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[[Image:Félicien Rops - La tentation de Saint Antoine.jpg|thumb|''La Tentation de saint Antoine'' (1878)<br>[[Bibliothèque royale de Belgique]], Cabinet des estampes.]]
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'''''La Tentation de saint Antoine''''' est un [[dessin]] au [[pastel]] de [[Félicien Rops]], réalisé en 1878.
'''''La Tentation de saint Antoine''''' est un [[dessin]] au [[pastel]] de [[Félicien Rops]], réalisé en 1878, et qui fait partie des ''Sataniques'', une série d'œuvres [[symbolisme (art)|symbolistes]] où Rops développe sa verve [[anticléricalisme|anticléricale]].


== Liminaire ==
== Liminaire ==
Peu avant l'inauguration du bâtiment monumental érigé au Mont des Arts, la [[Bibliothèque royale de Belgique]] acquit en 1962 ''La tentation de saint Antoine'', un tableau provoquant dû à Félicien Rops et qui était sur toutes les lèvres des visiteurs de l'exposition [[groupe des XX|des XX]] en 1884.
Peu avant l'inauguration du bâtiment monumental érigé au Mont des Arts, la [[Bibliothèque royale de Belgique]] acquit en 1962 ''La Tentation de saint Antoine'', un tableau provoquant dû à Félicien Rops et qui était sur toutes les lèvres des visiteurs de l'exposition [[groupe des XX|des XX]] en 1884.
Que l'œuvre ait fait scandale, on peut parfaitement le comprendre aujourd'hui. Dans une composition baroque évoquant [[Rubens]], Rops ridiculise le combat de l' [[Église catholique romaine|Église catholique]] en faveur de l'abstinence et la stricte morale sexuelle de la bourgeoisie. De façon quasi blasphématoire, Rops a remplacé la figure décharnée du Christ par une femme nue, aux formes voluptueuses, tandis que la formule habituelle « [[INRI]] » fait place à une référence explicite à Eros. Saint Antoine, assis, plongé dans sa méditation, est surpris et quitte brusquement sa lecture. Cette composition forte tendait à exprimer l'impuissance de l'Église face au poids de la [[sexualité]] présente en tout être humain.


Que l'œuvre ait fait scandale, on peut parfaitement le comprendre aujourd'hui. Dans une composition baroque évoquant [[Rubens]], Rops ridiculise le combat de l'[[Église catholique romaine|Église catholique]] en faveur de l'abstinence et la stricte morale sexuelle de la bourgeoisie. De façon quasi blasphématoire, Rops a remplacé la figure décharnée du Christ par une femme nue, aux formes voluptueuses, tandis que la formule habituelle « [[INRI]] » fait place à une référence explicite à Eros. Saint Antoine, assis, plongé dans sa méditation, est surpris et quitte brusquement sa lecture. Cette composition forte tendait à exprimer l'impuissance de l'Église face au poids de la [[sexualité]] présente en tout être humain.
== Descriptions ==
=== Description physique ===
''La Tentation de saint Antoine'' est un dessin au [[pastel]] rehaussé de [[gouache]] d'une dimension de 737 x 544 mm. Il est signé « Félicien Rops » sur la tranche d'un livre en dessous à droite.


Selon [[Pierre Mac Orlan]] {{citation|tous les nombreux exégètes}} de Rops considèrent la ''Tentation'' comme un chef-d’œuvre, quand bien même {{citation|on peut reprocher à ce tableau un côté anecdotique un peu facile}}<ref>[[Pierre Mac Orlan]], {{citation|Félicien Rops}}, ''[[Masques sur mesure]]'' II.</ref>.
=== Description picturale ===

{{...}}
== Description ==
''La Tentation de saint Antoine'' est un dessin au [[pastel]] rehaussé de [[gouache]] d'une dimension de 737 × 544 mm. Il est signé « Félicien Rops » sur la tranche d'un livre en dessous à droite.

Le dessin représente une femme nue et lascive sur la croix du [[Christ en croix|Christ]]. [[Antoine le Grand|Saint Antoine]] subit cette vision avec effroi<ref>{{Ouvrage|langue=|auteur1=|prénom1=Zeno|nom1=Thierry|titre=Les muses sataniques, Félicien Rops|passage=|lieu=|éditeur=Les éperonniers|date=1985|pages totales=|isbn=|lire en ligne=https://www.amazon.fr/muses-sataniques-F%C3%A9licien-Rops/dp/B008AA0138|consulté le=2020-03-19|commentaire=C'est Léontine Duluc qui posa pour ce tableau. p. 76.}}</ref>. Un cochon, animal traditionnellement représenté aux côtés du saint, veille, sans doute pour établir un parallèle avec celui qui sommeille en chaque homme.


