« Manifestations des 10 et 11 janvier 2015 » : différence entre les versions
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* [[Chambéry]] : {{formatnum:20000}} personnes<ref>{{Lien web|url=http://www.ledauphine.com/savoie/2015/01/11/depart-d-une-premiere-marche-a-chambery-le-haut|titre=Près de 20 000 à Chambéry, plus de 3 000 à Albertville|auteur=[[Le Dauphiné libéré]]|jour=11|mois=janvier|année=2015}}</ref> ; |
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* [[Charleville-Mézières]] : {{formatnum:12000 personnes}}<ref>{{Lien web |url=http://www.lunion.com/region/photos-marche-citoyenne-raz-de-maree-dans-la-marne-les-ia0b0n470455 |titre=PHOTOS. Marche citoyenne : raz-de-marée dans la Marne, les Ardennes et l’Aisne |auteur=[[L'Union]] |jour=12 |mois=janvier |année=2015}}</ref> ; |
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* [[Châteauroux]] : {{formatnum:11000}} personnes<ref>{{Lien web|url=http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre/Actualite/Economie-social/n/Contenus/Articles/2015/01/11/A-Chateauroux-11.000-personnes-sur-la-place-de-Republique-2181754|titre=A Châteauroux, 11.000 personnes sur la place de Republique |auteur=[[La Nouvelle République]]|jour=11|mois=janvier|année=2015}}</ref> ; |
* [[Châteauroux]] : {{formatnum:11000}} personnes<ref>{{Lien web|url=http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre/Actualite/Economie-social/n/Contenus/Articles/2015/01/11/A-Chateauroux-11.000-personnes-sur-la-place-de-Republique-2181754|titre=A Châteauroux, 11.000 personnes sur la place de Republique |auteur=[[La Nouvelle République]]|jour=11|mois=janvier|année=2015}}</ref> ; |
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* [[Clermont-Ferrand]] : {{formatnum:70000}} personnes<ref>Lien web|url=http://www.lamontagne.fr/auvergne/2015/01/11/plus-de-70-000-personnes-mobilisees-a-clermont_11285337.html|titre=Plus de 70000 personnes mobilisées à Clermont|auteur=[[La Montagne (journal)|La Montagne]]|jour=11|mois=janvier|année=2015}}</ref> ; |
* [[Clermont-Ferrand]] : {{formatnum:70000}} personnes<ref>Lien web|url=http://www.lamontagne.fr/auvergne/2015/01/11/plus-de-70-000-personnes-mobilisees-a-clermont_11285337.html|titre=Plus de 70000 personnes mobilisées à Clermont|auteur=[[La Montagne (journal)|La Montagne]]|jour=11|mois=janvier|année=2015}}</ref> ; |
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Version du 13 janvier 2015 à 10:10
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10 et 11 janvier 2015
| Date | 10 et |
|---|---|
| Localisation |
 France |
| Participants |
Citoyens français et étrangers Personnalités politiques nationales et internationales[1] |
|---|---|
| Revendications |
Lutte contre le terrorisme Liberté de la presse Liberté d'expression |
| Nombre de participants |
: environ 700 000 : environ 3 700 000 |
Les manifestations des 10 et 11 janvier 2015, également appelées « marches républicaines », sont un ensemble de rassemblements qui se déroulent sur le territoire français en réaction aux attentats des 7, 8 et 9 janvier contre la rédaction du journal Charlie Hebdo suivis par la prise d'otages de la porte de Vincennes dans un hypermarché casher, qui ont coûté la vie à dix-sept personnes. À la suite du retentissement considérable de ces événements, aussi bien en France qu'à l'étranger, quarante-quatre dirigeants de divers pays participent au cortège parisien du dimanche 11 janvier 2015.
Le nombre total de manifestants à travers la France est estimé à plus de 4 millions sur les deux journées, dont plus de 1,5 million le dimanche 11 janvier à Paris, ce qui en fait le plus important rassemblement de l'histoire moderne du pays[2]. Parallèlement, de nombreuses manifestations et rassemblements de soutien ont eu lieu dans le monde.
Contexte
Les attentats de janvier 2015 en France sont une série d'actions terroristes qui se sont déroulées entre les 7 et 9 janvier 2015 en Île-de-France, visant un journal, des journalistes, des policiers et des juifs : dix-sept personnes ont été assassinées et trois terroristes tués.
