« Marly (Neder-Over-Heembeek) » : différence entre les versions

	Marly
	; Situation de Marli en 1810.
Administration
Pays	Belgique
Région	Région de Bruxelles-Capitale
Communauté	Communauté flamande; Communauté française
Arrondissement	Bruxelles-Capitale
Commune	Ville de Bruxelles
Code postal	1120
Zone téléphonique	02
Géographie
Coordonnées	50° 53′ 52″ nord, 4° 24′ 00″ est
Localisation
	Marly
	Marly
	modifier

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Marly (anciennement Marli) est un lieu-dit de Neder-Over-Heembeek (Bruxelles), sur la rive gauche du canal de Willebroeck, au sud de Ransbeek et à l'est du château de Meudon^[1]^,^[2], mais connut différentes affectation au cours de son histoire.

Origine du nom et localisation[modifier | modifier le code]

Dans la seconde moitié du XVII^e siècle, différentes propriétés du quartier adoptent le nom de châteaux royaux des environs de Paris, synonyme d'un certain prestige : Meudon, Versailles, Marly.

Néanmoins, la propriété qui porta ce nom pour la première fois ne jouxtait pas le château de Meudon, mais se trouvait quelques centaines de mètres plus au nord, vers Heembeek. Les entreprises bâties sur le site de l'ancienne cokerie n'ont donc repris ce nom qu'improprement^[3].

Sur le plan actuel de Bruxelles, on situe l'avenue du Marly et la petite rue du Marly: toutes les deux sont perpendiculaires à la chaussée de Vilvorde qui longe le canal de Willebroeck.

De la Schallien huys au Versailles (XVI^e - XIX^e siècle)[modifier | modifier le code]

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Du Moriaen au Marly[modifier | modifier le code]

L'auberge puis maison de plaisance De Moriaen (Le Maure, en néerlandais) prend le nom de Marly à la fin du XVII^e siècle^[4] et se trouve à l'origine des différents noms de lieu, de propriétés et d'entreprises qui portent ce nom^[1].

Messire Adolphe Van Woonsel et sa femme vendirent l'auberge et sa brasserie attenante à Jean-Baptiste Meeûs-Touron le 8 avril 1690.

Résidence des Meeûs (1690-1832)[modifier | modifier le code]

Le Marly fut reconstruit au XVIII^e siècle par les Meeûs, et embelli de jardins, de réservoirs, de jets d'eau et de bosquets^[5].

Il reste dans la famille durant 142 ans puisqu'il ne sera vendu qu'en 1832^[6]. Dans une lettre de J. Vandermaelen, on peut lire que « Le Meeûs du temps de la création (sic) du canal ne céda son terrain qu'à condition que la barque s'arrêterait à chaque trajet devant sa campagne et que le postillon de la barque devait jouer du cor pour le prévenir ainsi que ses hôtes qui voudraient profiter de ce mode de locomotion. »^[7]« Vers 1830, la barque s'arrêtait toujours au Marly et le postillon jouait du cor, maintenant, il n'y a plus ni barque, ni postillon ! Où sont les neiges d'antan ? »

Le prince Charles Joseph de Ligne y organisa deux grandes fêtes en l'honneur de la duchesse de Bouillon : la première, nautique, sur le canal, la seconde, le même soir, dix mille personnes se retrouvaient dans les jardins du Marly, en présence du duc Charles-Alexandre de Lorraine^[8].

Pierre-Joseph Meeûs était bourgmestre de Neder-Over-Heembeek en 1830 et participa activement aux événements liés à la Révolution belge. Il participa au combat du Marly, sous Vilvorde, le 26 septembre^[9].

Barrière 't Schipke (fin XVIII^e - 1932)[modifier | modifier le code]

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Huileries[modifier | modifier le code]

Cette entreprise a été radiée d'office de la Banque-Carrefour des entreprises le 27 juillet 2013^[10]

Brasseries (v. 1921-1935)[modifier | modifier le code]

Officiellement établies chaussée de Vilvorde, n° 148. La brasserie s'installe sur le site du Marly en 1930^[11]. L'étang qui agrémentait les jardins fut asséché en 1960^[11] et le dernier bâtiment appartenant à l'ancienne auberge fut détruit en 1971^[11].

Cokerie (1930-1993)[modifier | modifier le code]

La cokerie du Marly est construite à partir de 1930 conjointement par la Société Belge de l'azote et des produits chimiques du Marly, la société Gazelec en la Société métallurgique Hainaut-Sambre. Elle est opérationnelle en 1932. Très polluante, elle est fermée en 1993. L'usine a été démantelée à partir de 2003 et le site, propriété du Port de Bruxelles, est depuis en voie d'assainissement^[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Marly » (voir la liste des auteurs).