== Propriétaires successifs ==
== Propriétaires successifs ==
[[Edmond Picard]] en est le premier propriétaire. À propos de la ''Tentation'' et de Picard, [[Camille Lemonnier]] écrit « Elle occupait le fond d'une sorte de petit meuble, pareil aux légers et pieux autels portatifs du XV{{e}} siècle. Un double vantail imitait la fermeture d'un [[triptyque]] et se refermait au moyen d'une serrure délicate dont jalousement, et peut-être aussi pour dérober à des yeux profanes la beauté secrète de l'œuvre, le possesseur du trésor gardait la clef. »<ref>''Félicien Rops. L'homme et l'artiste'', Paris : H. Floury, 1908, p.120, collection ''Études sur quelques artistes originaux''<br>Nouvelle édition, présentation par Hélène Védrine, Paris : Séguier, 1997, Collection Noire</ref>.
[[Edmond Picard]] en est le premier propriétaire. À propos de la ''Tentation'' et de Picard, [[Camille Lemonnier]] écrit : {{citation bloc |Elle occupait le fond d'une sorte de petit meuble, pareil aux légers et pieux autels portatifs du {{s-|XV|e}}. Un double vantail imitait la fermeture d'un [[triptyque]] et se refermait au moyen d'une serrure délicate dont jalousement, et peut-être aussi pour dérober à des yeux profanes la beauté secrète de l'œuvre, le possesseur du trésor gardait la clef<ref>''Félicien Rops. L'homme et l'artiste'', Paris : H. Floury, 1908, p. 120, collection ''Études sur quelques artistes originaux''<br>Nouvelle édition, présentation par Hélène Védrine, Paris : Séguier, 1997, Collection Noire</ref>.}}


Puis le dessin fut en possession de Charles Delafosse, avant d'arriver, par donation de la part d'un descendant de Delafosse, dans la collection d'[[Famille Rodrigues-Henriques#Eugène Rodrigues-Henriques (1853-1928)|Eugène Rodrigues-Henriques]], auteur de plusieurs ouvrages sur Félicien Rops, mieux connu sous le pseudonyme de Erastène Ramiro. Ce dernier le vend à Robert Schumann qui le revend en 1937 à J. Puech. Ensuite Léon Bournisien en devient le possesseur. Mis en vente par Mme J. Vidal, une libraire [[paris]]ienne, la [[Bibliothèque royale de Belgique]] l'acquiert en 1962. Il y est conservé depuis au Cabinet des Manuscrits de cette institution.
Puis le dessin fut en possession de [[Charles Delafosse]], avant d'arriver, par donation de la part d'un descendant de Delafosse, dans la collection d'[[Famille Rodrigues-Henriques#Eugène Rodrigues-Henriques (1853-1928)|Eugène Rodrigues-Henriques]], auteur de plusieurs ouvrages sur Félicien Rops, mieux connu sous le pseudonyme d'[[Erastène Ramiro]]. Ce dernier le vend à [[Robert Schuman |Robert Schumann]] qui le revend en 1937 à [[Jean Puech (collectionneur) |Jean Puech]]. Ensuite, [[Léon Bournisien]] en devient le possesseur.
Mis en vente par madame J. Vidal, une libraire [[paris]]ienne, la [[Bibliothèque royale de Belgique]] l'acquiert en 1962. Il est conservé depuis au cabinet des estampes de cette institution.


== Exposition ==
== Exposition ==
''La Tentation de saint Antoine'' a été exposée, avec la mention « Appartient à [[Edmond Picard]] », au premier salon du [[Groupe des XX]] en 1884 où Rops exposait en tant qu'artiste invité. C'était la seule œuvre que Rops présentait à ce salon.
''La Tentation de saint Antoine'' a été exposée, avec la mention « Appartient à [[Edmond Picard]] », au premier salon du [[Groupe des XX]] en 1884 où Rops exposait en tant qu'artiste invité. C'était la seule œuvre que Rops présentait à ce salon.


== Voir aussi ==
== Le film de Mélies, inspiré par Rops ? ==
=== Bibliographie ===
[[La Tentation de saint Antoine (film)|''La Tentation de saint Antoine'']], [[film muet]] d'une durée d'une minute réalisé par [[Georges Méliès]] et sorti en [[1898 au cinéma|1898]], présente également une scène où le [[Jésus-Christ|Christ]] est remplacé par une femme sur la croix.

