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« Insurrection de Boko Haram » : différence entre les versions

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Le nom officiel de Boko Haram est « Jamāʿat ʾahl al-sunnah li-l-Daʿwah wa-al-Jihād » qui signifie en [[arabe]] « Peuple engagé dans la propagation de l'enseignement du prophète Mahomet et du jihad ». Dans sa définition abrégée en [[haoussa]], « Boko Haram » signifie « L'éducation occidentale est un péché »<ref>{{article|langue=|prénom1=|nom1=AFP|lien auteur1=Agence France-Presse|titre=Plus de 260 morts dans les combats entre police et "talibans"|périodique=Jeune Afrique|lien périodique=Jeune Afrique|volume=|numéro=|jour=29|mois=juillet|année=2011|pages=|issn=|url texte=http://www.jeuneafrique.com/Articleimp_DEPAFP20090728T175022Z_|consulté le=}}</ref>. Boko Haram cible donc particulièrement les lycées et les écoles où sont dispensé un enseignement jugé trop occidental par les islamistes. À plusieurs reprises, ces derniers attaquent des établissement scolaires, massacrant professeurs et lycéens comme à [[Massacre de Mamudo|Mamudo]], [[Massacre de Gujba|Gujba]] ou [[Massacre de Buni Yadi|Buni Yadi]]. Si les lycéennes ne sont pas tuées, elles sont souvent enlevées pour être mariées de force à des djihadistes, une vingtaine sont ainsi enlevées le {{date|11|février|2014}}, lors du [[Massacre de Konduga (2014)|massacre de Konduga]]. Le rapt le plus important a lieu le 14 avril à [[Chibok]], 276 lycéennes âgées de 12 à 17 ans sont capturées par des islamistes qui effectuent un raid sur la ville (53 d'entre-elles parviennent à s'échapper dans les trois semaines qui suivent selon la police nigériane)<ref>[http://www.liberation.fr/monde/2014/04/15/plus-de-cent-lyceennes-enlevees-au-nigeria_998051 AFP : ''Plus de cent lycéennes enlevées au Nigeria'']</ref>{{,}}<ref>[http://www.rfi.fr/ticker/contenu/nigeria-115-129-lyceennes-enlevees-boko-haram-sont-toujours-disparues-selon-directrice RFI : ''Nigeria: 115 des 129 lycéennes enlevées par Boko Haram sont toujours disparues selon la directrice'']</ref>{{,}}<ref>[http://www.lavoixdelamerique.com/content/nigeria-les-lyceennes-enlevees-etaient-234-au-total/1899539.html VOA : ''Nigéria: les lycéennes enlevées étaient 234 au total'']</ref>{{,}}<ref>[http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/05/05/97001-20140505FILWWW00120-nigeriarapt-revendication-de-boko-haram.php Le Figaro : ''Nigeria: les lycéennes enlevées seront traitées en "esclaves", "vendues" et "mariées"'']</ref>{{,}}<ref>[http://www.20minutes.fr/monde/1365889-20140502-boko-haram-quon-sait-lenlevement-jeunes-nigerianes 20 Minutes : ''Boko Haram: Ce qu’on sait de l’enlèvement des jeunes Nigérianes'']</ref>. Le 5 mai, le rapt des lycéennes de Chibok est revendiqué par [[Abubakar Shekau]], le chef de Boko Haram qui déclare : {{Citation|J'ai enlevé les filles. Je vais les vendre sur le marché, au nom d'Allah. [...] J'ai dit que l'éducation occidentale devait cesser. Les filles, vous devez quitter (l'école) et vous marier}}<ref>[http://www.boursorama.com/actualites/nigeria-les-lyceennes-enlevees-seront-traitees-en-esclaves--selon-boko-haram-4153dc9147fbd2fe4f7775d93a42ca92 AFP : ''Nigeria : les lycéennes enlevées seront traitées en "esclaves", selon Boko Haram'']</ref>.
Le nom officiel de Boko Haram est « Jamāʿat ʾahl al-sunnah li-l-Daʿwah wa-al-Jihād » qui signifie en [[arabe]] « Peuple engagé dans la propagation de l'enseignement du prophète Mahomet et du jihad ». Dans sa définition abrégée en [[haoussa]], « Boko Haram » signifie « L'éducation occidentale est un péché »<ref>{{article|langue=|prénom1=|nom1=AFP|lien auteur1=Agence France-Presse|titre=Plus de 260 morts dans les combats entre police et "talibans"|périodique=Jeune Afrique|lien périodique=Jeune Afrique|volume=|numéro=|jour=29|mois=juillet|année=2011|pages=|issn=|url texte=http://www.jeuneafrique.com/Articleimp_DEPAFP20090728T175022Z_|consulté le=}}</ref>. Boko Haram cible donc particulièrement les lycées et les écoles où sont dispensé un enseignement jugé trop occidental par les islamistes. À plusieurs reprises, ces derniers attaquent des établissement scolaires, massacrant professeurs et lycéens comme à [[Massacre de Mamudo|Mamudo]], [[Massacre de Gujba|Gujba]] ou [[Massacre de Buni Yadi|Buni Yadi]]. Si les lycéennes ne sont pas tuées, elles sont souvent enlevées pour être mariées de force à des djihadistes, une vingtaine sont ainsi enlevées le {{date|11|février|2014}}, lors du [[Massacre de Konduga (2014)|massacre de Konduga]]. Le rapt le plus important a lieu le 14 avril à [[Chibok]], 276 lycéennes âgées de 12 à 17 ans sont capturées par des islamistes qui effectuent un raid sur la ville (53 d'entre-elles parviennent à s'échapper dans les trois semaines qui suivent selon la police nigériane)<ref>[http://www.liberation.fr/monde/2014/04/15/plus-de-cent-lyceennes-enlevees-au-nigeria_998051 AFP : ''Plus de cent lycéennes enlevées au Nigeria'']</ref>{{,}}<ref>[http://www.rfi.fr/ticker/contenu/nigeria-115-129-lyceennes-enlevees-boko-haram-sont-toujours-disparues-selon-directrice RFI : ''Nigeria: 115 des 129 lycéennes enlevées par Boko Haram sont toujours disparues selon la directrice'']</ref>{{,}}<ref>[http://www.lavoixdelamerique.com/content/nigeria-les-lyceennes-enlevees-etaient-234-au-total/1899539.html VOA : ''Nigéria: les lycéennes enlevées étaient 234 au total'']</ref>{{,}}<ref>[http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/05/05/97001-20140505FILWWW00120-nigeriarapt-revendication-de-boko-haram.php Le Figaro : ''Nigeria: les lycéennes enlevées seront traitées en "esclaves", "vendues" et "mariées"'']</ref>{{,}}<ref>[http://www.20minutes.fr/monde/1365889-20140502-boko-haram-quon-sait-lenlevement-jeunes-nigerianes 20 Minutes : ''Boko Haram: Ce qu’on sait de l’enlèvement des jeunes Nigérianes'']</ref>. Le 5 mai, le rapt des lycéennes de Chibok est revendiqué par [[Abubakar Shekau]], le chef de Boko Haram qui déclare : {{Citation|J'ai enlevé les filles. Je vais les vendre sur le marché, au nom d'Allah. [...] J'ai dit que l'éducation occidentale devait cesser. Les filles, vous devez quitter (l'école) et vous marier}}<ref>[http://www.boursorama.com/actualites/nigeria-les-lyceennes-enlevees-seront-traitees-en-esclaves--selon-boko-haram-4153dc9147fbd2fe4f7775d93a42ca92 AFP : ''Nigeria : les lycéennes enlevées seront traitées en "esclaves", selon Boko Haram'']</ref>.