Notes[modifier | modifier le code]

↑ ^{a b et c} Marly, dans : Dictionnaire d'Histoire de Bruxelles, Collection Dictionnaires, Éditions Prosopon Bruxelles, 2013, pp. 533
↑ http://www.heembeek-mutsaard-ingezoomd.be/magazine/201111201155_Scannen0006.pdf?bcsi_scan_992089a424b9f4bc=0&bcsi_scan_filename=201111201155_Scannen0006.pdf
↑ Wim Van der Elst, De Budabrug, Uil&Spiegel, 2005, n° 6, p. 1-6, en particulier p. 4.
↑ Meganck ^[Lequel ?], p. 40.
↑ Alphonse Wauters, Histoire des environs de Bruxelles ou description historique des localités qui formaient autrefois l'ammannie de cette ville, vol. 2, Vanderauwera, 1855, p. 407.
↑ Acte de vente publique n° 778 du notaire Annez, résidant à Bruxelles ; résultat non encore définitif de cette vente dans L'Indépendant du 18 septembre 1832
↑ Louis Robyns de Schneidauer, deux lettres de J. Vandermaelen perdues dans l'Inventaire des Procès héraldiques de Louis Galesloot aux Archives générales du Royaume, Folklore brabançon, Tome XX, de 1940-1948.
↑ Lucien Perey, Charles de Lorraine et la cour de Bruxelles sous la régence de Marie-Thérèse, Calman-Lévy, 1903. Elle utilise une phrase du manuscrit du prince qui sera publié à Paris par Félicien Leuridant en 1928 Fragments de l'Histoire de ma vie, Librairie Plon, 2 tomes
↑ Achille Charpiny, Les combattants volontaires de 1830 devant l'Histoire, Imprimerie J. Ph Van Assche, Bruxelles, 1880, page 24
↑ N° d'entreprise : 0403.059.051. Décision publiée au Moniteur belge le 25 octobre 2013 (lire en ligne.
↑ ^{a b et c} Marc Meganck et Alain Guillaume, Atlas du sous-sol archéologique de la région de Bruxelles : Bruxelles- Neder-Over_Heembeek, t. 23, Bruxelles, Direction des Monuments et des sites Musées royaux d'Art et d'Histoire, 2011, 119 p. (ISBN 978-2-93045-765-9)

Références[modifier | modifier le code]

Marc Meganck, Toponyme des environs de Bruxelles, Bruxelles Patrimoines, 2014, n^o 11-12 Lire en ligne.
Alphonse Wauters, Histoire des environs de Bruxelles, 1^re éd., tome II, 1855, p. 407-408.
Henri Liebrecht, Histoire du Théâtre français, Bruxelles 1923
Aimé Bernaerts et Roger Kervyn de Marcke ten Driessche, Les noms des rues à Bruxelles, Ed. De Visscher à Bruxelles, (1951), page 257.
Meganck Marc, Guillaume Alain, Atlas du sous-sol archéologique de la Région bruxelloise. Vol. 23, Bruxelles, Neder-Over-Heembeek, 2011, (ISBN 978-2-93045-765-9) (voir en ligne.

Portail de Bruxelles

[DHB-1] {a b et c} Marly, dans : Dictionnaire d'Histoire de Bruxelles, Collection Dictionnaires, Éditions Prosopon Bruxelles, 2013, pp. 533

[2] ttp://www.heembeek-mutsaard-ingezoomd.be/magazine/201111201155_Scannen0006.pdf?bcsi_scan_992089a424b9f4bc=0&bcsi_scan_filename=201111201155_Scannen0006.pdf

[3] Wim Van der Elst, De Budabrug, Uil&Spiegel, 2005, n° 6, p. 1-6, en particulier p. 4.

[4] Meganck ^[Lequel ?], p. 40.

[5] Alphonse Wauters, Histoire des environs de Bruxelles ou description historique des localités qui formaient autrefois l'ammannie de cette ville, vol. 2, Vanderauwera, 1855, p. 407.

[6] Acte de vente publique n° 778 du notaire Annez, résidant à Bruxelles ; résultat non encore définitif de cette vente dans L'Indépendant du 18 septembre 1832

[7] Louis Robyns de Schneidauer, deux lettres de J. Vandermaelen perdues dans l'Inventaire des Procès héraldiques de Louis Galesloot aux Archives générales du Royaume, Folklore brabançon, Tome XX, de 1940-1948.

