infériorité numérique, ils attaquèrent vigoureusement les Marocains et tuèrent 5,000 de leurs hommes [3],[2],[4], tandis que les Ottomans n’en perdirent qu’une centaine[5].

Conséquences

Le dey poursuivit les fuyards l’épée dans les reins jusqu’à aux murs de Fès que protégeait une armée de 24 000 fantassins et 20,000 chevaux. Le sultan du Maroc , Ismail la commandait en personne ; il n'osa cependant pas engager le combat. La victoire inespérée que venait d'obtenir les Ottomans avait rependu la terreur parmi ses soldats et malgré leur supériorité numérique ils l’obligèrent à faire des propositions de paix. Les deux chefs se rendirent sous une tente élevée entre les deux camps, et la paix fut signée. Ismail se présenta à la conférence les mains liées, en signe de soumission ; et en baisant trois fois la terre, il en appela à la protection du padichah de Constantinople puis il dit au dey : « Tu es le couteau et moi la chair que tu peux couper. »[2],[6],[4] Chabane ne fit pas exécuter le sultan du Maroc mais il lui imposa de si dures conditions qu’il fut incapable de les tenir.

Notes et références

  1. Mahfoud Kaddache, L'Algérie des Algériens, Alger, EDIF2000, 2011 (1re éd. 1982), 786 p. (ISBN 978-9961-9-6621-1), p. 411
  2. a b et c H. D. de Grammont, Histoire d'Alger sous la domination turque (1515-1830), Paris, E. Leroux, , 420 p. (lire en ligne), p. 262
  3. Léon Galibert, L'Algérie : ancienne et moderne depuis les premiers éstablissements des Carthaginois jusqu'a la prise de la Smalah d'Abd-el-Kader, Paris, par Furne et cie, , 637 p. (lire en ligne), p. 233
  4. a et b (ar) Moubarak El-Mili, Histoire de l'Algérie de l'Antiquité à nos jours, Alger, Centre National du Livre, 375 p., p. 196
  5. Léon Galibert, L'Algérie : ancienne et moderne depuis les premiers éstablissements des Carthaginois jusqu'à la prise de la Smalah d'Abd-el-Kader, Paris, Furne et cie, , 637 p. (lire en ligne), p. 233-234
  6. Léon Galibert, L'Algérie : ancienne et moderne depuis les premiers éstablissements des Carthaginois jusqu'à la prise de la Smalah d'Abd-el-Kader, Paris, Furne et cie, , 637 p. (lire en ligne), p. 234

Annexes

Liens internes