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« Jean-Pierre Bechter » : différence entre les versions

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Le [[4 octobre]], la liste conduite par Jean-Pierre Bechter l'emporte avec 50,13 % des suffrages exprimés, soit 27 voix d'avance. Le soir-même, il déclare que [[Serge Dassault]] continuera d'assurer un rôle prépondérant à la mairie, et ajoute : « Il fera tout et je ferai le reste. […] Cette élection a permis de laver l'honneur de Serge Dassault, injustement bafoué par le Conseil d'État.<ref>[http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/10/05/l-ump-jean-pierre-bechter-l-emporte-aux-municipales-de-corbeil-essonnes_1249182_823448.html « “Pour la quatrième fois, M. Dassault est élu maire de Corbeil-Essonnes” »], ''[[Le Monde]]'', 5 octobre 2009.</ref> » Une semaine plus tard, le {{date|11|octobre|2009}}, Jean-Pierre Bechter est officiellement élu maire, à l'unanimité (l'opposition ayant refusé de participer au vote), par le nouveau conseil municipal de [[Corbeil-Essonnes]]<ref>[http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jE6KJcqPV6D_6_3gImcSc-cJkWCA « Jean-Pierre Bechter (UMP) élu maire de Corbeil-Essonnes en conseil municipal »], dépêche AFP, 11 octobre 2009.</ref>.
Le [[4 octobre]], la liste conduite par Jean-Pierre Bechter l'emporte avec 50,13 % des suffrages exprimés, soit 27 voix d'avance. Le soir-même, il déclare que [[Serge Dassault]] continuera d'assurer un rôle prépondérant à la mairie, et ajoute : « Il fera tout et je ferai le reste. […] Cette élection a permis de laver l'honneur de Serge Dassault, injustement bafoué par le Conseil d'État.<ref>[http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/10/05/l-ump-jean-pierre-bechter-l-emporte-aux-municipales-de-corbeil-essonnes_1249182_823448.html « “Pour la quatrième fois, M. Dassault est élu maire de Corbeil-Essonnes” »], ''[[Le Monde]]'', 5 octobre 2009.</ref> » Une semaine plus tard, le {{date|11|octobre|2009}}, Jean-Pierre Bechter est officiellement élu maire, à l'unanimité (l'opposition ayant refusé de participer au vote), par le nouveau conseil municipal de [[Corbeil-Essonnes]]<ref>[http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jE6KJcqPV6D_6_3gImcSc-cJkWCA « Jean-Pierre Bechter (UMP) élu maire de Corbeil-Essonnes en conseil municipal »], dépêche AFP, 11 octobre 2009.</ref>.

Le 26 mars 2010 l'élection est logiquement annulée par le tribunal administratif, du fait de l'utilisation abusive du nom de Dassault sur les documents électoraux.


== Notes et références ==
== Notes et références ==

Version du 26 mars 2010 à 14:36

Jean-Pierre Bechter
Illustration.
Fonctions
Maire de Corbeil-Essonnes
En fonction depuis le
(14 ans, 9 mois et 22 jours)
Prédécesseur Serge Dassault
Député de la Corrèze
Député de la 1re circonscription de la Corrèze
Biographie
Lieu de naissance Drapeau de la France Ussel, Corrèze
Nationalité Française
Parti politique UMP
Profession Sous-préfet

Jean-Pierre Bechter, né le à Ussel (Corrèze), est un homme politique français.

Biographie

Dans le sillage de Jacques Chirac

Sous-préfet de profession, Jean-Pierre Bechter, ancien élève de l'école militaire préparatoire d'Aix-en-Provence, est élu député RPR de la 1re circonscription de la Corrèze lors des élections législatives de 1978. Battu par le maire communiste de Tulle, Jean Combasteil en 1981, il revient à l'Assemblée nationale le , en remplacement de Jacques Chirac, nommé Premier ministre.

Élu conseiller municipal dans le 12e arrondissement de Paris à l'occasion des élections de 1983, Jean-Pierre Bechter est nommé adjoint au maire la même année. Constamment réélu au conseil de Paris, il a occupé la fonction de vice-président du groupe UMP au sein de cette assemblée.

Maire de Corbeil-Essonnes

Administrateur de la Socpresse et du Figaro[1], directeur du Républicain de l'Essonne[2], il est candidat aux élections municipales de 2008, à Corbeil-Essonnes. Proche de Serge Dassault, il est investi par l'UMP pour conduire la liste « Ensemble, pour servir Corbeil-Essonnes », suite à l'annulation de l'élection de ce dernier[3]. Le , Jean-Pierre Bechter arrive en tête du premier tour avec 30,75 % des voix, contre 24,33 % à la liste communiste ; entre les deux tours, la liste UMP fusionne avec la liste sans étiquette de Jean-Michel Fritz[4].

Le 4 octobre, la liste conduite par Jean-Pierre Bechter l'emporte avec 50,13 % des suffrages exprimés, soit 27 voix d'avance. Le soir-même, il déclare que Serge Dassault continuera d'assurer un rôle prépondérant à la mairie, et ajoute : « Il fera tout et je ferai le reste. […] Cette élection a permis de laver l'honneur de Serge Dassault, injustement bafoué par le Conseil d'État.[5] » Une semaine plus tard, le , Jean-Pierre Bechter est officiellement élu maire, à l'unanimité (l'opposition ayant refusé de participer au vote), par le nouveau conseil municipal de Corbeil-Essonnes[6].

Le 26 mars 2010 l'élection est logiquement annulée par le tribunal administratif, du fait de l'utilisation abusive du nom de Dassault sur les documents électoraux.

Notes et références

Articles connexes