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« Nuage zodiacal » : différence entre les versions

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Le '''nuage zodiacal''' est un [[disque de débris|ensemble de poussières]] que l'on rencontre dans l'[[espace interplanétaire]]. La plupart du temps, elles sont regroupées à proximité du plan de l'[[écliptique]]. Le nuage zodiacal a donc une forme presque [[lentille|lenticulaire]]<ref name="CV">[http://www.cosmovisions.com/nuzo.htm Site Cosmovisions]</ref>.
Le '''nuage zodiacal''' est un [[disque de débris|ensemble de poussières]] que l'on rencontre dans l'[[espace interplanétaire]]. La plupart du temps, elles sont regroupées à proximité du plan de l'[[écliptique]]. Le nuage zodiacal a donc une forme presque [[lentille|lenticulaire]]<ref name="CV">[http://www.cosmovisions.com/nuzo.htm Site Cosmovisions]</ref>.


Il est également structuré radialement, avec des zones de plus ou moins peuplées. Une partie de ces zones se superposent à celles de la [[ceinture d'astéroïdes]] et occupent l'espace sur des orbites qui sont aussi associées à celles de diverses familles d'astéroïdes. Il existe aussi une concentration de poussières dont la période orbitale correspond au double de celle de la Terre, ce qui suggère l'influence des perturbations gravitationnelles de notre planète sur les poussières des régions internes du Système solaire. Deux autres zones situées [[Anneau de Vénus|au niveau de l'orbite de Vénus]] et de [[Anneau de la Terre|celle de la Terre]] sont aussi connues pour être un peu plus concentrées en poussières que le reste du nuage. Au total, si les poussières n'étaient pas aussi diluées (elle sont séparées en moyenne d'une distance de 10 kilomètres environ), elles constituerait autour du Soleil une sorte de système d'anneaux, comparables à ceux qui entourent les [[géantes gazeuses]]<ref name="CV" />.
Il est également structuré radialement, avec des zones de plus ou moins peuplées. Une partie de ces zones se superposent à celles de la [[ceinture d'astéroïdes]] et occupent l'espace sur des orbites qui sont aussi associées à celles de diverses familles d'astéroïdes. Il existe aussi une concentration de poussières dont la période orbitale correspond au double de celle de la Terre, ce qui suggère l'influence des perturbations gravitationnelles de notre planète sur les poussières des régions internes du Système solaire. Deux autres zones situées [[Anneau de Vénus|au niveau de l'orbite de Vénus]] et de [[Anneau de la Terre|celle de la Terre]] sont aussi connues pour être un peu plus concentrées en poussières que le reste du nuage. Au total, si les poussières n'étaient pas aussi diluées (elles sont séparées en moyenne d'une distance de 10 kilomètres environ), elles constituerait autour du Soleil une sorte de système d'anneaux, comparables à ceux qui entourent les [[géantes gazeuses]]<ref name="CV" />.


Ce nuage est responsable de la [[lumière zodiacale]]. Il s’étend jusqu’à environ {{unité|3|[[unité astronomique|ua]]}} et a une masse d’approximativement 10<sup>−9</sup> M⊕<ref>Ipatov, S. I.; Mather J. C., « Migration of small bodies and dust to near-Earth space », Advances in Space Research, vol. 37, 2006, p. 126-137</ref>. La lumière zodiacale est produite par la [[Réflexion optique|réflexion]] de la [[lumière]] du Soleil par ces particules de poussière du [[milieu interplanétaire]] présentes dans le [[Système solaire]].
Ce nuage est responsable de la [[lumière zodiacale]]. Il s’étend jusqu’à environ {{unité|3|[[unité astronomique|ua]]}} et a une masse d’approximativement 10<sup>−9</sup> M⊕<ref>Ipatov, S. I.; Mather J. C., « Migration of small bodies and dust to near-Earth space », Advances in Space Research, vol. 37, 2006, p. 126-137</ref>. La lumière zodiacale est produite par la [[Réflexion optique|réflexion]] de la [[lumière]] du Soleil par ces particules de poussière du [[milieu interplanétaire]] présentes dans le [[Système solaire]].

Version du 21 avril 2014 à 20:26

Lumière zodiacale, vue depuis l'observatoire du Cerro Paranal au Chili.

Le nuage zodiacal est un ensemble de poussières que l'on rencontre dans l'espace interplanétaire. La plupart du temps, elles sont regroupées à proximité du plan de l'écliptique. Le nuage zodiacal a donc une forme presque lenticulaire[1].

Il est également structuré radialement, avec des zones de plus ou moins peuplées. Une partie de ces zones se superposent à celles de la ceinture d'astéroïdes et occupent l'espace sur des orbites qui sont aussi associées à celles de diverses familles d'astéroïdes. Il existe aussi une concentration de poussières dont la période orbitale correspond au double de celle de la Terre, ce qui suggère l'influence des perturbations gravitationnelles de notre planète sur les poussières des régions internes du Système solaire. Deux autres zones situées au niveau de l'orbite de Vénus et de celle de la Terre sont aussi connues pour être un peu plus concentrées en poussières que le reste du nuage. Au total, si les poussières n'étaient pas aussi diluées (elles sont séparées en moyenne d'une distance de 10 kilomètres environ), elles constituerait autour du Soleil une sorte de système d'anneaux, comparables à ceux qui entourent les géantes gazeuses[1].

Ce nuage est responsable de la lumière zodiacale. Il s’étend jusqu’à environ 3 ua et a une masse d’approximativement 10−9 M⊕[2]. La lumière zodiacale est produite par la réflexion de la lumière du Soleil par ces particules de poussière du milieu interplanétaire présentes dans le Système solaire.

La durée de vie d'une poussière dans l'espace interplanétaire est limitée. Une partie d'entre elles heurte une planète, et sur Terre, la combustion de la poussière dans la haute atmosphère donne naissance à une étoile filante. Mais le véritable facteur de dépeuplement du nuage zodiacal est l'interaction de la lumière solaire avec les grains de poussière. Elle conduit à terme, selon leur dimension à leur expulsion du Système solaire, ou à leur chute dans le Soleil. Dans ce dernier cas, on parle de l'effet Poynting-Robertson[1].

Notes et références

  1. a b et c Site Cosmovisions
  2. Ipatov, S. I.; Mather J. C., « Migration of small bodies and dust to near-Earth space », Advances in Space Research, vol. 37, 2006, p. 126-137

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