{{Article détaillé|Enlèvement des lycéennes de Chibok}}


Des exactions sont également commises par Boko Haram, au nord du [[Cameroun]]. Le 11 mars, des hommes armés enlèvent Abakoura Ali, chef traditionnel du village de Ngoumouldi, après avoir également enlevés son fils, encore enfant, cinq jours plus tôt. Leurs deux corps sont retrouvés décapités le 13 mars, en territoire nigérian. Selon un policier de [[Kerawa]], ville située à la frontière du Nigeria, une cinquantaine de Camerounais ont été assassinés dans les environ de la ville<ref name="AFP020414">[http://www.liberation.fr/monde/2014/04/02/dans-le-nord-du-cameroun-la-peur-de-boko-haram-gagne-du-terrain_992496 AFP : ''Dans le nord du Cameroun, la peur de Boko Haram gagne du terrain'']</ref>{{,}}<ref>[http://www.camer.be/32727/11:1/cameroun-kerewa-un-chef-de-village-et-son-fils-egorges-par-boko-haram-cameroon.html CAMEROON Camer.be : ''CAMEROUN,KEREWA:UN CHEF DE VILLAGE ET SON FILS ÉGORGÉS PAR BOKO HARAM :: CAMEROON'']</ref>.
Des exactions sont également commises par Boko Haram, au nord du [[Cameroun]]. Le 11 mars, des hommes armés enlèvent Abakoura Ali, chef traditionnel du village de Ngoumouldi, après avoir également enlevés son fils, encore enfant, cinq jours plus tôt. Leurs deux corps sont retrouvés décapités le 13 mars, en territoire nigérian. Selon un policier de [[Kerawa]], ville située à la frontière du Nigeria, une cinquantaine de Camerounais ont été assassinés dans les environ de la ville<ref name="AFP020414">[http://www.liberation.fr/monde/2014/04/02/dans-le-nord-du-cameroun-la-peur-de-boko-haram-gagne-du-terrain_992496 AFP : ''Dans le nord du Cameroun, la peur de Boko Haram gagne du terrain'']</ref>{{,}}<ref>[http://www.camer.be/32727/11:1/cameroun-kerewa-un-chef-de-village-et-son-fils-egorges-par-boko-haram-cameroon.html CAMEROON Camer.be : ''CAMEROUN,KEREWA:UN CHEF DE VILLAGE ET SON FILS ÉGORGÉS PAR BOKO HARAM :: CAMEROON'']</ref>.

Version du 7 mai 2014 à 02:47

Rébellion islamiste au Nigeria

Informations générales
Date - en cours
Lieu Nord du Nigeria
Issue en cours
Belligérants
Drapeau du Nigeria Nigeria Boko Haram
Ansaru
Commandants
Umaru Yar'Adua
Goodluck Jonathan
Mohamed Yusuf
Abubakar Shekau
Forces en présence
Forces armées nigérianes :
130 000 hommes

Police nationale nigériane:
372 000 hommes

Milices d'autodéfense
Boko Haram :
30 000 hommes (en 2009)[1]

Ansaru :
2 000 à 3 000 hommes[1]
Pertes
420+ morts[5]
(armée et police)

206+ morts[5]
(milices d'autodéfense)

Total :

3 600 morts[2]
(de juillet 2009 à mai 2013)

1 224+ morts[3]
(de mai à décembre 2013)

1 500 morts[4]
(janvier - mars 2014)

Batailles

Modèle:Insurrection de Boko Haram (Nigeria)

La Rébellion islamiste au Nigeria est une insurrection djihadiste qui éclate en 2009 dans le nord du Nigeria.

