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« Michèle Barzach » : différence entre les versions

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| fonction1 = [[Treizième circonscription de Paris de 1988 à 2012|Députée de la {{13e|circonscription}} de Paris]]
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'''Michèle Barzach''', née le {{Date|11|juillet|1943}} à [[Casablanca]] ([[Maroc]]), est [[médecin]] [[gynécologue]], [[psychanalyste]] et [[femme politique]]. Elle fut [[Ministère de la Santé (France)|ministre de la Santé]] et de la Famille dans le [[Gouvernement Jacques Chirac (2)|second gouvernement Chirac]], de [[1986]] à [[1988]]. De [[2012]] à [[2015]], elle a été présidente de l'[[Unicef France|UNICEF France]]<ref>[http://www.unicef.fr/contenu/actualite-humanitaire-unicef/2015/06/23/jean-marie-dru-succede-michele-barzach-la-presidence-de-l-unicef-france-23280 Site officiel de l'Unicef France. Fin du mandat de Mme Barzach]</ref>.
'''Michèle Barzach''', née le {{Date|11|juillet|1943}} à [[Casablanca]] ([[Maroc]]), est une [[gynécologue]], [[psychanalyste]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Affaire Matzneff : Michèle Barzach, ancienne ministre de la Santé, entendue par la police |url=https://www.lefigaro.fr/culture/affaire-matzneff-nbsp-michele-barzach-ancienne-ministre-de-la-sante-entendue-par-la-police-20200428 |site=lefigaro.fr |consulté le=2021-06-22}}</ref> et [[Personnalité politique|femme politique]] [[France|française]].

Elle est [[Ministère de la Santé (France)|ministre de la Santé]] et de la Famille dans le [[Gouvernement Jacques Chirac (2)|second gouvernement Chirac]], de 1986 à 1988. Elle est présidente d'[[UNICEF France]] de 2012 à 2015.


== Biographie ==
== Biographie ==
=== Jeunesse et études ===
=== Origines et études ===
Michèle Barzach naît le 11 juillet 1943 à Casablanca<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Michèle Barzach, nouvelle présidente de l’UNICEF France |url=https://www.unicef.fr/article/michele-barzach-nouvelle-presidente-de-l-unicef-france |site=UNICEF France |date=2012-06-05 |consulté le=2022-01-15}}</ref>, dans une famille juive d'Afrique du Nord<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Librairie des|nom1=Croquelinottes|titre=Les juifs dans la politique française, de 1945 ... - Maurice Szafran - Flammarion|lire en ligne=https://www.croquelinottes.fr/livre/632392-les-juifs-dans-la-politique-francaise-de-1945--maurice-szafran-flammarion|consulté le=2018-10-24}}</ref>.
Elle est gynécologue de formation.


Elle effectue ses études secondaires à Casablanca (Maroc) puis ses études médicales à la [[faculté de médecine de Paris]]{{refnec}}.
=== Carrière politique ===
==== Ministre de la Santé ====
Le {{date|6|mai|1986}}, soit une semaine après la [[catastrophe de Tchernobyl]] et le passage du nuage radioactif sur la [[France]] et le [[Benelux]], la voix du gouvernement portée par Michèle Barzach, alors ministre de la Santé, jugea que le nuage de Tchernobyl n'avait pas contaminé la [[France]] et qu'il n'y avait aucune précaution particulière à prendre liée à la santé publique.


De 1970 à 1986, elle est [[gynécologue]] et [[psychanalyste]]<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Affaire Matzneff : l'ancienne ministre de la Santé Michèle Barzach entendue par les enquêteurs |url=https://www.francetvinfo.fr/culture/livres/affaire-gabriel-matzneff/affaire-matzneff-l-ancienne-ministre-de-la-sante-michele-barzach-entendue-par-les-enqueteurs_3938765.html |site=Franceinfo |date=2020-04-28 |consulté le=2021-06-22}}</ref> à Paris.
Michèle Barzach exerce alors sa tutelle sur le Service central de protection contre les rayonnements ionisants ([[SCPRI]]) dirigé par le professeur [[Pierre Pellerin]].


