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« Hypospadias » : différence entre les versions

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L’{{Terme défini|hypospadias}} est une [[malformation|malformation congénitale]] et une [[variations du développement sexuel|variation du développement sexuel]]<ref name=":0">{{Article |langue=en |prénom1=I A |nom1=Hughes |titre=Consensus statement on management of intersex disorders |périodique=Archives of Disease in Childhood |volume=91 |numéro=7 |date=2005-06-14 |issn=0003-9888 |issn2=1468-2044 |pmid=16624884 |pmcid=PMC2082839 |doi=10.1136/adc.2006.098319 |lire en ligne=http://adc.bmj.com/cgi/doi/10.1136/adc.2006.098319 |consulté le=2020-05-17 |pages=554–563 }}</ref> qui se manifeste par l'ouverture de l'[[urètre masculin|urètre]] dans la face inférieure du [[pénis]] au lieu de son extrémité (ou plus rarement, à l'intérieur du vagin)<ref name=HypFem2013>{{Article |langue=fr |prénom1=A. |nom1=Chemaou |prénom2=F. |nom2=Lasry |prénom3=Z. |nom3=Nejdioui |prénom4=M. |nom4=Eizmmouri |titre=Hypospadias féminin découvert à l’adolescence |périodique=Archives de Pédiatrie |volume=20 |numéro=12 |date=2013-12 |doi=10.1016/j.arcped.2013.09.011 |lire en ligne=https://linkinghub.elsevier.com/retrieve/pii/S0929693X13004880 |consulté le=2022-04-09 |pages=1314–1316}}</ref>. Lorsqu'elle apparaît sur la face supérieure on parle d'[[épispadias]].
L’{{Terme défini|hypospadias}} est une malformation du [[fœtus]] masculin qui se manifeste par l'ouverture de l'[[urètre masculin|urètre]] dans la face inférieure du [[pénis]] au lieu de son extrémité. Lorsqu'elle apparaît sur la face supérieure on parle d'[[épispadias]]. Cette malformation n'est pas limitée à l'espèce humaine, des cas ont été étudiés sur le chien<ref name="Retterer1888"/>{{,}}<ref name="Vallois1913"/> et le bouc<ref name="Dard1845"/>.


Affectant, selon les études, entre une et huit naissances masculines pour {{Formatnum:1000}}<ref name="embryology.ch"/>{{,}}<ref name="Larousse1902"/>{{,}}<ref name="CDC1970-2012"/> ; ce type de malformation semble en augmentation depuis une cinquantaine d'années, comme d'autres malformations génitales<ref name="PaulozziEricksonJackson"/>. Les [[perturbateurs endocriniens]], également impliqués dans d'autres malformations génitales, semblent être l'une des principales causes ou la principale cause de cette augmentation<ref name="JournalEnv2015"/>.
Affectant, selon les études, entre une et huit naissances masculines sur mille<ref name="embryology.ch"/>{{,}}<ref name="Larousse1902"/>{{,}}<ref name="CDC1970-2012"/>, ce type de malformation a fortement augmenté dans les années 1970 et 1980, comme d'autres malformations génitales<ref name="PaulozziEricksonJackson"/>. Les [[perturbateur endocrinien|perturbateurs endocriniens]], également impliqués dans d'autres malformations génitales, semblent être l'une des principales causes ou la principale cause de cette augmentation<ref name="JournalEnv2015"/>. L’hypospadias féminin est beaucoup plus rare, avec un diagnostic souvent plus tardif (quelques mois après la naissance, voire bien plus tard)<ref name=HypFem2013/>.

Cette malformation n'est pas limitée à l'espèce humaine, des cas ont par exemple été étudiés chez le chien<ref name="Retterer1888" />{{,}}<ref name="Vallois1913" /> et le bouc<ref name="Dard1845" />.


== Historique ==
== Historique ==
L'hypospadias est connu depuis l'[[Antiquité]]. Sa plus ancienne trace serait une [[céramique grecque antique]] de [[Chios]] datant d'environ 610 {{av JC}}, découverte à [[Naucratis]] et représentant un « phallus-vulvaire »<ref name="CUAJ2012"/>{{,}}<ref name="BritishMuseum"/>.
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L'hypospadias est connu depuis l'[[Antiquité]], la plus ancienne trace dont on dispose est une [[céramique grecque antique]] de [[Chios]] datant d'environ [[-610|610 {{av JC}}]], découverte à [[Naucratis]] et représentant un « phallus-vulvaire »<ref name="CUAJ2012"/>{{,}}<ref name="BritishMuseum"/>. [[Aristote]] est le premier à en parler brièvement dans ''{{lang|lat|[[De generatione animalium]]}}''<ref name="Aristote_VO"/> : « On a vu aussi des garçons chez qui l’extrémité du pénis et le canal par où sort le résidu de la vessie ne se trouvent pas au même endroit, mais ce dernier est au-dessous. Aussi, ils s’accroupissent pour uriner et une fois les testicules remontés, ils paraissent à distance avoir à la fois un organe féminin et un organe masculin. On a vu aussi le conduit pour l’excrément sec soudé chez certains animaux entre autres les moutons »<ref name="LouisP1961"/>. Il est communément admis que c'est [[Galien]] qui, au {{s|II}}, utilisa en premier le mot ''hypospadias'' et qui en fit une description succincte dans son ''{{lang|lat|Isagogicis libri''}}<ref name="Galien"/>{{,}}<ref name="Marato1898"/>, mais une incertitude demeure car ce mot est également employé dans l'édition latine des ''{{lang|lat|Gynaeciorum}}'' attribuée à un dénommé [[Moschion]]<ref name="Moschion_Imagomundi"/>, un médecin grec ou romain dont on sait peu de chose et qui aurait vécu entre le {{s|I|er}} et {{s|VII}}<ref name="GuyonF1863"/>{{,}}<ref name="PeyrilheB1774-80"/>. Ce qui ne fait aucun doute, c'est qu'ils considéraient tous deux cette anomalie comme une cause certaine de l'[[infertilité]], non par manque de [[Stérilité_humaine#Chez_l'homme|semence féconde]], précise Galien, mais à cause de la malposition méatique et de la courbure du pénis au niveau du gland lors de l'érection, à cause du [[Frenulum|frein]] trop court, responsable de la déviation et du ralentissement de l'[[éjaculat]] qui ne peut atteindre l'[[utérus]], un problème auquel il propose de sectionner le frein pour y remédier<ref name="DicoMed1812-22"/>{{,}}<ref name="Androutsos&Karamanou2010"/>.


