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=== Première Guerre mondiale ===
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À la veille de la guerre, Ludwig Bieringer est promu ''[[Leutnant]]'', sous-lieutenant. Pendant toute la durée de la [[Première Guerre mondiale]], Ludwig Bieringer sert comme officier subalterne dans le {{VIIe}} corps d'armée. Il sert comme chef de colonne, puis chef de bataillon au {{137e|bataillon}} d'artillerie. Il termine la guerre comme ''[[Oberleutnant]]'', premier lieutenant.
À la veille de la guerre, Ludwig Bieringer est promu ''[[Leutnant]]'', sous-lieutenant. Pendant toute la durée de la [[Première Guerre mondiale]], Ludwig Bieringer sert comme officier subalterne dans le [[7e corps d'armée (Empire allemand)|{{7e|corps}} d'armée]]. Il sert comme chef de colonne, puis chef de bataillon au {{137e|bataillon}} d'artillerie. Il termine la guerre comme ''[[Oberleutnant]]'', premier lieutenant.


=== Entre-deux-guerres ===
=== Entre-deux-guerres ===
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Lorsque la guerre éclate, le lieutenant-colonel Bieringer est nommé chef du ravitaillement (541), fonction qu’il assume jusqu’en {{date-|août 1940}}. Bieringer est mis en disponibilité d'août à {{date-|septembre 1940}}. Promu ''[[Oberst (Allemagne)|Oberst]]'', colonel, le {{date-|1 janvier 1940}}, Bieringer est de nouveau chef du ravitaillement (561) jusqu’en {{date-|juin 1942}}. Toujours officier d'état-major, il est nommé responsable de l’approvisionnement du [[Groupe d'armées A]], de {{date-|juin 1942}} à {{date-|avril 1943}}<ref name="es"/>. Mis en disponibilité d'avril à {{date-|juin 1943}}, Bieringer est promu ''[[Generalmajor]]'', général de brigade, le {{1er}} juillet de la même année.
Lorsque la guerre éclate, le lieutenant-colonel Bieringer est nommé chef du ravitaillement (541), fonction qu’il assume jusqu’en {{date-|août 1940}}. Bieringer est mis en disponibilité d'août à {{date-|septembre 1940}}. Promu ''[[Oberst (Allemagne)|Oberst]]'', colonel, le {{date-|1 janvier 1940}}, Bieringer est de nouveau chef du ravitaillement (561) jusqu’en {{date-|juin 1942}}. Toujours officier d'état-major, il est nommé responsable de l’approvisionnement du [[Groupe d'armées A]], de {{date-|juin 1942}} à {{date-|avril 1943}}<ref name="es"/>. Mis en disponibilité d'avril à {{date-|juin 1943}}, Bieringer est promu ''[[Generalmajor]]'', général de brigade, le {{1er}} juillet de la même année.


Le général Bieringer est de nouveau nommé responsable de l’approvisionnement, cette fois en Italie, le {{date-|1 juin 1943}}. Il occupe cette fonction jusqu'au {{date-|20 septembre 1943}}<ref name="es"/>. Mis en disponibilité dans la [[Führerreserve]] le {{date-|20 septembre 1943}}, Bieringer est détaché à la [[Kommandantur|Feldkommandantur]] de [[Besançon]] (FK 560)<ref>[http://www.lexikon-der-wehrmacht.de/Gliederungen/Kommandantur/FK560-R.htm Feldkommandantur 560].</ref>, le {{date-|15 novembre 1943}}<ref group=note>Un mois plus tôt, un tribunal de guerre allemand, présidé par le docteur Hubner, avait jugé les membres des groupes "[[groupe Guy Mocquet|Guy Mocquet]]", "Marius Valet" et "Alsace", pour actes de terrorisme. Seize d'entre eux avaient été fusillés à la [[citadelle de Besançon]] ([http://www.memoresist.org/spip.php?page=oublionspas_detail&id=2172 ''La fin héroïque des seize fusillés de la citadelle à Besançon'']).</ref>.
Le général Bieringer est de nouveau nommé responsable de l’approvisionnement, cette fois en Italie, le {{date-|1 juin 1943}}. Il occupe cette fonction jusqu'au {{date-|20 septembre 1943}}<ref name="es"/>. Mis en disponibilité dans la [[Führerreserve]] le {{date-|20 septembre 1943}}, Bieringer est détaché à la [[Kommandantur|Feldkommandantur]] de [[Besançon]] (FK 560)<ref>[http://www.lexikon-der-wehrmacht.de/Gliederungen/Kommandantur/FK560-R.htm Feldkommandantur 560].</ref>,était présent par intérim au procès des membres du groupe Guy Mocquet,Marius Vallet et Alsace en date du 15 septembre 1943 puis le {{date-|15 novembre 1943}}<ref group=note>Un mois plus tôt, un tribunal de guerre allemand, présidé par le docteur Hubner, avait jugé les membres des groupes "[[groupe Guy Mocquet|Guy Mocquet]]", "Marius Valet" et "Alsace", pour actes de terrorisme. Seize d'entre eux avaient été fusillés à la [[citadelle de Besançon]] ([http://www.memoresist.org/spip.php?page=oublionspas_detail&id=2172 ''La fin héroïque des seize fusillés de la citadelle à Besançon'']).</ref>.


