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== Biographie ==
== Biographie ==
Son premier recueil de poésie, ''La Marche forcée'', paraît en [[1954]] en Belgique et reçoit un bon accueil, confirmé pour les œuvres suivantes de poésie<ref>{{ouvrage | langue=fr | titre=Lettres françaises de Belgique : La poésie | auteur1=[[Robert Frickx]] | auteur2=[[Raymond Trousson]] | éditeur=De Boeck Supérieur | année=1988 | pages totales=607 | passage=314 | lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=M2g7p6BkdP4C&pg=PA314&dq=la+marche+forc%C3%A9e+Wouters&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwi5s-2j0qLLAhXHqxoKHR_lCxAQ6AEILDAB#v=onepage&q=la%20marche%20forc%C3%A9e%20Wouters&f=false }}</ref>{{,}}<ref name=Juin1983>{{article | langue=fr | titre=Poésie. La voix pudique de Liliane Wouters | périodique=[[Le Monde]] | auteur1=[[Hubert Juin]] | jour=12 | mois=août | année=1983 | url texte=http://www.lemonde.fr/archives/article/1983/08/12/poesie-la-voix-pudique-de-liliane-wouters_3076377_1819218.html#2k7jmrPyJ1XxMguu.99}}</ref>. C'est après avoir fait la connaissance d'[[Albert-André Lheureux]] et de son [[théâtre de l'Esprit Frappeur]] qu'elle occupe une place au théâtre. Son attachement à la région de [[Flandre (Belgique)|Flandre]], ses études sur les [[béguines]] et leurs textes mystiques, ont également retenu l'attention<ref name=Juin1983 />{{,}}<ref>{{chapitre | langue=fr | auteur1=[[Jeanine Moulin]] | titre chapitre=Belgique, une poésie à trois voies : de Marcel Thiry à Marcel Lecomte | titre ouvrage=Poésie 1945-1960: les mots, la voix : Colloque du "Centre de recherches sur la poésie française" de la Sorbonne | éditeur=Presses Paris Sorbonne | année=1989 | total pages=191 | passage=176 | lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=KMcjl9z0LUcC&pg=PA176&dq=Po%C3%A9sie+1945-1960:+les+mots,+la+voix+liliane+wouters&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjW29v12KLLAhUBfRoKHcNSCBkQ6AEILTAA#v=onepage&q=Po%C3%A9sie%201945-1960%3A%20les%20mots%2C%20la%20voix%20liliane%20wouters&f=false }}</ref>.
Son premier recueil de poésie, ''La Marche forcée'', paraît en [[1954]] en Belgique et reçoit un bon accueil, confirmé pour les œuvres suivantes de poésie<ref>{{ouvrage | langue=fr | titre=Lettres françaises de Belgique : La poésie | auteur1=[[Robert Frickx]] | auteur2=[[Raymond Trousson]] | éditeur=De Boeck Supérieur | année=1988 | pages totales=607 | passage=314 | lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=M2g7p6BkdP4C&pg=PA314&dq=la+marche+forc%C3%A9e+Wouters&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwi5s-2j0qLLAhXHqxoKHR_lCxAQ6AEILDAB#v=onepage&q=la%20marche%20forc%C3%A9e%20Wouters&f=false }}</ref>{{,}}<ref name=Juin1983>{{article | langue=fr | titre=Poésie. La voix pudique de Liliane Wouters | périodique=[[Le Monde]] | auteur1=[[Hubert Juin]] | jour=12 | mois=août | année=1983 | url texte=http://www.lemonde.fr/archives/article/1983/08/12/poesie-la-voix-pudique-de-liliane-wouters_3076377_1819218.html#2k7jmrPyJ1XxMguu.99}}</ref>. C'est après avoir fait la connaissance d'[[Albert-André Lheureux]] et de son [[théâtre de l'Esprit Frappeur]] qu'elle occupe une place au théâtre. Son attachement à la région de [[Flandre (Belgique)|Flandre]], ses études sur les [[béguines]] et leurs textes mystiques, ont également retenu l'attention<ref name=Juin1983 />{{,}}<ref>{{chapitre | langue=fr | auteur1=[[Jeanine Moulin]] | titre chapitre=Belgique, une poésie à trois voies : de Marcel Thiry à Marcel Lecomte | titre ouvrage=Poésie 1945-1960: les mots, la voix : Colloque du "Centre de recherches sur la poésie française" de la Sorbonne | éditeur=Presses Paris Sorbonne | année=1989 | pages totales=191 | passage=176 | lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=KMcjl9z0LUcC&pg=PA176&dq=Po%C3%A9sie+1945-1960:+les+mots,+la+voix+liliane+wouters&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjW29v12KLLAhUBfRoKHcNSCBkQ6AEILTAA#v=onepage&q=Po%C3%A9sie%201945-1960%3A%20les%20mots%2C%20la%20voix%20liliane%20wouters&f=false }}</ref>.