[[Aristote]] est le premier à en parler, brièvement, dans ''{{langue|la|[[Génération des animaux|De generatione animalium]]}}''<ref name="Aristote_VO"/> : « On a vu aussi des garçons chez qui l’extrémité du pénis et le canal par où sort le résidu de la vessie ne se trouvent pas au même endroit, mais ce dernier est au-dessous. Aussi, ils s’accroupissent pour uriner et une fois les testicules remontés, ils paraissent à distance avoir à la fois un organe féminin et un organe masculin. On a vu aussi le conduit pour l’excrément sec soudé chez certains animaux entre autres les moutons »<ref name="LouisP1961"/>.
Au {{s|VII}}, [[Paul d'Égine]] s'écarte de la définition de Galien et désigne sous le terme d'hypospadias l'imperforation du gland et l'ouverture de l'urètre sous le frein. Il pratiquât l'amputation du gland pour rétablir la rectitude de l'éjaculation, une méthode qui sera délaissée au {{s|X}} quand [[Abu Al-Qasim|Abulcasis]], qui distinguait trois sortes d'hypospadias : lorsque le gland n'est pas percé ; lorsqu'il l'est mais avec un méat trop petit ; enfin lorsque le méat ne se trouve pas l’extrémité du gland, optât pour le percement du gland à sa position naturelle avec une feuille de [[Myrtus|myrte]] pointue, pour ensuite introduire une canule de [[plomb]] jusqu'à l'urètre et refermer l'ancienne ouverture. Il serait ainsi le premier à avoir pratiqué la tunnellisation du gland, suivi, bien plus tard, par [[Ambroise Paré]], [[Girolamo Fabrizi d'Acquapendente|Fabrice d'Acquapendente]], [[Pierre Dionis]] et [[Lorenz Heister]] entre le {{s mini|XVI}} et {{s|XVII}}<ref name="DicoMed1812-22"/>{{,}}<ref name="Androutsos&Karamanou2010"/>.


[[Claude Galien|Galien]], au {{s-|II}}, semble être le premier à utiliser le mot ''hypospadias''. Il en fait une description succincte dans son ''{{langue|lat|Isagogicis libri}}''<ref name="Galien"/>{{,}}<ref name="Marato1898"/>, mais une incertitude demeure car ce mot est également employé dans l'édition latine des ''{{langue|lat|Gynaeciorum}}'' attribuée à un dénommé [[Muscio|Moschion]]<ref name="Moschion_Imagomundi"/>, un médecin grec ou romain dont on sait peu de chose et qui aurait vécu entre le {{sp-|I|et le|VII|s}}<ref name="GuyonF1863"/>{{,}}<ref name="PeyrilheB1774-80"/>. Ce qui ne fait aucun doute, c'est qu'ils considéraient tous deux cette anomalie comme une cause certaine de l'[[infertilité]], non par manque de [[Stérilité humaine#Chez l'homme|semence féconde]], précise Galien, mais à cause de la malposition méatique et de la courbure du pénis au niveau du gland lors de l'érection, à cause du [[frein du pénis|frein]] trop court, responsable de la déviation et du ralentissement de l'[[éjaculat]] qui ne peut atteindre l'[[utérus]], un problème auquel il propose de sectionner le frein pour y remédier<ref name="DicoMed1812-22"/>{{,}}<ref name="Androutsos&Karamanou2010"/>.
À partir du {{s|XVIII}} l'idée selon laquelle les hypospades sont impropres à la reproduction est remise en question. [[Jean-Baptiste Morgagni]] et [[Raphaël Bienvenu Sabatier]] (lui-même hypospade) sont persuadés que les hommes affectés de ce vice de conformation ne sont pas moins aptes à procréer. En 1718 Morgagni assisté par [[Antonio Vallisneri]] ont examiné un jeune homme atteint d'une forme remarquable d'hypospadias : l'urètre se présentait en un demi-canal, formé de sa partie supérieure seulement, ouvert sur toute la longueur de la face ventrale de la verge, et le long duquel le sperme arrivait à s'écouler, suffisamment pour atteindre l'utérus de son épouse qu'il avait rendue enceinte<ref name="Morgagni1821"/>. [[Philippe Petit-Radel]] est du même avis, il rapporte le cas d'un homme hypospade père de plusieurs enfants<ref name="Petit-Radel1790"/>, tout comme [[Johann Peter Frank]] qui l'a vu se transmettre de père en fils sur 3 générations<ref name="Frank1811"/>, ou encore André Bry<ref name="BryBio"/>, médecin à Angers, qui l'a observé sur un homme de trente-deux ans père de cinq enfants<ref name="Bry1812"/>. Ces observations ont conduit à considérer diverses sortes d'hypospadias,
où les chances de fécondation diminuent à mesure que l'orifice se rapproche du [[périnée]], ainsi que de l'inutilité de pratiquer la perforation du gland à sa position naturelle, une pratique proposée par les anciens uniquement dans les cas où l'hypospadias se présente à la racine du gland, et proscrite par Morgagni, Sabatier et [[Anthelme Richerand]], lequel fait remarquer qu'un canal artificiel laissé à lui-même a tendance à s'oblitérer avec le temps.<ref name="DicoMed1812-22"/>.


Au {{s-|VII}}, [[Paul d'Égine]] s'écarte de la définition de Galien et désigne sous le terme d'hypospadias l'imperforation du gland et l'ouverture de l'urètre sous le frein. Il pratiqua l'[[amputation]] du gland pour rétablir la rectitude de l'[[éjaculation]], une méthode qui sera délaissée au {{s-|X}} quand [[Abu Al-Qasim|Abulcasis]], qui distinguait trois sortes d'hypospadias (lorsque le gland n'est pas percé ; lorsqu'il l'est mais avec un méat trop petit ; enfin lorsque le méat ne se trouve pas à l’extrémité du gland), opta pour le percement du gland à sa position naturelle avec une feuille de [[Myrtus|myrte]] pointue, pour ensuite introduire une canule de [[plomb]] jusqu'à l'urètre et refermer l'ancienne ouverture. Il serait ainsi le premier à avoir pratiqué la tunnellisation du gland, suivi, bien plus tard, par [[Ambroise Paré]], [[Girolamo Fabrizi d'Acquapendente|Fabrice d'Acquapendente]], [[Pierre Dionis]] et [[Lorenz Heister]] entre le {{sp-|XVI|et le|XVII|s}}<ref name="DicoMed1812-22"/>{{,}}<ref name="Androutsos&Karamanou2010"/>.
== Variétés ==

À partir du {{s-|XVIII}} l'idée selon laquelle les hypospades sont impropres à la reproduction est remise en question. [[Jean-Baptiste Morgagni]] et [[Raphaël Bienvenu Sabatier]] (lui-même hypospade) sont persuadés que les hommes affectés de ce vice de conformation ne sont pas moins aptes à procréer.
En [[1718]] Morgagni assisté par [[Antonio Vallisneri]] examine un jeune homme atteint d'une forme remarquable d'hypospadias : l'urètre se présentait en un demi-canal, formé de sa partie supérieure seulement, ouvert sur toute la longueur de la face ventrale de la verge, et le long duquel le sperme arrivait à s'écouler, suffisamment pour atteindre l'utérus de son épouse qu'il avait rendue enceinte<ref name="Morgagni1821"/>. [[Philippe Petit-Radel]] est du même avis, il rapporte le cas d'un homme hypospade père de plusieurs enfants<ref name="Petit-Radel1790"/>, tout comme [[Johann Peter Frank]] qui l'a vu se transmettre de père en fils sur 3 générations<ref name="Frank1811"/>, ou encore André Bry<ref name="BryBio"/>, médecin à Angers, qui l'a observé sur un homme de trente-deux ans père de cinq enfants<ref name="Bry1812"/>. Ces observations ont conduit à considérer diverses sortes d'hypospadias, où les chances de fécondation diminuent à mesure que l'orifice se rapproche du [[périnée]], ainsi que de l'inutilité de pratiquer la perforation du gland à sa position naturelle, une pratique proposée par les anciens uniquement dans les cas où l'hypospadias se présente à la racine du gland, et proscrite par Morgagni, Sabatier et [[Anthelme Richerand]], lequel fait remarquer qu'un canal artificiel laissé à lui-même a tendance à se fermer avec le temps<ref name="DicoMed1812-22"/>.