=== Parcours politique ===
Elle publie notamment deux communiqués indiquant que la population et notamment les femmes enceintes n'ont pas à prendre de précaution particulière. Le compte-rendu d'une réunion interministérielle précisa de manière concrète et évaluée l'état de risque sanitaire de la France à ce moment.
Michèle Barzach milite dix années au [[Rassemblement pour la République |RPR]] avant d'être lancée par [[Jacques Toubon]]<ref name=":2">{{Article|langue=fr|titre=Le ministre de la santé fait le bilan de la lutte contre le SIDA Michèle Barzach, la dame de cœur|périodique=Le Monde.fr|date=1987-06-25|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1987/06/25/le-ministre-de-la-sante-fait-le-bilan-de-la-lutte-contre-le-sida-michele-barzach-la-dame-de-coeur_4041273_1819218.html|consulté le=2022-01-15}}</ref>.


==== 1986-1988 : ministre de la Santé ====
La même année, prenant en compte la maladie du sida, et s'opposant à la plupart de ceux de son camp, elle souhaite faire la promotion du seul dispositif capable d'éviter la contamination au VIH, le préservatif, et pour cela, doit faire voter une loi. En effet, la publicité pour le préservatif est interdite depuis longtemps, car il est considéré comme un anticonceptionnel. La loi votée, elle lance alors une campagne d'information sur le préservatif et en fait autoriser la publicité à la télévision.
Elle devient ministre de la Santé et de la Famille en 1986, nommée par [[Jacques Chirac]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Emmanuel Macron et le syndrome Michèle Barzach |url=https://www.franceculture.fr/emissions/le-billet-politique/le-billet-politique-mercredi-1-juin-2016 |site=France Culture |consulté le=2022-01-15}}</ref>. Dans les faits, elle est ministre déléguée sous l'autorité du ministre des Affaires sociales [[Philippe Seguin]]. Elle est en poste du 20 mars 1986 au 10 mai 1988<ref name=":1" />.


Le {{date|6|mai|1986}}, soit une semaine après la [[Catastrophe nucléaire de Tchernobyl|catastrophe de Tchernobyl]] et le passage du nuage radioactif sur la [[France]] et le [[Benelux]], la voix du gouvernement portée par Michèle Barzach, alors ministre de la Santé, juge que le nuage de Tchernobyl n'a pas contaminé la [[France]] et qu'il n'y a aucune précaution particulière à prendre liée à la santé publique<ref>{{Lien web |auteur=Aurélie Rossignol |titre=30 ans de Tchernobyl : les victimes dénoncent toujours un «mensonge d'Etat» |url=https://www.leparisien.fr/societe/30-ans-de-tchernobyl-les-victimes-denoncent-toujours-un-mensonge-d-etat-22-04-2016-5737277.php |site=leparisien.fr |date=2016-04-26 |consulté le=2021-06-22}}</ref>.
Un an plus tard, le {{date|13|mai|1987}}, elle signe un décret qui autorise la vente libre de seringues en pharmacie, mesure qui permettra une limitation de la contamination des toxicomanes par différents virus, notamment le [[Virus de l'immunodéficience humaine|VIH]] et le [[virus de l'hépatite C]], et signera le début d'une politique de réduction des risques en cette matière, en opposition à la loi de 1970 sur les drogues.


Sur le plan de la sécurité des naissances, elle entame un processus de concentration des maternités dans une circulaire signée en 1988<ref>{{Ouvrage|prénom1=Jocelyne|nom1=George|nom2=Normandie Roto Impression)|titre=L'accouchement sans douleur histoire d'une révolution oubliée|éditeur=Les éd. de l'atelier/Les éd. ouvrières|date=DL 2004|isbn=2-7082-3751-9|isbn2=978-2-7082-3751-3|oclc=492448336|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/492448336|consulté le=2022-01-15}}</ref>.
==== Au sein du RPR ====
Elle fut candidate malheureuse au Comité directeur du [[Rassemblement pour la République|RPR]], pour être par la suite dégagée de toute responsabilité, du fait de son rapprochement avec le mouvement transpartisan des « [[rénovateurs]] », incarné en [[1989]]-[[1990]], au sein du parti gaulliste, par [[Michel Noir]], [[Philippe Séguin]], [[Étienne Pinte]] et [[Michel Barnier]], rejoignant notamment en mars 1990 le mouvement Force unie. Pour redynamiser son action politique enlisée au sein du RPR, Michel Noir entraîne deux autres députés dans sa démission spectaculaire, avec pour objectif de provoquer des élections partielles. Si [[Jean-Michel Dubernard]] et Michel Noir sont réélus à Lyon, Michèle Barzach perd l'élection législative partielle de février 1991 dans le [[15e arrondissement de Paris|quinzième arrondissement]] face au maire chiraquien [[René Galy-Dejean]].