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Elle est membre de l'[[Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique]], de l'Académie européenne de poésie, et de la [[Koninklijke Academie voor Nederlandse Taal- en Letterkunde]]<ref>{{Lien web |langue= nl|titre= Wouters, Liliane|url= http://kantl.be/over-kantl/alle-leden/wouters-liliane|date= |site= kantl.be|consulté le=25 août 2016}}.</ref>.

Version du 2 mai 2018 à 09:25

Liliane Wouters, née le à Ixelles (Belgique) et morte le à Gilly (Charleroi, Belgique)[1], est une poétesse, auteure dramatique, traductrice, anthologiste et essayiste belge.

Biographie

Son premier recueil de poésie, La Marche forcée, paraît en 1954 en Belgique et reçoit un bon accueil, confirmé pour les œuvres suivantes de poésie[2],[3]. C'est après avoir fait la connaissance d'Albert-André Lheureux et de son théâtre de l'Esprit Frappeur qu'elle occupe une place au théâtre. Son attachement à la région de Flandre, ses études sur les béguines et leurs textes mystiques, ont également retenu l'attention[3],[4].

Elle est membre de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique, de l'Académie européenne de poésie, et de la Koninklijke Academie voor Nederlandse Taal- en Letterkunde[5].

Liliane Wouters est morte le [6]. La messe de funérailles eut lieu en l'église Saint-Lambert à Jumet-Hamendes, suivie de l'inhumation au cimetière de Ransart-Bois[1].