== Classifications des types d'hypospadias ==
=== Hypospadias masculin ===
[[Fichier:Hypospadias3.jpg|vignette|280x280px|Exemple d'un hypospadias balano-préputial]]
[[Fichier:Hypospadias urinating.jpg|vignette|280px|droite|Double jet de miction avec une verge présentant un hypospadias pénien.]]
[[Fichier:Hypospadias urinating.jpg|vignette|280px|droite|Double jet de miction avec une verge présentant un hypospadias pénien.]]
On distingue 5 formes dont les deux premières sont les plus fréquentes<ref name="DUCFV"/> :
On distingue 5 formes dont les deux premières sont les plus fréquentes<ref name="DUCFV"/> :
* l'hypospadias balanique : à la base du [[Gland du pénis|gland]],
* l'hypospadias balanique ou glandulaire: à la base du [[Gland du pénis|gland]],
* l'hypospadias balano-préputial : au niveau du sillon balano-préputial
* l'hypospadias balano-préputial : au niveau du sillon balano-préputial
* l'hypospadias pénien (antérieur) : au milieu du pénis,
* l'hypospadias pénien (antérieur) : au milieu du pénis,
* l'hypospadias péno-scrotal : au niveau du [[scrotum]],
* l'hypospadias péno-scrotal : au niveau du [[scrotum]],
* l'hypospadias périnéal : au niveau du [[périnée]].
* l'hypospadias périnéal : au niveau du [[périnée]].

On parle aussi d'hypospadias coronal (le type le plus souvent traités chirurgicalement), diaphysaire distal dans (autre type souvent traités chirurgicalement, mais moins fréquemment que l'hypospadias coronal), d'hypospadias diaphysaire (médian ou proximal)<ref name=SedberryRoss2007>{{Article |langue=en |prénom1=S. |nom1=Sedberry-Ross |prénom2=B.C. |nom2=Stisser |prénom3=C.G. |nom3=Henderson |prénom4=H.G. |nom4=Rushton |titre=Split Prepuce In Situ Onlay Hypospadias Repair: 17 Years of Experience |périodique=Journal of Urology |volume=178 |numéro=4S |date=2007-10 |issn=0022-5347 |issn2=1527-3792 |doi=10.1016/j.juro.2007.03.198 |lire en ligne=http://www.jurology.com/doi/10.1016/j.juro.2007.03.198 |consulté le=2022-04-09 |pages=1663–1667}}</ref>.

=== Hypospadias féminin ===
C'est une [[agénésie]] totale ou partielle du septum urétro-vaginal, qui fait que l'urine arrive (plus ou moins haut selon les cas) dans le vagin au lieu d'être évacuée normalement par le méat urétral situé dans la [[vulve]]<ref name=HypFem2013/>.

Cette malformation est souvent associé à d’autres anomalies urogénitales, voire rachidiennes<ref name=HypFem2013/>.


== Causes ==
== Causes ==
Elles sont encore en partie mal connues, mais selon Charles Sultan qui dirige le service d’endocrinologie pédiatrique du CHU de Montpellier, il n'est plus douteux qu'il y ait un lien entre perturbateurs endocriniens et malformations génitales du garçon. Une étude montpelliéraine confirme ce lien avec un risque d'hypospadias accru pour les fils de parents exercent une profession à risque, ou résidant près de sites sensibles<ref name=JournalEnv2015/>.
Elles sont encore en partie mal connues, mais selon [[Charles Sultan]] qui dirige le service d’[[endocrinologie]] pédiatrique du CHU de Montpellier, il n'est plus douteux qu'il y ait un lien entre [[Perturbateur endocrinien|perturbateurs endocriniens]] et malformations génitales du garçon. Une étude montpelliéraine confirme ce lien avec un risque d'hypospadias accru pour les fils de parents exerçant une profession à risque, ou résidant près de sites sensibles<ref name=JournalEnv2015/>.


Une cause fréquente de cette anomalie précoce du développement des organes (cause dite ''[[in utero]]'') semble être l'exposition du fœtus, ''via'' la mère, à un [[reprotoxique]] ou à un [[perturbateur endocrinien]]. Les pesticides, certains adjuvants de plastique, cosmétique, shampoing, teinture pour cheveux ou d'autres produits chimiques sont suspectés de favoriser ces anomalies<ref name="kalfa2015">{{Cite pmid |26007639}}</ref>, de même chez le futur adulte qu'une délétion de la [[spermatogenèse]].{{refnec}}
Une cause fréquente de cette anomalie précoce du développement des organes (cause dite ''[[in utero]]'') semble être l'exposition du fœtus, ''via'' la mère, à un [[reprotoxique]] ou à un [[perturbateur endocrinien]]. Les pesticides, certains adjuvants de plastique, [[cosmétique]], shampoing, teinture pour cheveux ou d'autres produits chimiques sont suspectés de favoriser ces anomalies<ref name="kalfa2015">{{Lien PMID |26007639}}</ref>, de même chez le futur adulte qu'une délétion de la [[spermatogenèse]].{{référence nécessaire}}


Dans les pistes, un effet transgénérationnel du [[Diéthylstilbestrol|Distilbène]] montre que les petits-enfants des femmes traitées avec cette hormone de synthèse, prescrite pour prévenir les fausses couches, sont 40 à 50 fois plus exposés au risque de l'hypospadias<ref name="klip2002">{{Cite pmid |11943257}}</ref>{{,}}<ref name="brouwers2006">{{Cite pmid |16293648}}</ref>{{,}}<ref name="larocca2011">{{Cite pmid |21922642}}</ref>.
Dans les pistes, un effet transgénérationnel du [[Diéthylstilbestrol|Distilbène]] montre que les petits-enfants des femmes traitées avec cette [[hormone]] de synthèse, prescrite pour prévenir les fausses couches, sont 40 à 50 fois plus exposés au risque de l'hypospadias<ref name="klip2002">{{Lien PMID |11943257}}</ref>{{,}}<ref name="brouwers2006">{{Lien PMID |16293648}}</ref>{{,}}<ref name="larocca2011">{{Lien PMID |21922642}}</ref>.


La prise de [[valproate]] de sodium par la mère augmente le risque de survenue de telles malformations<ref name="NEJM2010"/>.
La prise de [[valproate]] de sodium par la mère augmente également le risque de survenue de telles malformations<ref name="NEJM2010"/>.


