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« Nathalie Lemel » : différence entre les versions

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| image = NathalieLemelM08051921.jpg
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| légende = Nathalie Lemel.
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'''Nathalie Lemel''' (ou '''Le Mel'''), née '''Perrine Natalie Duval''' le {{date de naissance|24 août 1826}} à [[Brest]] ([[Finistère]]) et morte en 1921 à [[Ivry-sur-Seine]] ([[Val-de-Marne]]), est une militante de l'[[Association internationale des travailleurs]] et [[Féminisme|féministe]] qui a participé, sur les barricades, à la [[Commune de Paris (1871)|Commune de Paris de 1871]].
'''Nathalie Le Mel''' (ou '''Lemel'''), née '''Perrine Natalie Duval''' le {{date de naissance|24 août 1826}} à [[Brest]] ([[Finistère]]) et morte en 1921 à [[Ivry-sur-Seine]] ([[Val-de-Marne]]), est une militante de l'[[Association internationale des travailleurs]] et [[Féminisme|féministe]] qui a participé, sur les barricades, à la [[Commune de Paris (1871)|Commune de Paris de 1871]].


Elle a été déportée en [[Nouvelle-Calédonie]] avec [[Louise Michel]].
Elle a été déportée en [[Nouvelle-Calédonie]] avec [[Louise Michel]].
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=== Famille ===
=== Famille ===
Perrine Natalie Duval est née à [[Brest]] ([[Finistère]]) le {{date-|24 août 1826}}<ref>
Perrine Natalie Duval est née à [[Brest]] ([[Finistère]]) le {{date-|24 août 1826}}<ref>
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}}.</ref>{{,}}<ref name="Thomas1980">{{Ouvrage|langue=|prénom1= Edith |nom1= Thomas |lien auteur1= Edith Thomas |titre= Louise Michel |sous-titre=|lien titre=|numéro d'édition=|lien éditeur=|éditeur= Black Rose Books |lieu=|année= 1980 |tome=|volume=|pages totales=|isbn=|passage= 142 |lire en ligne= http://books.google.com/books?id=rNVnAAAAMAAJ |consulté le= 15 octobre 2010 }}</ref>{{,}}<ref name="BriveCorradin1999">{{Ouvrage|langue= fr |prénom1= Marie-France |nom1= Brive |lien auteur1=|prénom2= Irène |nom2= Corradin |prénom3= Jacqueline |nom3= Martin |titre= Les femmes sujets d'histoire : à la mémoire de Marie-France Brive |sous-titre=|lien titre=|numéro d'édition=|lien éditeur=|éditeur= Presses universitaires du Mirail |lieu= Toulouse |année= 1999 |tome=|volume=|pages totales=|isbn= 978-2-85816-468-4 |passage= 164 |lire en ligne= http://books.google.com/books?id=YdS2AAAAIAAJ |consulté le= 15 octobre 2010 |extrait= Née le 26 août 1827 à Brest, Finistère. }}</ref>{{,}}<ref name="Thomas1984">{{Ouvrage|langue= fr |prénom1= Annie |nom1= Thomas |lien auteur1=|titre= Louise Michel, une femme libertaire |sous-titre=|lien titre=|numéro d'édition=|lien éditeur=|éditeur= Lettres libres |lieu=|année= 1984 |tome=|volume=|pages totales=|isbn=|passage= 55 |lire en ligne= http://books.google.com/books?id=JwsiAQAAIAAJ |consulté le= 15 octobre 2010 |extrait= Elle est née en 1827 à BREST et morte en 1921. Son combat fut très important sous la Commune }}</ref>. du mariage d'Allain Marie Duval, [[Corroyage|corroyeur]] à Brest (comme son père Guillaume Duval<ref name="mar21janvier1822"/>) et de Catherine Agathe Hardy, mariés à Brest le {{date-|21 janvier 1822}}<ref name="mar21janvier1822">
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}}.</ref>.