[8] Lucien Perey, Charles de Lorraine et la cour de Bruxelles sous la régence de Marie-Thérèse, Calman-Lévy, 1903. Elle utilise une phrase du manuscrit du prince qui sera publié à Paris par Félicien Leuridant en 1928 Fragments de l'Histoire de ma vie, Librairie Plon, 2 tomes

[9] Achille Charpiny, Les combattants volontaires de 1830 devant l'Histoire, Imprimerie J. Ph Van Assche, Bruxelles, 1880, page 24

[10] N° d'entreprise : 0403.059.051. Décision publiée au Moniteur belge le 25 octobre 2013 (lire en ligne.

[ASSAN-11] {a b et c} Marc Meganck et Alain Guillaume, Atlas du sous-sol archéologique de la région de Bruxelles : Bruxelles- Neder-Over_Heembeek, t. 23, Bruxelles, Direction des Monuments et des sites Musées royaux d'Art et d'Histoire, 2011, 119 p. (ISBN 978-2-93045-765-9)

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 '''Marly''' (anciennement ''Marli'') est un lieu-dit de [[Neder-Over-Heembeek]] (Bruxelles), sur la rive gauche du [[canal de Willebroeck]], au sud de [[Ransbeek]] et à l'est du [[Château de Meudon (Bruxelles)|château de Meudon]]<ref name="DHB">''Marly'', dans : ''[[Dictionnaire d'Histoire de Bruxelles]]'', Collection Dictionnaires, Éditions Prosopon Bruxelles, 2013, {{pp.|533}} </ref>{{,}}<ref>http://www.heembeek-mutsaard-ingezoomd.be/magazine/201111201155_Scannen0006.pdf?bcsi_scan_992089a424b9f4bc=0&bcsi_scan_filename=201111201155_Scannen0006.pdf</ref>, mais connut différentes affectation au cours de son histoire.
-==Origine du nom et localisation==
+== Origine du nom et localisation ==
+Dans la seconde moitié du {{s-|XVII}}, différentes propriétés du quartier adoptent le nom de châteaux royaux des environs de Paris, synonyme d'un certain prestige : Meudon, Versailles, Marly.
+Néanmoins, la propriété qui porta ce nom pour la première fois ne jouxtait pas le [[château de Meudon]], mais se trouvait quelques centaines de mètres plus au nord, vers [[Heembeek]]. Les entreprises bâties sur le site de l'ancienne cokerie n'ont donc repris ce nom qu'improprement<ref>Wim Van der Elst, ''De Budabrug'', Uil&Spiegel, 2005, n° 6, p. 1-6, en particulier p. 4.</ref>.
-Dans la seconde moitié du XVIIe siècle, différentes propriétés du quartier adoptent le nom de châteaux royaux des environs de Paris, synonyme d'un certain prestige : Meudon, Versailles, Marly.
+Sur le plan actuel de Bruxelles, on situe l'avenue du Marly et la petite rue du Marly: toutes les deux sont perpendiculaires à la chaussée de Vilvorde qui longe le [[canal de Willebroeck]].
-Néanmoins, la propriété qui porta ce nom pour la première fois ne jouxtait pas le château de Meudon, mais se trouvait quelques centaines de mètres plus au nord, vers [[Heembeek]]. Les entreprises bâties sur le site de l'ancienne cokerie n'ont donc repris ce nom qu'improprement<ref>Wim Van der Elst, ''De Budabrug'', Uil&Spiegel, 2005, n° 6, p. 1-6, en particulier p. 4.</ref>.
+== De la ''Schallien huys'' au ''Versailles'' ({{s mini-|XVI}} - {{s-|XIX}}) ==
-== Auberge Moriaen ==
+{{…}}
-L'auberge puis maison de plaisance Moriaen (''Le Maure'', en néerlandais), prend le nom de Marly à la fin du XVIIe siècle<ref>Meganck, p. 40.</ref> et se trouve à l'origine des différents noms de lieu, de propriété et d'entreprise qui portent ce nom<ref name="DHB"/>.
+== Du ''Moriaen'' au ''Marly'' ==
-Messire Adolphe Van Woonsel et sa femme vendirent le ''Moriaen'' et sa brasserie attenante à Jean-Baptiste [[Famille Meeûs|Meeûs]] le {{date|8|avril|1690}}. L'établissement fut reconstruit au XVIIIe siècle et embelli de jardins, de réservoirs, de jets d'eau et de bosquets<ref>[[Alphonse Wauters]], ''Histoire des environs de Bruxelles ou description historique des localités qui formaient autrefois l'[[ammannie]] de cette ville'', vol. 2, Vanderauwera, 1855, p. 407.</ref>.
