Aller au contenu

« Lignes de la Lauter » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Navigation interactive dans l’historique
← Modification précédenteModification suivante →
Contenu supprimé Contenu ajouté
VisuelWikicode
William Jexpire (discuter | contributions)
276 552 modifications
Gzen92Bot (discuter | contributions)
Robots
567 736 modifications
m Notes et références
(11 versions intermédiaires par 5 utilisateurs non affichées)
Ligne 2 : Ligne 2 :


== Situation ==
== Situation ==
Cette ligne de défense était une levée de terre couvertes de palissades, renforcée d'une cinquantaine de [[Redoute (fortification)|redoutes]] afin d’assurer la protection des hommes et aménagée d'une trentaine de [[digues]] avec de petits bassins hydrographiques destinés à organiser un obstacle « naturel » non guéable et inondable pour inonder la vallée<ref>[http://rgh.univ-lorraine.fr/articles/view/70/Les_hydrosystemes_militaires_defensifs_de_Basse_Alsace_XVIIe_XVIIIe_siecles Denis Mathis : ''Les hydrosystèmes militaires défensifs de Basse-Alsace (XVIIe-XVIIIe siècles)'']</ref>{{,}}<ref>[http://single-desire.over-blog.com/2014/05/les-lignes-de-la-lauter.html Les lignes de la Lauter (entre Wissembourg et Lauterbourg)]</ref>.
Cette ligne de défense était une levée de terre couvertes de palissades, renforcée d'une cinquantaine de [[Redoute (fortification)|redoutes]] afin d’assurer la protection des hommes et aménagée d'une trentaine de [[digues]] avec de petits bassins hydrographiques destinés à organiser un obstacle « naturel » non guéable et inondable pour inonder la vallée<ref>[http://rgh.univ-lorraine.fr/articles/view/70/Les_hydrosystemes_militaires_defensifs_de_Basse_Alsace_XVIIe_XVIIIe_siecles Denis Mathis : ''Les hydrosystèmes militaires défensifs de Basse-Alsace ({{sp-|XVII|-|XVIII|s}})'']</ref>{{,}}<ref>[http://single-desire.over-blog.com/2014/05/les-lignes-de-la-lauter.html Les lignes de la Lauter (entre Wissembourg et Lauterbourg)]</ref>.


D'une longueur de 20 km environ, elle débutait, sur la gauche, à l'Ouest de [[Wissembourg]], à partir d'une redoute située au [[col du Pigeonnier]], puis descendait sur la Lauter, en face de [[Weiler (Wissembourg)|Weiler]], dont elle suivait ensuite la rive droite jusqu'au Rhin en s'appuyant sur des places fortes comme [[Wissembourg]]<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b102247555/f1.item.zoom Atlas des places de Weissembourg, Lauterbourg et lignes de la rivière de Lauter, dressé en conséquence des ordres portés en la lettre de Monseigneur le duc d'Aiguillon, du 7 mars 1774 ]</ref>, [[Altenstadt (Bas-Rhin)|Altenstadt]], le [[Château Saint-Rémy d'Altenstadt|château de Saint-Rémy]], le {{Lien|langue=de|trad=Liste der Naturdenkmale in Scheibenhardt|fr=Bienwaldmühle|texte=moulin de Bienwalde (Bienwaldmühle)}}, [[Scheibenhard]], [[Lauterbourg]] et la rive gauche du [[Rhin]]<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53019705h/f1.item.zoom Carte du Cours et Lignes de la Lauter]</ref>{{,}}<ref>[https://lorexplor.istex.fr/Wicri/Europe/France/Lorraine/fr/index.php/Empreinte_militaire_en_Lorraine_(09-2015)_Gilles_Muller Empreinte militaire en Lorraine (09-2015) Gilles Muller]</ref>
D'une longueur de 20 km environ, elle débutait, sur la gauche, à l'Ouest de [[Wissembourg]], à partir d'une redoute située au [[col du Pigeonnier]], puis descendait sur la Lauter, en face de [[Weiler (Wissembourg)|Weiler]], dont elle suivait ensuite la rive droite jusqu'au Rhin en s'appuyant sur des places fortes comme [[Wissembourg]]<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b102247555/f1.item.zoom Atlas des places de Weissembourg, Lauterbourg et lignes de la rivière de Lauter, dressé en conséquence des ordres portés en la lettre de Monseigneur le duc d'Aiguillon, du 7 mars 1774 ]</ref>, [[Altenstadt (Bas-Rhin)|Altenstadt]], le [[Château Saint-Rémy d'Altenstadt|château de Saint-Rémy]], le {{Lien|langue=de|trad=Liste der Naturdenkmale in Scheibenhardt|fr=Bienwaldmühle|texte=moulin de Bienwalde (Bienwaldmühle)}}, [[Scheibenhard]], [[Lauterbourg]] et la rive gauche du [[Rhin]]<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53019705h/f1.item.zoom Carte du Cours et Lignes de la Lauter]</ref>{{,}}<ref>[https://lorexplor.istex.fr/Wicri/Europe/France/Lorraine/fr/index.php/Empreinte_militaire_en_Lorraine_(09-2015)_Gilles_Muller Empreinte militaire en Lorraine (09-2015) Gilles Muller]</ref>


