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Jean-François Mattéi nait à Oran en Algérie le 9 mars 1941. Il a fait des études classiques au Lycée Lamoricière jusqu’à l’[[hypokhâgne]], puis des études supérieures à l’université d’Aix-en-Provence où il obtient le Prix Marcel Reybaud décerné à la meilleure licence de philosophie.
Jean-François Mattéi nait à Oran en Algérie le 9 mars 1941. Il a fait des études classiques au Lycée Lamoricière jusqu’à l’[[hypokhâgne]], puis des études supérieures à l’université d’Aix-en-Provence où il obtient le Prix Marcel Reybaud décerné à la meilleure licence de philosophie.


C'est en 1962, à 21 ans, que Jean-François Mattéi, issu d'une famille Française d’Algérie, quitte l'Algérie<ref>[[Arnaud Folch]], [http://www.valeursactuelles.com/dossier-dactualite/dossier-dactualite/pieds-noirs-une-blessure-francaise.html Pieds-noirs, une blessure française], le jeudi 22 octobre 2009.</ref>. Il fait une carrière universitaire « à l’encontre de tous les clichés » des pieds-noirs revenus à la métropole.
C'est en 1962, à 21 ans, que Jean-François Mattéi, issu d'une famille Française d’Algérie, quitte l'Algérie<ref>Arnaud Folch, [http://www.valeursactuelles.com/dossier-dactualite/dossier-dactualite/pieds-noirs-une-blessure-francaise.html Pieds-noirs, une blessure française], le jeudi 22 octobre 2009.</ref>. Il fait une carrière universitaire « à l’encontre de tous les clichés » des pieds-noirs revenus à la métropole.


Il est diplômé de sciences politiques à l’IEP d’Aix-en-Provence en 1965 et agrégé de philosophie en 1967. Il soutient sa Thèse d’État, "L’Étranger et le Simulacre. Essai sur la fondation de l’ontologie platonicienne", sous la direction de [[Pierre Aubenque]] à l’université de Paris-IV Sorbonne en 1977.
Il est diplômé de sciences politiques à l’IEP d’Aix-en-Provence en 1965 et agrégé de philosophie en 1967. Il soutient sa Thèse d’État, "L’Étranger et le Simulacre. Essai sur la fondation de l’ontologie platonicienne", sous la direction de [[Pierre Aubenque]] à l’université de Paris-IV Sorbonne en 1977.

Version du 20 décembre 2009 à 13:00

Jean-François Mattéi
Naissance
Décès
Nationalité
Formation
Distinctions

Jean-François Mattéi, né le à Oran en Algérie, est un philosophe français, homonyme du médecin et homme politique français Jean-François Mattei (sans accent). Docteur d’État ès lettres en 1979, agrégé de philosophie, diplômé de sciences politiques, c'est un ancien élève de Pierre Aubenque et de Pierre Boutang[1], il a été nommé en 1980 professeur à l'université de Nice-Sophia Antipolis après avoir enseigné au Lycée Fermat de Toulouse et au Lycée Thiers de Marseille entre 1967 et 1979.

Biographie

Jean-François Mattéi nait à Oran en Algérie le 9 mars 1941. Il a fait des études classiques au Lycée Lamoricière jusqu’à l’hypokhâgne, puis des études supérieures à l’université d’Aix-en-Provence où il obtient le Prix Marcel Reybaud décerné à la meilleure licence de philosophie.

C'est en 1962, à 21 ans, que Jean-François Mattéi, issu d'une famille Française d’Algérie, quitte l'Algérie[2]. Il fait une carrière universitaire « à l’encontre de tous les clichés » des pieds-noirs revenus à la métropole.

Il est diplômé de sciences politiques à l’IEP d’Aix-en-Provence en 1965 et agrégé de philosophie en 1967. Il soutient sa Thèse d’État, "L’Étranger et le Simulacre. Essai sur la fondation de l’ontologie platonicienne", sous la direction de Pierre Aubenque à l’université de Paris-IV Sorbonne en 1977.