Déroulement

Insurrection de 2009 et guérilla

L'insurrection du mouvement Boko Haram, initialement surnommé "les talibans", éclate le dans plusieurs états du Nigéria. Les affrontements dans les grandes villes sont rapidement écrasés par l'armée nigériane, en particulier à Maiduguri et le fondateur du mouvement, Mohamed Yusuf est pris et exécuté. Son lieutenant Abubakar Shekau lui succède. Dans les années qui suivent, Boko Haram mène des actions de guérilla et commet plusieurs attentats contre l'armée, la police, les chrétiens ou les localités suspectées de soutenir le gouvernement.

Offensive de 2013

En mai 2013, à la suite d'un nombre important d'attaques, l'armée nigériane lance une grande offensive contre les jihadistes, dans les états Yobe, Borno et Adamawa qui sont mis en état d'urgence.

L'offensive est lancée le 15 mai, au moins 2 000 soldats sont déployés dans la réserve de Sambisa, dans l'État de Borno[6].

Le 17 mai, plusieurs bastions de Boko haram sont bombardés par l'aviation nigériane faisant « beaucoup de victimes » selon l'armée. Des soldats sont également déployés sur la frontière camerounaise afin d'empêcher un repli des islamistes vers ce pays[2]. Des civils fuyant les combats tentent de gagner le Cameroun, mais ils sont refoulés par les autorités camerounaises qui craignent l'infiltration d'islamistes[7].

Le 19, le général Olukolade affirme que les combats ont fait au moins 17 morts : « Quatorze terroristes sont morts et vingt ont été arrêtés alors qu'ils fuyaient. Trois soldats ont été tués, sept ont été blessés et un est porté disparu »[8]. Dans la même journée, l'armée déclare avoir arrêté de 65 « terroristes »[9]. Le conseiller présidentiel Doyin Okupe, affirme le 22 mai, qu'au moins 55 insurgés ont été tués le dans les combats du 19 mai et qu'au moins 55 autres ont été capturés. Le même jour, le président Goodluck Jonathan affirme que les insurgés ont été délogés de leurs camps[10].

Le 20 mai, le général Olukolade, porte-parole de l’armée, affirme que les troupes gouvernementales nigérianes ont sécurisé les environs de New Marte, Hausari, Krenoa, Wulgo et Chikun Ngulalo, près de la frontière camerounaise. Le même jours plus de 1 000 soldats envoyés en renfort commencent leur déploiement dans l'état d'Adamawa[11].

Le 21, l'armée nigériane déclare avoir arrêté environ 120 insurgés. Le même jour, le gouvernement annonce la libération de suspects et de toutes les femmes suspectées d'être en lien avec des activités terroristes. À cette même date, le CICR estime que les combats ont fait plus de 2 400 réfugiés[12].

Le 9 août 2013, l'armée nigériane déclare avoir fait prisonnier 1 000 membres présumés de Boko Haram[13].

Le 6 septembre, l'armée nigeriane affirme avoir tué une cinquantaine d'islamistes près de Maiduguri[14].

Le 15 octobre, l'armée affirme avoir repoussé plusieurs attaques à Bama, Gwoza et Pulka, et tué environ 40 rebelles[15].

Le 22, l'armée nigériane annonce avoir tué 37 jihadistes dans l'assaut d'un camp dans l'état de Borno[16].

Le 12 décembre, 25 djihadistes auraient été tués lors de l'attaque du village de Ngauramari[17].

Début décembre, le gouvernement nigérian annonce que 1 400 personnes ont été capturées lors de l'offensive et que 500 vont être jugées. Le 10 janvier 2014, le gouvernement annonce que 167 suspects vont être libérés[18].

Le 14 janvier à Maiduguri, un attentat-suicide commis dans un marché de la ville fait 19 morts[19].

Le même jour, pressés par les forces nigérianes, des combattants de Boko Haram franchissent la frontière camerounaise à Banki[20].

Le 12 février, neuf soldats nigérians sont tués dans une embuscade dans l'Etat d'Adawama, bombardés par des tirs de mortiers[21].

Le 17 février, le Niger affirme avoir arrêté une vingtaine d'hommes de Boko Haram, tous de nationalité nigériane, qui préparaient une attaque contre la ville de Diffa[22].

Le 17 mars, un combat dans l'Etat de Yobe fait huit mort chez les djihadistes tandis qu'un militaire nigérian est tué et un officier grièvement blessé[23]. Le 27 mars, 11 hommes de Boko Haram sont tués par l'armée près de la frontière camerounaise[24].

Le 9 avril, des hommes de Boko Haram effectuent un raid sur la ville de Gwaram, dans l'État de Jigawa. Ils attaquent un poste de police, un tribunal et une banque. Sept policiers et un civil sont tués lors de la fusillade[25].