+L'auberge puis maison de plaisance ''De Moriaen'' (''Le Maure'', en néerlandais) prend le nom de ''Marly'' à la fin du {{s-|XVII}}<ref>Meganck {{Lequel}}, p. 40.</ref> et se trouve à l'origine des différents noms de lieu, de propriétés et d'entreprises qui portent ce nom<ref name="DHB"/>.
+Messire Adolphe Van Woonsel et sa femme vendirent l'auberge et sa brasserie attenante à Jean-Baptiste [[Famille Meeûs|Meeûs]]-Touron le {{date|8|avril|1690}}.
-==Résidence des Meeûs (1690-1830)==
-Il est vraisemblable que c'est dans le cadre de cette transformation que le nom de Marly est attribué au domaine.
+== Résidence des Meeûs (1690-1832) ==
-Il reste dans la famille durant 140 ans puisqu'il ne sera vendu qu'en 1832.<ref>Acte de vente publique n° 778 du notaire Annez, résidant à Bruxelles ; résultat non encore définitif de cette vente dans '''[[L'Indépendant]]''' du 18 septembre 1832</ref>.
+Le Marly fut reconstruit au {{s-|XVIII}} par les Meeûs, et embelli de jardins, de réservoirs, de jets d'eau et de bosquets<ref>[[Alphonse Wauters]], ''Histoire des environs de Bruxelles ou description historique des localités qui formaient autrefois l'[[ammannie]] de cette ville'', vol. 2, Vanderauwera, 1855, p. 407.</ref>.
+Il reste dans la famille durant 142 ans puisqu'il ne sera vendu qu'en 1832<ref>Acte de vente publique n° 778 du notaire Annez, résidant à Bruxelles ; résultat non encore définitif de cette vente dans '''L'Indépendant''' du 18 septembre 1832</ref>. Dans une lettre de J. Vandermaelen, on peut lire que {{citation|Le Meeûs du temps de la création (sic) du canal ne céda son terrain qu'à condition que la barque s'arrêterait à chaque trajet devant sa campagne et que le postillon de la barque devait jouer du cor pour le prévenir ainsi que ses hôtes qui voudraient profiter de ce mode de locomotion.}}<ref>Louis Robyns de Schneidauer, deux lettres de J. Vandermaelen perdues dans l'Inventaire des Procès héraldiques de [[Louis Galesloot]] aux [[Archives générales du Royaume]], Folklore brabançon, Tome XX, de 1940-1948.</ref>{{citation|Vers 1830, la barque s'arrêtait toujours au Marly et le postillon jouait du cor, maintenant, il n'y a plus ni barque, ni postillon !  Où sont les neiges d'antan ?}}
-[[Charles-Joseph de Ligne|Charles Joseph de Ligne]] y organisa de grandes fêtes en l'honneur de la duchesse de Bouillon : la première, nautique, sur le canal, la seconde, le même soir, dans les jardins du Marly, en présence du duc [[Charles-Alexandre de Lorraine]]<ref>[[Louis Galesloot]], ''Vie du duc Charles de Lorraine'', Bruxelles.</ref>.
+Le prince [[Charles-Joseph de Ligne|Charles Joseph de Ligne]] y organisa deux grandes fêtes en l'honneur de la duchesse de Bouillon : la première, nautique, sur le canal, la seconde, le même soir, dix mille personnes se retrouvaient dans les jardins du Marly, en présence du duc [[Charles-Alexandre de Lorraine]]<ref>[[Lucien Perey]], ''Charles de Lorraine et la cour  de Bruxelles sous la régence de Marie-Thérèse'', [[Calman-Lévy]], 1903. Elle utilise une phrase du manuscrit du prince  qui sera publié à Paris par [[Félicien Leuridant]] en 1928 ''Fragments de l'Histoire de ma vie'', Librairie Plon, 2 tomes</ref>.
-[Pierre-Joseph Meeûs]] était bourgmestre de Neder-Over-Heembeek en 1830 et participa activement aux événements liés à la Révolution belge.
+[[Pierre-Joseph Meeûs]] était bourgmestre de Neder-Over-Heembeek en 1830 et participa activement aux événements liés à la Révolution belge. Il participa au '''combat du Marly, sous Vilvorde''', le 26 septembre<ref>Achille Charpiny, ''Les combattants volontaires de 1830 devant l'Histoire'', Imprimerie J. Ph Van Assche, Bruxelles, 1880, page 24</ref>.