Le 7 janvier, douze personnes, dont huit membres de la rédaction du journal Charlie Hebdo et deux policiers, sont tués par Chérif et Saïd Kouachi, deux anciens membres de la filière djihadiste dite « des Buttes-Chaumont » qui se réclament d'Al-Qaïda dans la péninsule Arabique : Charlie Hebdo, qui avait pris position contre l'islamisme radical et publié des caricatures de Mahomet, était depuis plusieurs années une cible désignée des terroristes islamistes. Le 8 janvier, un policière municipale de Montrouge est tuée par Amedy Coulibaly, un complice des frères Kouachi ; le lendemain, le même individu, qui se réclame de l'État islamique, attaque une supérette cachère porte de Vincennes, à Paris, tuant quatre personnes et en prenant plus de dix autres en otage. Les frères Kouachi - qui se sont retranchés dans une imprimerie en Seine-et-Marne, où ils ont pris un otage - et Coulibaly sont, chacun de leur côté, abattus par les forces de l'ordre le 9 janvier, en fin d'après-midi.
10 janvier 2015
Le samedi 10 janvier 2015, le lendemain du terme des évènements, plus de 700 000 manifestants défilent à travers la France[3]. On note environ 150 000 manifestants à Toulouse[4], 300 000 à Lyon, environ 75 000 à Nantes, plus de 45 000 à Marseille, 40 000 à Perpignan, environ 37 000 à Lille, 30 000 à Nice, Limoges[5] et Pau, plus de 22 000 à Orléans, 13 000 à Agen et 10 000 au Havre[6].
11 janvier 2015
Les diverses manifestations organisées à travers la France et Paris ont rassemblé quatre millions de personnes, ce qui en fait la plus grande manifestation jamais recensée en France selon le ministère de l'Intérieur[7].
Paris
Parcours
Le cortège parisien choisi va de la place de la République en direction de la place de la Nation, via le boulevard Voltaire. Le défilé passe à cinq cent mètres du lieu de l'attentat contre Charlie Hebdo. Un deuxième itinéraire passe par le boulevard de Ménilmontant puis l'avenue Philippe Auguste[8]. Un troisième itinéraire passe par la place de la Bastille via le boulevard des Filles-du-Calvaire.
- Rassemblement à Paris
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À 14 h 15, la place de la République déjà remplie
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Dans le cortège, une pancarte « Je suis Charlie »
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Des membres de l'équipe de Charlie Hebdo (parmi lesquels les dessinateurs Luz et Coco et la journaliste Sigolène Vinson)
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Hommage aux collaborateurs de Charlie Hebdo
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Hommage au policier Ahmed Merabet
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Manifestants dans le 3e arrondissement
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Manifestants place de la Bastille
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Manifestants à l'Opéra Bastille
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Manifestants Boulevard Saint-Martin
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Des manifestants sur le boulevard Voltaire, arrivant sur la place de la Nation en fin du parcours
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Dans le cortège
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Une pancarte durant la marche républicaine
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Manifestants vers 18 h, sur le square de la place de la Nation
Dispositif de sécurité
La forte concentration de population attendue, dont de nombreux chefs d'États et de gouvernements du monde entier, fait de cette manifestation un événement à hauts risques. Au total, 2 300 policiers en tenue sont mobilisés pour cette journée. Ils sont épaulés par 1 300 militaires, et par plusieurs centaines de policiers en civil[8]. Des tireurs d'élite sont positionnés sur les toits de Paris.
Le syndicat des transports d'Île-de-France annonce la gratuité des transports pour se rendre au rassemblement républicain le dimanche 11 janvier 2015[9]. La RATP signale que, sur instruction de la préfecture de Police, les stations suivantes sont fermées dès 10 h 00 :
- lignes 3, 5, 8, 9 et 11 : République ;
- Ligne 3 : Temple, Parmentier ;
- Ligne 5 : Oberkampf, Bréguet Sabin, Richard-Lenoir ;
- Ligne 8 : Filles du Calvaire, Saint-Sébastien - Froissart, Chemin Vert ;
- Ligne 9 : Oberkampf, Saint-Ambroise, Voltaire, Charonne, Rue des Boulets.