Le {{date-|1 avril 1944}}, le général Bieringer est nommé ''Feldkommandeur'' à [[Draguignan]] (FK800)<ref>[http://www.lexikon-der-wehrmacht.de/Gliederungen/Kommandantur/OK800-R.htm ''Feldkommandantur 800'']</ref>. À ce poste, il est fait prisonnier par les Alliés, peu après le [[débarquement de Provence]], le {{date-|18 août 1944}}. Bieringer sera libéré le {{date-|13 mai 1947}}<ref name="es"/>.
Le {{date-|1 avril 1944}}, le général Bieringer est nommé ''Feldkommandeur'' à [[Draguignan]] (FK800)<ref>[http://www.lexikon-der-wehrmacht.de/Gliederungen/Kommandantur/OK800-R.htm ''Feldkommandantur 800'']</ref>. À ce poste, il est fait prisonnier par les Alliés, peu après le [[débarquement de Provence]], le {{date-|18 août 1944}}. Bieringer sera libéré le {{date-|13 mai 1947}}<ref name="es"/>.
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== Distinctions ==
== Distinctions ==
* [[Croix de fer|Spange zum Eisernen Kreuz]] 1939, {{1re}} et {{2e|classe}}.
* [[Croix de fer]] 1939, {{1re}} et {{2e|classe}}.
* [[Croix de fer|Eisernes Kreuz]] 1914, {{1re}} et {{2e|classe}}.
* [[Croix de fer]] 1914, {{1re}} et {{2e|classe}}.
* Grossherzoglich Oldenburgisches [[Friedrich-August-Kreuz]], {{2e|classe}}.
* [[Croix de Frédéric-Auguste]], {{2e|classe}}.
* [[Croix d'honneur|Ehrenkreuz für Frontkämpfer]].
* [[Croix d'honneur]].
* [[Médaille de service de longue durée de la Wehrmacht|Wehrmacht-Dienstauszeichnung]], {{1re|classe}}.
* [[Médaille de service de longue durée de la Wehrmacht]], {{1re|classe}}.
* [[Médaille du Front de l'Est|Medaille Winterschlacht im Osten 1941/42]].
* [[Médaille du Front de l'Est]].


== Notes et références ==
== Notes et références ==
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[[Catégorie:Militaire de Metz]]
[[Catégorie:Militaire de Metz]]
[[Catégorie:Récipiendaire de 1re classe de la croix de fer]]
[[Catégorie:Récipiendaire de 1re classe de la croix de fer]]
[[Catégorie:Récipiendaire de la croix de Frédéric-Auguste]]
[[Catégorie:Naissance en août 1892]]
[[Catégorie:Naissance en août 1892]]
[[Catégorie:Naissance à Metz]]
[[Catégorie:Naissance à Metz]]
[[Catégorie:Naissance dans le district de Lorraine]]
[[Catégorie:Naissance dans le district de Lorraine]]
[[Catégorie:Allemand natif de Lorraine]]
[[Catégorie:Décès en janvier 1975]]
[[Catégorie:Décès en janvier 1975]]
[[Catégorie:Décès à Hanovre]]
[[Catégorie:Décès à Hanovre]]

Dernière version du 15 avril 2024 à 11:23

Ludwig Bieringer
Naissance
Metz, Alsace-Lorraine
Décès (à 82 ans)
Hanovre, Allemagne
Origine Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Allégeance Empire allemand (jusqu'en 1918),
République de Weimar (jusqu'en 1933),
Troisième Reich
Grade Generalmajor
Années de service 1913 – 1945
Commandement Feldkommandeur de Draguignan (FK 800)
Conflits Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Distinctions Croix de fer 1914/1939

Ludwig Bieringer ( à Metz - à Hanovre) est un général allemand de la Seconde Guerre mondiale. Il fut responsable de l’approvisionnement du Groupe d'armées A de à .