== Historique ==
== Historique ==
C'est en [[1706 en France|1706]], pendant la [[guerre de Succession d'Espagne]], que les Français ont commencé la construction de cette chaîne de fortifications sous les ordres du [[Maréchal de France|maréchal]] [[Claude-Louis-Hector de Villars|de Villars]]<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b531001750/f1.item.zoom Carte des Marches des Armées depuis le Spirbach jusqu'aux Lignes de la Lauter]</ref>.
C'est en [[1706 en France|1706]], pendant la [[guerre de Succession d'Espagne]], que les Français ont commencé la construction de cette chaîne de fortifications sous les ordres du [[Maréchal de France|maréchal]] [[Claude Louis Hector de Villars|de Villars]]<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b531001750/f1.item.zoom Carte des Marches des Armées depuis le Spirbach jusqu'aux Lignes de la Lauter]</ref>.


Pendant la [[guerre de succession d'Autriche]], le [[Liste des Rois de France|roi de France]] [[Louis XV]], à la tête d'une armée de {{formatnum:90000}} hommes, envahit les [[Pays-Bas autrichiens]] et [[Siège de Menin (1744)|capture Menin]] et [[Siège d'Ypres (1744)|Ypres]]. En réplique, les troupes commandées par [[Charles-Alexandre de Lorraine]], [[Franz de Trenck]] et le [[Ferenc III Nádasdy|général Nádasdy]] franchissent le [[Rhin]] à [[Philippsburg]], le {{Date|1er|juillet|1744}} et lancent une opération en [[Alsace]] en s'emparant des lignes de la Lauter.<br>Le maréchal [[François de Franquetot de Coigny|de Coigny]] rassembla alors toutes les troupes françaises dispersées le long du Rhin et marcha jour et nuit pour gagner les lignes de Lauterbourg en se portant sur Weissembourg ou le [[5 juillet]] après un dur combat les autrichiens furent contraints de se replier.<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b85920591/f1.item.zoom Plan de l'attaque des lignes de la Lautter le 5 juillet 1744 par les armées imperialle et françoise. ]</ref>{{,}}<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8493662n/f1.item.zoom Plan de l'attaque des lignes de la Lauter dont les ennemis s'étoient emparés dans la nuit du 4 au 5 juillet 1744]</ref>{{,}}<ref>[https://books.google.fr/books?id=4MVOAAAAcAAJ&pg=RA1-PA403&lpg=RA1-PA403&dq=Fran%C3%A7ois+de+Franquetot+de+Coigny+wissembourg&source=bl&ots=mLE4WPcpHD&sig=ACfU3U3G_dahfUu35yMmK2E7Ac7wj1XWcg&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwj6quHI-vTpAhUh5uAKHfrgC3gQ6AEwEXoECAkQAQ#v=onepage&q=Fran%C3%A7ois%20de%20Franquetot%20de%20Coigny%20wissembourg&f=false Gabriel-Henri de Bauclas : Dictionnaire universel, historique, chronologique et géographique Tome 2, page 407]</ref>{{,}}<ref>Nouveau dictionnaire des sièges et batailles Tome 6 page 313</ref>.
Pendant la [[guerre de succession d'Autriche]], le [[Liste des Rois de France|roi de France]] [[Louis XV]], à la tête d'une armée de {{formatnum:90000}} hommes, envahit les [[Pays-Bas autrichiens]] et [[Siège de Menin (1744)|capture Menin]] et [[Siège d'Ypres (1744)|Ypres]]. En réplique, les troupes commandées par [[Charles Alexandre de Lorraine]], [[Franz de Trenck]] et le [[Ferenc III Nádasdy|général Nádasdy]] franchissent le [[Rhin]] à [[Philippsburg]], le {{Date|1er|juillet|1744}} et lancent une opération en [[Alsace]] en s'emparant des lignes de la Lauter.