{{Référence nécessaire|Elle grandit à Brest où ses parents tiennent un café. Elle est scolarisée jusqu’à l’âge de 12 ans, puis devient ouvrière [[Relieur|relieuse]] de livres. En 1845, elle épouse un ouvrier relieur, de huit ans son aîné, Jérôme Lemel, avec qui elle a trois enfants. En 1849, le couple déménage et s’installe à [[Quimper]] où ils ouvrent une boutique de librairie-reliure. Cette activité dure jusqu’en 1861, date à laquelle les époux sont déclarés en faillite. Contraints de quitter la Bretagne, ils vont à [[Paris]] chercher du travail.}}
Elle grandit à Brest, où ses parents tiennent un café. Elle est scolarisée jusqu’à l’âge de {{nombre|12|ans}}, puis devient ouvrière [[Relieur|relieuse]] de livres<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Nathalie Le Mel, figure ouvrière et combattante de la Commune |url=https://www.retronews.fr/politique/echo-de-presse/2021/03/15/nathalie-le-mel |site=RetroNews - Le site de presse de la BnF |date=2021-03-15 |consulté le=}}</ref>. En 1845, à {{nombre|19|ans}}, elle épouse un ouvrier relieur, de huit ans son aîné, Jérôme Lemel, avec qui elle a trois enfants. En 1849, le couple déménage et s’installe à [[Quimper]], où ils ouvrent une boutique de librairie-reliure. Elle est mal perçue par la bourgeoisie quimpéroise, en raison de son féminisme. Cette activité dure jusqu’en 1861, date à laquelle les époux sont déclarés en faillite. Contraints de quitter la [[Bretagne]], ils vont à [[Paris]] chercher du travail<ref>{{Article |titre=Eugène Kerbaul ''Une révolutionnaire bretonne et féministe : Nathalie le Mel, secrétaire de l'Union des femmes de la Commune de Paris''. 1871, |périodique=Bulletin de la Société archéologique du Finistère |volume=127 |date=1998 |lire en ligne=https://books.google.fr/books?newbks=1&newbks_redir=0&hl=fr&id=JM02AAAAMAAJ&dq= |pages=504 }}</ref>.


=== La militante ===
=== La militante ===
Son premier emploi à Paris semble être la vente de livres et la reliure, elle devient militante socialiste. Le climat social agité en Europe voit la création en 1864 de l’[[Association internationale des travailleurs]] à [[Londres]], plus connue sous le nom de Première Internationale. En {{date-|août 1864}}, les ouvriers relieurs se mettent en grève lors d’un conflit très dur, l’un des militants les plus connus est [[Eugène Varlin]]. En 1865, Nathalie Lemel adhère à l’Internationale et lorsqu’une nouvelle grève éclate, elle fait partie du comité de grève et est élue déléguée syndicale, fait exceptionnel pour l’époque. Elle se distingue par sa détermination et ses qualités d’organisatrice ; elle se bat notamment pour la parité des salaires entre hommes et femmes. Selon un rapport de police : {{citation|Elle s’était fait remarquer par son exaltation, elle s’occupait de politique ; dans les ateliers, elle lisait à haute voix les mauvais journaux ; elle fréquentait assidument les clubs}}. À quoi il faut ajouter une forte opposition au [[Second Empire]]. En 1868, elle abandonne le domicile conjugal (en raison de l’alcoolisme de son mari), {{Référence souhaitée|ce qui n’améliore pas sa réputation aux yeux des bien-pensants et de la police}}. Cette plus grande disponibilité accroît son militantisme : avec Varlin et d’autres relieurs, elle participe à la création de « La Ménagère », une coopérative d’alimentation et « La Marmite<ref name="HicksTucker1973">{{Ouvrage|langue=|prénom1= John Harland |nom1= Hicks |lien auteur1=|prénom2= Robert |nom2= Tucker |titre= Revolution & reaction: the Paris Commune, 1871 |sous-titre=|lien titre=|numéro d'édition=|lien éditeur=|éditeur= University of Massachusetts Press |lieu=|année= 1973 |tome=|volume=|pages totales=|isbn=|passage= 28 |lire en ligne= http://books.google.com/books?id=orxBAAAAIAAJ |consulté le= 15 octobre 2010 }}</ref> », un restaurant ouvrier (qui comptera au total 4 établissements pour {{formatnum:8000}} ouvriers). Elle y est employée à la préparation des repas.
Son premier emploi à Paris semble être la vente de livres et la reliure, elle devient militante [[Parti socialiste (France)|socialiste]]. Le climat social agité en [[Europe]] voit la création en 1864 de l’[[Association internationale des travailleurs]] à [[Londres]], plus connue sous le nom de Première Internationale. En {{date-|août 1864}}, les ouvriers relieurs se mettent en grève lors d’un conflit très dur, l’un des militants les plus connus est [[Eugène Varlin]]{{Refnec|date=27 avril 2023}}.

En 1865, Nathalie Lemel adhère à l’Internationale et lorsqu’une nouvelle grève éclate, elle fait partie du comité de grève et est élue déléguée syndicale, fait exceptionnel pour l’époque. Elle se distingue par sa détermination et ses qualités d’organisatrice ; elle se bat notamment pour la parité des salaires entre hommes et femmes. Selon un rapport de police : {{citation|Elle s’était fait remarquer par son exaltation, elle s’occupait de politique ; dans les ateliers, elle lisait à haute voix les mauvais journaux ; elle fréquentait assidument les clubs}}. À quoi il faut ajouter une forte opposition au [[Second Empire]]<ref>{{Lien web
| langue = fr
| titre = Notice Varlin Eugène [Varlin Louis, Eugène]
| url = https://maitron.fr/spip.php?article24876
| périodique = [[Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social|Le Maitron, dictionnaire bibliographique du mouvement ouvrier et du mouvement social]]
| éditeur = Association Les Amis du Maitron
| site = maitron.fr
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| consulté le = 23 mai 2024
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}}</ref>.