===== Sida =====
Elle a été élue [[député européen|députée européenne]] en juin 1989 sur la liste UDF-RPR de [[Valéry Giscard d'Estaing]], mais a démissionné la même année, en même temps qu'[[Alain Juppé]], [[Alain Madelin]] et [[Claude Allègre]].
Michèle Barzach est la première ministre à prendre conscience de la nécessité d'entamer une politique publique pour contrer la maladie du [[Syndrome d'immunodéficience acquise|sida]] et à s'engager concrètement sur le sujet<ref>{{Ouvrage|prénom1=Christophe|nom1=Broqua|prénom2=Patrice|nom2=Pinell|prénom3=Pierre-Olivier de|nom3=Busscher|prénom4=Marie,.|nom4=Jauffret-Roustide|titre=Une épidémie politique : la lutte contre le sida en France (1981-1996)|éditeur=Presses universitaires de France|date=DL 2002|isbn=978-2-13-063871-1|isbn2=2-13-063871-6|oclc=947339008|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/947339008|consulté le=2022-01-15}}</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|prénom1=Philippe|nom1=Artières|prénom2=Éric|nom2=Favereau|prénom3=Joséphine|nom3=Gross|titre=Une vie politique entretiens avec Philippe Artières et Éric Favereau|éditeur=Éd. du Seuil|date=2014|isbn=978-2-02-116557-9|isbn2=2-02-116557-4|oclc=937634696|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/937634696|consulté le=2022-01-15}}</ref>{{,}}<ref name=":2" />{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Sida : le combat de Jacques Chirac {{!}} INA |url=https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/sida-le-combat-de-jacques-chirac |site=ina.fr |consulté le=2022-01-15}}</ref>.


La même année, s'opposant à la plupart des membres de son camp, elle souhaite faire la promotion du seul dispositif capable d'éviter la contamination au [[Virus de l'immunodéficience humaine|VIH]], le [[préservatif]], et pour cela, doit faire voter une loi. En effet, la publicité pour le préservatif est interdite depuis longtemps car il est considéré comme un anticonceptionnel. La loi votée, elle lance alors une campagne d'information sur le préservatif<ref>{{Lien web |titre=1987 {{!}} C’était il y a 30 ans… les années Gai Pied |url=http://thd75010.yagg.com/2011/09/10/1987/ |site=Yagg.com |date=10 septembre 2011 |consulté le=2021-02-15}}</ref> et en fait autoriser la publicité à la télévision<ref name=":0">{{Lien web |langue=fr |titre=Les présidents français face à l'épidémie {{!}} Transversal : VIH & sida aujourd'hui |url=https://transversalmag.fr/articles-vih-sida/764-Les-Presidents-francais-face-a-l-epidemie |site=transversalmag.fr |consulté le=2022-01-15}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Plateau Michèle Barzach : autorisation de la publicité pour les préservatifs {{!}} INA |url=https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/cab86016238/plateau-michele-barzach-autorisation-de-la-publicite-pour-les-preservatifs |consulté le=2022-01-15}}</ref>.
En [[1996]], elle anime avec [[Simone Veil]] un manifeste pour la parité en politique, qui aboutit à une loi constitutionnelle en [[1999]].


Un an plus tard, le {{date|13|mai|1987}}, elle signe un décret qui autorise la vente libre de seringues en pharmacie, mesure qui permettra une limitation de la contamination des toxicomanes par différents virus, notamment le [[Virus de l'immunodéficience humaine|VIH]] et le [[virus de l'hépatite C]], et signera le début d'une politique de réduction des risques en cette matière, en opposition à la loi de 1970 sur les drogues<ref name=":0" />.
==== OMS et UNICEF ====
Elle fait aujourd'hui notamment partie de l'[[Organisation mondiale de la santé]] (OMS). Elle est aussi présidente de l'association ''Les Amis du Fonds mondial Europe'' qui vise à promouvoir les actions du Fonds mondial dans sa lutte contre le [[Syndrome d'immunodéficience acquise|sida]], la [[tuberculose]] et le [[paludisme]].