<br>Le maréchal [[François de Franquetot de Coigny|de Coigny]] rassembla alors toutes les troupes françaises dispersées le long du Rhin et marcha jour et nuit pour gagner les lignes de Lauterbourg en se portant sur Weissembourg ou le [[5 juillet]] après un dur combat les autrichiens furent contraints de se replier<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b85920591/f1.item.zoom Plan de l'attaque des lignes de la Lautter le 5 juillet 1744 par les armées imperialle et françoise. ]</ref>{{,}}<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8493662n/f1.item.zoom Plan de l'attaque des lignes de la Lauter dont les ennemis s'étoient emparés dans la nuit du 4 au 5 juillet 1744]</ref>{{,}}<ref>[https://books.google.fr/books?id=4MVOAAAAcAAJ&pg=RA1-PA403&lpg=RA1-PA403&dq=Fran%C3%A7ois+de+Franquetot+de+Coigny+wissembourg&source=bl&ots=mLE4WPcpHD&sig=ACfU3U3G_dahfUu35yMmK2E7Ac7wj1XWcg&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwj6quHI-vTpAhUh5uAKHfrgC3gQ6AEwEXoECAkQAQ#v=onepage&q=Fran%C3%A7ois%20de%20Franquetot%20de%20Coigny%20wissembourg&f=false Gabriel-Henri de Bauclas : Dictionnaire universel, historique, chronologique et géographique Tome 2, page 407]</ref>{{,}}<ref>Nouveau dictionnaire des sièges et batailles Tome 6 page 313</ref>.
{{Loupe|Bataille de Wissembourg (1744)}}
{{Loupe|Bataille de Wissembourg (1744)}}


Ligne 18 : Ligne 18 :
{{Loupe|Bataille de Wissembourg (décembre 1793)}}
{{Loupe|Bataille de Wissembourg (décembre 1793)}}


En [[1815 en France|1815]], après la [[bataille de Waterloo]], l'armée autrichienne s'avance en France. Le 25 juin, le [[Guillaume Ier de Wurtemberg|prince héritier de Wurtemberg]], commandant du IIIe corps autrichien, s'avança vers les lignes en deux colonnes. La première colonne s'est réunie à [[Bergzabern]], et la seconde a avancé par [[Niederotterbach]]. Le comte Wallmoden reçut l'ordre d'avancer sur [[Lauterbourg]] tandis que le prince héritier fit avancer son corps encore plus loin le long de la route de [[Haguenau]]. Son avant-garde se rendit à [[Ingolsheim]] et le corps principal du IIIe Corps atteignit les Lignes de la Lauter. Les Français du [[Général d’Empire|général]] [[Jean Rapp]] ont abandonné les lignes dans la nuit et se sont repliés sur la [[forêt de Haguenau]], occupant le village de [[Surbourg]]<ref>[https://books.google.fr/books?id=a7sRAAAAYAAJ&pg=PA273&lpg=PA273&dq=Lignes+de+la+Lauter+1815&source=bl&ots=Ngh5lwY7By&sig=ACfU3U1QsnpPVkPTGeHe-XxtVnaP4OLhDQ&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjgg_fiivXpAhUDuRoKHYiWAHMQ6AEwDXoECAoQAQ#v=onepage&q=Lignes%20de%20la%20Lauter%201815&f=false Frédéric François Guillaume baron de Vaudoncourt : Histoire des campagnes de 1814 et 1815, en France, Volume 4, page 273]</ref>.
En [[1815 en France|1815]], après la [[bataille de Waterloo]], l'armée autrichienne s'avance en France. Le 25 juin, le [[Guillaume Ier de Wurtemberg|prince héritier de Wurtemberg]], commandant du IIIe corps autrichien, s'avança vers les lignes en deux colonnes. La première colonne s'est réunie à [[Bergzabern]], et la seconde a avancé par [[Niederotterbach]]. Le comte Wallmoden reçut l'ordre d'avancer sur [[Lauterbourg]] tandis que le prince héritier fit avancer son corps encore plus loin le long de la route de [[Haguenau]]. Son avant-garde se rendit à [[Ingolsheim]] et le corps principal du IIIe Corps atteignit les Lignes de la Lauter qui étaient tombées en ruines. Les Français du [[Général d’Empire|général]] [[Jean Rapp]] ont abandonné les lignes dans la nuit et se sont repliés sur la [[forêt de Haguenau]], occupant le village de [[Surbourg]]<ref>[https://books.google.fr/books?id=a7sRAAAAYAAJ&pg=PA273&lpg=PA273&dq=Lignes+de+la+Lauter+1815&source=bl&ots=Ngh5lwY7By&sig=ACfU3U1QsnpPVkPTGeHe-XxtVnaP4OLhDQ&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjgg_fiivXpAhUDuRoKHYiWAHMQ6AEwDXoECAoQAQ#v=onepage&q=Lignes%20de%20la%20Lauter%201815&f=false Frédéric François Guillaume baron de Vaudoncourt : Histoire des campagnes de 1814 et 1815, en France, Volume 4, page 273]</ref>.


