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Le {{Date-|24 septembre 1940}}, il est placé à la tête de la [[cour martiale]] de [[Gannat]], chargé par le [[Régime de Vichy|gouvernement de Vichy]] de juger les [[Forces françaises libres|militaires gaullistes]]<ref name=":2">{{Ouvrage|langue=|auteur1=Virginie Sansico|titre=La justice déshonorée, 1940-1944|passage=97-122|lieu=Paris|éditeur=Tallandier|date=2015|pages totales=|isbn=979-10-210-0389-7|oclc=906301426|lire en ligne=https://www.cairn-int.info/la-justice-deshonoree--9791021003897-page-97.htm|consulté le=2020-11-22|titre chapitre=D’Alibert à Barthélemy. Entre rupture idéologique et continuité institutionnelle}}</ref>. Dufieux met rapidement sa juridiction en sommeil<ref name=":1" /> et la cour ne traite qu'une cinquantaine de cas, majoritairement par [[contumace]]<ref name=":2" />.
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== Décorations ==
Il était grand croix de la [[Ordre national de la Légion d'honneur|Légion d’Honneur]] et titulaire de la [[Médaille militaire|Médaille Militaire]]<ref name=":0" />.

* {{Déco Grand-croix de la Légion d'honneur}}<ref name=":0" />
* {{Déco Médaille militaire}}
* {{Déco Croix de guerre 1914-1918}}
* {{Déco Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs}}
* {{Déco Médaille coloniale}} avec agrafe « MAROC »
* {{Déco Médaille commémorative du Maroc}}


== Notes et références ==
== Notes et références ==

Version du 21 juillet 2022 à 20:20

Julien Dufieux
Le général Dufieux (droite) décoré par le général Weygand en 1933
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 85 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
MilitaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grade militaire
Conflits
Distinctions
Archives conservées par

Julien Sosthène Dufieux, né le à Mascara (Algérie), et mort en 1959 à Paris, est un général d'armée français.

Biographie

Entré à Saint-Cyr à dix-huit ans, il suit ensuite les cours de l'école supérieure de guerre. Il participe comme capitaine d'état-major à la campagne française de 1907 au Maroc. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur en récompense. Après avoir commandé pendant deux ans un bataillon du 69e RI à Nancy, il retourne au Maroc en 1913[2]. Chef d'état-major du général Gouraud[3] , il planifie avec réussite les opérations des colonnes mobiles de la campagne de Taza en août 1914[2].

Nommé lieutenant-colonel en novembre 1914, il est nommé au bureau des opérations du Grand Quartier général. Il prend ensuite le commandement du 72e RI puis d'une brigade d'infanterie. Fin 1917, il devient chef du bureau des opérations du général Pétain et est nommé général de brigade. Il prend le commandement de la 38e division d'infanterie fin 1918. En mai 1919, il part en Bessarabie où la 156e DI menace de se mutiner[2].

En novembre 1919, il part pour la Cilicie, où il prend le commandement de la 1re division du Levant, formée à partir de la 156e DI. En Cilicie, il doit combattre les soldats de la Grande Assemblée nationale de Turquie qui dispute la région à la France, lors de la campagne de Cilicie. Encerclé dans Adana en juillet 1920, il fait lever le siège par l'offensive d'une colonne mobile, tout en repliant les petites garnisons français dans les Monts Nur. En novembre 1921, il s'oppose au traité de paix de Cilicie et est rappelé à Paris[2].

Cdt de l’École Supérieure de Guerre de mars 1922 à février 1926. En 1924, à la demande du maréchal Pétain, il tente de réviser à la hausse l'appréciation peu flatteuse portée par le jury de l’École sur l'élève Charles de Gaulle, mais n'y parvient que partiellement.

Général de division en 1925[2], il reçoit le commandement en 1926 d'un des groupements de divisions engagés dans la guerre du Rif autour de Taza[3]. Il commande le 7e corps d'armée à Besançon pendant trois ans[2]. Il est inspecteur général de l'infanterie et des chars au ministère de la Guerre de novembre 1930 à mai 1938. Il s'oppose aux propositions modernes du colonel de Gaulle, en adoptant le char d'infanterie lent et peu armé Renault R35[4] bien que Dufieux demande également en vain l'achat de plus de chars[2].

Le , il est placé à la tête de la cour martiale de Gannat, chargé par le gouvernement de Vichy de juger les militaires gaullistes[5]. Dufieux met rapidement sa juridiction en sommeil[3] et la cour ne traite qu'une cinquantaine de cas, majoritairement par contumace[5].

Décorations

Notes et références

  1. « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
  2. a b c d e f g et h Maxime Weygand, « Le général Dufieux », Revue des Deux Mondes (1829-1971),‎ , p. 28–37 (ISSN 0035-1962, JSTOR 44588018, lire en ligne, consulté le )
  3. a b et c Éditions Larousse, « Encyclopédie Larousse en ligne - Julien Sosthène Dufieux », sur www.larousse.fr (consulté le )
  4. François Cochet, « La cavalerie francaise à la lumière de la campagne de mai-juin 1940 : compromis et rigidité », Guerres mondiales et conflits contemporains, vol. 225, no 1,‎ , p. 47 (ISSN 0984-2292 et 2101-0137, DOI 10.3917/gmcc.225.0047, lire en ligne, consulté le )
  5. a et b Virginie Sansico, La justice déshonorée, 1940-1944, Paris, Tallandier, (ISBN 979-10-210-0389-7, OCLC 906301426, lire en ligne), « D’Alibert à Barthélemy. Entre rupture idéologique et continuité institutionnelle », p. 97-122

Liens externes