-== Barrière 't Schipke (fin XVIIIe - 1932) ==
+== Barrière 't Schipke (fin {{s mini-|XVIII}} - 1932) ==
+{{…}}
-==Huileries==
+== Huileries ==
 Cette entreprise a été radiée d'office de la Banque-Carrefour des entreprises le 27 juillet 2013<ref>N° d'entreprise : 0403.059.051. Décision publiée au Moniteur belge le 25 octobre 2013 (lire [https://www.ejustice.just.fgov.be/cgi/article_body.pl?language=fr&caller=summary&pub_date=13-10-25&numac=2013205807 en ligne].</ref>
-== Brasseries (v. 1921-1935)==
+== Brasseries (v. 1921-1935) ==
+Officiellement établies chaussée de Vilvorde, n° 148. La brasserie s'installe sur le site du Marly en 1930<ref name="ASSAN">{{Ouvrage|auteur1= [[Marc Meganck]] |auteur2= Alain Guillaume |titre=Atlas du sous-sol archéologique de la région de Bruxelles |sous-titre= Bruxelles- Neder-Over_Heembeek|éditeur=Direction des Monuments et des sites Musées royaux d'Art et d'Histoire |lieu=Bruxelles |année=2011 |tome=23 |pages totales=119|isbn=978-2-93045-765-9|lire en ligne=}}</ref>. L'étang qui agrémentait les jardins fut asséché en 1960<ref name="ASSAN"/> et le dernier bâtiment appartenant à l'ancienne auberge fut détruit en 1971<ref name="ASSAN"/>.
-Officiellement établies chaussée de Vilvoorde, n° 148.
 == Cokerie (1930-1993) ==
-La cokerie du Marly est construite à partir de 1930 conjointement par la Société Beige de l'azote et des produits chimiques du Marly, la société Gazelec en la Société métallurgique Hainaut-Sambre. Elle est opérationnelle en 1932. Très polluante, elle est fermée en 1993. L'usine a été démantelée à partir de 2003 et le site, propriété du [[Port de Bruxelles]], est depuis voie d'assainissement<ref name="DHB" />.
+La cokerie du Marly est construite à partir de 1930 conjointement par la Société Belge de l'azote et des produits chimiques du Marly, la société Gazelec en la Société métallurgique Hainaut-Sambre. Elle est opérationnelle en 1932. Très polluante, elle est fermée en 1993. L'usine a été démantelée à partir de 2003 et le site, propriété du [[Port de Bruxelles]], est depuis en voie d'assainissement<ref name="DHB" />.
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+== Notes et références ==
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-==Références==
+== Références ==
-* Marc Meganck, ''Toponyme des environs de Bruxelles'', Bruxelles Patrimoines, 2014, n° 11-12 [http://patrimoine.brussels/liens/publications-numeriques/versions-pdf/articles-de-la-revue-bruxelles-patrimoines/numero-11-12/article-11-12-11 Lire en ligne].
+* Marc Meganck, ''Toponyme des environs de Bruxelles'', Bruxelles Patrimoines, 2014, {{n°|11-12}} [http://patrimoine.brussels/liens/publications-numeriques/versions-pdf/articles-de-la-revue-bruxelles-patrimoines/numero-11-12/article-11-12-11 Lire en ligne].
-* Henne et Wauters, ''Histoire des environs de Bruxelles'', 1ere éd., tome II, 1855, p. 407-408.
+* [[Alphonse Wauters]], ''Histoire des environs de Bruxelles'', {{1re}} éd., tome II, 1855, {{p.|407-408}}.
 * [[Henri Liebrecht]], ''Histoire du Théâtre français'', Bruxelles 1923
+* Aimé Bernaerts et [[Roger Kervyn de Marcke ten Driessche]], ''Les noms des rues à Bruxelles'', Ed. De Visscher à Bruxelles, (1951), page 257.
+* Meganck Marc, Guillaume Alain, ''Atlas du sous-sol archéologique de la Région bruxelloise. Vol. 23, Bruxelles'', Neder-Over-Heembeek, 2011, {{ISBN|978-2-93045-765-9}} (voir [http://patrimoine.brussels/decouvrir/publications/collections-d-archeologie/atlas-du-sous-sol-archeologique-de-la-region-de-bruxelles/bruxelles-neder-over-heembeek en ligne].
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