== Traitement ==
== Traitement ==
=== Traitement de l'hypospadias masculin ===
Cette malformation nécessite une [[Chirurgie|intervention chirurgicale]] qui, dans les cas les plus courants, résout le problème pour les futurs [[rapports sexuels]] par une [[éjaculation]] normale et une [[fertilité]] améliorée.
Cette malformation, plus ou moins bénigne, est souvent traitée par une [[Chirurgie|intervention chirurgicale]], pour permettre d'uriner debout<ref>{{Article |langue=fr |prénom1=Cynthia |nom1=Kraus |titre=Diagnostiquer les fœtus intersexués : quoi de neuf docteurs ?: Commentaire |périodique=Sciences sociales et santé |volume=33 |numéro=1 |date=2015 |issn=0294-0337 |issn2=1777-5914 |doi=10.3917/sss.331.0035 |lire en ligne=http://www.cairn.info/revue-sciences-sociales-et-sante-2015-1-page-35.htm?ref=doi |consulté le=2020-06-28 |pages=35 }}</ref>, permettre une érection droite, une [[éjaculation]] normale, nécessaire à la [[fertilité]] ou pour faciliter les [[rapports sexuels]].


=== Traitement de l'hypospadias féminin ===
Diverses interventions ont été pratiquées en France depuis la Renaissance ; le chirurgien [[Jean Fernel]] aurait traité le roi [[Henri II de France|Henri {{II}}]]<ref name="Baskin2004"/>. [[Étienne Bouisson|Bouisson]] a proposé l'utilisation des lambeaux de peau du prépuce en 1861. En 1874, [[Théophile Anger]] a réussi la première correction d'un hypospadias péno-scrotal. Le chirurgien [[Simon Duplay (chirurgien)|Simon Duplay]] a décrit une technique étagée pour la correction de la curvature et du hypospadias au milieu de lambeaux cutanés de la zone entourant le défect en 1881.
Il est chirurgical et consiste en une reconstitution urétrale, éventuellement avec [[Génioplastie|méatoplastie]] (reconstruction d'un méat urinaire) en vue d’un [[cathétérisme]] intermittent par voie urétrale<ref name=SedberryRoss2007/>.


=== Dans l'Histoire de la médecine ===
[[Louis Ombrédanne]] (1871-1956) fut un spécialiste de cette chirurgie réparatrice de l'hypospadias. Dans un article qui lui est consacré, on peut lire : {{Citation|Louis Ombrédanne fut un des fondateurs de la chirurgie pédiatrique. Il fut l'inventeur de nombreuses techniques opératoires parmi lesquelles une place particulière tiennent celles concernant l'urologie infantile, telle que l'opération de l'hypospadias<ref name="Androutsos2003"/>.}}
Diverses types d'interventions ont été pratiquées en France depuis la Renaissance ; le chirurgien [[Jean Fernel]] aurait traité le roi [[Henri II de France|Henri {{II}}]]<ref name="Baskin2004"/>. [[Louis Ombrédanne]] (1871-1956) fut un spécialiste de cette chirurgie réparatrice de l'hypospadias. Dans un article qui lui est consacré, on peut lire : {{Citation|Louis Ombrédanne fut un des fondateurs de la chirurgie pédiatrique. Il fut l'inventeur de nombreuses techniques opératoires parmi lesquelles une place particulière tiennent celles concernant l'urologie infantile, telle que l'opération de l'hypospadias<ref name="Androutsos2003"/>.}}


L'intervention chirurgicale, sans le consentement de la personne, quand elle n'est pas nécessaire à la survie, est contestée par les [[Liste d'organisations civiles pour les droits des personnes intersexes|organisations de défense des droits des personnes intersexes]]<ref>{{Lien web|langue=en-GB|nom1=StopIGM.org|titre=Intersex Genital Mutilations: “An assault on children too young to consent” – From “Hypospadias Cripple” to “Failed Hypospadias”|url=https://www.stopigm.org/intersex-genital-mutilation-hypospadias-cripple-failed/|site=StopIGM.org|date=2014-11-14|consulté le=2020-05-17}}</ref> qui, de même que les institutions internationales et régionales de défense des droits humains, se positionnent contre les opérations non-consenties et non-nécessaires pour la survie de l'enfant car il s'agit d'une atteinte à leur intégrité physique<ref>{{Lien web|langue=Français|auteur1=United Nations Free and Equal|titre=Intersexe|url=https://unfe.org/system/unfe-67-UNFE_Intersex_Final_FRENCH.pdf|site=unfe.org|date=|consulté le=17 mai 2020}}</ref>.
Le [[chirurgien (métier)|chirurgien]] prélève un [[greffe (médecine)|greffon]] pour recréer le [[méat urinaire]] à sa place naturelle au bout du [[Gland du pénis|gland]]. Le greffon peut provenir de la muqueuse buccale. L'opération se pratique en général vers 3-{{unité|4|ans}} et permet de retrouver un méat urinaire normal.


== Hipospades notoires ==
=== Technique chirurgicale ===
La réparation (dite par ''onlay in situ'') est utilisée pour réparer tous les types d'hypospadias, ne nécessitant souvent qu'une seule intervention et parfois deux (10 % des cas environ) ; elle préserve la plaque urétrale et permet la formation d'un lambeau bien vascularisé avec un tissu adéquat pour recouvrir complètement le néo-urètre. Elle n'induit pas de sténoses urétrales<ref name=SedberryRoss2007/>.


Les résultats de la chirurgie ne semblent pas influencés par l'âge au moment de l'opération<ref>{{Ouvrage |prénom1=Warren T. |nom1=Snodgrass |titre=Pediatric urology : evidence for optimal patient management |éditeur=Springer |date=2013 |isbn=978-1-4614-6910-0 |isbn2=1-4614-6910-4 |isbn3=1-4614-6909-0 |oclc=843760794 |lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/843760794 |consulté le=2022-04-09 Voir p 117}}</ref>{{,}}<ref name="linkinghub.elsevier.com">{{Article |langue=en |prénom1=N. |nom1=Bush |prénom2=W. |nom2=Snodgrass |titre=Response to “Re: Snodgrass W, et al. Duration of follow-up to diagnose hypospadias urethroplasty complications. J Pediatr Urol 2014;10:783–784” |périodique=Journal of Pediatric Urology |volume=10 |numéro=4 |date=2014-08 |doi=10.1016/j.jpurol.2014.04.022 |lire en ligne=https://linkinghub.elsevier.com/retrieve/pii/S1477513114001636 |consulté le=2022-04-09 |pages=784–785}}</ref>. Les adolescents et les adultes ne passent généralement qu'une nuit à l'hôpital après la chirurgie{{refnec}}.
Outre le roi [[Henri II de France]], {{à développer|plusieurs personnalités historiques furent atteintes de cette malformation}}. Dans leur livre ''{{lang|en|Hitler's Last Day: Minute by Minute}}'' (''Le dernier jour d'Hitler : minute par minute''), les historiens Jonathan Mayo<ref name="MayoJ"/> et Emma Craigie<ref name="CraigieE"/> indiquent qu'[[Adolf Hitler]] aurait été atteint d'hypospadias balanique d'après certains rapports médicaux<ref name="Rothwell2016"/>{{,}}<ref name="Peyrot2016"/>. [[Maurice Duplessis]] en était aussi atteint, du moins selon son biographe [[Conrad Black]]<ref>Conrad Black, ''Duplessis. Le pouvoir'', Les éditions de l'homme, 1977, 623 p.</ref>.


