Aller au contenu

« Nadia Vadori-Gauthier » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Mi Ga (discuter | contributions)
Ajout
→‎Synopsis : Erreur de frappe : sinopsis à la place de synopsis
Balises : Modification par mobile Modification par le web mobile
Ligne 125 : Ligne 125 :
'''Dancescreen 2019 + Tanzrauschen Festival de Wuppertal''' – En compétition officielle.`
'''Dancescreen 2019 + Tanzrauschen Festival de Wuppertal''' – En compétition officielle.`


=== Sinopsis ===
=== Synopsis ===
En 2015, sous le choc de l’attentat de Charlie Hebdo, la chorégraphe Nadia Vadori-Gauthier décide de danser chaque jour une minute, de se filmer et de partager ses vidéos sur les réseaux sociaux.
En 2015, sous le choc de l’attentat de Charlie Hebdo, la chorégraphe Nadia Vadori-Gauthier décide de danser chaque jour une minute, de se filmer et de partager ses vidéos sur les réseaux sociaux.



Version du 14 janvier 2021 à 17:14


Nadia Vadori-Gauthier est une artiste franco-canadienne, chorégraphe, docteure en esthétique, sciences et technologies des arts et chercheuse associée à l'Université de Paris 8. Auteure de plusieurs pièces chorégraphiques et performances, elle porte notamment le projet Une minute de danse par jour depuis janvier 2015. Ses travaux s'articulent autour des processus transdisciplinaires de recherche-création. Elle est également chorégraphe au sein du Corps collectif, groupe de performance.

Spécialités de recherche

Modalités théoriques et pratiques de recherche-création - transdiciplinarité - arts du spectacle et arts plastiques - danse, performance - philosophie de l’art - poétiques et esthétiques, création artistique contemporaine, processus de création.

Domaines de recherche

Perception et représentation, corps et mouvement, corps - imaginaire et inconscient, images du corps et images du monde, mouvement rythme et forme, éthiques et esthétiques de la relation, somatique et politique, écosophie, art et vie.

Œuvres

Depuis 2015 : Une minute de danse par jour, acte quotidien de résistance poétique. En janvier 2015, suite à l’attentat contre Charlie Hebdo, Nadia Vadori-Gauthier s’est engagée dans cet acte de résistance poétique. Elle accomplit cette performance quotidiennement, la filme et la poste en ligne. L’ensemble constitue une œuvre à laquelle l’artiste se consacre chaque jour.

Pièces chorégraphiques et performances

Compagnie "Le Prix de l'essence"

  • Une Minute de danse par jour, Projet quotidien de performance et de résistance poétique, tous les jours depuis janvier 2015.
  • Danser l’ombre, performance solo, Biennale de danse de Venise, 2019.
  • Nos parts informulées, duo avec Margaux Amoros, 2018, le Générateur, 2018.
  • Mille et un jours, solo, CDCN Atelier de Paris,2017.
  • Parce que nos os brillent, performance avec Isabelle Duthoit et Benoît Lachambre. CDCN Atelier de Paris, 2017.
  • Corps et Artivisme - Art de l’hygiène ou œuvre hygiénique ? Soirée de performances organisée par Alberto Sorbelli et Sarah Trouche. Tentative d’écriture en salle de bain. Performance dansée avec Jeanne Alechinsky, 2019.
  • C'est parti de deux mots : Taki 183, de Camille Sauer. Performance dans l’espace public avec Damien Dos Santos
  • Une minute de danse par jour souffle 1000 bougies. Le Générateur, 2017.
  • Cartes mémoire -  Bibliothèque Jacqueline de Romilly, Paris 12e, 2017.
  • Rendez-vous sonores, ,avec Paul Changarnier, avec Théo Lawrence, avec Adrien Kanter. Étoile du Nord, 2017
  • Mémoires dansées des 800 derniers jours, Studio le Regard du Cygne, 2017.
  • Festival de micro performances #1 pour les 2 ans du projet Une minute de danse par jour, Festival Faits d’hiver 2017.
  • Performance dansée dans la nef du collège des Bernardins, 2017.
  • Cartes mémoire -  Vernissage de l’exposition Archives rêvées, Mémoires de peintre, Archives Nationales, 2016.
  • Naṭarāja, performance au MNAAG-Musée National des Arts Asiatiques-Guimet, 2016.
  • Les yeux du vide, École des Beaux-Arts de Salvador de Bahia, Brésil, 2014.

Compagnie "Le Corps collectif"

  • That’s All Right With Mama, Le Générateur, 2018 - 2019.
  • Le Crépuscule des Baby Dolls. Le Générateur, Mains d’Œuvres, 2017.
  • Réel Machine, La Générale Nord-Est, Mains d’Œuvres, Le Générateur, Micadanses, CNSAD, 2016.
  • Partitions Ouvertes, Point Éphémère, Halles de Schaerbeek, - Bruxelles, Palais de Tokyo, Musée du Quai Branly - Paris, 2011.
  • La Meute, Point Éphémère, 2010, Palais de Tokyo, 2012.
  • Visions aveugles, WIP Parc de la Villette, 2018.