=== Carrière politique après 1988 ===
Le 5 juin 2012, elle est élue à la tête de [[UNICEF]]-France et reste en poste jusqu'au 23 juin 2015<ref>[http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualite/sante-publique/michele-barzach-elue-la-tete-de-l-unicef-france « Michèle Barzach élue à la tête de l’UNICEF France »], ''[[Le Quotidien du médecin]]'', 5 juin 2012.</ref>.
En 1988, elle est élue députée à Paris, puis adjointe au maire de Paris Jacques Chirac en 1989, et députée européenne par la suite. En 1989 se forme un groupe dit des « Rénovateurs », qui se propose de réunir UDF et RPR, sous l'impulsion de [[Michel Noir]] et [[François Léotard]]. Jacques Chirac, dont elle était très proche, s'estime trahi et elle est exclue de la direction du parti après avoir été candidate au comité directeur du [[Rassemblement pour la République|RPR]]. Elle perd aussi sa fonction d'adjointe à la mairie de Paris et son mandat de députée<ref name=":1">{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Rama|nom1=Yade|titre=Anthologie regrettable du machisme en politique: Anthologie regrettable du machisme en politique|éditeur=Editions du moment|date=2015-06-18|isbn=978-2-35417-391-3|lire en ligne=https://books.google.ch/books?id=Un7QCQAAQBAJ&pg=PT39&dq=%22Mich%C3%A8le+Barzach%22&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjL5trF6LT1AhXoiv0HHcwuAMY4FBDoAXoECAcQAg#v=onepage&q=%22Mich%C3%A8le%20Barzach%22&f=false|consulté le=2022-01-15}}</ref>{{,}}<ref name=":3">{{Lien web |prénom=Centre |nom=France |titre=[Dans le rétro] Le parachutage raté de Michèle Barzach en 1992 à Orléans |url=https://www.larep.fr/orleans-45000/actualites/dans-le-retro-le-parachutage-rate-de-michele-barzach-en-1992-a-orleans_11544647/ |site=www.larep.fr |date=2015-08-08 |consulté le=2022-01-15}}</ref>{{,}}<ref name=":4">{{Article|langue=fr|titre=Michèle Alliot-Marie, la cheftaine|périodique=Le Monde.fr|date=2011-02-09|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2011/02/09/michele-alliot-marie-la-cheftaine_1477328_3208.html|consulté le=2022-01-15}}</ref>{{,}}<ref name=":5">{{Lien web |langue=fr |titre=Michèle Barzach évincée du gouvernement {{!}} INA |url=https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/cab90008039/michele-barzach-evincee-du-gouvernement |consulté le=2022-01-16}}</ref>{{,}}<ref name=":6">{{Lien web |langue=fr |titre=LES VÉRITÉS DE BARZACH |url=https://www.lexpress.fr/informations/les-verites-de-barzach_597078.html |site=LExpress.fr |date=1994-02-03 |consulté le=2022-01-15}}</ref>{{,}}<ref name=":7">{{Ouvrage|prénom1=Elizabeth|nom1=Martichoux|titre=Ces femmes qui nous gouvernent|éditeur=A. Michel|date=1991|isbn=2-226-04909-6|isbn2=978-2-226-04909-4|oclc=24309790|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/24309790|consulté le=2022-01-15}}</ref>. Elle échoue aux [[élections régionales françaises de 1992|élections régionales de 1992]] à [[Orléans]] face à [[Antoine Carré]]<ref name=":3" />.


=== Carrière internationale ===
== Décoration ==
Elle a reçu le 14 juillet 2008 l'insigne d'[[officier de la Légion d'honneur]] des mains de [[Nicolas Sarkozy]].