Un traitement hormonal, pré-opératoire, susceptible d’accroître la taille du pénis (injections de [[testostérone]] ou crèmes topiques) est parfois utilisées chez des enfants au pénis petit et atteints d'hypospadias proximal afin d'augmenter la longueur et la circonférence de leur pénis ; peu d'études ont porté sur l'impact de ce traitement sur le succès de la chirurgie correctrice, et celles qui existent présentent des conclusions contradictoires<ref name="linkinghub.elsevier.com"/>{{,}}<ref>{{Article |langue=en |prénom1=George W |nom1=Kaplan |titre=Does administration of transdermal dihydrotestosterone gel before hypospadias repair improve postoperative outcomes? |périodique=Nature Clinical Practice Urology |volume=5 |numéro=9 |date=2008-09 |issn=1743-4270 |issn2=1743-4289 |doi=10.1038/ncpuro1178 |lire en ligne=http://www.nature.com/articles/ncpuro1178 |consulté le=2022-04-09 |pages=474–475}}</ref>.
Dans un autre registre, le professeur et chirurgien [[Raphaël Bienvenu Sabatier]] qui s’intéressait à cette pathologie était lui-même hypospade<ref name="DicoMed1812-22"/>.


=== Complications post-opératoires ===
== Notes et références ==
Les complications majeures sont rares<ref name=SedberryRoss2007/>.
{{Références|colonnes=2|références=


Des complications fonctionnelles nécessitent une réintervention dans environ 10 % des cas, et des complications mineures (c'est-à-dire corrigées par des gestes simples ou une évaluation postopératoire précoce) concernent un petit nombre d'opérés (5% environ)<ref name=SedberryRoss2007/>.
<!-- Ouvrages -->

<ref name="Aristote_VO">{{ouvrage
Les complications post-opératoires, quand elles existent, apparaissent à une médiane de 158 jours (moyenne de 570) après l'opération, un suivi à long terme est donc indiqué. Dans les cas graves de malformation, le chirurgien demande généralement à revoir le patient régulièrement<ref name=SedberryRoss2007/>, notamment parce que certaines complications ne sont découvertes qu'à la [[puberté]] (ex : courbure résiduelle du pénis...) quand le pénis grandit.
|lang=la

|auteur=Aristote
== Hipospades notoires ==
* Parmi les [[rois de France]], [[Henri II de France|Henri II]] <ref>[https://www.canjurol.com/pdfs/DrGordetsky.pdf The "infertility" of Catherine de Medici and its influence on 16th century France] (PDF)</ref> et [[Henri IV de France|Henri IV]] furent porteurs de cette malformation ;
* [[François d'Assise de Bourbon]], roi consort d'Espagne ;
* L'écrivain [[Sainte-Beuve]], selon [[Michel de Decker]], en était atteint<ref>{{Ouvrage|auteur1=|nom1=Decker, Michel de.|titre=Hugo : Victor pour ces dames|passage=83|éditeur=Belfond|date=2002|isbn=2-7144-3732-X|isbn2=978-2-7144-3732-7|oclc=48964022|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/48964022|consulté le=2020-06-28}}</ref> ;
* [[Maurice Duplessis]] également, selon son biographe [[Conrad Black]]<ref>Conrad Black, ''Duplessis. Le pouvoir'', Les éditions de l'homme, 1977, 623 p.</ref> ;
* [[Adolf Hitler]] aurait été porteur d'un [[micropénis]]<ref name=hypospadiasHitl/>, d'un testicule non descendu<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Adolf Hitler n’avait qu’un seul testicule, et un pénis difforme |url=https://sciencepost.fr/adolf-hitler-etait-dote-dun-testicule-et-dun-penis-difforme/ |site=Sciencepost |date=2016-02-27 |consulté le=2022-04-09}}</ref> et d'un hypospadias balanique selon des rapports médicaux cités dans le livre ''{{langue|en|Hitler's Last Day: Minute by Minute}}'' (''Le Dernier Jour d'Hitler : minute par minute''), des historiens Jonathan Mayo et Emma Craigie<ref name=hypospadiasHitl>{{Lien web |langue=fr |titre=Adolf Hitler avait donc (en plus) un micropénis |url=https://www.sciencesetavenir.fr/sante/sexualite/adolf-hitler-avait-donc-en-plus-un-micropenis_102265 |site=Sciences et Avenir |date=2016-04-11 |consulté le=2022-04-09}}</ref>
* [[Tiger Devore]]<ref>{{Lien web |langue=en-GB |titre=Male or female? Babies born on the sliding sex scale |url=https://www.bbc.com/news/health-14459843 |site=BBC News |date=2011-10-11 |consulté le=2022-04-09}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Intersex People Want to End Nonconsensual Surgeries. A California Resolution Is Their ‘Warning Shot.’ (Updated) |url=https://rewire.news/article/2018/08/13/intersex-people-want-to-end-nonconsensual-surgeries-a-california-resolution-is-their-warning-shot/ |site=Rewire News Group |consulté le=2022-04-09}}</ref> ;
* [[Gabriel J. Martín]]<ref>{{Lien web |langue=es |prénom=Ediciones El |nom=País |titre=La barba me dio la razón: aunque me criaran como una niña, yo era un niño |url=https://verne.elpais.com/verne/2016/06/24/articulo/1466781342_404833.html |site=Verne |date=2016-06-30 |consulté le=2022-04-09}}</ref> ;
* [[Shooting of Scout Schultz|Scout Schultz]]<ref name="atavist2018">{{article| numéro = 82| nom = Lieberman| prénom = Hallie| titre = The Trigger Effect| périodique = The Atavist Magazine| consulté le = 2018-08-31| date = August 29, 2018| url = https://magazine.atavist.com/the-trigger-effect-scout-schultz-georgia-tech| archive-url = https://web.archive.org/web/20180901113216/https://magazine.atavist.com/the-trigger-effect-scout-schultz-georgia-tech| archive-date = September 1, 2018}}</ref> ;
* [[Aprilio Manganang]]<ref>{{Lien web |langue=id |nom=Liputan6.com |titre=TNI AD Pastikan Aprilia Manganang Tentara dan Atlet Voli Perempuan Adalah Laki-Laki |url=https://www.liputan6.com/news/read/4502440/tni-ad-pastikan-aprilia-manganang-tentara-dan-atlet-voli-perempuan-adalah-laki-laki |site=liputan6.com |date=2021-03-09 |consulté le=2022-04-09}}</ref> ;
* [[Lil Dicky]]<ref>Heifetz, Danny, [https://www.theringer.com/tv/2020/3/4/21164450/dave-lil-dicky-fxx-interview When a Dick Joke Isn’t a Joke], theringer.com, March 2020</ref> ;
* [[Raphaël Bienvenu Sabatier]], professeur et chirurgien qui s'est intéressé à cette pathologie était lui-même hypospade<ref name="DicoMed1812-22"/>.

