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« Hassiba Ben Bouali » : différence entre les versions

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'''Hassiba Ben Bouali''' (1938-1957) était une militante indépendantiste algérienne durant la [[guerre d'Algérie]], participant notamment à la [[bataille d'Alger]].
{{notoriété|date=octobre 2008}}
Née le 18 janvier 1938 à El-Asnam (aujourd'hui Chlef), Hassiba Ben Bouali y entama ses études primaires, qu'elle poursuivit à l'école Aïn Zerga, à Alger, où ses parents s'étaient installés en 1947. Elle obtient le certificat d'études primaires en 1950 et entre au lycée Pasteur (aujourd'hui annexe de la Faculté Centrale), où elle y étudia jusqu’en deuxième année.
De nombreux témoignages la présentent comme une adolescente particulièrement éveillée, curieuse et sensible.
C'est ainsi que, par le biais du scoutisme, elle effectue de grandes randonnées à travers le pays et découvre les conditions déplorables de vie de la paysannerie algérienne. L'étalage de l'injustice la révolte profondément.


Elle est née le [[18 janvier]] [[1938]] à [[Chlef|El Asnamen]] en [[Algérie]]. En [[1947]], ses parents s'installent à [[Alger]] où elle poursuit ses études entamées à El Asnam. Ses études secondaires se feront au [[Lycée Pasteur (Alger)|Lycée Pasteur]]. Elle adhère au scoutisme et ses voyages lui permettront de découvrir la misère du peuple algérien. En [[1954]], à seulement 16 ans, elle intègre l'Union Générale des Étudiants Musulmans Algériens qui sera le premier pas de son engagement nationaliste, lequel durera jusqu'à sa mort. Elle participe à la [[bataille d'Alger]].
Hassiba Ben Bouali rêvait de devenir infirmière mais elle ne put que s'employer dans un bureau social, où elle complétera sa vision de la situation des Algériens. Sa prise de conscience l'amène à militer dès l’âge de seize ans an sein de l’Union Générale des Etudiants Musulmans Algériens.


Le [[8 octobre]] [[1957]], elle se trouve dans la [[Casbah d'Alger|Casbah]], en compagnie d'[[Ali la Pointe]]. La maison est encerclée par les parachutistes français. Devant leur refus de se rendre, les soldats français font sauter la maison.
Dès lors, elle s'impliquera de plus en plus dans le combat nationaliste, et, vers la fin de l'année 1956, elle intégra avec d'autres jeunes filles un des réseaux des fedayins qui se distinguèrent durant la bataille d'Alger. Elle fit ainsi parties d'un groupe chargé de fabriquer des bombes et de les déposer sur les lieux d'opération.


En son honneur, l'université de [[Chlef]] porte son nom ainsi qu'une importante rue de la ville d'[[Alger]] (rue Hassiba Ben Bouali).
Mais les services de renseignement français finirent par recueillir des informations sur ce groupe. L'atelier clandestin de fabrication des bombes est aussitôt investi tandis que de nombreuses arrestations ont lieu. Hassiba Ben Bouali est alors obligée de quitter son domicile et de rejoindre la Casbah, citadelle de la révolution quadrillée par la soldatesque coloniale.


{{Portail Algérie}}
C'est à ce moment que la répression à Alger s'accentua. Les autorités françaises voulaient en finir avec les réseaux urbains du FLN, qui semaient la panique dans les milieux des colons et dont les actions spectaculaires jouissaient d'une grande audience internationale.


{{DEFAULTSORT:Ben Bouali, Hassiba}}
En février 1957, Larbi Ben M'hidi, chef de la zone autonome d'Alger, avait été arrêté et assassiné. D'autres arrestations eurent lieu les mois suivants.
[[Catégorie:Personnalité de la Guerre d'Algérie]]

[[Catégorie:Naissance en 1938]]
Le 8 octobre 1957, Hassiba Ben Bouali se trouvait dans une cache au numéro cinq des la rue des Abderames, en plein coeur de la Casbah, en compagnie d'Ali la Pointe et du petit Omar, âgé de douze ans. A la tombée de la nuit, la maison fut encerclée par les parachutistes français.
[[Catégorie:Décès en 1957]]

On somma les trois fedayins de se rendre. Devant leur refus, les soldats français firent sauter la maison. Hassiba Ben Bouali et ses compagnons périrent sons les décombres ainsi que 17 Algériens dont les maisons furent soufflées par l'explosion.

Le martyre de Hassiba Ben Bouali devint un motif supplémentaire de la détermination du peuple algérien ainsi qu'une illustration éclatante de la participation de la femme algérienne au combat libérateur.
{{Portail|Algérie}}
[[Catégorie:Personnalité algérienne]]


[[ar:حسيبة بن بوعلي]]
[[ar:حسيبة بن بوعلي]]

Version du 24 décembre 2008 à 13:27

Hassiba Ben Bouali (1938-1957) était une militante indépendantiste algérienne durant la guerre d'Algérie, participant notamment à la bataille d'Alger.

Elle est née le 18 janvier 1938 à El Asnamen en Algérie. En 1947, ses parents s'installent à Alger où elle poursuit ses études entamées à El Asnam. Ses études secondaires se feront au Lycée Pasteur. Elle adhère au scoutisme et ses voyages lui permettront de découvrir la misère du peuple algérien. En 1954, à seulement 16 ans, elle intègre l'Union Générale des Étudiants Musulmans Algériens qui sera le premier pas de son engagement nationaliste, lequel durera jusqu'à sa mort. Elle participe à la bataille d'Alger.

Le 8 octobre 1957, elle se trouve dans la Casbah, en compagnie d'Ali la Pointe. La maison est encerclée par les parachutistes français. Devant leur refus de se rendre, les soldats français font sauter la maison.

En son honneur, l'université de Chlef porte son nom ainsi qu'une importante rue de la ville d'Alger (rue Hassiba Ben Bouali).