== Formation ==
==== Unicef ====
Elle est membre du conseil d'administration de l'association « Amis du fonds mondial Europe », après en avoir été la présidente jusqu'en 2013, qui vise à promouvoir les actions du Fonds mondial de lutte contre le [[Syndrome d'immunodéficience acquise|sida]], la [[tuberculose]] et le [[paludisme]].
* Études secondaires à Casablanca (Maroc)
* Études médicales à la [[faculté de médecine de Paris]]
* Ancienne externe des hôpitaux de Paris
* CES de gynécologie
* Lauréate de la faculté de médecine de Paris
* Attachée à l'hôpital de Neuilly


Le {{date-|5 juin 2012}}, elle est élue à la tête de [[UNICEF France]]. Elle reste en poste jusqu'au {{date-|23 juin 2015}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Jean-Marie Dru succède à Michèle Barzach à la présidence de l’UNICEF France |url=https://www.unicef.fr/article/jean-marie-dru-succede-michele-barzach-la-presidence-de-l-unicef-france |site=UNICEF France |date=2015-06-26 |consulté le=2021-02-15}}</ref>{{,}}<ref>[http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualite/sante-publique/michele-barzach-elue-la-tete-de-l-unicef-france « Michèle Barzach élue à la tête de l’UNICEF France »], ''[[Le Quotidien du médecin]]'', 5 juin 2012.</ref>.
== Profession ==
* Exercice libéral de 1970 à 1986 à Paris : gynécologue et psychanalyste


== Implication dans l'affaire Matzneff ==
== Engagement politique ==
Le {{Date-|31 mars 2020}}, le ''[[The New York Times|New York Times]]'' relaie les propos d'une victime de [[Gabriel Matzneff]], Francesca Gee, trois mois après la sortie du livre ''Le Consentement'' de [[Vanessa Springora]]. Michèle Barzach est mentionnée comme ayant été la gynécologue chez qui Matzneff emmenait ses jeunes victimes afin que la pilule leur soit prescrite, et ce alors que la loi interdisait à ce moment la prescription de contraceptifs à des mineurs sans l'accord des parents. Par ailleurs, dans ''Élie et Phaéton'', Matzneff cite le nom de la gynécologue qui, selon lui, « à aucun moment n’a cru devoir faire la morale à ce monsieur de {{Nobr|37 ans}} et à sa maîtresse de 15 »<ref>{{Article |langue=fr-FR |prénom1=Norimitsu |nom1=Onishi |lien auteur=Norimitsu Onishi|titre=Longtemps contrainte au silence, la victime d’un écrivain pédophile témoigne enfin |périodique=The New York Times |date=2020-03-31 |issn=0362-4331 |lire en ligne=https://www.nytimes.com/fr/2020/03/31/world/europe/matzneff-francesca-gee.html |consulté le=2020-03-31 }}</ref>. Elle est entendue à ce sujet les {{Date-|2 mars 2020-}} et {{Date-|28 avril 2020}} par les policiers de l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP) à Nanterre<ref>{{Article |langue=fr |auteur1=Stéphanie Marteau et Dominique Perrin |titre=Affaire Gabriel Matzneff : l’ancienne ministre de la santé Michèle Barzach entendue par la police |périodique=Le Monde.fr |date=2020-04-27 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2020/04/27/affaire-matzneff-l-ancienne-ministre-de-la-sante-michele-barzach-entendue-par-la-police_6037931_4500055.html |consulté le=2020-04-28 |pages= }}</ref>.
* Conseillère d'arrondissement puis maire-adjointe du [[15e arrondissement de Paris|{{15e|arrondissement}}]] ([[1983]]-[[1986]])
* Conseillère régionale d'Île-de-France ([[1986]]-[[1988]])
* Ministre de la Santé et de la Famille ([[1986]] -[[1988]])
* Députée de Paris ([[1988]]-[[1990]])
* Députée européenne ([[1989]])
* Conseillère de Paris et adjointe au Maire de Paris ([[1989]] -[[1995]])
* Adjointe au Maire de Paris chargée des affaires sociales et de la santé ([[1989]]-[[1990]])