En milieu d'après-midi, la RATP annonce, sur instruction de la préfecture de Police, la fermeture de la station Nation. La station Strasbourg Saint-Denis est également fermée.}}
Polémiques
Dès le début de l'organisation de ces manifestations, une controverse éclate concernant l'éventuelle participation d'élus Front national à la marche parisienne[10] : une majorité des dirigeants des partis de gauche est hostile à la présence du FN, tandis que l'UMP ne s'y oppose pas, au nom de l'union nationale. Le PS est lui-même divisé : son premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis, contredit ainsi l'avis de la majorité des cadres du parti en déclarant que « vient qui veut et qui se sent concerné ». Certains responsables socialistes redoutent pour leur part que l'exclusion du FN donne à ce parti l'occasion de se poser en victime[11]. Marine Le Pen appelle finalement ses partisans à manifester en province mais pas à Paris, dénonçant « les partis politiques sectaires » qui ont exclu le Front national de la marche parisienne, et opposant « le peuple français » à la classe politique qui a « récupéré » le cortège parisien[12]. Elle-même manifeste le 11 janvier à Beaucaire, l'une des mairies FN[13].
Olivier Besancenot, de son côté, dénonce l'« instrumentalisation politique » des attentats et annonce que le Nouveau Parti anticapitaliste ne participera pas aux manifestations aux côtés des partis de gouvernement[14]. L'attitude des formations membres du Front de gauche est plus contrastée : Jean-Luc Mélenchon et son parti, le Parti de gauche participent aux manifestations du 11 janvier, mais se tiennent à l'écart des cortèges des autres formations politiques, dont ils dénoncent les manoeuvres de récupération. Le Parti communiste français, dont le secrétaire national Pierre Laurent avait dans un premier temps appelé à l'unité nationale, appelle lui aussi à la méfiance face aux instrumentalisations. Une autre des composantes du Front de gauche, le mouvement Ensemble dirigé par Clémentine Autain, refuse quant à lui de signer l'appel commun à manifester, en arguant que « l'union sacrée vise à brouiller les repères pour mieux récupérer politiquement »[15].
Autres villes
En France
La manifestation a été suivie dans toute la France. Des centaines de villes à travers l'hexagone notent plus de 1 000 participants[16],[17]. Ci-dessous, la liste des villes dont le nombre de manifestants est supérieur à 10 000 :
- Aix-en-Provence : 22 000 personnes[18] ;
- Ajaccio : au moins 10 000 personnes[19] ;
- Albi : 16 000 personnes[20] ;
- Alençon : 15 000 personnes[21] ;
- Alès : 10 000 personnes[22] ;
- Amiens : 10 000 personnes[réf. nécessaire]
- Ancenis : 12 000 personnes[23] ;
- Angers : 50 000 personnes[23] ;
- Angoulême : 20 000 personnes[24] ;
- Annecy : 23 000 personnes[25] ;
- Aurillac : 10 500 personnes [26] ;
- Auxerre : 10 000 personnes [27] ;
- Avignon : 30 000 personnes[28]
- Bayonne : 20 000 personnes[29] ;
- Belfort : 13 000 personnes[30] ;
- Bergerac : 10 000 personnes[24] ;
- Besançon : entre 25 000 et 30 000 personnes[31] ;
- Blois : 15 000 personnes[32] ;
- Bordeaux : 140 000 personnes[33] ;
- Bourg-en-Bresse : 15 000 personnes[34] ;
- Brest : 65 000 personnes [35] ;
- Brive-la-Gaillarde : 10 000 personnes[36] ;
- Caen : 33 000 personnes[37] ;
- Carcassonne : 15 000 personnes[38] ;
- Castres : 11 000 personnes[20] ;
- Chambéry : 20 000 personnes[39] ;
- Charleville-Mézières : 12 000 personnes[40] ;
- Châteauroux : 11 000 personnes[41] ;
- Clermont-Ferrand : 70 000 personnes[42] ;
- Cherbourg-Octeville : 25 000 personnes[43] ;
- Cognac : 11 000 personnes[24] ;
- Colmar : 10 000 personnes[44],[45] ;
- Coutances : 10 000 personnes[46] ;
- Dammartin-en-Goële, où les frères Kouachi ont été tués : 10 000 personnes[47],[44] ;
- Dinan : 15 000 personnes[23] ;
- Dijon : au moins 35 000 personnes[48] ;
- Évreux : au moins 10 000 personnes[49] ;
- Ferney-Voltaire: environ 10 000 personnes[50] ;
- Grenoble : 110 000 personnes[51] ;
- La Ciotat : 10 000 personnes[52] ;
- La Rochelle : 15 000 à 20 000 personnes[24] ;
- La Roche-sur-Yon : 25 000 personnes[23] ;
- Laval : 15 000 personnes[53] ;
- Lorient : 30 000 personnes[23] ;
- Lyon : 330 000 personnes[47] ;