En 1868, elle abandonne le domicile conjugal en raison de l’[[alcoolisme]] de son mari. Cette plus grande disponibilité accroît son militantisme : avec Varlin et d’autres relieurs, elle participe à la création de « La Ménagère », une coopérative d’alimentation, et « La Marmite<ref name="HicksTucker1973">{{Ouvrage|prénom1=John Harland|nom1=Hicks|prénom2=Robert|nom2=Tucker|titre=Revolution & reaction|sous-titre=the Paris Commune, 1871|éditeur=University of Massachusetts Press|année=1973|passage=28|isbn=|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=orxBAAAAIAAJ|consulté le=15 octobre 2010}}</ref> », un restaurant ouvrier (qui comptera au total {{nombre|4|établissements}} pour {{formatnum:8000}} ouvriers) visant à procurer des repas à bas prix. Elle y est employée à la préparation des repas.


=== La communarde ===
=== La communarde ===
[[Image:Barricades devant la Madeleine au cours de la commune de Paris, A. Disderi.jpg|thumb|Barricade devant la Madeleine.]]
[[Image:Barricades devant la Madeleine au cours de la commune de Paris, A. Disderi.jpg|thumb|Barricade devant la Madeleine.]]
Le début de l’insurrection a lieu le {{date-|18 mars 1871}} ; à partir de cette date, Nathalie Lemel est très active dans les clubs de femmes où elle prend souvent la parole. Ces débats l’amènent à créer, avec [[Elisabeth Dmitrieff]] (envoyée en mission d'information par [[Karl Marx]]), l’[[Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés]], le [[11 avril]] ; elle fait partie du [[comité central]] de l'Union des femmes.
[[Image:Nathalie Lemel 1914.jpg|vignette|À droite, Nathalie Lemel lors d'une réunion de l'Association fraternelle des anciens combattants de la Commune, devant Le Louvre. Extrait du film ''La Commune'' d'[[Armand Guerra]], 1914.]]
Le début de l’insurrection a lieu le {{date-|18 mars 1871}} ; à partir de cette date, Nathalie Lemel est très active dans les clubs de femmes où elle prend souvent la parole. Ces débats l’amènent à créer, avec [[Élisabeth Dmitrieff]] (envoyée en mission d'information par [[Karl Marx]]), l'[[Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés]], le [[11 avril]] ; elle fait partie du [[comité central]] de l'Union des femmes{{Refnec|date=27 avril 2023}}.

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Le {{date-|26 mars}}, à la suite d’élections, un conseil révolutionnaire est mis en place dans lequel on retrouve des personnalités telles [[Jules Vallès]], [[Charles Delescluze]], [[Raoul Rigault]], [[Gustave Flourens]], [[Eugène Varlin]]. La ville de Paris est administrée par la Commune jusqu’à la [[Semaine sanglante]] quand, le {{date-|21 mai}}, les troupes versaillaises entrent dans la ville ; cette semaine prend fin le 28, avec les ultimes combats au [[cimetière du Père-Lachaise]]. Durant cette période, Nathalie Lemel est sur les barricades du côté de la place Blanche et plus particulièrement celle de la rue Pigalle. En plus de se battre contre la troupe, où elle est surnommée « le vieux sergent »<ref name=":0">{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Sophie Degano|titre=Grâce à elles. 60 portraits de femmes qui ont inventé leur vie et changé les nôtres|lieu=Les Deux-Ponts|éditeur=Editions Ex-Voto|date=2016}}</ref>, elle soigne les blessés.

Elle est arrêtée le 21 juin 1871<ref name=":0" /> et après la défaite de la Commune, le [[Conseil de guerre]] la condamne à la déportation et à l’enfermement au [[bagne de Nouvelle-Calédonie|bagne de Nouméa en Nouvelle-Calédonie]]. Elle refuse la grâce demandée pour elle aux autorités par ses amis. Elle est embarquée à bord de ''La Virginie'', dans le même convoi qu'[[Henri Rochefort]] et [[Louise Michel]] le 24 août<ref name=":0" />. Lorsqu'il a été question de séparer le lieu de déportation des femmes, Nathalie Lemel et Louise Michel s'y sont fortement opposées. Elles sont débarquées cinq jours après les hommes, le {{date-|14 décembre 1873}}, sur la [[presqu'île Ducos]], lieu de la déportation en enceinte fortifiée où elles partagent la même cabane ; il est possible qu’elle ait eu une certaine influence intellectuelle sur sa codétenue{{Référence souhaitée}}.


