Aller au contenu

« Marie-Georges Pascal » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Synthwave.94 (discuter | contributions)
Xxxxx (discuter | contributions)
 
(30 versions intermédiaires par 24 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{Voir homonymes|Pascal}}
{{Voir homonymes|Pascal}}
{{Infobox Cinéma (personnalité)
{{Infobox Cinéma (personnalité)
| nom = Marie-Georges Pascal
| nom = Marie-Georges Pascal
| image = Defaut.svg
| upright =
| légende =
| légende =
| nom de naissance = Marie-Georges Charlotte Faisy
| nom de naissance = Marie-Georges Charlotte Faisy
| surnom =
| date de naissance = 2 octobre 1946
| date de naissance = {{date de naissance|2|octobre|1946}}
| lieu de naissance = [[Cambrai]] ([[France]])
| lieu de naissance = [[Cambrai]] ([[France]])
| nationalité = [[Fichier:Flag of France.svg|18px|France]] [[France|Française]]
| nationalité = {{drapeau|France}} [[France|Française]]
| date de décès = {{date de décès|9|novembre|1985|2|octobre|1946|âge=oui}}
| date de décès = 9 novembre 1985
| lieu de décès = [[19e arrondissement de Paris|Paris]] ([[France]])
| lieu de décès = {{19e arrondissement de Paris}}([[France]])
| profession = [[Actrice]]
| profession = [[Acteur|Actrice]]
| films notables = ''[[Les Petites Filles modèles (film, 1971)|Les Petites Filles modèles]]''<br />''[[Bananes mécaniques]]''<br />''[[Les Raisins de la mort]]''
| films notables = ''[[Les Petites Filles modèles (film, 1971)|Les Petites Filles modèles]]''<br>''[[Bananes mécaniques]]''<br>''[[Les Raisins de la mort]]''
| séries notables = ''[[Le Dessous du ciel]]''<br />''[[D'Artagnan amoureux]]''<br />''[[La Vie des autres (série télévisée)|La Vie des autres]]''
| séries notables = ''[[Le Dessous du ciel]]''<br> ''[[D'Artagnan amoureux]]''<br> ''[[La Vie des autres (série télévisée)|La Vie des autres]]''
| site web =
| site web =
}}
}}


'''Marie-Georges Pascal''', de son vrai nom Marie-Georges Faisy, née le {{date|2|octobre|1946}} à [[Cambrai]] ([[France]])<ref>Extrait de naissance n° 727/1946. Cf. [http://www.lesgensducinema.com/affiche_acteur.php?nom=PASCAL%20Marie-Georges&from=dvdtoile Marie-Georges Pascal sur ''Les Gens du cinéma''].</ref> et morte le {{date|9|novembre|1985}} à [[Paris]] ([[19e arrondissement de Paris|{{19e|arrondissement}}]])<ref>Extrait de décès n° 19/1081/1985. Marie-Georges Pascal a été incinérée au crématorium du [[Liste de personnalités incinérées au cimetière du Père-Lachaise|cimetière du Père-Lachaise]] et ses cendres ont été remises à sa famille. Cf.[http://www.lesgensducinema.com/biographie/PascalMarieGeorges.htm ''Les Gens du cinéma''].</ref> est une [[actrice]] [[France|française]] ayant travaillé à partir de 1970 au [[cinéma]], à la [[télévision]] et au [[théâtre]].
'''Marie-Georges Pascal''' (née '''Marie-Georges Faisy''' le {{date de naissance|2 octobre 1946}} à [[Cambrai]]<ref>Extrait de naissance n° 727/1946. Cf. [http://www.lesgensducinema.com/affiche_acteur.php?nom=PASCAL%20Marie-Georges&from=dvdtoile Marie-Georges Pascal sur ''Les Gens du cinéma''].</ref> et morte suicidée le {{date de décès|9 novembre 1985}} dans le {{19e arrondissement de Paris}}<ref>Extrait de décès n° 19/1081/1985. Marie-Georges Pascal a été incinérée au crématorium du [[Liste de personnalités incinérées au cimetière du Père-Lachaise|cimetière du Père-Lachaise]] et ses cendres ont été remises à sa famille. Cf.[http://www.lesgensducinema.com/biographie/PascalMarieGeorges.htm ''Les Gens du cinéma''].</ref> est une [[acteur|actrice]] [[France|française]] ayant travaillé à partir de 1970 au [[cinéma]], à la [[télévision]] et au [[théâtre]].