- Mâcon : 15 000 personnes[54] ;
- Marseille : 60 000 personnes et 45 000 le 10 janvier[55],[20],[56] ;
- Martigues : 15 000 personnes [57] ;
- Metz : 45 000 personnes[58] ;
- Montpellier : 100 000 personnes[59] ;
- Morlaix : 10 000 personnes[23] ;
- Mulhouse : 25 000 personnes [60];
- Nancy : 50 000 personnes[61] ;
- Nantes : 75 000 personnes[62] ;
- Narbonne : 10 000 personnes[63] ;
- Nevers : 10 000 personnes[64] ;
- Nîmes : 30 000 personnes[65] ;
- Paris : près de 2 000 000 de personnes[66] ;
- Périgueux : 15 000 personnes[24] ;
- Perpignan : 40 000 personnes[47],[32] ;
- Poitiers : 15 000 personnes[67] ;
- Quimper : 25 000 personnes[68] ;
- Rennes : 115 000 personnes[47],[32] ;
- Reims : 25 000 personnes[69] ;
- Rodez : 17 000 personnes[20] ;
- Rouen : 45 000 personnes[réf. nécessaire] ;
- Saint-Brieuc : 30 000 personnes[70] ;
- Saint-Étienne : 70 000 personnes, regroupant des personnalités politiques de la gauche jusqu'au Front national[47],[44],[32] ;
- Saint-Lô : 10 000 personnes[71] ;
- Saint-Malo : 15 000 personnes[23] ;
- Strasbourg : 45 000 personnes[72] ;
- Tarbes : 14 000 personnes[47],[32] ;
- Toulon : 45 000 personnes[20] ;
- Toulouse : 150 000 personnes[4] ;
- Tours : 35 000 personnes[73] ;
- Troyes : 20 000 personnes[74] ;
- Tulle : 10 000 personnes[75] ;
- Vannes : 25 000 personnes[76].
- Divers rassemblements
-
À Brest
-
À Lyon sur la place Bellecour
-
À Lyon. La pancarte dit "Je suis Charlie et je suis Ahmed Merabet" (un des policiers tués le 7 janvier)
-
À Strasbourg.
-
À Reims
-
Panoramique au parc Paul-Mistral de Grenoble
Localisation des principales manifestations des 10 et 11 janvier |
Ailleurs dans le monde
Allemagne - Berlin : 8 000 à 9 000 personnes se réunissent devant l'ambassade de France[77]
Australie - Canberra, Sydney et Adélaïde, pas de chiffres officiels
Autriche - Vienne : 10 000 personnes manifestent[78]
Belgique - Bruxelles: 20 000 personnes manifestent[79]
Burundi - Bujumbura : 200 à 300 personnes manifestent devant l'ambassade de France[44]
Canada - Montréal: 25 000 personnes manifestent[81]
Espagne - Madrid : plusieurs centaines de personnes manifestent à la Puerta del Sol[78]
États-Unis - San Francisco: 2 000 personnes manifestent[83]
Grèce - Athènes : 500 personnes se rassemblent au pied du Parlement grec[44]
- Jérusalem : 500 personnes manifestent devant un écran « Jérusalem est Charlie »[78]
Luxembourg - Luxembourg : 2 000 personnes manifestent [84]
Maroc - Rabat : des personnes se regroupent devant le siège de l'AFP [85]
Norvège - Oslo : plusieurs centaines de personnes manifestent[78]
Palestine - Ramallah : plusieurs dizaines de personnes se rassemblent sous une banderole indiquant « La Palestine est solidaire de la France contre le terrorisme »[44]
Roumanie - Bucarest : 200 personnes manifestent devant l'ambassade de France[86]
Royaume-Uni - Londres : 1 000 personnes manifestent à Trafalgar Square[78]
Suède - Stockholm : 3 000 personnes manifestent[78]
Suisse - Bellinzone : 500 personnes manifestent[88]
Turquie - Istanbul : des personnes se regroupent devant le consulat de France[77]
Personnalités
France
Politiques
De très nombreuses personnalités politiques françaises sont présentes. Suivant l'ordre protocolaire :
- François Hollande, président de la République française ;
- Manuel Valls, Premier ministre ;
- Gérard Larcher, président du Sénat ;
- Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale ;
- Nicolas Sarkozy, ancien président de la République ;
- Ségolène Royal, Christiane Taubira, Michel Sapin, Bernard Cazeneuve, Fleur Pellerin et Harlem Désir, membres du gouvernement ;
- Jean-Marc Ayrault, Édouard Balladur, Édith Cresson, Dominique de Villepin, François Fillon, Michel Rocard, Lionel Jospin, Alain Juppé et Jean-Pierre Raffarin, anciens Premiers ministres ;
- Jean-Louis Debré, président du Conseil constitutionnel ;
- Jean-Marc Sauvé, vice-président du Conseil d'État ;
- Jean-Paul Delevoye, président du Conseil économique, social et environnemental ;
- Jacques Toubon, défenseur des droits ;
- Anne Hidalgo, maire de Paris ;
- Bertrand Delanoë, ancien maire de Paris ;
- Jean-Paul Huchon , président de la région Île-de-France ;
- Patrick Karam, président du conseil représentatif des Français d'outre-mer.