Il est marié à Anne Jaubert, professeur agrégé d’anglais, et ils ont trois enfants : Philippe, Alexandre, Isabelle[3].

Fonctions universitaires

Professeur à l’université de Nice Sophia-Antipolis depuis octobre 1980, il a dirigé le département de philosophie de 1984 à 1988, puis le DEA de la formation doctorale « Philosophie et Histoire des Idées » depuis 1995 et le Master « Philosophie » depuis 2004. Il a pris sa retraite comme professeur émérite de l'université de Nice en 2007.

Depuis 30 ans, avec Dominique Janicaud et Françoise Dastur, Jean-François Mattéi sera l'un des contributeurs du rayonnement de l’Université de Nice en ce qui concerne le « pôle international d’étude et d’enseignement de la Phénoménologie, de ses méthodes d’analyse et de ses grandes philosophies. »[4]

Il a été élu membre de l’Institut universitaire de France en 1996 et renouvelé en 2001.

Membre du Comité d’Éthique du CIRAD (Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement) depuis 2000, il a été également membre du Conseil National pour un Nouveau Développement des Sciences Humaines et Sociales (nommé par le ministre de l’Éducation nationale) de 1998 à 2001. Responsable en Philosophie et en Sciences humaines pour le COFECUB (Comité Français d’Évaluation de la Coopération Universitaire avec le Brésil) depuis 1998. Expert pour la philosophie auprès du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Il enseigne la philosophie politique contemporaine à l’Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence depuis 1973. Enfin, il est professeur associé à l’Université Laval (Québec) depuis 2003, et a été professeur invité à l’université de Marmara (Istanbul) depuis 1991.

Fonctions administratives

Jean-François Mattéi a rempli les fonctions de Conseiller personnel auprès du ministre de l’Éducation nationale en 1993-1994 (Cabinet de François Bayrou).

Membre du Conseil national des universités (XVIIe section) de 1992 à 1995 (vice-président), puis de 1995 à 1998, et de 2003 à 2006.

Membre du groupe d’experts en Sciences Humaines et Sociales de la Mission Scientifique et Technique du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche de 1994 à 1998, et de 2002 à 2007. Président de la Commission de spécialistes en Philosophie de l’Université de Nice depuis 1997, et membre des Commissions de spécialistes en Philosophie des Universités de Paris-Sorbonne (Paris IV), de l’université de Bourgogne (Dijon) et de l'université de Marne-la-Vallée.

Membre du Conseil supérieur régional de la recherche et de la valorisation de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur de 1994 à 1998 : vice-président responsable de la Commission Sciences Humaines et Sociales. Membre de l’Académie interdisciplinaire européenne des Sciences depuis 1996. Nommé à la section Prospective du Conseil Économique et Social de la Région Provence-Côte d'Azur en 2008.

Jean-François Mattéi a été élevé au grade de Chevalier de la Légion d'Honneur à la promotion de Pâques 2004. Il fut à tord confondu par le généticien Jean-François Mattei (sans accent) « à qui on reprochait alors les méfaits de la canicule de 2003 »[5].

Il est aussi administrateur du Comité France de l'Institut Thomas-More.

Fonctions éditoriales

  • Membre du Comité scientifique de la revue Les Études philosophiques depuis 1985, du Conseil de rédaction de la revue Laval Théologique et Philosophique (Québec) depuis 1997, et du Comité de rédaction de la revue Cités (Paris) depuis septembre 2003.
  • Directeur de la revue Noesis (Nice-Paris, éditions Vrin) depuis 2003.

Philosophie

Dans la lignée de Platon, de Heidegger, de Camus, d'Hannah Arendt et de Jan Patočka, les réflexions de Jean-François Mattéi portent sur les différentes formes du monde moderne, notamment celles de la culture européenne, d'une rationalité qui aurait oublié ses trois enracinements dans l’être, sur le plan ontologique, dans le monde, sur le plan cosmologique, et dans le bien, sur le plan éthique.

