« Moumen Smihi » : différence entre les versions
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Moumen Smihi a suivi des études de philosophie à la Faculté de lettres et sciences humaines de [[Rabat]], puis de cinéma à l'[[Institut des hautes études cinématographiques|IDHEC]] de [[Paris]], où il entre en {{Date|novembre 1965}}. Il a aussi participé au séminaire de [[Roland Barthes]] à l'[[École pratique des hautes études]]. |
Moumen Smihi a suivi des études de philosophie à la Faculté de lettres et sciences humaines de [[Rabat]], puis de cinéma à l'[[Institut des hautes études cinématographiques|IDHEC]] de [[Paris]], où il entre en {{Date|novembre 1965}}. Il a aussi participé au séminaire de [[Roland Barthes]] à l'[[École pratique des hautes études]]. |
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Il travaille comme assistant pour la télévision française avant de réaliser son premier [[court métrage]] ''Si Moh Pas de Chance'', qui est Grand Prix du court métrage au {{3e}} Festival international d'expression française de Dinard en 1971, et est remarqué par la critique française<ref>[http://www.imagofilm.com/html/presse.html Henry Chapier, Combat, 12/07/1971 ; Jean de Baroncelli, Le Monde, 15/07/1971]</ref>. En 1975, il réalise son premier [[long métrage]] ''El Chergui''. |
Il travaille comme assistant pour la télévision française avant de réaliser son premier [[court métrage]] ''Si Moh Pas de Chance'', qui est Grand Prix du court métrage au {{3e}} Festival international d'expression française de Dinard en 1971, et est remarqué par la critique française<ref>[http://www.imagofilm.com/html/presse.html Henry Chapier, Combat, 12/07/1971 ; Jean de Baroncelli, Le Monde, 15/07/1971]</ref>. En 1975, il réalise son premier [[long métrage]] ''[[El Chergui ou le Silence violent]]''. |
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Moumen Smihi a réalisé sept longs et moyens métrages, ainsi que plusieurs courts métrages. Il fait partie des réalisateurs qui ont donné leur lettres de noblesse au cinéma marocain<ref>[http://www.jeuneafrique.com/jeune_afrique/article_jeune_afrique.asp?art_cle=LIN23103lemarnarcdn0 ''Le Maroc grand écran'', Renaud de Rochebrune, 23 octobre 2001, Jeuneafrique.com]</ref>. |
Moumen Smihi a réalisé sept longs et moyens métrages, ainsi que plusieurs courts métrages. Il fait partie des réalisateurs qui ont donné leur lettres de noblesse au cinéma marocain<ref>[http://www.jeuneafrique.com/jeune_afrique/article_jeune_afrique.asp?art_cle=LIN23103lemarnarcdn0 ''Le Maroc grand écran'', Renaud de Rochebrune, 23 octobre 2001, Jeuneafrique.com]</ref>. |
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* 2005 : ''Le Gosse de Tanger'' (''El Ayel''), avec Abdesslam Begdouri, Saïd Amel, Bahija Hachami |
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*1970 : ''{{Lien|langue=en|trad=Simoh, the Unlucky Man|fr=Si Moh Pas-de-Chance}}'' |
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*1972 : ''Couleurs aux corps'' |
*1972 : ''Couleurs aux corps'' |
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*1978 : ''Villes marocaines'' |
*1978 : ''Villes marocaines'' |
Dernière version du 22 avril 2023 à 23:51
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Moumen Smihi est un cinéaste marocain, né à Tanger le .
Biographie
[modifier | modifier le code]Moumen Smihi a suivi des études de philosophie à la Faculté de lettres et sciences humaines de Rabat, puis de cinéma à l'IDHEC de Paris, où il entre en . Il a aussi participé au séminaire de Roland Barthes à l'École pratique des hautes études.
Il travaille comme assistant pour la télévision française avant de réaliser son premier court métrage Si Moh Pas de Chance, qui est Grand Prix du court métrage au 3e Festival international d'expression française de Dinard en 1971, et est remarqué par la critique française[1]. En 1975, il réalise son premier long métrage El Chergui ou le Silence violent.
Moumen Smihi a réalisé sept longs et moyens métrages, ainsi que plusieurs courts métrages. Il fait partie des réalisateurs qui ont donné leur lettres de noblesse au cinéma marocain[2].
Moumen Smihi a cherché à montrer, depuis Les Récits de la nuit jusqu’à ses Chroniques marocaines, une société arabe contemporaine déchirée par son passé féodal, la décadence, le colonialisme, le sous-développement, avec une écriture qui allie fiction et documentaire[réf. nécessaire].
Filmographie
[modifier | modifier le code]- Longs métrages
- 1975 : El Chergui ou le Silence violent (El Chergui)
- 1981 : 44 ou les Récits de la nuit, avec Abdesslam Faraoui, Pierre Clémenti et Marie-France Pisier
- 1987 : Caftan d'amour, avec Nathalie Roche et Isabelle Weingarten
- 1989 : Défense et illustration du cinéma égyptien (en)
- 1991 : La Dame du Caire (en), avec Youssra et Gamil Ratib
- 1993 : Avec Matisse à Tanger (en), avec Daniel Mesguich
- 1999 : Chroniques marocaines, avec Acha Mahmah, Miloud Habachi et Tarik Jamil
- 2005 : Le Gosse de Tanger (El Ayel), avec Abdesslam Begdouri, Saïd Amel, Bahija Hachami
- 2008 : Les Cris de jeunes filles des hirondelles (en)
- 2013 : Tanjaoui : Peines de cœur et tourments du jeune Tanjaoui Larbi Salmi (en)
- Courts métrages
- 1970 : Si Moh Pas-de-Chance (en)
- 1972 : Couleurs aux corps
- 1978 : Villes marocaines
- 1995 : Jef à l'Anpe (Jamaa El Fna à l'Agence nationale pour l'emploi)
- 1995 : La Médina de Paris
- 1997 : Interview : histoire du cinéma
Notes et références
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Imago Film International (en archive)