== Notes et références ==
{{Références|colonnes=2|références=<!-- Ouvrages -->
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Fin 1800, début 1900 on dénombrait environ 1 cas 300 individus —
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<ref name="Morgagni1821">{{Ouvrage|langue original=lat|titre original=De sedibus et causis morborum per anatomen indagatis|titre=Recherches anatomiques sur le siège et les causes des maladies|auteur=[[Jean-Baptiste Morgagni]]|traducteur=M. A. Desormeaux et J. P. Destouet|année=1822|tome=7|chapitre=XLVI{{e}} lettre. Des Empêchemens de l’Acte Vénérien, et de la Stérilité chez les deux sexes.|passage=234|lire en ligne=https://archive.org/details/recherchesanatom07morg}}</ref>
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<ref name="Petit-Radel1790">{{Ouvrage|titre=Encyclopédie méthodique, chirurgie,…|auteurs=[[Daniel de La Roche]] et [[Philippe Petit-Radel]]|volume=1|année=1790|lieu=Paris|éditeur=Panckoucke|page=673|lire en ligne=http://www.biusante.parisdescartes.fr/histmed/medica/cote?07410xC}}</ref>
<ref name="Petit-Radel1790">{{Ouvrage|auteur1=Daniel de La Roche|auteur2=[[Philippe Petit-Radel]]|titre=Encyclopédie méthodique, chirurgie,…|volume=1|lieu=Paris|éditeur=Panckoucke|année=1790|passage=673|lire en ligne=http://www.biusante.parisdescartes.fr/histmed/medica/cote?07410xC}}</ref>


<ref name="Frank1811">{{Ouvrage|lang=lat|titre=De Curandis Hominum Morbis,…|auteur=[[Johann Peter Frank]]|tome=6 (Liber VI)|page=513|lieu=Tübingen|éditeur=J.G. Cottae|année=1811|lire en ligne=https://archive.org/details/b2136574x_0003}}</ref>
<ref name="Frank1811">{{Ouvrage|langue=la|prénom1=Johann Peter|nom1=Frank|lien auteur1=Johann Peter Frank|titre=De Curandis Hominum Morbis,…|tome=6 (Liber VI)|lieu=Tübingen|éditeur=J.G. Cottae|année=1811|passage=513|lire en ligne=https://archive.org/details/b2136574x_0003}}</ref>


<ref name="BryBio">[[:s:Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire/Bry (André)|André Bry]] (22 février 1772 - 26 janvier 1836), médecin d'Angers. — {{Ouvrage|titre=Dictionnaire historique, géographique, et biographique de Maine-et-Loire|auteur=Célestin Port|éditeur=J. B. Dumoulin (Paris) et P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau (Angers)|année=1878|page=529|volume=1}}</ref>
<ref name="BryBio">[[:s:Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire/Bry (André)|André Bry]] (22 février 1772 - 26 janvier 1836), médecin d'Angers. — {{Ouvrage|auteur1=Célestin Port|titre=Dictionnaire historique, géographique, et biographique de Maine-et-Loire|volume=1|éditeur=J. B. Dumoulin (Paris) et P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau (Angers)|année=1878|passage=529}}</ref>


<ref name="Bry1812">''Extrait de deux Observations de M. Bry, D. M. à Angers, correspondant de la Société.'' — {{Ouvrage|titre=Bulletins de la Faculté de médicine de Paris, et de la société établie dans son sein|auteur=Faculté de médecine de Paris|éditeur=Migneret|année=1812|page=42|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=FrSg-TFW8vAC}}</ref>
<ref name="Bry1812">''Extrait de deux Observations de M. Bry, D. M. à Angers, correspondant de la Société.'' — {{Ouvrage|auteur institutionnel=Faculté de médecine de Paris|titre=Bulletins de la Faculté de médicine de Paris, et de la société établie dans son sein|éditeur=Migneret|année=1812|passage=42|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=FrSg-TFW8vAC}}</ref>


<!-- Sites Web -->
<!-- Sites Web -->
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Aux États-Unis, on dénombre 5 cas sur 1000 selon des études s'étendant de 1970 à 2012 —
Aux États-Unis, on dénombre 5 cas sur 1000 selon des études s'étendant de 1970 à 2012 —
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<ref name="Rothwell2016">{{Lien web
|langue=en
|auteur=James Rothwell
|url=http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/germany/12168314/Hitler-had-a-micropenis-as-well-as-just-one-testicle-historians-claim.html
|titre=Hitler 'had tiny deformed penis' as well as just one testicle, historians claim
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|année=2016
|site=[[The Daily Telegraph]]
}}</ref>

<ref name="Peyrot2016">{{Lien web
|auteur=Priscilla Peyrot
|url=http://www.bfmtv.com/culture/adolf-hitler-un-micropenis-en-plus-d-un-testicule-non-descendu-953801.html
|titre=Adolf Hitler: Un micropénis en plus d’un testicule non descendu ?
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|site=[[BFM TV]]
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}}</ref>


Ligne 306 : Ligne 330 :
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Hypospadias
Description de cette image, également commentée ci-après
Différents types d'hypospadias

Traitement
Médicament Hypospadias repair (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Spécialité Génétique médicale et urologieVoir et modifier les données sur Wikidata
Classification et ressources externes
CISP-2 Y82Voir et modifier les données sur Wikidata
CIM-10 Q54
CIM-9 752.61
OMIM 300633, 300758 et 300856 146450, 300633, 300758 et 300856
DiseasesDB 29907
MedlinePlus 001286
eMedicine 1015227
MeSH D007021

Wikipédia ne donne pas de conseils médicaux Mise en garde médicale

L’hypospadias est une malformation congénitale et une variation du développement sexuel[1] qui se manifeste par l'ouverture de l'urètre dans la face inférieure du pénis au lieu de son extrémité (ou plus rarement, à l'intérieur du vagin)[2]. Lorsqu'elle apparaît sur la face supérieure on parle d'épispadias.

Affectant, selon les études, entre une et huit naissances masculines sur mille[3],[4],[5], ce type de malformation a fortement augmenté dans les années 1970 et 1980, comme d'autres malformations génitales[6]. Les perturbateurs endocriniens, également impliqués dans d'autres malformations génitales, semblent être l'une des principales causes ou la principale cause de cette augmentation[7]. L’hypospadias féminin est beaucoup plus rare, avec un diagnostic souvent plus tardif (quelques mois après la naissance, voire bien plus tard)[2].

Cette malformation n'est pas limitée à l'espèce humaine, des cas ont par exemple été étudiés chez le chien[8],[9] et le bouc[10].

L'hypospadias est connu depuis l'Antiquité. Sa plus ancienne trace serait une céramique grecque antique de Chios datant d'environ 610 av. J.-C., découverte à Naucratis et représentant un « phallus-vulvaire »[11],[12].

Aristote est le premier à en parler, brièvement, dans De generatione animalium[13] : « On a vu aussi des garçons chez qui l’extrémité du pénis et le canal par où sort le résidu de la vessie ne se trouvent pas au même endroit, mais ce dernier est au-dessous. Aussi, ils s’accroupissent pour uriner et une fois les testicules remontés, ils paraissent à distance avoir à la fois un organe féminin et un organe masculin. On a vu aussi le conduit pour l’excrément sec soudé chez certains animaux entre autres les moutons »[14].

Galien, au IIe siècle, semble être le premier à utiliser le mot hypospadias. Il en fait une description succincte dans son Isagogicis libri[15],[16], mais une incertitude demeure car ce mot est également employé dans l'édition latine des Gynaeciorum attribuée à un dénommé Moschion[17], un médecin grec ou romain dont on sait peu de chose et qui aurait vécu entre le Ier et le VIIe siècles[18],[19]. Ce qui ne fait aucun doute, c'est qu'ils considéraient tous deux cette anomalie comme une cause certaine de l'infertilité, non par manque de semence féconde, précise Galien, mais à cause de la malposition méatique et de la courbure du pénis au niveau du gland lors de l'érection, à cause du frein trop court, responsable de la déviation et du ralentissement de l'éjaculat qui ne peut atteindre l'utérus, un problème auquel il propose de sectionner le frein pour y remédier[20],[21].