Exactions et massacres

Exactions commises par l'armée nigériane

Le 15 octobre 2013, Amnesty International affirme que des centaines prisonniers islamistes de Boko Haram, ou des personnes suspectées d'avoir des liens avec eux, ont été exécutés dans les prisons nigérianes dans les six premiers mois de l'année 2013, principalement à la caserne de Giwa, à Maiduguri et aux centres de détention Sector Alpha et Presidential Lodge, à Damaturu. Selon un haut gradé de l'armée nigériane, plus de 950 prisonniers sont morts dans les six premiers mois de l'année 2013. L'Association a relevé des exécutions par balles et par étouffements, d'autres ont succombé à leurs blessures après avoir été torturés, d'autres encore sont morts de faim[26],[27],[28],[29]. Ces exactions se poursuivent et selon des habitants de Maiduguri, le cimetière de la ville est gardé par l'armée et chaque jour des camions amènent des corps d'hommes exécutés par les militaires[30]. Le 31 mars 2014, Amnesty International déclare que ces exactions se poursuivent et que près de 150 détenus de Giwa sont morts en prison depuis janvier et que leurs corps ont été conduits par l'armée à la morgue de l’hôpital spécialisé de l'État[4].

Le , la caserne de Giwa, à Maiduguri, est attaquée par Boko Haram qui libère plusieurs centaines de détenus. Selon Amnesty International, de nombreux prisonniers évadés sont repris par les militaires après la bataille et plus de 600 d'entre-eux sont exécutés dans divers quartiers de la ville[4].

Exactions commises par Boko Haram

De leur côté, les djihadistes de Boko Haram commettent de nombreux massacres, principalement contre des civils des villages où sont constitués des milices d'autodéfense, les élèves et les professeurs d'établissements scolaires et et les chrétiens. En 2013, Bertrand Monnet, directeur de la chaire Management des risques criminels de l'EDHEC déclare :

« Il faut savoir qu'à côté de Boko Haram, AQMI, le MUJAO ou Ansar Eddine sont des agneaux. Les terroristes de Boko Haram sont des barbares : ils tuent des centaines de personnes toute l'année, mitraillent des églises, lancent des grenades pendant les offices et font des raids dans les villages chrétiens qu'ils transforment en Oradour-sur-Glane. Ce qui déclenche d'ailleurs des représailles contre des musulmans[31]. »

Le nom officiel de Boko Haram est « Jamāʿat ʾahl al-sunnah li-l-Daʿwah wa-al-Jihād » qui signifie en arabe « Peuple engagé dans la propagation de l'enseignement du prophète Mahomet et du jihad ». Dans sa définition abrégée en haoussa, « Boko Haram » signifie « L'éducation occidentale est un péché »[32]. Boko Haram cible donc particulièrement les lycées et les écoles où sont dispensé un enseignement jugé trop occidental par les islamistes. À plusieurs reprises, ces derniers attaquent des établissement scolaires, massacrant professeurs et lycéens comme à Mamudo, Gujba ou Buni Yadi. Si les lycéennes ne sont pas tuées, elles sont souvent enlevées pour être mariées de force à des djihadistes, une vingtaine sont ainsi enlevées le , lors du massacre de Konduga. Le rapt le plus important a lieu le 14 avril à Chibok, 276 lycéennes âgées de 12 à 17 ans sont capturées par des islamistes qui effectuent un raid sur la ville (53 d'entre-elles parviennent à s'échapper dans les trois semaines qui suivent selon la police nigériane)[33],[34],[35],[36],[37]. Le 5 mai, le rapt des lycéennes de Chibok est revendiqué par Abubakar Shekau, le chef de Boko Haram qui déclare : « J'ai enlevé les filles. Je vais les vendre sur le marché, au nom d'Allah. [...] J'ai dit que l'éducation occidentale devait cesser. Les filles, vous devez quitter (l'école) et vous marier »[38].

Des exactions sont également commises par Boko Haram, au nord du Cameroun. Le 11 mars, des hommes armés enlèvent Abakoura Ali, chef traditionnel du village de Ngoumouldi, après avoir également enlevés son fils, encore enfant, cinq jours plus tôt. Leurs deux corps sont retrouvés décapités le 13 mars, en territoire nigérian. Selon un policier de Kerawa, ville située à la frontière du Nigeria, une cinquantaine de Camerounais ont été assassinés dans les environ de la ville[39],[40].

Le , Amnesty International qualifie les exactions commises par Boko Haram de crimes contre l'humanité[41].