Partis
Les partis politiques sont représentés[90] :
- Debout la France : Nicolas Dupont-Aignan, président ;
- EELV : Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale ; Barbara Pompili et François de Rugy, co-présidents du groupe à l'Assemblée nationale ; Jean-Vincent Placé, président du groupe au Sénat ; Cécile Duflot, ancien ministre ;
- MoDem : François Bayrou, Nathalie Griesbeck, Robert Rochefort, Marielle de Sarnez et Yann Wehrling ;
- PCF : Pierre Laurent, secrétaire général ;
- PG : Jean-Luc Mélenchon ;
- PS : Jean-Christophe Cambadélis, Premier secrétaire ; Bruno Le Roux, président du groupe à l'Assemblée nationale ; Didier Guillaume, président du groupe au Sénat ; Aurélie Filippetti, ancienne ministre .
- UDI : Jean-Christophe Lagarde, président ; Philippe Vigier, président du groupe à l'Assemblée nationale ; Jean-Louis Borloo, Yves Jégo, Chantal Jouanno, Laurent Hénart, Hervé Morin, Rama Yade, anciens ministres ;
- UMP : Nicolas Sarkozy, président ; Nathalie Kosciusko-Morizet, vice-présidente ; Philippe Goujon, député de Paris ; Christian Jacob, président du groupe à l'Assemblée nationale ; Benoist Apparu, François Baroin, Xavier Bertrand[91], Jean-François Copé, Patrick Devedjian, Brice Hortefeux, Roger Karoutchi, Bruno Le Maire, Nadine Morano, Valérie Pécresse et Laurent Wauquiez, anciens ministres.
La présidente du Front national, Marine Le Pen, manifeste à Beaucaire[92].
Religieux
Des responsables religieux sont présents :
- culte catholique
- Mgr Pascal Delannoy, représentant la Conférence des évêques de France
- Mgr Stanislas Lalanne, évêque de Pontoise
- culte israélite
- Roger Cukierman, président du Conseil représentatif des institutions juives de France
- Moché Lewin, directeur exécutif de la Conférence des rabbins européen
- Joël Mergui, président du Consistoire central israélite de France
- culte musulman
- Dalil Boubakeur, président du Conseil français du culte musulman et recteur de la Grande Mosquée de Paris
- Hassen Chalghoumi, président de l'association culturelle des musulmans de Drancy
- Mohammed Moussaoui, président de l'Union des mosquées de France[93]
Culture
Des personnalités du monde de la culture sont présentes, parmi lesquelles :
- Pierre Arditi, acteur ;
- Frédérique Bel, actrice ;
- Tahar Ben Jelloun, écrivain ;
- Patrick Bruel, chanteur et acteur ;
- Sorj Chalandon, romancier ;
- Pascal Demolon, acteur ;
- Michel Drucker, animateur ;
- Marek Halter, écrivain ;
- Jack Lang, président de l'Institut du monde arabe ;
- Anne-Sophie Lapix, animatrice et journaliste ;
- Michel Legrand, musicien ;
- Pierre Lemaitre, romancier ;
- Pierre Lescure, président du Festival de Cannes ;
- Stéphane Lissner, directeur de l'Opéra de Paris ;
- Macha Méril, actrice ;
- Yann Moix, romancier ;
- Nagui, animateur ;
- Jean d'Ormesson, de l'Académie française ;
- Plantu, dessinateur ;
- Philippe Rebbot, acteur ;
- Renaud, chanteur ;
- Jean-Michel Ribes, patron du Théâtre du Rond-Point ;
- Éric Ruf, administrateur de la Comédie-Française ;
- Éric-Emmanuel Schmitt, romancier ;
- Bruno Solo, acteur ;
- Agnès Varda, réalisatrice.