=== Fin de vie ===
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Le {{date-|26 mars}}, à la suite d’élections, un conseil révolutionnaire est mis en place dans lequel on retrouve des personnalités telles [[Jules Vallès]], [[Charles Delescluze]], [[Raoul Rigault]], [[Gustave Flourens]], [[Eugène Varlin]]. La ville de Paris est administrée par la Commune jusqu’à la [[Semaine sanglante]] quand, le {{date-|21 mai}}, les troupes versaillaises entrent dans la ville ; cette semaine prend fin le 28, avec les ultimes combats au [[cimetière du Père-Lachaise]]. Durant cette période, Nathalie Lemel est sur les barricades du côté de la place Blanche et plus particulièrement celle de la rue Pigalle. En plus de se battre contre la troupe, elle soigne les blessés.


Après la défaite de la Commune, le [[Conseil de guerre]] la condamne à la déportation et à l’enfermement au [[bagne de Nouvelle-Calédonie]]. Elle refuse la grâce demandée pour elle aux autorités par ses amis. Elle est embarquée à bord de ''La Virginie'', dans le même convoi qu'[[Henri Rochefort]] et [[Louise Michel]]. Lorsqu'il a été question de séparer le lieu de déportation des femmes, Nathalie Lemel et Louise Michel s'y sont fortement opposées. Elles sont débarquées cinq jours après les hommes, le {{date-|14 décembre 1873}}, sur la [[presqu'île Ducos]], lieu de la déportation en enceinte fortifiée où elles partagent la même cabane ; il est possible qu’elle ait eu une certaine influence intellectuelle sur sa codétenue. Il lui faut attendre la loi d’amnistie de 1880 avant d’être libérée et de revenir en métropole. Elle trouve un emploi au journal ''L’Intransigeant'' et poursuit la lutte pour la [[condition féminine]].
Il lui faut attendre la loi d’amnistie de 1880 avant d’être libérée et de revenir en métropole. Elle trouve un emploi au journal ''[[L’Intransigeant]]'' et poursuit la lutte pour la condition féminine{{Refnec|date=27 avril 2023}}.


Elle meurt dans la misère et atteinte de cécité en 1921 à l’hospice d’[[Ivry-sur-Seine]].
Elle meurt dans la misère et atteinte de cécité le {{Date-|11 mai 1921}} à l’hospice d’[[Ivry-sur-Seine]], où elle était entrée en 1915. Il n'y eut que trois personnes pour suivre son convoi ; ''[[L'Humanité]]'' lui consacre une nécrologie conséquente le {{Date-|25 mai}}{{Sfn|Cordillot 2021|p=803}}.


== Mémoire ==
== Mémoire ==
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Aujourd'hui, on trouve une [[place Nathalie-Lemel]] dans le [[3e arrondissement de Paris|{{3e|arrondissement}}]] de [[Paris]]. La décision de nommer cette place, auparavant sans nom, après Nathalie Lemel a été prise par délibération du {{date-|27 mars 2006}} du conseil d'arrondissement<ref>{{pdf}} [http://www.mairie3.paris.fr/mairie3/download/CA/CA_2006//CA060327.pdf Délibération du conseil d'arrondissement], voir pp. 7 à 11.</ref>. La place a été inaugurée le {{date-|8 mars 2007}} à l'occasion de la [[Journée internationale des femmes]]. Elle se trouve à l'angle de la [[rue Dupetit-Thouars]] et de la [[rue de la Corderie]], qui abrita autrefois le siège de la [[Association internationale des travailleurs|Première Internationale]]. Nathalie Lemel a habité à proximité, dans une voie alors appelée impasse Béranger (aujourd'hui [[impasse des Deux-Néthes]]).


=== Hommage ===
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Des rues, à [[Quimper]], à [[Rennes]] et à [[Brest]], une allée à [[Nantes]] et une place à [[Nanterre]], portent également son nom.
Nathalie Lemel est le pseudo choisi en 2017 par un contributeur au budget participatif de la ville de Paris ayant proposé « la démolition totale de la [[Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre|basilique du Sacré-Cœur]] lors d'une grande fête populaire » car il s'agirait d'une « verrue versaillaise qui insulte la mémoire de la Commune de Paris », idée qui avait trouvé un fort écho sur la plateforme numérique avant d'être retirée par la mairie et avait suscité le débat médiatique autour de la portée politique du monument''<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Jade |nom=Letard-Methon |titre=Pourquoi veut-on la peau du Sacré-Cœur ? |url=https://www.liberation.fr/france/2017/02/28/pourquoi-veut-on-la-peau-du-sacre-coeur_1550910/ |site=Libération |consulté le=2022-10-12}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre="Affreux", "disproportionné"... Un Parisien propose à la mairie de raser le Sacré-Cœur |url=https://www.francetvinfo.fr/france/ile-de-france/paris/affreux-disproportionne-un-parisien-propose-a-la-mairie-de-raser-le-sacre-coeur_2068737.html |site=Franceinfo |date=2017-02-22 |consulté le=2022-10-12}}</ref>. ''