  • Le 10 juin 2013, à Maiduguri, 11 à 13 personnes sont massacrées[42].
  • Le 16 juin 2013, à Damaturu, sept élèves et deux professeurs sont assassinés dans un établissement scolaire[43].
  • Le 17 juin 2013, à Maiduguri, 9 étudiants d'une école privée sont tués alors qu'ils passaient un examen[43].
  • Le 6 juillet 2013, Massacre de Mamudo ; des hommes armés attaquent un lycée, 41 élèves et un professeur sont assassinés. Boko Haram a démenti être à l'origine de l'attaque, mais lui a cependant apporté son soutien[44].
  • Le 11 août 2013, Massacre de Konduga ; des hommes de Boko Haram ouvrent le feu sur la foule dans la mosquée de la ville, 44 habitants sont tués[45],[46].
  • Le 11 août 2013, 12 habitants sont massacrés dans le village de Ngom[46].
  • Le 19 août 2013, Massacre de Dumba ; des hommes de Boko Haram ouvrent le feu sur des habitants à la sortie de la mosquée de la ville, 35 personnes sont tuées et 14 blessées[47],[48].
  • Le 4 septembre 2013, Massacre de Gajiram ; au moins 15 habitants sont tués lorsque des combattants de Boko Haram ouvrent le feu sur le marché de la ville[49].
  • Le 18 septembre 2013, Massacre de Benisheik ; les hommes de Boko Haram placent des barrages sur la route entre Damaturu et Maiduguri et massacrent les automobilistes, 161 personnes sont tuées[50]
  • Le 19 septembre 2013, entre Maiduguri et Damboa, 16 autres voyageurs sont assassinés[51].
  • Le 29 septembre 2013, Massacre de Gujba ; 40 à 50 étudiants du collège agricole de la ville sont massacrés[52].
  • Le 20 octobre 2013, Massacre de Logomani ; 19 automobilistes massacrés par balles ou à coups de machettes[53].
  • Le 31 octobre 2013, Massacre de Gulumba ; 27 civils sont massacrés[54].
  • Le 1er novembre, près de Gulumba, 13 passagers d'un bus sont tués dans une embuscade[54].
  • Le 2 novembre, Massacre de Firgu ; un convoi nuptial est attaqué sur la route de Bama-Banki, au moins 30 personnes sont tuées[55].*
  • Le 21 novembre, Massacre de Sandiya ; 12 personnes sont assassinées[56].
  • Le 29 novembre, Massacre de Sabon Gari ; 17 personnes sont tuées dans l'attaque du village[57].
  • Le 1er décembre, à Baga, 7 pêcheurs sont tués et 14 blessés par les djihadistes[57].
  • Le 28 décembre, Massacre de Tashan Alade, deux ou trois hommes suspectés d'être des djihadistes ouvrent le feu sur une foule lors d'une fête, 12 personnes sont tuées et 7 blessées[58].
  • Le 7 janvier 2014, près de Madobi, dans l’Etat de Kano, des hommes armés ouvrent le feu sur une mosquée. Trois personnes sont tuées et 12 sont blessées[59].
  • Le 12 janvier 2014, dans les villages de Yawuma-ango et Jabulam, cinq hommes sont tués[60].
  • Le 16 janvier 2014, à Gashigar, un village de pêcheurs situé dans l'État de Borno, 7 habitants sont tués par balles par des hommes suspectés d'être de Boko Haram. Trois autres se noient en tentant de fuir et les assaillants brûlent une soixantaine de maisons[60].
  • Le 21 janvier 2014, à Njaba, un village de l'État de Borno, dix habitants sont tués par des hommes de Boko Haram et des dizaines de maisons sont incendiées[61].
  • Le 22 janvier 2014, à Kaya, dans l'État de Borno, huit villageois sont tués par les rebelles islamistes[61].
  • Le 26 janvier 2014, Massacre de Kawuri, 85 personnes sont tuées lors de l'attaque[62].
  • Le 26 janvier 2014, Massacre de Waga Chakawa, 45 personnes sont tuées lors de l'attaque d'une église chrétienne pendant une messe.
  • Le 11 février 2014, deuxième massacre de Konduga, 39 à 51 habitants sont massacrés[46],[63].
  • Le 11 février 2014, à Wajirko, dans l'État de Borno, quatre personnes sont tuées et six blessées[64].
  • Le 15 février 2014, Massacre d'Izghe, 106 habitants, en majorité des chrétiens, sont massacrés[65],[66].
  • Le 15 février 2014, Massacre de Bama, 98 habitants sont tués lors d'un raid de Boko Haram sur la ville[67].
  • Le 25 février 2014, Massacre de Buni Yadi, 59 lycéens sont tués lors de l'attaque de leur dortoirs[68].
  • Le 27 février 2014, les localités de Shuwa, de Kirchinga et de Michika sont la cible de trois attaques, dont l'une contre un collège chrétien, faisant 37 morts[69]. L’armée a confirmé les trois attaques mais n’a fait état que d’un soldat et de trois civils tués, ainsi que six islamistes[70].
  • Le 1er mars 2014, Attentat de Maiduguri, des bombes cachées dans deux camionnettes explosent au milieu de la foule, faisant au moins 69 morts[71].
  • Le 1er mars 2014, Massacre de Mainok, les djihadistes ouvrent le feu sur la foule, et tuent 39 personnes[72].
  • Le 2 mars 2014, Massacre de Mafa, 29 habitants sont tués dans l'attaque de la localité[73].
  • Le 18 mars 2014, Attentat de Ngurosoye, au moins 32 villageois sont tués[74].
  • Le 25 mars 2014, Maiduguri, deux attentats font au moins 11 morts, dont 5 policiers[75],[76].
  • Le 1er avril 2014, Attentat de Mulai, à Maiduguri, 15 civils sont tués et 17 blessés[77].
  • Le 5 avril 2014, à Buni Gari, dans l'État de Yobe, 17 habitants sont tués, dont certains dans une mosquée, lorsque des hommes de Boko Haram ouvrent le feu sur la population[78].
  • Le 10 avril 2014, à Dikwa, dans l'État de Borno, six professeurs et deux agents de sécurité sont assassinés dans un collège et plusieurs femmes sont également enlevées. Le même jour, trois autres habitants sont tués à Kala-Balge[79].
  • Le 11 avril 2014, des djihadistes bloquent une route entre Maiduguri et Biu, près du village de Dalwa, et assassinent huit automobilistes[79].
  • Le 13 avril 2014, Massacre d'Amchaka, 60 villageois sont tués[80].
  • Le 14 avril 2014, Attentat de Nyanya, un véhicule piégé fait 75 morts et 141 blessés dans une gare routière en périphérie d'Abuja, la capitale du pays[81].