Le plan ontologique

Jean-François Mattéi poursuit ses recherches sur le fondement prémétaphysique de la métaphysique, dans la lignée de son ouvrage Heidegger et Hölderlin. Le Quadriparti. Il s'agit de comprendre l'inscription et l'enchevêtrement des racines métaphysiques de l’arbre de la philosophie, dont fait mention Descartes dans la Lettre-préface des Principes. L'auteur puise dans toute l'histoire de la métaphysique pour soulever les questions et réponses susceptible d’unifier la raison métaphysique et ce que Heidegger a appelé l’autre pensée.

Le plan cosmologique

Jean-François Mattéi s’inspire de la mythologie grecque, du cinéma, nouvelle mythologie de notre temps, en particulier des critiques d’Albert Laffay, de Stanley Cavell, et des analyses heideggeriennes de « L’Origine de l’œuvre d’art », pour comprendre ce qui fait sens dans le monde.

Le plan éthique

À la suite de ses ouvrages consacrés à La Barbarie intérieure et à Civilisation et barbarie. Réflexions sur le terrorisme contemporain, la recherche présente de Jean-François Mattéi porte sur les fondements de la morale et la constitution d’une éthique cardinale qui fasse droit aux quatre grands présupposés de l’éthique. Avec son ouvrage De l’indignation, il montre comment l’ « indignation », cette passion dont Descartes disait qu’elle est « une espèce de haine ou d’aversion qu’on a naturellement contre ceux qui font mal et qu’elle est souvent accompagnée d’admiration". Elle se trouve à la racine du jugement moral que nous portons sur les personnes et les événements. Les recherches croisées de l’auteur portent ainsi sur la réconciliation possible de l’espace public, dans sa dimension éthique, politique et artistique, et du champ proprement ontologique. Elles doivent permettre à la pensée de l’être, inscrite dans la tradition constante de la métaphysique, d’Aristote à Heidegger, de retrouver la pensée du Bien portée, pour sa part, par la tradition éthique, de Platon à Lévinas.

Dans ses précédents ouvrages dont La Barbarie intérieure, Mattéi nomme la barbarie intérieure : « Ce que j’appelle du nom de barbarie, c’est la dissolution de l’homme dans cette logique dévastatrice, d’un entendement qui s’est replié sur lui-même. C’est cela la barbarie intérieure : l’impossibilité de recevoir la vérité, ou, simplement, de se mettre en mesure de la recevoir, parce que l’enfermement du sujet en lui-même ne laisse place à aucune ouverture »[6]. Autrement dit, le fait de vivre dans l’affirmation de sa propre subjectivité et de renier des références éthiques admises par tous, ce qui le dépasse et l’élève, est la barbarie intérieure. Subséquemment avec Le Sens de la démesure, Mattéi pose le paradoxe de l'humanité européenne incarnée depuis le siècle des Lumières, c'est-à-dire le refus de se mettre en mesure et de recourir à une extériorité. Il propose alors de méditer la grande leçon de la Grèce éternelle »[7], reprise par Albert Camus et Léo Strauss, qui pourfendait la démangeaison de l'infini et de l'immense, d'une lutte permanente contre l'hubris ; démesure, dont répète si souvent l'auteur, qui a entraîné tout au long du XXe siècle des désastres humains, politiques voir écologiques[8]. Cette "pensée de midi" dont l'auteur se réclame « présuppose un conflit qui n'aura jamais de fin »[9].