Au VIIe siècle, Paul d'Égine s'écarte de la définition de Galien et désigne sous le terme d'hypospadias l'imperforation du gland et l'ouverture de l'urètre sous le frein. Il pratiqua l'amputation du gland pour rétablir la rectitude de l'éjaculation, une méthode qui sera délaissée au Xe siècle quand Abulcasis, qui distinguait trois sortes d'hypospadias (lorsque le gland n'est pas percé ; lorsqu'il l'est mais avec un méat trop petit ; enfin lorsque le méat ne se trouve pas à l’extrémité du gland), opta pour le percement du gland à sa position naturelle avec une feuille de myrte pointue, pour ensuite introduire une canule de plomb jusqu'à l'urètre et refermer l'ancienne ouverture. Il serait ainsi le premier à avoir pratiqué la tunnellisation du gland, suivi, bien plus tard, par Ambroise Paré, Fabrice d'Acquapendente, Pierre Dionis et Lorenz Heister entre le XVIe et le XVIIe siècles[20],[21].

À partir du XVIIIe siècle l'idée selon laquelle les hypospades sont impropres à la reproduction est remise en question. Jean-Baptiste Morgagni et Raphaël Bienvenu Sabatier (lui-même hypospade) sont persuadés que les hommes affectés de ce vice de conformation ne sont pas moins aptes à procréer. En 1718 Morgagni assisté par Antonio Vallisneri examine un jeune homme atteint d'une forme remarquable d'hypospadias : l'urètre se présentait en un demi-canal, formé de sa partie supérieure seulement, ouvert sur toute la longueur de la face ventrale de la verge, et le long duquel le sperme arrivait à s'écouler, suffisamment pour atteindre l'utérus de son épouse qu'il avait rendue enceinte[22]. Philippe Petit-Radel est du même avis, il rapporte le cas d'un homme hypospade père de plusieurs enfants[23], tout comme Johann Peter Frank qui l'a vu se transmettre de père en fils sur 3 générations[24], ou encore André Bry[25], médecin à Angers, qui l'a observé sur un homme de trente-deux ans père de cinq enfants[26]. Ces observations ont conduit à considérer diverses sortes d'hypospadias, où les chances de fécondation diminuent à mesure que l'orifice se rapproche du périnée, ainsi que de l'inutilité de pratiquer la perforation du gland à sa position naturelle, une pratique proposée par les anciens uniquement dans les cas où l'hypospadias se présente à la racine du gland, et proscrite par Morgagni, Sabatier et Anthelme Richerand, lequel fait remarquer qu'un canal artificiel laissé à lui-même a tendance à se fermer avec le temps[20].

Classifications des types d'hypospadias

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Hypospadias masculin

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Exemple d'un hypospadias balano-préputial
Double jet de miction avec une verge présentant un hypospadias pénien.

On distingue 5 formes dont les deux premières sont les plus fréquentes[27] :

  • l'hypospadias balanique ou glandulaire: à la base du gland,
  • l'hypospadias balano-préputial : au niveau du sillon balano-préputial
  • l'hypospadias pénien (antérieur) : au milieu du pénis,
  • l'hypospadias péno-scrotal : au niveau du scrotum,
  • l'hypospadias périnéal : au niveau du périnée.

On parle aussi d'hypospadias coronal (le type le plus souvent traités chirurgicalement), diaphysaire distal dans (autre type souvent traités chirurgicalement, mais moins fréquemment que l'hypospadias coronal), d'hypospadias diaphysaire (médian ou proximal)[28].

Hypospadias féminin

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C'est une agénésie totale ou partielle du septum urétro-vaginal, qui fait que l'urine arrive (plus ou moins haut selon les cas) dans le vagin au lieu d'être évacuée normalement par le méat urétral situé dans la vulve[2].

Cette malformation est souvent associé à d’autres anomalies urogénitales, voire rachidiennes[2].

Elles sont encore en partie mal connues, mais selon Charles Sultan qui dirige le service d’endocrinologie pédiatrique du CHU de Montpellier, il n'est plus douteux qu'il y ait un lien entre perturbateurs endocriniens et malformations génitales du garçon. Une étude montpelliéraine confirme ce lien avec un risque d'hypospadias accru pour les fils de parents exerçant une profession à risque, ou résidant près de sites sensibles[7].

Une cause fréquente de cette anomalie précoce du développement des organes (cause dite in utero) semble être l'exposition du fœtus, via la mère, à un reprotoxique ou à un perturbateur endocrinien. Les pesticides, certains adjuvants de plastique, cosmétique, shampoing, teinture pour cheveux ou d'autres produits chimiques sont suspectés de favoriser ces anomalies[29], de même chez le futur adulte qu'une délétion de la spermatogenèse.[réf. nécessaire]

Dans les pistes, un effet transgénérationnel du Distilbène montre que les petits-enfants des femmes traitées avec cette hormone de synthèse, prescrite pour prévenir les fausses couches, sont 40 à 50 fois plus exposés au risque de l'hypospadias[30],[31],[32].

La prise de valproate de sodium par la mère augmente également le risque de survenue de telles malformations[33].

Traitement de l'hypospadias masculin

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Cette malformation, plus ou moins bénigne, est souvent traitée par une intervention chirurgicale, pour permettre d'uriner debout[34], permettre une érection droite, une éjaculation normale, nécessaire à la fertilité ou pour faciliter les rapports sexuels.

Traitement de l'hypospadias féminin

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Il est chirurgical et consiste en une reconstitution urétrale, éventuellement avec méatoplastie (reconstruction d'un méat urinaire) en vue d’un cathétérisme intermittent par voie urétrale[28].

Dans l'Histoire de la médecine

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Diverses types d'interventions ont été pratiquées en France depuis la Renaissance ; le chirurgien Jean Fernel aurait traité le roi Henri II[35]. Louis Ombrédanne (1871-1956) fut un spécialiste de cette chirurgie réparatrice de l'hypospadias. Dans un article qui lui est consacré, on peut lire : « Louis Ombrédanne fut un des fondateurs de la chirurgie pédiatrique. Il fut l'inventeur de nombreuses techniques opératoires parmi lesquelles une place particulière tiennent celles concernant l'urologie infantile, telle que l'opération de l'hypospadias[36]. »

L'intervention chirurgicale, sans le consentement de la personne, quand elle n'est pas nécessaire à la survie, est contestée par les organisations de défense des droits des personnes intersexes[37] qui, de même que les institutions internationales et régionales de défense des droits humains, se positionnent contre les opérations non-consenties et non-nécessaires pour la survie de l'enfant car il s'agit d'une atteinte à leur intégrité physique[38].

Technique chirurgicale

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La réparation (dite par onlay in situ) est utilisée pour réparer tous les types d'hypospadias, ne nécessitant souvent qu'une seule intervention et parfois deux (10 % des cas environ) ; elle préserve la plaque urétrale et permet la formation d'un lambeau bien vascularisé avec un tissu adéquat pour recouvrir complètement le néo-urètre. Elle n'induit pas de sténoses urétrales[28].