Prises d'otages

Ansaru revendique le 18 février 2013 l'enlèvement de sept employés étrangers de la société de construction libanaise Setraco, la plus importante prise d'otages jamais réalisée dans le nord du Nigeria. Le 9 mars 2013, le groupe a déclaré par voie de communiqué avoir exécuté ces sept otages (quatre ressortissants libanais ou syriens, un Grec, un Italien et un Britannique).

Le , Francis Collomp, un ingénieur français du groupe Vergnet âgé de 63 ans, est enlevé par une trentaine d'hommes armés à Rimi, dans l'État de Katsina. Deux de ses gardes du corps et un voisin sont tués lors du raid. L'enlèvement est revendiqué quelques heures plus tard par Ansaru, ces derniers réclament le départ de la France de l'Afghanistan puis du Mali, de cesser de soutenir les régimes africains, ainsi que la libération de deux chefs du mouvement et d'une quarantaine des femmes et d'enfants détenus par le Nigeria. Détenu initialement à Kano, il est ensuite conduit à Zaria. Cependant, le , Francis Collomp parvient à s'évader en enfermant son gardien au moment ou celui-ci fait ses ablutions, il s'enfuit ensuite du village à pied puis trouve un mototaxi qui le conduit au poste de police de Zaria. Après l'arrivée de renforts, il est évacué vers la ville de Kaduna[82],[83],[84],[85],[86].

Le , une famille française est enlevée au parc national de Waza dans le nord du Cameroun, elle est ensuite conduite au Nigeria. Les otages sont ; Tanguy Moulin-Fournier, 40 ans, cadre de GDF Suez, son épouse Albane, 40 ans, leurs quatre fils âgés de 5 à 12 ans, et Cyril, le frère de Tanguy[87],[88]. L'enlèvement est revendiqué dans une vidéo publiée le 25 février par Boko Haram, c'est la première fois que ce groupe armé prend des otages. Les islamistes réclament la libération de combattants, de femmes et d'enfants détenus par le Nigeria et le Cameroun[89],[90]. Le 21 mars, une seconde vidéo est rendue publique par Boko Haram, Abubakar Shekau, le chef du mouvement déclare : « Nous sommes fiers d'affirmer que nous retenons les sept otages français. Nous les retenons parce que les autorités nigérianes et camerounaises ont arrêté des membres de nos familles, qu'ils les brutalisent et que nous ne savons rien de leurs conditions d'emprisonnement. Nous affirmons au monde que nous ne libérerons pas les otages français tant que nos familles sont emprisonnées. La force ne servira pas à les libérer, nous sommes prêts à nous défendre avec force »[91]. Les négociations sont menées essentiellement par le gouvernement camerounais[92]. La famille est libérée le , lors d'un échange de prisonniers, 10 ou 12 personnes auraient été relâchées en contrepartie[93].

Dans la nuit du 13 au , Georges Vandenbeusch, un prêtre catholique français de 42 ans, est enlevé à Nguetchewé, au nord du Cameroun. Quelques jours plus tard, son enlèvement est revendiqué par Boko Haram. Il est libéré le [94],[95],[96]. Boko haram déclare alors à l'AFP n'avoir reçu aucune rançon et affirme que : « La direction a décidé de libérer le prêtre par compassion. Le prêtre a offert ses services médicaux à des membres [du groupe] malades pendant sa période de captivité. La direction a senti qu'il n'y avait plus besoin de le garder. » Ces propos sont cependant contestés par Georges Vandenbeusch, qui déclare : « Je ne suis ni infirmier ni médecin. S'ils m'avaient amené quelqu'un à soigner avec une hémorragie, j'aurais fait ce que je pouvais, mais ils ne l'ont pas fait. Ils n'ont de compassion pour personne »[97].

Dans la nuit du 4 au , à Tchère, à environ 20 kilomètres de Maroua, située à l'extrême nord du Cameroun, deux prêtres italiens, Giampaolo Marta et Gianantonio Allegri, et une religieuse canadienne sont enlevés par des hommes de Boko Haram[98].

Bilan humain

Le 14 août 2009, Sanni Umaru de Boko Haram reconnaît qu'environ 1 000 membres de Boko Haram ont été tués dans les combats de juillet[99].

En mai 2013, juste avant l'offensive de Mai, Human Rights Watch estime que la guerre a fait 3 600 morts depuis 2009[2].

Le 16 décembre 2013, le Bureau local de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies affirme avoir comptabilisé 48 attaques de Boko Haram depuis mai 2013 et estime qu'au total 1 224 personnes ont été tuées lors de ces 48 attaques dans les trois États d'Adamawa, Borno et Yobe. Ce bilan comptabilise les victimes civiles et militaires ainsi que les insurgés tués mais ne tient pas compte des victimes des opérations menées par l'armée nigériane contre Boko Haram[3].

Le 26 mars 2014, l'agence nationale de gestion des situations d'urgence (NEMA), principal organisme de secours au Nigeria, estime que 1 000 personnes ont été tuées lors du conflit, depuis le début de l'année 2014[100].