Le Regard vide

Dans son récent ouvrage, Le Regard vide. Essai sur l'épuisement de la culture européenne[10], Jean-François Mattéi défend la spécificité de la culture européenne, et met en garde contre ce qui la menace. Selon lui, dans la continuité des thèses de Jan Patočka, et des écrits de Denis de Rougemont, de Thomas Mann, de Bernard Voyenne, et plus près, du suisse-hongrois André Reszler ou du portugais Eduardo Lourenço[11], la culture européenne est d'abord marquée par un « souci de soi », qu'elle hérite de Platon. Il définit ainsi une identité européenne, qui n'est pas une identité figée et close, mais marquée d'abord par des traits structurants, et plus particulièrement par la spécificité de sonregard (en grec, theoria). Le regard européen est un regard théorique qui porte vers le lointain et qui considère ses objets idéaux (la vérité, la justice et l'âme) en les soustrayant à l'immédiateté de leur évidence, pour les analyser, les remettre en question, au regard de la transcendance qui les constitue et à laquelle chacun est relié. Ce qui menace alors la culture européenne d'épuisement est, d'une part, la perte du souci de la transcendance, pour s'en tenir à la stricte immanence de la production matérielle[12] et, d'autre part, l'exacerbation du regard critique caractéristique de l'identité européenne qui finit par se retourner contre lui-même pour s'aveugler. Le Regard vide a été finaliste du premier prix de l'essai décerné par La Revue des deux mondes le 14 mai 2008, et finaliste du Grand Prix du Livre Européen en 2008. Il a obtenu la même année le Prix Montyon de philosophie de l'Académie Française.

Travaux et publications

Travaux publiés et (en cours de) publication

Ouvrages

Livres (en nom propre)
  • L’Étranger et le Simulacre. Essai sur la fondation de l’ontologie platonicienne, Paris, PUF, "Épiméthée", 1983.
  • La Métaphysique à la limite[13]. Cinq essais sur Heidegger, avec Dominique Janicaud, Paris, PUF, "Épiméthée", 1983.
  • L'Ordre du monde. Platon, Nietzsche, Heidegger, Paris, PUF, 1989.
  • Pythagore et les pythagoriciens, Paris, PUF, "Que sais-je", 1993, 3e édition revue et corrigée, 2001.
  • Platon et le miroir du mythe. De l’Âge d’or à l’Atlantide, Paris, PUF, "Épiméthée", 1996 ; réédition "Quadrige", 2002.
  • Albert Camus et la philosophie, avec Anne-Marie Amiot, Paris, PUF, 1997.
  • Civilisation et barbarie. Réflexions sur le terrorisme contemporain, avec Denis Rosenfield.
  • La Barbarie intérieure. Essai sur l’immonde moderne, Paris, PUF, 1999
    2e édition augmentée , 2002 ; réédition "Quadrige-Débats", 2004. Prix du Cardinal Mercier 2001 de l'université de Louvain.
  • Heidegger et Hölderlin. Le Quadriparti, Paris, PUF, "Épiméthée", Paris, PUF, 2001.
  • De l’indignation, Paris, La Table Ronde, 2005.
  • Platon, Paris, PUF, "Que sais-je ?", 2005 ; rééditions : 2007, 2009 et 2010.
  • L’Énigme de la pensée, Éditions Ovadia, Nice-Paris-Montréal, 2006 ; réédition, 2008.
  • La Crise du sens, Nantes, Cécile Defaut, 2006 ; réédition, 2008.
  • La République brûle-t-elle ? avec Raphaël Draï, Paris, Michalon, 2006.
  • Le Regard vide. Essai sur l'épuisement de la culture européenne, Paris, Flammarion, 2007.
    Cet ouvrage a été couronné du Prix Montyon 2008 décerné par l’Académie française dans la catégorie des prix de littérature et de philosophie.
  • Jorge Luis Borges et la philosophie suivi d'un manuscrit inédit de Don Isidro Parodi, Nice-Paris-Montréal, Éditions Ovadia, 2009.
  • Le Sens de la démesure, Cabris, Éditions Sulliver, 2009. Voir un extrait ici.