Compagnie "Les Souliers rouges"

  • Nocturne, 2008
  • Evening Flowers, duo, 2007.
  • Multiplex, 2007.
  • La femme squelette, 2005.
  • Motion & Motion, 2003.
  • Prix Nouveau talent chorégraphie, S.A.C.D.
  • Nomades sans ciel, 1997.

Publications

Direction d’ouvrages

Danser/Résister

Éditions Textuel, avec le soutien du CDCN Atelier de Paris, Mains d’Œuvres, 2018. Auteurs : Éric Bonnet, Flore Garcin-Marrou, Barbara Glowzewski, Roland Huesca, Katia Légeret, Marie-Luce Liberge et Nadia Vadori-Gauthier

La Meute, un devenir du Corps collectif

Publié par Le Corps collectif, 2013 Auteurs : Jérémy Damian, Isabelle Klein, Nadia Vadori-Gauthier.

Art et philosophie

Alternatives transindividuelles et micropolitiques à la représentation

Article paru dans : Scènes en partage, L’être ensemble dans les arts performatifs, ouvrage dirigé par Éliane Beaufils et Alix de Morant, Éditions Deuxième époque, Montpellier, 2018.

Marcher en direction de nos forces

Article paru dans Chimères 093 / Marcher contre le marché, Publication dirigée par Valérie Marange et Flore Garcin-Marrou, Éditions Érès, Paris, 2018.

Recherche - Création

« Ananda-tāndava, danser les métamorphoses de la joie », L'ethnographie, 2 | 2020.

Trois tableaux de Paul Klee

Article paru dans : Créons au musée, Performances des arts vivants, Ouvrage dirigé par Katia Légeret, Éditions Geuthner, Paris, 2019.

Flux temporels et cristaux de mémoire. Une archive dansée du quotidien

Article paru dans : Archives rêvées, mémoires de peintre, Ouvrage dirigé par Éric Bonnet, Céline Lubac et Marcel Lubac, Presses Universitaire de Vincennes, Saint-Denis, 2019.

Dancing Water

Article dans : Artists in Conversation with Water in Cities, publication en ligne, The Nature of Cities, 2018.

Pratique somatique, corps et imaginaire

Fluidités somatiques du Body-Mind Centering

Article paru dans : Écosomatiques, penser l’écologie depuis le geste, Ouvrage dirigé par Isabelle Ginot, Joanne Clavel et Marie Bardet, Éditions Deuxième époque, Montpellier, 2019.

Embodiment,

Article paru dans la revue Body-Mind, 2016.

Colloque Ecosomatiques : Publication d’un atelier en ligne, 2015. https://www.dailymotion.com/video/x3ckk64?playlist=x45nxq

Somatiques et esthétiques, processus collectifs d’individuation. Perspectives croisées de Gilbert Simondon et de Lygia Clark, 2015.

Danser au milieu de Spinoza, traverser les membranes

Article paru dans la revue Body-Mind, 2015.

Film documentaire

Une joie secrète, film de documentaire de Jérôme Cassou, sur Une minute de danse par jour de Nadia Vadori- Gauthier. Sortie Nationale en France : 11 septembre 2019. Durée : 70 minutes

France : 70 minutes – 2019

Réalisation : Jérôme Cassou

Production : Le Prix de l’essence / Jeanne Alechinsky

Distribution : JHR Films

Avant-premières et festivals :

Théâtre National de Chaillot, Paris – 6 février 2019

FIFA Montréal 2019 – Sélection officielle – Festival International du Film sur l’Art.

Biennale de Venise 2019 – 24 juin 2019

Dancescreen 2019 + Tanzrauschen Festival de Wuppertal – En compétition officielle.`

Synopsis

En 2015, sous le choc de l’attentat de Charlie Hebdo, la chorégraphe Nadia Vadori-Gauthier décide de danser chaque jour une minute, de se filmer et de partager ses vidéos sur les réseaux sociaux.

Ses danses surfent sur l’actualité (attentats, grèves, manifestations, élections…) ou sur les micro-événements de notre quotidien. Ainsi, le projet Une minute de danse par jour est un geste de résistance poétique qui distille sans relâche une douceur infi- nitésimale dans la dureté du monde, dans les contextes les plus variés et quelles que soient les circonstances.

Dans ce film documentaire envisagé comme un road movie chorégraphique et immersif, le réalisateur Jérôme Cassou suit la chorégraphe au fil des jours. Il la filme caméra à la main, recueille parfois des commentaires ou confidences. Les images sont prises dans le mouvement, au plus proche du réel. Elles accompagnent les danses au cœur de la ville et de l’actualité, entrant dans divers temps de vie, au sein de la foule qui se presse, dans une rue déserte, une gare ou dans un jardin… Les plans se composent au rythme de la voix off de l’artiste, témoignant de son processus. La danse se déroule dans divers endroits de Paris et de ses environs créant une « langue des corps » par laquelle les visages et les regards se croisent, les atmosphères changent. Les images des danses sont entrecoupées de témoignages de la choré- graphe, d’artistes et de professionnels de la danse, évoquant les dimensions poétiques, éthiques, philosophiques et anthropolo-giques d’ Une minute de danse par jour. Le film donne à voir une part invisible du processus à l’œuvre. Il tisse des liens, par l’image, entre la nécessité de l’artiste, la réalisation effective de l’œuvre et les enjeux collectifs portés par cette artiste engagée au cœur du réel