Le 31 mars 2014, Amnesty International affirme que le conflit a fait plus de 1 500 morts de janvier à mars 2014[4].

Notes et références

  1. a et b Le Figaro : «L'intervention française au Mali a déplacé la menace djihadiste vers le sud»
  2. a b et c Le Figaro : Nigeria: Boko Haram bombardé Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « Figaro » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  3. a et b Jeune Afrique : Nigeria : en sept mois, Boko Haram a tué plus de 1 200 personnes
  4. a b c et d Amnesty International : Nigeria. Des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité sont commis tandis que la violence s’intensifie dans le nord-est
  5. a et b Jeune Afrique : Nigeria - Carte interactive : Boko Haram, un anniversaire macabre
  6. L'Express : Nigeria: l'armée lance l'assaut contre les islamistes de Boko Haram
  7. Jeune Afrique : Le Cameroun refoule des réfugiés fuyant l'offensive de l'armée nigériane
  8. Le Monde : Nigeria : 14 insurgés islamistes et 3 soldats tués
  9. RFI : Cinquième jour de l'opération de l'armée nigériane contre Boko Haram
  10. VOA : Nigeria: «des résultats positifs » dans l’offensive contre Boko Haram selon le président Jonathan
  11. BBC : Boko Haram cède cinq villes à l'armée
  12. AFP : Le Nigeria joue l'apaisement avec les "terroristes" tout en poursuivant l'offensive
  13. Apa : L’armée nigériane annonce l’arrestation de 1.000 suspects de Boko Haram
  14. Le Monde : Le Nigeria annonce avoir tué une cinquantaine de combattants de Boko Haram
  15. Lapresse.ca : L'armée nigériane affirme avoir tué 40 combattants de Boko Haram
  16. Europe 1 : Nigeria : 37 islamistes de Boko Haram tués ?
  17. Chinaorg : Nigeria : 25 morts potentiels dans des affrontements entre l'armée et Boko Haram
  18. La Libre.be : Le Nigeria libère 167 membres présumés de Boko Haram
  19. Afrik : Nigeria : 19 morts dans une attaque de Boko Haram à Maiduguri
  20. BBC : Incursion de Boko Haram au Cameroun
  21. RFI : Nigeria : neuf soldats tués dans le Nord-Est
  22. Ouest-France : Niger. Une opération de Boko Haram aurait été déjouée
  23. AfriqueJet Actualités : L'armée déclare avoir tué huit terroristes de Boko Haram
  24. AfriqueJet : Sécurité: 11 terroristes Boko Haram tués à la frontière Cameroun-Nigeria
  25. Jeune Afrique : Nigeria : sept policiers et un civil tués dans une attaque de Boko Haram
  26. Amnesty International : Nigeria. Il faut enquêter sur la mort en détention de centaines de personnes soupçonnées d’appartenir à Boko Haram
  27. rfi : Nigeria : des centaines de prisonniers morts dans des conditions suspectes
  28. Le Monde : Nigeria : des islamistes seraient victimes des exactions de l'armée
  29. Afrik : Nigeria : au moins 950 prisonniers de l’armée meurent asphyxiés, affamés ou assassinés
  30. Jeune Afrique : Boko Haram : la sale guerre du Nigeria
  31. L'Express : Français enlevés au Cameroun: "A côté de Boko Haram, Aqmi et le Mujao sont des agneaux"En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/francais-enleves-au-cameroun-a-cote-de-boko-haram-l-aqmi-et-le-mujao-sont-des-agneaux_1222880.html#mKdHH3mIfQT1CeSe.99
  32. AFP, « Plus de 260 morts dans les combats entre police et "talibans" », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne)
  33. AFP : Plus de cent lycéennes enlevées au Nigeria
  34. RFI : Nigeria: 115 des 129 lycéennes enlevées par Boko Haram sont toujours disparues selon la directrice
  35. VOA : Nigéria: les lycéennes enlevées étaient 234 au total
  36. Le Figaro : Nigeria: les lycéennes enlevées seront traitées en "esclaves", "vendues" et "mariées"
  37. 20 Minutes : Boko Haram: Ce qu’on sait de l’enlèvement des jeunes Nigérianes
  38. AFP : Nigeria : les lycéennes enlevées seront traitées en "esclaves", selon Boko Haram
  39. AFP : Dans le nord du Cameroun, la peur de Boko Haram gagne du terrain
  40. CAMEROON Camer.be : CAMEROUN,KEREWA:UN CHEF DE VILLAGE ET SON FILS ÉGORGÉS PAR BOKO HARAM :: CAMEROON
  41. Amnesty International : Les tueries perpétrées dans le nord du Nigeria constituent des crimes contre l’humanité
  42. http://www.lapresse.ca/international/afrique/201306/10/01-4659691-nigeria-une-mise-en-scene-de-boko-haram-fait-11-morts.php
  43. a et b Le Nouvel Observateur : NIGERIA. 42 morts dans l'attaque d'un lycée
  44. France 24 : Boko Haram soutient l'attaque d'un lycée au Nigeria mais ne la revendique pas
  45. La Croix : Au Nigeria, 44 personnes tuées dans l’attaque d’une mosquée
  46. a b et c Le Monde : Quarante-quatre personnes tuées dans une mosquée au Nigeria
