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En [[1848]] il fut élu dans le comité nationaldans et dans l'assemblée impériale à [[Vienne]]. Il fut relativement actif dans le comité national mais, dans l'assebmlée, remplit plutôt rôle d'un journaliste qu'un député. Entre [[1848]] et [[1849]] (jusqu'à la publication de la Constitution octroyée rédigée par le ministre de l'intérieur [[Franz Seraph Stadion]]), il devint adhérent du gouvernement ce qui lui fut reproché par les nationalistes tchèques.


Depuis [[mars]] [[1849]] il devint un opposant radical du gouvernement et c'est pourquoi en [[juillet]] [[1849]], son journal fut interdit. Plus tard, le ministère lui permit la publication à la condition que le journal devînt plus modéré. Mais en janvier [[1850]], le journal fut définitivement interdit (surtout pour son annexe ''Farfadet'' – ''Šotek'' – où Havlíček publia ses [[épigramme]]s). Il fonda encore un journal ''Slave'' (''Slovan'') qu'il dut pourtant arrêter d'éditer en [[1851]].
Depuis [[Mars (mois)|mars]] [[1849]] il devint un opposant radical du gouvernement et c'est pourquoi en [[juillet]] [[1849]], son journal fut interdit. Plus tard, le ministère lui permit la publication à la condition que le journal devînt plus modéré. Mais en janvier [[1850]], le journal fut définitivement interdit (surtout pour son annexe ''Farfadet'' – ''Šotek'' – où Havlíček publia ses [[épigramme]]s). Il fonda encore un journal ''Slave'' (''Slovan'') qu'il dut pourtant arrêter d'éditer en [[1851]].


En [[novembre]] [[1851]], il gagna un procès pour ses articles. Il fut néanmoins déporté à [[Brixen]] le [[16 décembre]] [[1851]] où il resta en banissement jusqu'en [[1855]].
En [[novembre]] [[1851]], il gagna un procès pour ses articles. Il fut néanmoins déporté à [[Brixen]] le [[16 décembre]] [[1851]] où il resta en banissement jusqu'en [[1855]].

Version du 10 octobre 2006 à 11:15

Karel Havlíček Borovský

Karel Havlíček Borovský, dit Havel, par son vrai nom Karel Havlíček, (31 octobre 1821 Borová u Přibyslavi29 juillet 1856 Prague) fut poète réaliste et journaliste tchèque. Il est considéré comme un fondateur du journalisme moderne, satire et critique littéraire tchèque.

Biographie

Surnom Borovský vient du village où il naquit (Borová). C'est comme ça qu'il signé ses articles. Depuis 1832 il fréquanait un lycée à Deutschbrod (depuis 1950 nommé selon lui Havlíčkův Brod), depuis 1838 la faculté des lettres à Prague.

Il fut le premier à protester contre la russophilie du renouveau national tchèque et décida de réexaminer l'état et l'adéquation de la solidarité slave. En 1843, il devint précepteur à Moscou. Déjà en 1844, Havlíček revint avec certitude que le seul État de tous les slave est une idée néfaste.

En 1846 il devint rédacteur du Journal pragois (Pražské noviny) et de l'Abeille tchèque (Česká včela). En 1848 il partit du Journal pragois et fonda son propre journal – le Journal national (Národní noviny) qui fut un grand succès.

En 1848 il fut élu dans le comité nationaldans et dans l'assemblée impériale à Vienne. Il fut relativement actif dans le comité national mais, dans l'assebmlée, remplit plutôt rôle d'un journaliste qu'un député. Entre 1848 et 1849 (jusqu'à la publication de la Constitution octroyée rédigée par le ministre de l'intérieur Franz Seraph Stadion), il devint adhérent du gouvernement ce qui lui fut reproché par les nationalistes tchèques.

Depuis mars 1849 il devint un opposant radical du gouvernement et c'est pourquoi en juillet 1849, son journal fut interdit. Plus tard, le ministère lui permit la publication à la condition que le journal devînt plus modéré. Mais en janvier 1850, le journal fut définitivement interdit (surtout pour son annexe FarfadetŠotek – où Havlíček publia ses épigrammes). Il fonda encore un journal Slave (Slovan) qu'il dut pourtant arrêter d'éditer en 1851.

En novembre 1851, il gagna un procès pour ses articles. Il fut néanmoins déporté à Brixen le 16 décembre 1851 où il resta en banissement jusqu'en 1855.

Il fut relaxé peu avant sa mort. À l'enterrement, Božena Němcová posa sur son cercueil une couronne d'épines, symbole du martyre.

Œuvre

  • Epištoly kutnohorské (Épîtres de Kuttenberg)
  • Obrazy z Rus (Les scènes de la Rusie)
  • Tyrolské elegie (Élégies tyroliennes)
  • Král Lávra (Roi Lavra)
  • Křest svatého Vladimíra (Baptême de Saint Vladimir)

Voir aussi