Prix et distinctions

Œuvres

  • La Marche forcée, poésie, Bruxelles, Éditions des Artistes, Georges Houyoux, 1954[3].
  • Le Bois sec, poésie, Paris, Gallimard, 1960[3].
  • Belles heures de Flandre, adaptation de poèmes (Poésie flamande du Moyen Âge), Paris, Pierre Seghers, 1961 (rééd. Bruxelles, Éditions Les Éperonniers, coll. « Passé-Présent, 1997).
  • Oscarine ou les Tournesols, théâtre, création du Rideau de Bruxelles, 1964.
  • Guido Gezelle, essai et adaptation de poèmes, Paris, Pierre Seghers, coll. « Poètes d'aujourd'hui », 1965.
  • Le Gel, poésie, Paris, Pierre Seghers, 1966[3].
  • La Porte, théâtre, création Festival du Jeune Théâtre, Liège, 1967.
  • Bréviaire des Pays-Bas, adaptation de poèmes (Poésie flamande du Moyen Âge), Paris, Éditions Universitaires, 1973.
  • Reynart le Goupil, adaptation du poème du moyen néerlandais, Bruxelles, Éditions La Renaissance du Livre, 1974.
  • Panorama de la poésie française de Belgique, anthologie, Bruxelles, Éditions Jacques Antoine, 1976.
  • Vies et morts de Mademoiselle Shakespeare, théâtre, création Théâtre de l'Esprit Frappeur, Bruxelles, 1979.
  • Terre d'écarts, anthologie, en collaboration avec André Miguel, Paris, Éditions Universitaires, 1980.
  • La Célestine, adaptation (d'après Fernando de Rojas), théâtre, Théâtre Royal du Parc, Bruxelles, 1981.
  • Le Monument (un acte du spectacle collectif Le 151e), théâtre, Maison de la Culture de Mons, 1981.
  • La Mort de Cléopâtre (un acte du spectacle collectif Cléopâtre), théâtre, Théâtre de l'Esprit Frappeur, Bruxelles, 1982.
  • Autour d'une dame de qualité, pièce en un acte, théâtre, création Atelier d'écriture, Neufchâteau, 1983.
  • La Salle des profs, théâtre, création Maison de la Culture de Mons, La Roulotte Théâtrale, Théâtre de l'Esprit Frappeur, Bruxelles, Éditions Jacques Antoine, 1983 (rééd. Bruxelles, Éditions Labor).
    La Salle des profs, pièce mise en scène par Roland Thibeau, a connu un immense succès.
  • L'Aloès, poésie, Paris, Luneau-Ascot, 1983[3].
  • Parenthèse, poésie, Le Verbe et l'Empreinte, Saint-Laurent-du-Pont (France), 1984.
  • Ça rime et ça rame, anthologie pour les jeunes, Bruxelles, Éditions Labor, 1985.
  • L'Équateur, théâtre, création Théâtre de l'Esprit frappeur (Botanique), 1986.
  • L'Équateur, suivi de Vies et Morts de Mademoiselle Shakespeare, théâtre, Bruxelles, Éditions Jacques Antoine, 1986.
  • Charlotte ou la nuit mexicaine, théâtre, Bruxelles, Éditions Les Éperonniers, 1989.
  • Journal du scribe, poésie, Bruxelles, Les Éperonniers, 1990.
  • Le Jour du narval, théâtre, Bruxelles, Éditions Les Éperonniers, 1991.
  • La Poésie francophone de Belgique, avec Alain Bosquet, anthologie, 4 tomes, Bruxelles, Éditions de l'ARLLFB, 1992.
  • Tous les chemins conduisent à la mer, poésie, Bruxelles, Les Eperonniers, coll. « Passé Présent », 1997.
  • Un compagnon pour toutes les saisons, traduction, Guido Gezelle, Autres Temps, Marseille, 1999.
  • Le Billet de Pascal, poésie, Luxembourg, Éditions Phi, 2000.
  • Le Siècle des femmes, avec Yves Namur, anthologie, Bruxelles, Éditions Les Éperonniers, 2000.
  • Changer d'écorce, poésie, Tournai, La Renaissance du Livre, 2001.
  • Poètes aujourd'hui : un panorama de la poésie francophone de Belgique (avec Yves Namur), anthologie, Châtelineau/Saint-Hippolyte, Le Taillis pré/Le Noroît, 2007.
  • Paysages flamands avec nonnes, mémoires, Paris, Gallimard, 2007[8].
  • Le Livre du Soufi, poésie, Châtelineau, Le Taillis Pré, 2009.
  • Derniers feux sur terre, Le Taillis Pré, 2014.
  • Trois visages de l'écrit, Espace Nord, 2016.

Notes et références

  1. a et b « Funérailles Liliane Wouters », sur funerariumfontaine.be (consulté le ).
  2. Robert Frickx et Raymond Trousson, Lettres françaises de Belgique : La poésie, De Boeck Supérieur, , 607 p. (lire en ligne), p. 314
  3. a b c d e et f Hubert Juin, « Poésie. La voix pudique de Liliane Wouters », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  4. Jeanine Moulin, « Belgique, une poésie à trois voies : de Marcel Thiry à Marcel Lecomte », dans Poésie 1945-1960: les mots, la voix : Colloque du "Centre de recherches sur la poésie française" de la Sorbonne, Presses Paris Sorbonne, , 191 p. (lire en ligne), p. 176
  5. (nl) « Wouters, Liliane », sur kantl.be (consulté le ).
  6. Jean-Claude Vantroyen, « L’écrivaine Liliane Wouters est décédée », Le Soir,‎ (lire en ligne)
  7. Jacques Darras, « Liliane Wouters. Le poème reprend terre », Esprit,‎ (DOI 10.3917/espri.1512.0112)
  8. Lucien Noullez, « Recensions. Liliane Wouters, Paysage flamand avec Nonnes », Études mois=mars3, vol. 408,‎ , p. 412-429 (lire en ligne)

Annexes

Liens externes