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Depuis la fin du [[XVIIe siècle]], l'[[Empire ottoman|Empire Ottoman]], par l'intermédiaire de la [[Régence d'Alger]] ont tenter d'établir leur souveraineté sur une portion du Maroc oriental autour d'[[Oujda]]. Cela a commencé lors des guerres opposant [[Ismaïl ben Chérif]] de l'[[Empire chérifien|Empire Chérifien]] et [[Hadj Chabane]] de la [[Régence d'Alger]]. Lors de la période d'anarchie suite à la mort de [[Mohammed ben Abdallah|Mohammed Ben Abdallah]], le bey d'Oran, [[Mohamed el-Kebir]], après avoir libéré [[Oran]] de l'occupation espagnole, a traversé le territoire marocain sous le prétexte de préparer le siège de [[Melilla]]. Cependant, les événements suivants ont révélé que ce siège n'était qu'un prétexte pour dissimuler les ambitions territoriales du bey<ref name=":12">{{ouvrage|nom=El Mansour|prénom=Mohamed|url=https://eprints.soas.ac.uk/33781/1/11010554.pdf|titre=Political and Social Developments in Morocco During the Reign of Mawlay Sulayman 1792-1822|date=1981|page=210|langue=en}}</ref>.
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== Capture de la Région ==
== Déroulement ==
En 1792, les Algériens de la Régence parviennent à rentrer dans le territoire marocain et à prendre le contrôle de la région du [[Rif]] oriental au [[Maroc]]<ref>Boyer, Pierre. [https://www.persee.fr/doc/remmm_0035-1474_1966_num_1_1_910 "Contribution à l'étude de la politique religieuse des Turcs dans la Régence d'Alger (XVIe-XIXe siècles)."] Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée 1, no. 1 (1966): 11-49. p.35. '''“Le Bey de l'Ouest, Mohammed el-Kebir, rétablit la situation et pénètre même en territoire marocain, prenant Oujda et poussant jusqu'au Rif.”'''</ref>, en prenant également [[Oujda]]<ref>[https://books.google.com/books?id=WQFyAAAAMAAJ Morocco in the Reign of Mawlay Sulayman] - Mohamed El Mansour Middle East & North African Studies Press, 1990 - Morocco - 248 pages: P.104</ref>. Pendant 3 ans, cette région sera officiellement une province du [[Beylik de l'Ouest]].
En 1792, les Algériens de la Régence parviennent à rentrer dans le territoire marocain et à prendre le contrôle de la région du [[Rif]] oriental au [[Maroc]]<ref>Boyer, Pierre. [https://www.persee.fr/doc/remmm_0035-1474_1966_num_1_1_910 "Contribution à l'étude de la politique religieuse des Turcs dans la Régence d'Alger (XVIe-XIXe siècles)."] Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée 1, no. 1 (1966): 11-49. p.35. '''“Le Bey de l'Ouest, Mohammed el-Kebir, rétablit la situation et pénètre même en territoire marocain, prenant Oujda et poussant jusqu'au Rif.”'''</ref>, en prenant également [[Oujda]]<ref>[https://books.google.com/books?id=WQFyAAAAMAAJ Morocco in the Reign of Mawlay Sulayman] - Mohamed El Mansour Middle East & North African Studies Press, 1990 - Morocco - 248 pages: P.104</ref>. Pendant 3 ans, cette région sera officiellement une province du [[Beylik de l'Ouest]].



Version du 13 juillet 2024 à 08:47

Occupation du Rif Oriental (1792-1795)

Informations générales
Date 1792-1795
Lieu Nord du Maroc, Rif oriental
Casus belli Volonté du Bey d'Oran d'étendre son territoire vers Oujda
Issue Occupation du Rif durant 3 ans par la Régence d'Alger
Belligérants
Empire Ottoman Empire chérifien
Commandants
Mohamed el-Kebir Moulay Yazid (1792)
Moulay Slimane (1795)
Forces en présence
Inconnues Inconnues

Conflits algéro-chérifiens et Conflits maroco-ottomans

Batailles

La prise du Rif a eu lieu en 1792 et a été orchestrée par le Bey d'Oran, Mohamed el-Kebir , pour capturer la région du Rif oriental dans le nord du Maroc afin d'étendre son influence et son territoire.

Contexte

Depuis la fin du XVIIe siècle, l'Empire Ottoman, par l'intermédiaire de la Régence d'Alger ont tenter d'établir leur souveraineté sur une portion du Maroc oriental autour d'Oujda. Cela a commencé lors des guerres opposant Ismaïl ben Chérif de l'Empire Chérifien et Hadj Chabane de la Régence d'Alger. Lors de la période d'anarchie suite à la mort de Mohammed Ben Abdallah, le bey d'Oran, Mohamed el-Kebir, après avoir libéré Oran de l'occupation espagnole, a traversé le territoire marocain sous le prétexte de préparer le siège de Melilla. Cependant, les événements suivants ont révélé que ce siège n'était qu'un prétexte pour dissimuler les ambitions territoriales du bey[1].

Déroulement

En 1792, les Algériens de la Régence parviennent à rentrer dans le territoire marocain et à prendre le contrôle de la région du Rif oriental au Maroc[2], en prenant également Oujda[3]. Pendant 3 ans, cette région sera officiellement une province du Beylik de l'Ouest.

Conséquences

L'occupation du Rif oriental par la Régence d'Alger prendra fin vers 1795, les Algériens se retirèrent de la région orientale du Rif ainsi que des territoires orientaux du Maroc qu'ils contrôlaient, peu avant l'arrivée d'une expédition militaire envoyée par le sultan alaouite Moulay Slimane pour reprendre ces zones. Le bey d'Oran ne fit aucune opposition, et dès la reprise de la région en 1795, la frontière entre la régence d'Alger et de l'Empire chérifien fut durablement établie à l'oued Kiss[4]. Cela mit un terme aux conflits entre les deux nations[5].

Voir aussi

Références

  1. (en) Mohamed El Mansour, Political and Social Developments in Morocco During the Reign of Mawlay Sulayman 1792-1822, (lire en ligne), p. 210
  2. Boyer, Pierre. "Contribution à l'étude de la politique religieuse des Turcs dans la Régence d'Alger (XVIe-XIXe siècles)." Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée 1, no. 1 (1966): 11-49. p.35. “Le Bey de l'Ouest, Mohammed el-Kebir, rétablit la situation et pénètre même en territoire marocain, prenant Oujda et poussant jusqu'au Rif.”
  3. Morocco in the Reign of Mawlay Sulayman - Mohamed El Mansour Middle East & North African Studies Press, 1990 - Morocco - 248 pages: P.104
  4. Daniel J. Schroeter et Yvette Katan, « Oujda, une ville frontière du Maroc (1907-1956): Musulmans, Juifs et Chrétiens en milieu colonial. Histoire et Perspectives Méditerranéennes », Revue Canadienne des Études Africaines, vol. 30, no 2,‎ , p. 295 (ISSN 0008-3968, DOI 10.2307/485177, JSTOR 485177, lire en ligne)
  5. Morocco in the Reign of Mawlay Sulayman - Mohamed El Mansour Middle East & North African Studies Press, 1990 - Morocco - 248 pages: Pg 104