== Bibliographie ==
* [[Camille Lemonnier]], ''Félicien Rops. L'homme et l'artiste'', Paris : H. Floury, 1908, p.120, collection ''Études sur quelques artistes originaux''
* [[Camille Lemonnier]], ''Félicien Rops. L'homme et l'artiste'', Paris : H. Floury, 1908, p.120, collection ''Études sur quelques artistes originaux''
* ''Bibliothèque royale Albert 1{{er}} : quinze années d'acquisitions. De la pose de la première pierre à l'inauguration officielle de la Bibliothèque'', Bruxelles, 1969
* ''Bibliothèque royale Albert {{1er}} : quinze années d'acquisitions. De la pose de la première pierre à l'inauguration officielle de la Bibliothèque'', Bruxelles, 1969
* Robert L. Delevoy, ''Les XX Bruxelles : catalogue des dix expositions annuelles'', Bruxelles : Centre international pour l'étude du XIX{{e}} siècle, 1981 (réimpression anastatique<ref>Anastatique : qui reproduit les textes et les dessins imprimés par un procédé ne nécessitant pas de recomposition.</ref>)
* Robert L. Delevoy, ''Les XX Bruxelles : catalogue des dix expositions annuelles'', Bruxelles : Centre international pour l'étude du {{s-|XIX|e}}, 1981 ([[ Réimpression#Réimpression anastatique |réimpression anastatique]]<ref> Anastatique : qui reproduit les textes et les dessins imprimés par un procédé ne nécessitant pas de recomposition.</ref>)
* ''Félicien Rops, 1933-1898'', Bruxelles : Centre culturel de la Communauté française Wallonie-Bruxelles Le Botanique, 1985 (catalogue d'exposition, Bruxelles : Centre culturel de la communauté française Wallonie-Bruxelles ''Le Botanique'' et les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, 1{{er}} mars au 28 avril 1985 ; Paris : musée des Arts décoratifs, 6 juin au 21 juillet 1985 ; Nice : musée des Beaux-Arts Jules Chéret, 31 juillet au 15 octobre 1985)
* ''Félicien Rops, 1933-1898'', Bruxelles : Centre culturel de la Communauté française Wallonie-Bruxelles Le Botanique, 1985 (catalogue d'exposition, Bruxelles : Centre culturel de la communauté française Wallonie-Bruxelles ''Le Botanique'' et les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, {{1er}} mars au {{date-|28 avril 1985}} ; Paris : musée des Arts décoratifs, {{date-|6 juin}} au {{date-|21 juillet 1985}} ; Nice : musée des Beaux-Arts Jules Chéret, {{date-|31 juillet}} au {{date-|15 octobre 1985}})
* ''Les XX - La Libre Esthétique : honderd jaar later - cent ans après'', Bruxelles : [[Musées royaux des beaux-arts de Belgique]], 1993, 585 p. (catalogue d'exposition du 26 novembre 1993 au 27 février 1994)
* ''Les XX - La Libre Esthétique : honderd jaar later - cent ans après'', Bruxelles : [[Musées royaux des beaux-arts de Belgique]], 1993, 585 p. (catalogue d'exposition du {{date-|26 novembre 1993}} au {{date-|27 février 1994}})

=== Liens externes ===
* [http://www.kbr.be/actualites/expos/dossiers/175/cent_tresors/cent_tresors7_fr.html ''La Tentation de Saint Antoine''] sur le site de la [[Bibliothèque royale de Belgique]]
* [http://www.museerops.be/techniques/dessin/tentation.html ''La Tentation de St-Antoine''] sur le site du musée Rops


== Notes et références ==
== Notes et références ==
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<references/>


{{Portail|peinture|Belgique}}
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[[Catégorie:Tableau d'un peintre belge]]
[[Catégorie:Tableau de Félicien Rops]]
[[Catégorie:Tableau réalisé en 1878]]
[[Catégorie:Tableau réalisé en 1878]]
[[Catégorie:Symbolisme (art)]]
[[Catégorie:Symbolisme (art)]]
[[Catégorie:Dessin du XIXe siècle]]
[[Catégorie:Cochon dans l'art et la culture]]
[[Catégorie:Œuvre conservée à la Bibliothèque royale de Belgique]]
[[Catégorie:Œuvre conservée à la Bibliothèque royale de Belgique]]
[[Catégorie:Dessin]]

Dernière version du 3 juin 2023 à 10:02

La Tentation de saint Antoine (1878)
Bibliothèque royale de Belgique, cabinet des estampes.

La Tentation de saint Antoine est un dessin au pastel de Félicien Rops, réalisé en 1878, et qui fait partie des Sataniques, une série d'œuvres symbolistes où Rops développe sa verve anticléricale.

Peu avant l'inauguration du bâtiment monumental érigé au Mont des Arts, la Bibliothèque royale de Belgique acquit en 1962 La Tentation de saint Antoine, un tableau provoquant dû à Félicien Rops et qui était sur toutes les lèvres des visiteurs de l'exposition des XX en 1884.