En [[1870 en France|1870]], les Lignes de la Lauter n'existaient plus, mais les deux forts centraux dans les villes de [[Wissembourg]] et d'[[Altenstadt (Bas-Rhin)|Altenstadt]], possédaient encore des fortifications qui se sont révélées utiles pour des positions défensives pendant la [[Bataille de Wissembourg (1870)|bataille de Wissembourg]]. Le {{Date|4|août|1870}}, les Allemands remportent la [[Guerre franco-allemande de 1870|première victoire de la guerre]] contre un corps français sous le commandement du général [[Abel Douay]].
⚫
== Notes, sources et références ==
{{Loupe|Bataille de Wissembourg (1870)}}

== Articles connexes ==
* [[Lignes de Stollhofen]]
* [[Lignes d'Ettlingen]]

⚫
== Notes et références ==
{{Références}}
{{Références}}


Ligne 27 : Ligne 34 :
[[Catégorie:Ligne fortifiée]]
[[Catégorie:Ligne fortifiée]]
[[Catégorie:Rempart dans le Bas-Rhin]]
[[Catégorie:Rempart dans le Bas-Rhin]]
[[Catégorie:Histoire du Bas-Rhin]]
[[Catégorie:Frontière fortifiée]]

Version du 23 février 2024 à 18:01

Les lignes de la Lauter également appelées lignes de Wissembourg, lignes de Weissembourg et lignes de Lauterbourg, sont des anciennes lignes de fortifications située sur la rivière Lauter en Alsace, en France[1].

Situation

Cette ligne de défense était une levée de terre couvertes de palissades, renforcée d'une cinquantaine de redoutes afin d’assurer la protection des hommes et aménagée d'une trentaine de digues avec de petits bassins hydrographiques destinés à organiser un obstacle « naturel » non guéable et inondable pour inonder la vallée[2],[3].

D'une longueur de 20 km environ, elle débutait, sur la gauche, à l'Ouest de Wissembourg, à partir d'une redoute située au col du Pigeonnier, puis descendait sur la Lauter, en face de Weiler, dont elle suivait ensuite la rive droite jusqu'au Rhin en s'appuyant sur des places fortes comme Wissembourg[4], Altenstadt, le château de Saint-Rémy, le moulin de Bienwalde (Bienwaldmühle) (de), Scheibenhard, Lauterbourg et la rive gauche du Rhin[5],[6]

Historique

C'est en 1706, pendant la guerre de Succession d'Espagne, que les Français ont commencé la construction de cette chaîne de fortifications sous les ordres du maréchal de Villars[7].