== Décoration ==
== Responsabilités internationales ==
* {{Déco OeLH}}, décorée le {{date-|14 juillet 2008}} par [[Nicolas Sarkozy]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Légion d'honneur : la promotion du 14 Juillet |url=https://www.lefigaro.fr/actualite-france/2008/07/13/01016-20080713ARTFIG00177-legion-d-honneur-la-promotion-du-juillet-.php |site=LEFIGARO |consulté le=2021-06-22}}</ref>.
* Représentante spéciale du Directeur général de l'[[Organisation mondiale de la santé|OMS]] pour la Coopération internationale 1992.
* Présidente de la Fondation GlaxoSmithKline
* Membre fondatrice de l'OIMP (Organisation internationale des médecins parlementaires).
* Directrice régionale de l'OIMP pour l'Europe.
* Tables rondes, débats, missions sur le [[Syndrome d'immunodéficience acquise|SIDA]] (Paris, Afrique, OMS).
* Missions humanitaires d'exploration et d'évaluation pour « Médecins du Monde » depuis 1990.
* Membre du comité scientifique de l'association « Équilibres et populations ».
* Membre du conseil consultatif européen pour le « ''{{Lang|en|Project Hope}}'' » depuis 1991.
* Conseil international en stratégie de santé (Michèle Barzach Santé International) :
** Industries de santé
** Gouvernements
** Organisations institutionnelles : OMS, Banque mondiale
** Missions à l'étranger : [[Afghanistan]], [[Cambodge]], [[Chine]], [[Colombie]], [[République du Congo|Congo]], [[Côte d'Ivoire]], [[Érythrée]], [[Guatémala]], [[Nicaragua]], [[Ouganda]], [[Salvador]], [[Tanzanie]], [[Vietnam]], [[Europe de l'Est]].


== Ouvrages publiés ==
== Ouvrages publiés ==
* ''Je t'aime, Je ne t'aime pas (créativité, spontanéité et poésie collective)'', avec [[Clotaire Rapaille|G.C. Rapaille]] Paris, éditions Universitaires, 1974.
* ''Le Paravent des égoïsmes'', [[Éditions Odile Jacob|Odile Jacob]], 1989
* ''Vérités et tabous'', [[Éditions du Seuil]], 1994
* ''Le Paravent des égoïsmes'', [[Éditions Odile Jacob|Odile Jacob]], 1989.
* ''Vérités et tabous'', [[Éditions du Seuil]], 1994.

== Séminaires ==
* {{Lang|en|Creative Problem Solving Institute Buffalo}} ([[État de New York|État de New-York]]), 1973-1974
* Relations humaines et créativité dans l'entreprise (Créargie et Théracie), 1972 à 1976
* Fondation [[Claude Pompidou]] - Études des motivations des responsables du bénévolat dans les hôpitaux
* Organisation d'un séminaire de [[Bruno Bettelheim]] en France en 1975 : l'enfant autiste
* Thérapie de groupes (Théracie 1974-1976)


== Notes et références ==
== Notes et références ==
{{Références}}
{{Références}}

== Article connexe ==
* [[Femmes ministres en France]]


== Liens externes ==
== Liens externes ==
* {{Autorité}}
* {{Autorité}}
* {{Bases}}


{{Palette
{{Palette|Ministres français de la Santé|Gouvernement Chirac II}}
|Gouvernement Chirac II
{{Portail|politique française|médecine|Grand Casablanca|gaullisme}}
|Ministres français de la Santé
}}
{{Portail|politique française|médecine|Grand Casablanca|Paris}}


{{CLEDETRI:Barzach, Michele}}
{{CLEDETRI:Barzach, Michèle}}
[[Catégorie:Ministre de la Cinquième République]]
[[Catégorie:Ministre de la Cinquième République]]
[[Catégorie:Gynécologue français]]
[[Catégorie:Gynécologue français]]
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[[Catégorie:Député européen élu en France 1989-1994]]
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Michèle Barzach
Illustration.
Fonctions
Députée française

(2 ans, 5 mois et 13 jours)
Élection 12 juin 1988
Circonscription 13e de Paris
Législature IXe (Cinquième République)
Groupe politique RPR
Prédécesseur Proportionnelle par département
Successeur René Galy-Dejean
Ministre déléguée à la Santé
et à la Famille de la France

(2 ans, 1 mois et 15 jours)
Président François Mitterrand
Gouvernement Chirac II
Prédécesseur Edmond Hervé
Successeur Claude Évin (Santé)
Georgina Dufoix (Famille)
Biographie
Date de naissance (81 ans)
Lieu de naissance Casablanca (Maroc)
Nationalité Française
Parti politique RPR, UMP
Conjoint Jacques Lebas
Diplômée de Université de Paris
Profession Gynécologue
Ministres français de la Santé

Michèle Barzach, née le à Casablanca (Maroc), est une gynécologue, psychanalyste[1] et femme politique française.