  47. 20 Minutes : 35 villageois tués par des insurgés islamistes
  48. Afrik : Boko Haram tue 35 personnes, un avocat enlevé
  49. rfi : Le Nigeria affirme avoir tué une cinquantaine de combattants de Boko Haram
  50. Les Échos : Boko Haram a tué près de 160 personnes dans le nord du Nigeria
  51. i24 : Les Boko Haram ont tué 159 personnes au Nigéria
  52. rfi : Nigeria: nombreux morts dans l’attaque, attribuée à Boko Haram, d'un collège
  53. AFP : Nigeria: 19 personnes tuées dans le nord-est par Boko Haram
  54. a et b Jeune Afrique : Nigeria : Boko Haram tue quarante personnes en moins d'une semaine
  55. AFP : Nigeria: Plus de 30 morts dans l'attaque d'un cortège nuptial
  56. BBC : Nigeria : 12 morts dans une attaque
  57. a et b Jeune Afrique : Nigeria : Boko Haram tue 24 personnes dans deux
  58. Le Soir : Nigeria: 12 civils tués dans une nouvelle attaque de Boko Haram
  59. Afrik.Com : Nigeria : 3 morts dans l’attaque d’une mosquée dans le nord
  60. a et b AFP : Nigeria: 12 personnes tuées dans des attaques imputées à Boko Haram
  61. a et b Le Figaro : Nigéria: raids de Boko Haram, 18 tués
  62. LNT : Boko Haram assassine 85 personnes dans le nord du Nigéria
  63. Reuters : Un assaut de Boko Haram fait 51 morts au Nigeria-témoins
  64. AFP : Nigeria: 39 morts dans l’attaque d’un village par Boko Haram
  65. AFP : Des dizaines de personnes massacrées au Nigeria
  66. AFP : Nigeria: plus de 100 morts dans une attaque d'islamistes présumés (parlementaire)
  67. Reuters : Nouveau massacre dans le nord du Nigeria, près de 100 morts
  68. Reuters : Cinquante-neuf morts dans l'attaque d'un pensionnat au Nigeria
  69. Nigeria: au moins 37 tués dans trois attaques de Boko Haram dans le nord-est
  70. Nigeria: au moins 37 tués dans trois attaques de Boko Haram
  71. RFI : Nouveaux attentats meurtriers dans l'Etat de Borno
  72. AFP : Nigeria: série d'attaques de Boko Haram, au moins 74 morts en une journée
  73. AFP : Nigeria: 29 morts dans une attaque imputée à Boko Haram
  74. Le Monde : Nigeria : une explosion dans un marché fait au moins 32 morts
  75. Afrik : Nigeria : un double attentant fait onze morts, dont cinq policiers
  76. Jeune Afrique : Nigeria : un double attentat de Boko Haram fait huit morts à Maiduguri
  77. Jeune Afrique : Nigeria : 15 morts dans une attaque de Boko Haram à Maiduguri
  78. Romandie : Attaque d'un village par Boko Haram: au moins 17 morts
  79. a et b Jeune Afrique : Nigeria : 19 morts dans trois attaques attribuées à Boko Haram
  80. AFP : Nigeria: au moins 60 personnes tuées par des islamistes présumés
  81. TV54 Monde : Nigeria: alerte maximale à Abuja au lendemain d'un attentat meurtrier
  82. RFI : Francis Collomp: l'assassinat des journalistes de RFI «m'a donné le courage de m'évader» et Francis Collomp, ex-otage français (interview audio)
  83. Francetv info : Ce que l'on sait de l'évasion de Francis Collomp, otage au Nigeria depuis 2012
  84. Jeune Afrique : Nigeria : comment Francis Collomp a réussi à échapper à Ansaru
  85. Otage français enlevé au Nigéria: le groupe islamiste Ansaru diffuse une vidéo de Francis Collomp : Otage français enlevé au Nigéria: le groupe islamiste Ansaru diffuse une vidéo de Francis Collomp
  86. France 24 : Évasion de Francis Collomp : "C’est la première fois qu’un otage d’Ansaru s’en sort"
  87. Le Parisien : Les Moulin-Fournier, ex-otages au Cameroun, ne retourneront pas sur place
  88. Tf1 : Français enlevés au Cameroun : "Ce sont des gens bien"
  89. Le Figaro : Boko Haram exhibe les sept otages français
  90. Le Monde : La famille française enlevée au Cameroun apparaît sur une vidéo postée sur Internet
  91. Le Figaro : Boko Haram revendique l'enlèvement de la famille française
  92. RFI : Les ex-otages français libérés sont à Yaoundé, heureux, mais exténués
  93. RFI : Libération de la famille Moulin-Fournier: y a-t-il eu des contreparties?
  94. RFI : Cameroun: libération du prêtre français Georges Vandenbeusch, enlevé dans le nord du pays
  95. RFI : Libération du père Georges Vandenbeusch: un soulagement pour ses paroissiens à Sceaux
  96. RFI : Le père Vandenbeusch de retour en France
  97. Le Monde : Le père Vandenbeusch libéré « par compassion », sans rançon, selon Boko Haram
  98. Libération : Deux prêtres italiens et une religieuse canadienne enlevés au Cameroun
  99. Journal du Cameroun : Boko Haram: Aux origines de la secte islamiste
  100. RTS info : Les violences islamistes ont déjà fait 1000 morts cette année au Nigeria