Syndicats
Les représentants des syndicats de salariés CFDT Laurent Berger et FO Jean-Claude Mailly, ainsi que du MEDEF Pierre Gattaz et son prédécesseur Laurence Parisot, participent également au rassemblement.
Organisations diverses
Le scoutisme français et d'autres représentants des mouvements scouts de l'hexagone ont participé aux marches, ainsi que des représentants du Grand Orient de France.
Autres pays du continent européenLes 27 autres pays de l'Union européenne
Pays hors de l'Union européenne
|
Afrique
Amérique
Asie
Institutions internationales
|
Analyses
Au lendemain des manifestations, les historiens Jean-Noël Jeanneney, Pascal Ory et Michel Winock, trois participants, conviennent du caractère historique de ces journées, en raison de plusieurs caractères sans précédent : l’ampleur de la mobilisation ; son étendue à l’échelle du territoire français ; et sa dimension internationale — le 11 janvier est pour Michel Winock la première « journée de l’internationalisme démocratique » de l’histoire. Par ailleurs, son inspiration unitaire est presque unique dans l'histoire de France. Pascal Ory voit notamment dans l'émancipation des manifestants à l'égard des organisations et leurs slogans individualisés, « le signe de l’individualisme très avancé qui caractérise nos sociétés occidentales »[106].
Notes et références
- L'impressionnante liste des politiques présents à la marche à Paris
- « Une marche républicaine historique : plus de 3,7 millions de Français ont défilé », Le Parisien, (consulté le ).
- G.L., J.Cl., « Charlie Hebdo : 700 000 personnes se sont rassemblées ce samedi », sur le site du quotidien Le Parisien, (consulté le ).
- Sébastien Marcelle, « Marche républicaine à Toulouse : 150 000 personnes ont défilé », sur le site du quotidien La Dépêche du Midi, (consulté le ).
- « Charlie Hebdo : plus de 30.000 personnes rassemblées ce samedi à Limoges ! », sur Le Populaire du Centre, (consulté le ).
- Christophe Preteux, Au Havre : liberté, je crie ton nom, paris-normandie.fr, 11 janvier 2015
- La France dans la rue pour défendre la liberté, lemonde.fr, 11 janvier 2015
- « Attaques terroristes : le parcours de la marche républicaine à Paris », sur France TV Info,
- Transports gratuits pour aller à la manif du 11 janvier.
- « Le Front national et la marche républicaine : quatre questions pour comprendre le débat », sur France Info, .
- L’union nationale se brise sur la question du FN, Le Monde, 9 janvier 2015
- Marine Le Pen appelle ses partisans à manifester partout, sauf à Paris, Le Monde, 10 janvier 2015
- A Beaucaire, la marche républicaine réunit avant tout des frontistes, Le Monde, 12 janvier 2015
- Charlie Hebdo : Besancenot refuse de marcher avec Hollande et Sarkozy, Le Figaro, 9 janvier 2015
- Marche républicaine : la gauche radicale fait bande à part, Le Monde, 12 janvier 2015
- Carte : où les quatre millions de Français ont manifesté contre le terrorisme
- « En régions, plus de 2 millions et demi de Français dans la rue ! », sur Le Point, (consulté le )
- La Provence, « décompte à 16h26 »,
- corsenetinfos.fr, « Liberté, fraternité : Plus de 10 000 personnes défilent à Ajaccio »,
- « Marche républicaine: 15 à 20.000 personnes à Albi, Carcassonne, Rodez, Narbonne », Le Parisien, (lire en ligne) Erreur de référence : Balise
<ref>incorrecte : le nom « parisien » est défini plusieurs fois avec des contenus différents. - Ouest-France, « Attentat à Charlie Hebdo. Au moins 15 000 personnes déferlent à Alençon »,
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<ref>incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesvm - (nl) Wereldleiders bij stille tocht door Parijs NU.nl, 9 janvier 2015
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- Беларусь на Марше единства в Париже представит посол Латушко
- Potpredsjednik Vlade i ministar vanjskih poslova i evropskih integracija Igor Lukšić učestvovaće na maršu solidarnosti u Parizu
- Gojković and Dačić at the Solidarity March in Paris
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- L'Algérie présente à la marche contre le terrorisme à Paris (MAE)
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- Les États-Unis devaient être représentés par le ministre de la justice, Eric Holder, de passage à Paris, pour des discussions sur le terrorisme et bien que présent dans la capitale, il n'a pas participé à la marche, remplacé par l'ambassadeur des États-Unis. Voir, (en) Holder, top US official in Paris for terror talks, not seen at unity march. fox news. January 11, 2015.
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