Elle est ministre de la Santé et de la Famille dans le second gouvernement Chirac, de 1986 à 1988. Elle est présidente d'UNICEF France de 2012 à 2015.

Origines et études

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Michèle Barzach naît le 11 juillet 1943 à Casablanca[2], dans une famille juive d'Afrique du Nord[3].

Elle effectue ses études secondaires à Casablanca (Maroc) puis ses études médicales à la faculté de médecine de Paris[réf. nécessaire].

De 1970 à 1986, elle est gynécologue et psychanalyste[4] à Paris.

Parcours politique

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Michèle Barzach milite dix années au RPR avant d'être lancée par Jacques Toubon[5].

1986-1988 : ministre de la Santé

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Elle devient ministre de la Santé et de la Famille en 1986, nommée par Jacques Chirac[6]. Dans les faits, elle est ministre déléguée sous l'autorité du ministre des Affaires sociales Philippe Seguin. Elle est en poste du 20 mars 1986 au 10 mai 1988[7].

Le , soit une semaine après la catastrophe de Tchernobyl et le passage du nuage radioactif sur la France et le Benelux, la voix du gouvernement portée par Michèle Barzach, alors ministre de la Santé, juge que le nuage de Tchernobyl n'a pas contaminé la France et qu'il n'y a aucune précaution particulière à prendre liée à la santé publique[8].

Sur le plan de la sécurité des naissances, elle entame un processus de concentration des maternités dans une circulaire signée en 1988[9].

Michèle Barzach est la première ministre à prendre conscience de la nécessité d'entamer une politique publique pour contrer la maladie du sida et à s'engager concrètement sur le sujet[10],[11],[5],[12].

La même année, s'opposant à la plupart des membres de son camp, elle souhaite faire la promotion du seul dispositif capable d'éviter la contamination au VIH, le préservatif, et pour cela, doit faire voter une loi. En effet, la publicité pour le préservatif est interdite depuis longtemps car il est considéré comme un anticonceptionnel. La loi votée, elle lance alors une campagne d'information sur le préservatif[13] et en fait autoriser la publicité à la télévision[14],[15].

Un an plus tard, le , elle signe un décret qui autorise la vente libre de seringues en pharmacie, mesure qui permettra une limitation de la contamination des toxicomanes par différents virus, notamment le VIH et le virus de l'hépatite C, et signera le début d'une politique de réduction des risques en cette matière, en opposition à la loi de 1970 sur les drogues[14].

Carrière politique après 1988

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En 1988, elle est élue députée à Paris, puis adjointe au maire de Paris Jacques Chirac en 1989, et députée européenne par la suite. En 1989 se forme un groupe dit des « Rénovateurs », qui se propose de réunir UDF et RPR, sous l'impulsion de Michel Noir et François Léotard. Jacques Chirac, dont elle était très proche, s'estime trahi et elle est exclue de la direction du parti après avoir été candidate au comité directeur du RPR. Elle perd aussi sa fonction d'adjointe à la mairie de Paris et son mandat de députée[7],[16],[17],[18],[19],[20]. Elle échoue aux élections régionales de 1992 à Orléans face à Antoine Carré[16].

Carrière internationale

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Elle est membre du conseil d'administration de l'association « Amis du fonds mondial Europe », après en avoir été la présidente jusqu'en 2013, qui vise à promouvoir les actions du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

Le , elle est élue à la tête de UNICEF France. Elle reste en poste jusqu'au [21],[22].

Implication dans l'affaire Matzneff

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Le , le New York Times relaie les propos d'une victime de Gabriel Matzneff, Francesca Gee, trois mois après la sortie du livre Le Consentement de Vanessa Springora. Michèle Barzach est mentionnée comme ayant été la gynécologue chez qui Matzneff emmenait ses jeunes victimes afin que la pilule leur soit prescrite, et ce alors que la loi interdisait à ce moment la prescription de contraceptifs à des mineurs sans l'accord des parents. Par ailleurs, dans Élie et Phaéton, Matzneff cite le nom de la gynécologue qui, selon lui, « à aucun moment n’a cru devoir faire la morale à ce monsieur de 37 ans et à sa maîtresse de 15 »[23]. Elle est entendue à ce sujet les et par les policiers de l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP) à Nanterre[24].