=== Lieux ===
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Aujourd'hui, on trouve une [[place Nathalie-Lemel]] dans le [[3e arrondissement de Paris|{{3e|arrondissement}}]] de [[Paris]]. La décision de nommer cette place, auparavant sans nom, après Nathalie Lemel a été prise par délibération du {{date-|27 mars 2006}} du conseil d'arrondissement<ref>{{pdf}} [http://www.mairie3.paris.fr/mairie3/download/CA/CA_2006//CA060327.pdf Délibération du conseil d'arrondissement], voir {{p.|7}} à 11.</ref>. La place est inaugurée le {{date-|8 mars 2007}} à l'occasion de la [[Journée internationale des femmes]]. Elle se trouve à l'angle de la [[rue Dupetit-Thouars]] et de la [[rue de la Corderie]]{{Sfn|Cordillot 2021|p=803}}, qui abrita autrefois le siège de la [[Association internationale des travailleurs|Première Internationale]].

Le {{date-|8|3|2022}}, dans le cadre de la [[Journée internationale des femmes|même journée]], une plaque en son honneur est inaugurée au cimetière Monmousseau d'[[Ivry-sur-Seine]], où elle est décédée et où elle est enterrée<ref>[https://www.ivry94.fr/24-6243/fiche/hommage-a-nathalie-duval-le-mel.htm Voir sur ''ivry94.fr''.]</ref>.

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Des rues, à [[Quimper]], à [[Rennes]] et à [[Brest]], une allée à [[Nantes]] et une place à [[Nanterre]], portent son nom.

Une bibliothèque porte également son nom à [[Pluguffan]].

=== Ouvrage ===
Son engagement et sa déportation font l'objet en 2017 d'une bande dessinée intitulée ''Des graines sous la neige'', réalisée par Roland Michon et Laëtitia Rouxel<ref>{{Lien web|langue=fr|prénom=Daniel|nom=Muraz|titre=Nouvelle cause Commune autour de deux fortes femmes |url=https://www.courrier-picard.fr/id174796/article/2021-03-18/nouvelle-cause-commune-autour-de-deux-fortes-femmes|site=Courrier picard|date=2021-03-18|consulté le=2022-01-23}}.</ref>.


== Annexes ==
== Annexes ==
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* Marie-Josée Christien, ''Nathalie Le Mel, une Bretonne révolutionnaire et féministe'', Spered Gouez / L'esprit sauvage, n°12, 2005.
* Marie-Josée Christien, ''Nathalie Le Mel, une Bretonne révolutionnaire et féministe'', Spered Gouez / L'esprit sauvage, n°12, 2005.
* {{article|langue=fr|prénom1=Christian|nom1=Le Meut|lien auteur1=|titre=Nathalie Le Mel, une Bretonne à la tête de la Commune de Paris|périodique=Le Peuple breton|lien périodique=Le Peuple breton|éditeur=Presses populaires de Bretagne|volume= |numéro=503|jour= |mois=décembre|année=2005|pages=27|issn=0245-9507|url texte=|consulté le=}}
* {{article|langue=fr|prénom1=Christian|nom1=Le Meut|lien auteur1=|titre=Nathalie Le Mel, une Bretonne à la tête de la Commune de Paris|périodique=Le Peuple breton|lien périodique=Le Peuple breton|éditeur=Presses populaires de Bretagne|volume= |numéro=503|jour= |mois=décembre|année=2005|pages=27|issn=0245-9507|url texte=|consulté le=}}

=== Notice ===
* {{Chapitre|id=Cordillot 2021|titre=Le Mel Nathalie|auteurs ouvrage=[[Michel Cordillot]] (coord.)|titre ouvrage=La Commune de Paris 1871 : Les acteurs, les évènements, les lieux|éditeur=[[Éditions de l'Atelier]]|collection=[[Le Maitron|Maitron]]|année=2021|pages totales=1437|passage=801-803|isbn=978-2-7082-4596-9}}.