Que l'œuvre ait fait scandale, on peut parfaitement le comprendre aujourd'hui. Dans une composition baroque évoquant Rubens, Rops ridiculise le combat de l'Église catholique en faveur de l'abstinence et la stricte morale sexuelle de la bourgeoisie. De façon quasi blasphématoire, Rops a remplacé la figure décharnée du Christ par une femme nue, aux formes voluptueuses, tandis que la formule habituelle « INRI » fait place à une référence explicite à Eros. Saint Antoine, assis, plongé dans sa méditation, est surpris et quitte brusquement sa lecture. Cette composition forte tendait à exprimer l'impuissance de l'Église face au poids de la sexualité présente en tout être humain.

Selon Pierre Mac Orlan « tous les nombreux exégètes » de Rops considèrent la Tentation comme un chef-d’œuvre, quand bien même « on peut reprocher à ce tableau un côté anecdotique un peu facile »[1].

Description

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La Tentation de saint Antoine est un dessin au pastel rehaussé de gouache d'une dimension de 737 × 544 mm. Il est signé « Félicien Rops » sur la tranche d'un livre en dessous à droite.

Le dessin représente une femme nue et lascive sur la croix du Christ. Saint Antoine subit cette vision avec effroi[2]. Un cochon, animal traditionnellement représenté aux côtés du saint, veille, sans doute pour établir un parallèle avec celui qui sommeille en chaque homme.

Propriétaires successifs

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Edmond Picard en est le premier propriétaire. À propos de la Tentation et de Picard, Camille Lemonnier écrit :

« Elle occupait le fond d'une sorte de petit meuble, pareil aux légers et pieux autels portatifs du XVe siècle. Un double vantail imitait la fermeture d'un triptyque et se refermait au moyen d'une serrure délicate dont jalousement, et peut-être aussi pour dérober à des yeux profanes la beauté secrète de l'œuvre, le possesseur du trésor gardait la clef[3]. »

Puis le dessin fut en possession de Charles Delafosse, avant d'arriver, par donation de la part d'un descendant de Delafosse, dans la collection d'Eugène Rodrigues-Henriques, auteur de plusieurs ouvrages sur Félicien Rops, mieux connu sous le pseudonyme d'Erastène Ramiro. Ce dernier le vend à Robert Schumann qui le revend en 1937 à Jean Puech. Ensuite, Léon Bournisien en devient le possesseur.

Mis en vente par madame J. Vidal, une libraire parisienne, la Bibliothèque royale de Belgique l'acquiert en 1962. Il est conservé depuis au cabinet des estampes de cette institution.

La Tentation de saint Antoine a été exposée, avec la mention « Appartient à Edmond Picard », au premier salon du Groupe des XX en 1884 où Rops exposait en tant qu'artiste invité. C'était la seule œuvre que Rops présentait à ce salon.

Bibliographie

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  • Camille Lemonnier, Félicien Rops. L'homme et l'artiste, Paris : H. Floury, 1908, p.120, collection Études sur quelques artistes originaux
  • Bibliothèque royale Albert 1er : quinze années d'acquisitions. De la pose de la première pierre à l'inauguration officielle de la Bibliothèque, Bruxelles, 1969
  • Robert L. Delevoy, Les XX Bruxelles : catalogue des dix expositions annuelles, Bruxelles : Centre international pour l'étude du XIXe siècle, 1981 (réimpression anastatique[4])
  • Félicien Rops, 1933-1898, Bruxelles : Centre culturel de la Communauté française Wallonie-Bruxelles Le Botanique, 1985 (catalogue d'exposition, Bruxelles : Centre culturel de la communauté française Wallonie-Bruxelles Le Botanique et les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, 1er mars au  ; Paris : musée des Arts décoratifs, au  ; Nice : musée des Beaux-Arts Jules Chéret, au )
  • Les XX - La Libre Esthétique : honderd jaar later - cent ans après, Bruxelles : Musées royaux des beaux-arts de Belgique, 1993, 585 p. (catalogue d'exposition du au )

Liens externes

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Notes et références

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  1. Pierre Mac Orlan, « Félicien Rops », Masques sur mesure II.
  2. Zeno Thierry, Les muses sataniques, Félicien Rops, Les éperonniers, (lire en ligne)
    C'est Léontine Duluc qui posa pour ce tableau. p. 76.
  3. Félicien Rops. L'homme et l'artiste, Paris : H. Floury, 1908, p. 120, collection Études sur quelques artistes originaux
    Nouvelle édition, présentation par Hélène Védrine, Paris : Séguier, 1997, Collection Noire
  4. Anastatique : qui reproduit les textes et les dessins imprimés par un procédé ne nécessitant pas de recomposition.