Ludwig Bieringer naît le , à Metz, une ville de garnison animée d'Alsace-Lorraine[1]. Avec sa ceinture fortifiée, Metz est alors la première place forte du Reich allemand[2], constituant une pépinière d'officiers supérieurs et généraux[note 1]. Comme son compatriote Ernst Schreder, le jeune Ludwig se tourne naturellement vers le métier des armes. Il s’engage donc dans la Deutsches Heer, l'armée impériale allemande, le [3].

Première Guerre mondiale

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À la veille de la guerre, Ludwig Bieringer est promu Leutnant, sous-lieutenant. Pendant toute la durée de la Première Guerre mondiale, Ludwig Bieringer sert comme officier subalterne dans le 7e corps d'armée. Il sert comme chef de colonne, puis chef de bataillon au 137e bataillon d'artillerie. Il termine la guerre comme Oberleutnant, premier lieutenant.

Entre-deux-guerres

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Après la guerre, le lieutenant Bieringer est transféré au 8e bataillon du Train jusqu’au . Il est nommé officier d’ordonnance du général von Roden, avant d’être nommé adjudant dans la Reichswehr, la nouvelle armée allemande. De à , Bieringer fait fonction d'officier de compagnie dans différents bataillons de Transport. Le , le lieutenant Bieringer est nommé chef d’escadron du 5e bataillon de transport, avant d'être promu Rittmeister, soit capitaine de cavalerie[3]. Ludwig Bieringer est nommé officier d’État-major de la 7e Division, le . Il est promu Major, commandant, le . Le commandant Bieringer prend la tête du 7e bataillon de transport motorisé le . Le , Bieringer est promu Oberstleutnant, lieutenant-colonel. Bieringer est nommé directeur à l’école de Hanovre le , fonction qu’il assume jusqu’en .

Seconde Guerre mondiale

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Lorsque la guerre éclate, le lieutenant-colonel Bieringer est nommé chef du ravitaillement (541), fonction qu’il assume jusqu’en . Bieringer est mis en disponibilité d'août à . Promu Oberst, colonel, le , Bieringer est de nouveau chef du ravitaillement (561) jusqu’en . Toujours officier d'état-major, il est nommé responsable de l’approvisionnement du Groupe d'armées A, de à [3]. Mis en disponibilité d'avril à , Bieringer est promu Generalmajor, général de brigade, le 1er juillet de la même année.

Le général Bieringer est de nouveau nommé responsable de l’approvisionnement, cette fois en Italie, le . Il occupe cette fonction jusqu'au [3]. Mis en disponibilité dans la Führerreserve le , Bieringer est détaché à la Feldkommandantur de Besançon (FK 560)[4],était présent par intérim au procès des membres du groupe Guy Mocquet,Marius Vallet et Alsace en date du 15 septembre 1943 puis le [note 2].

Le , le général Bieringer est nommé Feldkommandeur à Draguignan (FK800)[5]. À ce poste, il est fait prisonnier par les Alliés, peu après le débarquement de Provence, le . Bieringer sera libéré le [3].

Ludwig Bieringer décédera le , à Hanovre, en Allemagne.

État des services

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Distinctions

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Notes et références

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  1. Plus d'une trentaine de généraux et des dizaines d'officiers supérieurs allemands, pour la plupart actifs durant la Seconde Guerre mondiale, verront le jour à Metz, avant 1918.
  2. Un mois plus tôt, un tribunal de guerre allemand, présidé par le docteur Hubner, avait jugé les membres des groupes "Guy Mocquet", "Marius Valet" et "Alsace", pour actes de terrorisme. Seize d'entre eux avaient été fusillés à la citadelle de Besançon (La fin héroïque des seize fusillés de la citadelle à Besançon).

Références

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  1. L’Express, no 2937, du 18 au 24 octobre 2007, dossier « Metz en 1900 »
  2. François Roth : Metz annexée à l’Empire allemand, In François-Yves Le Moigne, Histoire de Metz, Privat, Toulouse, 1986, (p. 350).
  3. a b c d et e États de services.
  4. Feldkommandantur 560.
  5. Feldkommandantur 800

Lien externe

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