=== Articles connexes ===
=== Articles connexes ===
* [[Féminisme libertaire]]
* [[Féminisme libertaire]]
* [[Commune de Paris (1871)]]
* [[Commune de Paris]]
* [[Femmes dans la Commune de Paris]]
* [[Louise Michel]]
* [[Louise Michel]]
* [[Syndicalisme libertaire]]
* [[Syndicalisme libertaire]]


=== Liens externes ===
=== Liens externes ===
{{Liens}}
*Archives municipales de Brest, état civil registre des naissances année 1826, 1E73 p.26{{autorité}}
* Archives municipales de Brest, état civil registre des naissances année 1826, 1E73 {{p.|26}}
* Sources : [[L'Éphéméride anarchiste]] : [http://www.ephemanar.net/mai08.html#lemel notice biographique].
* [http://www.commune1871.org/?Nathalie-Le-Mel-une-grande-figure Nathalie Le Mel, une grande figure de la Commune] sur le site de l'[[Association des Amis de la Commune de Paris (1871)]]
* [http://www.commune1871.org/?Nathalie-Le-Mel-une-grande-figure Nathalie Le Mel, une grande figure de la Commune] sur le site de l'[[Association des Amis de la Commune de Paris (1871)]]
* [http://www.cgt-oph.fr/histoiresoc/petroleuses.PDF « On les disait pétroleuses »], texte sur Louise Michel, Nathalie Le Mel et toutes les « pétroleuses » de la Commune (fichier en PDF)
* [http://www.cgt-oph.fr/histoiresoc/petroleuses.PDF « On les disait pétroleuses »], texte sur Louise Michel, Nathalie Le Mel et toutes les « pétroleuses » de la Commune (fichier en PDF)
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{{Palette Personnes liées au mouvement anarchiste}}
{{Palette Personnes liées au mouvement anarchiste}}
{{Portail|anarchisme|femmes|syndicalisme|Nouvelle-Calédonie|politique française}}
{{Portail|anarchisme|femmes|syndicalisme|Nouvelle-Calédonie|politique française|Édition}}


{{DEFAULTSORT:Lemel, Nathalie}}
{{DEFAULTSORT:Lemel, Nathalie}}
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[[Catégorie:Communarde]]

[[Catégorie:Féministe libertaire française]]
[[Catégorie:Féministe libertaire française]]
[[Catégorie:Anarchiste français]]
[[Catégorie:Anarchiste français]]
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[[Catégorie:Féministe française du XIXe siècle]]
[[Catégorie:Féministe française du XIXe siècle]]
[[Catégorie:Membre de l'Association internationale des travailleurs]]
[[Catégorie:Membre de l'Association internationale des travailleurs]]
[[Catégorie:Naissance à Brest]]
[[Catégorie:Déporté de la Commune]]
[[Catégorie:Relieur du XIXe siècle]]
[[Catégorie:Relieur français]]
[[Catégorie:Femme relieur]]
[[Catégorie:Naissance en août 1827]]
[[Catégorie:Naissance en août 1827]]
[[Catégorie:Naissance à Brest]]
[[Catégorie:Décès en mai 1921]]
[[Catégorie:Décès en mai 1921]]
[[Catégorie:Décès à Ivry-sur-Seine]]
[[Catégorie:Décès à Ivry-sur-Seine]]
[[Catégorie:Déporté de la Commune]]
[[Catégorie:Décès en Seine-et-Oise]]
[[Catégorie:Décès dans le département de la Seine]]
[[Catégorie:Décès à 94 ans]]
[[Catégorie:Décès à 94 ans]]
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[[Catégorie:Communarde]]

Dernière version du 25 mai 2024 à 09:42

Nathalie Lemel
Nathalie Le Mel.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 94 ans)
Ivry-sur-SeineVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Perrine Natalie DuvalVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
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Nathalie Le Mel (ou Lemel), née Perrine Natalie Duval le à Brest (Finistère) et morte en 1921 à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), est une militante de l'Association internationale des travailleurs et féministe qui a participé, sur les barricades, à la Commune de Paris de 1871.

Elle a été déportée en Nouvelle-Calédonie avec Louise Michel.

Biographie

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Famille

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Perrine Natalie Duval est née à Brest (Finistère) le [1],[2],[3],[4], du mariage d'Allain Marie Duval, corroyeur à Brest (comme son père Guillaume Duval[5]) et de Catherine Agathe Hardy, mariés à Brest le [5].

Elle grandit à Brest, où ses parents tiennent un café. Elle est scolarisée jusqu’à l’âge de 12 ans, puis devient ouvrière relieuse de livres[6]. En 1845, à 19 ans, elle épouse un ouvrier relieur, de huit ans son aîné, Jérôme Lemel, avec qui elle a trois enfants. En 1849, le couple déménage et s’installe à Quimper, où ils ouvrent une boutique de librairie-reliure. Elle est mal perçue par la bourgeoisie quimpéroise, en raison de son féminisme. Cette activité dure jusqu’en 1861, date à laquelle les époux sont déclarés en faillite. Contraints de quitter la Bretagne, ils vont à Paris chercher du travail[7].