À paraître :

  • L'identité de l'Europe, avec Chantal Delsol, PUF, 2010.
  • Le Monde de Hollywood. Genèse et mort d’un mythe, PUF, en 2010 ou 2011.
Participation à des ouvrages collectifs
  • Les Modes de pensée philosophique, in Jean Poirier, Histoire des Mœurs, volume II, Paris, Gallimard, Encyclopédie de La Pléiade, 1991.
  • avec Jean POIRIER, ed., « Conceptualisation des sociétés traditionnelles », in Les Notions philosophiques, op. cit., p. 789-971.
  • La présentation des œuvres majeures de Platon, Aristote, Plotin, Averroes, Érasme, Thomas More, Locke, La Rochefoucault, Montesquieu, Auguste Comte, Nietzsche, dans la série Le Monde de la philosophie, Paris, Le Monde-Flammarion, 2008.
  • Le quadruple fondement de la métaphysique : Heidegger, Aristote, Platon et Hésiode , in La Métaphysique, direction de Jean-Marc Narbonne]] et Luc Langlois, Paris, Vrin, 1999.
  • L’image du monde chez Stanley Cavell ou Celle qui n’était plus, in Stanley Cavell, Cinéma et philosophie, direction de [[Sandra Laugier et Marc Cerisuelo, Paris, Presses de La Sorbonne Nouvelle, 2001.
  • L'État moderne et l'invention de la technocratie, L’État au XXe siècle. Regards sur la pensée juridique et politique du monde occidental, par Simone Goyard-Fabre.
Directeur de volume
  • La naissance de la Raison en Grèce, Actes du congrès de Nice de 1987, PUF, 1990 ; réédition "Quadrige", 2006.
  • Philosopher en français, Actes du colloque de Nice de 1999, Paris, PUF, 2000.
  • Les Œuvres philosophiques (deux tomes), volume III de l'Encyclopédie philosophique universelle, Paris, PUF, 1992.
  • Le Discours philosophique, volume IV de l’Encyclopédie philosophique universelle, Paris, PUF, 1998.
  • Heidegger et l’énigme de l’être, Paris, PUF, 2004.
  • Dictionnaire critique de l'ésotérisme, directeur de la section "Antiquité", Paris, PUF, 2005.
  • Nietzsche et le temps des nihilismes, Paris, PUF, 2005.
  • Albert Camus et la pensée de Midi, Nice-Paris-Montréal, Éditions Ovadia, 2008.

Articles

L’Éducation, N°23, mars 2009.

Divers

Préfaces d’ouvrages
  • Émile Bréhier, Histoire de la philosophie, PUF, 2006.
  • Joseph Pieper, De la divine folie (sur le Phèdre de Platon), Ad Solem, 2006.
  • Pierre Boutang, Ontologie du secret, PUF, 2008.

Notes et références

  1. Voir les articles publiés respectivement dans Le Figaro et sur le site de revue Les Épées [1] et [2]
  2. Arnaud Folch, Pieds-noirs, une blessure française, le jeudi 22 octobre 2009.
  3. Présentation de Jean-François Mattéi., Univ. Nice Sophia-Antipolis.
  4. Jean-François Lavigne, Le Centre d’Etudes Phénoménologiques de Nice (CEPHEN) (Présentation)
  5. Élisabeth Lévy, L'Europe a les yeux vides, Le Point, N°1856, publié le 10/04/2008 et modifié le 14/04/2008.
  6. Jean-François Mattéi, Le retour de la barbarie, Liberté politique n.11, Paris, F.X de Guibert, 2000.
  7. Hilaire de Crémier, dans Politique Magazine du mois d'octobre (n°78).
  8. Rémi Soulé, La démangeaison de l'infini et de l'immense, Le Figaro, le 30 septembre 2009.
  9. La critique de Gérard Leclerc: Hubris et diké - Royaliste, n° 953, 21 septembre 2009.
  10. Il est possible de lire une recension détaillé de l'ouvrage sur le site nonfiction.fr
  11. Chantal Delsol, La fin de la culture européenne ?, La Nef, N°189 de janvier 2008.
  12. Entretien avec le philosophe Jean-François Mattéi
  13. Le titre « La métaphysique à la limite » n’a pas été choisi par les deux auteurs. Cela explique que l'ouvrage n’est pas eu lieu de questions « du sens concessif ». Jean Grondin, « À la limite la métaphysique? Vingt ans après ».

Annexes

Liens externes