Les résultats de la chirurgie ne semblent pas influencés par l'âge au moment de l'opération[39],[40]. Les adolescents et les adultes ne passent généralement qu'une nuit à l'hôpital après la chirurgie[réf. nécessaire].

Un traitement hormonal, pré-opératoire, susceptible d’accroître la taille du pénis (injections de testostérone ou crèmes topiques) est parfois utilisées chez des enfants au pénis petit et atteints d'hypospadias proximal afin d'augmenter la longueur et la circonférence de leur pénis ; peu d'études ont porté sur l'impact de ce traitement sur le succès de la chirurgie correctrice, et celles qui existent présentent des conclusions contradictoires[40],[41].

Complications post-opératoires

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Les complications majeures sont rares[28].

Des complications fonctionnelles nécessitent une réintervention dans environ 10 % des cas, et des complications mineures (c'est-à-dire corrigées par des gestes simples ou une évaluation postopératoire précoce) concernent un petit nombre d'opérés (5% environ)[28].

Les complications post-opératoires, quand elles existent, apparaissent à une médiane de 158 jours (moyenne de 570) après l'opération, un suivi à long terme est donc indiqué. Dans les cas graves de malformation, le chirurgien demande généralement à revoir le patient régulièrement[28], notamment parce que certaines complications ne sont découvertes qu'à la puberté (ex : courbure résiduelle du pénis...) quand le pénis grandit.

Hipospades notoires

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Notes et références

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  1. (en) I A Hughes, « Consensus statement on management of intersex disorders », Archives of Disease in Childhood, vol. 91, no 7,‎ , p. 554–563 (ISSN 0003-9888 et 1468-2044, PMID 16624884, PMCID PMC2082839, DOI 10.1136/adc.2006.098319, lire en ligne, consulté le )
  2. a b c et d A. Chemaou, F. Lasry, Z. Nejdioui et M. Eizmmouri, « Hypospadias féminin découvert à l’adolescence », Archives de Pédiatrie, vol. 20, no 12,‎ , p. 1314–1316 (DOI 10.1016/j.arcped.2013.09.011, lire en ligne, consulté le )
  3. « Hypospadias et Épispadias », sur embryology.ch (cours d'embryologie en ligne à l'usage des étudiants et étudiantes en médecine. Développé par les Universités de Fribourg, Lausanne et Berne (Suisse))
  4. Fin 1800, début 1900 on dénombrait environ 1 cas 300 individus — Émile Galtier-Boissière, Dictionnaire illustré de médecine usuelle, Paris, Larousse, (BNF 30478236), p. 511
  5. Aux États-Unis, on dénombre 5 cas sur 1000 selon des études s'étendant de 1970 à 2012 — (en) « Facts about Hypospadias », sur Centers for Disease Control and Prevention (CDC)
  6. (en) Leonard J. Paulozzi, J. David Erickson et Richard J. Jackson, « Hypospadias Trends in Two US Surveillance Systems », Pediatrics, vol. 100, no 5,‎ , p. 831-834 (PMID 9346983)
  7. a et b Romain Loury ((art. payant)), « Hypospadias: le poids écrasant de l’environnement »,
  8. MM. Ed. Retterer et G.-H. Roger, Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales : Structure des organes génitaux d'un chien hypospade, Société de biologie, (BNF 34349272), p. 574
  9. H. Vallois, Contribution à l'étude anatomique de l'hypospadias : Étude d'un chien hypospade, vol. 4, Bulletins et Mémoires de la Société d'anthropologie de Paris, (lire en ligne), chap. 5, p. 555-568
  10. M. Dard, Description d'une anomalie de l'urèthre chez un chevreau, Journal vétérinaire et agricole de Belgique,
  11. (en) Konstantinos Laios, Marianna Karamanou et George Androutsos, « A unique representation of hypospadias in ancient Greek art », Canadian Urological Association Journal, vol. 6, no 1,‎ (PMCID 3289703, DOI 10.5489/cuaj.11155)
  12. « Objet n° 1888,0601.496.a-c », sur British Museum
  13. (la) Aristote, De Generatione Animalium, lib. IV, chap. IV
  14. Aristote (trad. Pierre Louis), De la génération des animaux [« De generatione animalium »], Paris, Les Belles Lettres, (BNF 37382359), p. 773a
  15. (la) Galien (édit. Froben), Isagogici libri, (lire en ligne), « Finitiones medicæ », p. 189
  16. Alexandre Marato, Du traitement de l'hypospadias et en particulier de l'hypospadias périnéo-scrotal (Wikisource), Paris, G. Carré et C. Naud, (BNF 30875659)
  17. Moschion (ou Muscio) sur Wikidata — « Moschion », sur l'encyclopédie Imago mundi
  18. Jean Casimir Félix Guyon, Des vices de conformation de l'urèthre chez l'homme et des moyens d'y remédier, Delahaye, (lire en ligne), p. 8
  19. Bernard Peyrilhe, Histoire de la chirurgie depuis son origine jusqu'à nos jours, t. 2, Imprimerie royale de Paris (Paris), 1774-1780 (BNF 39314226), p. 283-284
  20. a b c et d MM. Adelon, Alard, Alibert, [et al.], Dictionaire des sciences médicales, t. 23 [HYG-ILE], C. L. F. Panckoucke (Paris), 1812-1822 (BNF 37307669), p. 213
  21. a et b (en + fr) G. Androutsos et M. Karamanou, « Simon-Emmanuel Duplay (1836–1924) : un grand pionnier de la chirurgie de l’hypospadias », Basic and Clinical Andrology, vol. 20, no 3,‎ , p. 2016 (DOI 10.1007/s12610-010-0098-8)
  22. Jean-Baptiste Morgagni (trad. du latin par M. A. Desormeaux et J. P. Destouet), Recherches anatomiques sur le siège et les causes des maladies [« De sedibus et causis morborum per anatomen indagatis »], t. 7, (lire en ligne), « XLVIe lettre. Des Empêchemens de l’Acte Vénérien, et de la Stérilité chez les deux sexes. », p. 234
  23. Daniel de La Roche et Philippe Petit-Radel, Encyclopédie méthodique, chirurgie,…, vol. 1, Paris, Panckoucke, (lire en ligne), p. 673
  24. (la) Johann Peter Frank, De Curandis Hominum Morbis,…, t. 6 (Liber VI), Tübingen, J.G. Cottae, (lire en ligne), p. 513
  25. André Bry (22 février 1772 - 26 janvier 1836), médecin d'Angers. — Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique, et biographique de Maine-et-Loire, vol. 1, J. B. Dumoulin (Paris) et P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau (Angers), , p. 529
  26. Extrait de deux Observations de M. Bry, D. M. à Angers, correspondant de la Société.Faculté de médecine de Paris, Bulletins de la Faculté de médicine de Paris, et de la société établie dans son sein, Migneret, (lire en ligne), p. 42
  27. « L'Hypospadias », sur Département d'urologie de la clinique des Franciscaines à Versailles
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  42. The "infertility" of Catherine de Medici and its influence on 16th century France (PDF)
  43. Decker, Michel de., Hugo : Victor pour ces dames, Belfond, (ISBN 2-7144-3732-X et 978-2-7144-3732-7, OCLC 48964022, lire en ligne), p. 83
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