La militante

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Son premier emploi à Paris semble être la vente de livres et la reliure, elle devient militante socialiste. Le climat social agité en Europe voit la création en 1864 de l’Association internationale des travailleurs à Londres, plus connue sous le nom de Première Internationale. En , les ouvriers relieurs se mettent en grève lors d’un conflit très dur, l’un des militants les plus connus est Eugène Varlin[réf. nécessaire].

En 1865, Nathalie Lemel adhère à l’Internationale et lorsqu’une nouvelle grève éclate, elle fait partie du comité de grève et est élue déléguée syndicale, fait exceptionnel pour l’époque. Elle se distingue par sa détermination et ses qualités d’organisatrice ; elle se bat notamment pour la parité des salaires entre hommes et femmes. Selon un rapport de police : « Elle s’était fait remarquer par son exaltation, elle s’occupait de politique ; dans les ateliers, elle lisait à haute voix les mauvais journaux ; elle fréquentait assidument les clubs ». À quoi il faut ajouter une forte opposition au Second Empire[8].

En 1868, elle abandonne le domicile conjugal en raison de l’alcoolisme de son mari. Cette plus grande disponibilité accroît son militantisme : avec Varlin et d’autres relieurs, elle participe à la création de « La Ménagère », une coopérative d’alimentation, et « La Marmite[9] », un restaurant ouvrier (qui comptera au total 4 établissements pour 8 000 ouvriers) visant à procurer des repas à bas prix. Elle y est employée à la préparation des repas.

La communarde

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Barricade devant la Madeleine.
À droite, Nathalie Lemel lors d'une réunion de l'Association fraternelle des anciens combattants de la Commune, devant Le Louvre. Extrait du film La Commune d'Armand Guerra, 1914.

Le début de l’insurrection a lieu le  ; à partir de cette date, Nathalie Lemel est très active dans les clubs de femmes où elle prend souvent la parole. Ces débats l’amènent à créer, avec Élisabeth Dmitrieff (envoyée en mission d'information par Karl Marx), l'Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés, le 11 avril ; elle fait partie du comité central de l'Union des femmes[réf. nécessaire].

Le , à la suite d’élections, un conseil révolutionnaire est mis en place dans lequel on retrouve des personnalités telles Jules Vallès, Charles Delescluze, Raoul Rigault, Gustave Flourens, Eugène Varlin. La ville de Paris est administrée par la Commune jusqu’à la Semaine sanglante quand, le , les troupes versaillaises entrent dans la ville ; cette semaine prend fin le 28, avec les ultimes combats au cimetière du Père-Lachaise. Durant cette période, Nathalie Lemel est sur les barricades du côté de la place Blanche et plus particulièrement celle de la rue Pigalle. En plus de se battre contre la troupe, où elle est surnommée « le vieux sergent »[10], elle soigne les blessés.

Elle est arrêtée le 21 juin 1871[10] et après la défaite de la Commune, le Conseil de guerre la condamne à la déportation et à l’enfermement au bagne de Nouméa en Nouvelle-Calédonie. Elle refuse la grâce demandée pour elle aux autorités par ses amis. Elle est embarquée à bord de La Virginie, dans le même convoi qu'Henri Rochefort et Louise Michel le 24 août[10]. Lorsqu'il a été question de séparer le lieu de déportation des femmes, Nathalie Lemel et Louise Michel s'y sont fortement opposées. Elles sont débarquées cinq jours après les hommes, le , sur la presqu'île Ducos, lieu de la déportation en enceinte fortifiée où elles partagent la même cabane ; il est possible qu’elle ait eu une certaine influence intellectuelle sur sa codétenue[réf. souhaitée].

Fin de vie

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Il lui faut attendre la loi d’amnistie de 1880 avant d’être libérée et de revenir en métropole. Elle trouve un emploi au journal L’Intransigeant et poursuit la lutte pour la condition féminine[réf. nécessaire].

Elle meurt dans la misère et atteinte de cécité le à l’hospice d’Ivry-sur-Seine, où elle était entrée en 1915. Il n'y eut que trois personnes pour suivre son convoi ; L'Humanité lui consacre une nécrologie conséquente le [11].

Mémoire

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Hommage

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Nathalie Lemel est le pseudo choisi en 2017 par un contributeur au budget participatif de la ville de Paris ayant proposé « la démolition totale de la basilique du Sacré-Cœur lors d'une grande fête populaire » car il s'agirait d'une « verrue versaillaise qui insulte la mémoire de la Commune de Paris », idée qui avait trouvé un fort écho sur la plateforme numérique avant d'être retirée par la mairie et avait suscité le débat médiatique autour de la portée politique du monument[12],[13].

Lieux

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Aujourd'hui, on trouve une place Nathalie-Lemel dans le 3e arrondissement de Paris. La décision de nommer cette place, auparavant sans nom, après Nathalie Lemel a été prise par délibération du du conseil d'arrondissement[14]. La place est inaugurée le à l'occasion de la Journée internationale des femmes. Elle se trouve à l'angle de la rue Dupetit-Thouars et de la rue de la Corderie[11], qui abrita autrefois le siège de la Première Internationale.