Pendant la guerre de succession d'Autriche, le roi de France Louis XV, à la tête d'une armée de 90 000 hommes, envahit les Pays-Bas autrichiens et capture Menin et Ypres. En réplique, les troupes commandées par Charles Alexandre de Lorraine, Franz de Trenck et le général Nádasdy franchissent le Rhin à Philippsburg, le et lancent une opération en Alsace en s'emparant des lignes de la Lauter.
Le maréchal de Coigny rassembla alors toutes les troupes françaises dispersées le long du Rhin et marcha jour et nuit pour gagner les lignes de Lauterbourg en se portant sur Weissembourg ou le 5 juillet après un dur combat les autrichiens furent contraints de se replier[8],[9],[10],[11].

Article détaillé : Bataille de Wissembourg (1744).

Durant les guerres de la Révolution française, les lignes sont prises d'assaut le par une armée alliée sous le général autrichien Dagobert von Wurmser lors de la première bataille de Wissembourg[12].

Article détaillé : Bataille de Wissembourg (octobre 1793).

Le les troupes Françaises de Lazare Hoche et Charles Pichegru contraignent les alliés, à leur tour à battre en retraite derrière le Rhin lors de la seconde bataille de Wissembourg.

Article détaillé : Bataille de Wissembourg (décembre 1793).

En 1815, après la bataille de Waterloo, l'armée autrichienne s'avance en France. Le 25 juin, le prince héritier de Wurtemberg, commandant du IIIe corps autrichien, s'avança vers les lignes en deux colonnes. La première colonne s'est réunie à Bergzabern, et la seconde a avancé par Niederotterbach. Le comte Wallmoden reçut l'ordre d'avancer sur Lauterbourg tandis que le prince héritier fit avancer son corps encore plus loin le long de la route de Haguenau. Son avant-garde se rendit à Ingolsheim et le corps principal du IIIe Corps atteignit les Lignes de la Lauter qui étaient tombées en ruines. Les Français du général Jean Rapp ont abandonné les lignes dans la nuit et se sont repliés sur la forêt de Haguenau, occupant le village de Surbourg[13].

En 1870, les Lignes de la Lauter n'existaient plus, mais les deux forts centraux dans les villes de Wissembourg et d'Altenstadt, possédaient encore des fortifications qui se sont révélées utiles pour des positions défensives pendant la bataille de Wissembourg. Le , les Allemands remportent la première victoire de la guerre contre un corps français sous le commandement du général Abel Douay.

Article détaillé : Bataille de Wissembourg (1870).

Articles connexes

Notes et références

  1. ↑ Plan des lignes de fortifications projetées sur la Lauter, entre Weissembourg [et le Rhein]
  2. ↑ Denis Mathis : Les hydrosystèmes militaires défensifs de Basse-Alsace (XVIIe – XVIIIe siècles)
  3. ↑ Les lignes de la Lauter (entre Wissembourg et Lauterbourg)
  4. ↑ Atlas des places de Weissembourg, Lauterbourg et lignes de la rivière de Lauter, dressé en conséquence des ordres portés en la lettre de Monseigneur le duc d'Aiguillon, du 7 mars 1774
  5. ↑ Carte du Cours et Lignes de la Lauter
  6. ↑ Empreinte militaire en Lorraine (09-2015) Gilles Muller
  7. ↑ Carte des Marches des Armées depuis le Spirbach jusqu'aux Lignes de la Lauter
  8. ↑ Plan de l'attaque des lignes de la Lautter le 5 juillet 1744 par les armées imperialle et françoise.
  9. ↑ Plan de l'attaque des lignes de la Lauter dont les ennemis s'étoient emparés dans la nuit du 4 au 5 juillet 1744
  10. ↑ Gabriel-Henri de Bauclas : Dictionnaire universel, historique, chronologique et géographique Tome 2, page 407
  11. ↑ Nouveau dictionnaire des sièges et batailles Tome 6 page 313
  12. ↑ Victoires, conquêtes, désastres, revers et guerres civiles des Français, Tome 8, page 65
  13. ↑ Frédéric François Guillaume baron de Vaudoncourt : Histoire des campagnes de 1814 et 1815, en France, Volume 4, page 273
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Lignes_de_la_Lauter&oldid=212732929 ».