Décoration

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Ouvrages publiés

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  • Je t'aime, Je ne t'aime pas (créativité, spontanéité et poésie collective), avec G.C. Rapaille Paris, éditions Universitaires, 1974.
  • Le Paravent des égoïsmes, Odile Jacob, 1989.
  • Vérités et tabous, Éditions du Seuil, 1994.

Notes et références

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  1. « Affaire Matzneff : Michèle Barzach, ancienne ministre de la Santé, entendue par la police », sur lefigaro.fr (consulté le )
  2. « Michèle Barzach, nouvelle présidente de l’UNICEF France », sur UNICEF France, (consulté le )
  3. Librairie des Croquelinottes, Les juifs dans la politique française, de 1945 ... - Maurice Szafran - Flammarion (lire en ligne)
  4. « Affaire Matzneff : l'ancienne ministre de la Santé Michèle Barzach entendue par les enquêteurs », sur Franceinfo, (consulté le )
  5. a et b « Le ministre de la santé fait le bilan de la lutte contre le SIDA Michèle Barzach, la dame de cœur », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « Emmanuel Macron et le syndrome Michèle Barzach », sur France Culture (consulté le )
  7. a et b Rama Yade, Anthologie regrettable du machisme en politique: Anthologie regrettable du machisme en politique, Editions du moment, (ISBN 978-2-35417-391-3, lire en ligne)
  8. Aurélie Rossignol, « 30 ans de Tchernobyl : les victimes dénoncent toujours un «mensonge d'Etat» », sur leparisien.fr, (consulté le )
  9. Jocelyne George et Normandie Roto Impression), L'accouchement sans douleur histoire d'une révolution oubliée, Les éd. de l'atelier/Les éd. ouvrières, dl 2004 (ISBN 2-7082-3751-9 et 978-2-7082-3751-3, OCLC 492448336, lire en ligne)
  10. Christophe Broqua, Patrice Pinell, Pierre-Olivier de Busscher et Marie,. Jauffret-Roustide, Une épidémie politique : la lutte contre le sida en France (1981-1996), Presses universitaires de France, dl 2002 (ISBN 978-2-13-063871-1 et 2-13-063871-6, OCLC 947339008, lire en ligne)
  11. Philippe Artières, Éric Favereau et Joséphine Gross, Une vie politique entretiens avec Philippe Artières et Éric Favereau, Éd. du Seuil, (ISBN 978-2-02-116557-9 et 2-02-116557-4, OCLC 937634696, lire en ligne)
  12. « Sida : le combat de Jacques Chirac | INA », sur ina.fr (consulté le )
  13. « 1987 | C’était il y a 30 ans… les années Gai Pied », sur Yagg.com, (consulté le )
  14. a et b « Les présidents français face à l'épidémie | Transversal : VIH & sida aujourd'hui », sur transversalmag.fr (consulté le )
  15. « Plateau Michèle Barzach : autorisation de la publicité pour les préservatifs | INA » (consulté le )
  16. a et b Centre France, « [Dans le rétro] Le parachutage raté de Michèle Barzach en 1992 à Orléans », sur www.larep.fr, (consulté le )
  17. « Michèle Alliot-Marie, la cheftaine », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. « Michèle Barzach évincée du gouvernement | INA » (consulté le )
  19. « LES VÉRITÉS DE BARZACH », sur LExpress.fr, (consulté le )
  20. Elizabeth Martichoux, Ces femmes qui nous gouvernent, A. Michel, (ISBN 2-226-04909-6 et 978-2-226-04909-4, OCLC 24309790, lire en ligne)
  21. « Jean-Marie Dru succède à Michèle Barzach à la présidence de l’UNICEF France », sur UNICEF France, (consulté le )
  22. « Michèle Barzach élue à la tête de l’UNICEF France », Le Quotidien du médecin, 5 juin 2012.
  23. Norimitsu Onishi, « Longtemps contrainte au silence, la victime d’un écrivain pédophile témoigne enfin », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  24. Stéphanie Marteau et Dominique Perrin, « Affaire Gabriel Matzneff : l’ancienne ministre de la santé Michèle Barzach entendue par la police », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  25. « Légion d'honneur : la promotion du 14 Juillet », sur LEFIGARO (consulté le )

Article connexe

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Liens externes

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