Le , dans le cadre de la même journée, une plaque en son honneur est inaugurée au cimetière Monmousseau d'Ivry-sur-Seine, où elle est décédée et où elle est enterrée[15].

Des rues, à Quimper, à Rennes et à Brest, une allée à Nantes et une place à Nanterre, portent son nom.

Une bibliothèque porte également son nom à Pluguffan.

Ouvrage

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Son engagement et sa déportation font l'objet en 2017 d'une bande dessinée intitulée Des graines sous la neige, réalisée par Roland Michon et Laëtitia Rouxel[16].

Annexes

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Bibliographie

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  • Eugène Kerbaul, Une Bretonne révolutionnaire et féministe (couverture), Éditions Le Temps des cerises, Pantin, 1997, (ISBN 2841094219)
  • Emmanuel Salmon-Legagneur (dir.), Les noms qui ont fait l'histoire de Bretagne, Coop Breizh à Spézet & Institut culturel de Bretagne à Rennes, 1997, (ISBN 2-84346-032-8) et (ISBN 2-86822-071-1)
  • Paule Lejeune, La Commune de Paris au jour le jour, Éditions L'Harmattan, Paris, 2002, (ISBN 2-7475-2071-4)
  • Jean-Loup Avril, Mille Bretons, dictionnaire biographique, Éditions Les Portes du large, Saint-Jacques-de-la-Lande, 2002, (ISBN 2-914612-10-9)
  • Marie-Josée Christien, Nathalie Le Mel, une Bretonne révolutionnaire et féministe, Bretagne Hebdo n°92, 28 janvier 2004
  • Marie-Josée Christien, Nathalie Le Mel, une Bretonne révolutionnaire et féministe, Spered Gouez / L'esprit sauvage, n°12, 2005.
  • Christian Le Meut, « Nathalie Le Mel, une Bretonne à la tête de la Commune de Paris », Le Peuple breton, Presses populaires de Bretagne, no 503,‎ , p. 27 (ISSN 0245-9507)

Notice

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. ↑ « acte de naissance n° 26 », sur le site des archives de la commune de Brest (consulté le ).
  2. ↑ Edith Thomas, Louise Michel, Black Rose Books, (lire en ligne), p. 142.
  3. ↑ Marie-France Brive, Irène Corradin et Jacqueline Martin, Les Femmes sujets d'histoire : à la mémoire de Marie-France Brive, Toulouse, Presses universitaires du Mirail, (ISBN 978-2-85816-468-4, lire en ligne), p. 164

    « Née le 26 août 1827 à Brest, Finistère. »

  4. ↑ Annie Thomas, Louise Michel, une femme libertaire, Lettres libres, (lire en ligne), p. 55

    « Elle est née en 1827 à BREST et morte en 1921. Son combat fut très important sous la Commune. »

  5. ↑ a et b « acte de mariage (page 7/101) », sur le site des archives de la commune de Brest (consulté le ).
  6. ↑ « Nathalie Le Mel, figure ouvrière et combattante de la Commune », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF,
  7. ↑ « Eugène Kerbaul Une révolutionnaire bretonne et féministe : Nathalie le Mel, secrétaire de l'Union des femmes de la Commune de Paris. 1871, », Bulletin de la Société archéologique du Finistère, vol. 127,‎ , p. 504 (lire en ligne)
  8. ↑ « Notice Varlin Eugène [Varlin Louis, Eugène] », sur maitron.fr, Le Maitron, dictionnaire bibliographique du mouvement ouvrier et du mouvement social, Association Les Amis du Maitron (consulté le )
  9. ↑ John Harland Hicks et Robert Tucker, Revolution & reaction : the Paris Commune, 1871, University of Massachusetts Press, (lire en ligne), p. 28
  10. ↑ a b et c Sophie Degano, Grâce à elles. 60 portraits de femmes qui ont inventé leur vie et changé les nôtres, Les Deux-Ponts, Editions Ex-Voto,
  11. ↑ a et b Cordillot 2021, p. 803.
  12. ↑ Jade Letard-Methon, « Pourquoi veut-on la peau du Sacré-Cœur ? », sur Libération (consulté le )
  13. ↑ « "Affreux", "disproportionné"... Un Parisien propose à la mairie de raser le Sacré-Cœur », sur Franceinfo, (consulté le )
  14. ↑ [PDF] Délibération du conseil d'arrondissement, voir p. 7 à 11.
  15. ↑ Voir sur ivry94.fr.
  16. ↑ Daniel Muraz, « Nouvelle cause Commune autour de deux fortes femmes », sur Courrier picard, (consulté le ).
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