== Biographie ==
== Biographie ==
=== Jeunesse et formation ===
=== Jeunesse et formation ===
Marie-Georges Pascal passe une enfance qu'elle qualifiera plus tard de « très dure » et « très triste »<ref name="t7j">Cf. [http://gerardchambre-tribute.ch/images/Articles/gerardchambre1.jpg Interview de Marie-Georges Pascal] par Marlyse Lowenbach, [[Télé 7 jours]] du 5 au 11 octobre 1974, page du vendredi 11 octobre 1974, à voir sur [http://gerardchambre-tribute.ch/fr/News/souvenirs-articles.htm ''gerardchambre-tribute.ch'']</ref>. Ses parents, qui rêvent de la voir devenir concertiste, la contraignent dès son plus jeune âge à passer quotidiennement de longues heures à travailler le [[piano]]. À seize ans, elle prend ses distances avec un cadre familial trop rigide. Elle est grande et jolie, avec de beaux yeux clairs et des cheveux brun-roux, et trouve assez vite un emploi de [[mannequinat|mannequin]]<ref name="t7j"></ref>.
Marie-Georges Pascal passe une enfance qu'elle qualifiera plus tard de « très dure » et « très triste »<ref name="t7j">Cf. [http://gerardchambre-tribute.ch/images/Articles/gerardchambre1.jpg Interview de Marie-Georges Pascal] par Marlyse Lowenbach, [[Télé 7 jours]] du 5 au 11 octobre 1974, page du vendredi 11 octobre 1974, à voir sur [http://gerardchambre-tribute.ch/fr/News/souvenirs-articles.htm ''gerardchambre-tribute.ch'']</ref>. Ses parents, qui rêvent de la voir devenir concertiste, la contraignent dès son plus jeune âge à passer quotidiennement de longues heures à travailler le [[piano]]. À seize ans, elle prend ses distances avec un cadre familial trop rigide. Elle est grande et jolie, avec de beaux yeux clairs et des cheveux brun-roux, et trouve assez vite un emploi de [[mannequinat|mannequin]]<ref name="t7j"/>.


=== Carrière à l'écran ===
=== Carrière à l'écran ===
Ligne 28 : Ligne 25 :
Marie-Georges Pascal<ref>Créditée le plus souvent comme Marie George Pascal (''Gross Paris'', ''Les Raisins de la mort'') ou Marie-George Pascal (''Les confidences érotiques d'un lit trop accueillant'') Cf. IMDb</ref> fait sa première apparition sur grand écran en 1971 avec ''[[Les Petites Filles modèles (film, 1971)|Les Petites Filles modèles]]''<ref>Avant Marie-Georges Pascal, deux autres interprètes de ce film se sont donné la mort ; [[Bella Darvi]] en septembre 1971 et [[Michèle Girardon]] en mars 1975</ref>, adaptation très libre du [[Les Petites Filles modèles|roman]] de la [[comtesse de Ségur]], que [[Jean-Claude Roy]] agrémente d'un érotisme encore bien sage. Elle prête à Camille de Fleurville son sourire et ses « dents du bonheur », son nez retroussé et ses expressions espiègles et donne la réplique à [[Michèle Girardon]], [[Bella Darvi]], [[François Guérin (acteur)|François Guérin]] et [[Romain Bouteille]]<ref name="encyclo">[http://www.encyclocine.com/index.html?menu=5213&page=0&chercherfilm=Marie-George+Pascal&x=3&y=4 Marie-Georges Pascal sur ''Encyclo Ciné''].</ref>{{,}}<ref name="AcFr">[http://www.actricesdefrance.org/filmos/P/Marie_Georges_Pascal_ActFra.html Marie-Georges Pascal sur ''Actrices de France''].</ref>. <br />
Marie-Georges Pascal<ref>Créditée le plus souvent comme Marie George Pascal (''Gross Paris'', ''Les Raisins de la mort'') ou Marie-George Pascal (''Les confidences érotiques d'un lit trop accueillant'') Cf. IMDb</ref> fait sa première apparition sur grand écran en 1971 avec ''[[Les Petites Filles modèles (film, 1971)|Les Petites Filles modèles]]''<ref>Avant Marie-Georges Pascal, deux autres interprètes de ce film se sont donné la mort ; [[Bella Darvi]] en septembre 1971 et [[Michèle Girardon]] en mars 1975</ref>, adaptation très libre du [[Les Petites Filles modèles|roman]] de la [[comtesse de Ségur]], que [[Jean-Claude Roy]] agrémente d'un érotisme encore bien sage. Elle prête à Camille de Fleurville son sourire et ses « dents du bonheur », son nez retroussé et ses expressions espiègles et donne la réplique à [[Michèle Girardon]], [[Bella Darvi]], [[François Guérin (acteur)|François Guérin]] et [[Romain Bouteille]]<ref name="encyclo">[http://www.encyclocine.com/index.html?menu=5213&page=0&chercherfilm=Marie-George+Pascal&x=3&y=4 Marie-Georges Pascal sur ''Encyclo Ciné''].</ref>{{,}}<ref name="AcFr">[http://www.actricesdefrance.org/filmos/P/Marie_Georges_Pascal_ActFra.html Marie-Georges Pascal sur ''Actrices de France''].</ref>. <br />


En 1972, la belle dévoile ses charmes dans une série de [[film érotique|films érotiques]]. Le genre, qui connaît sa période faste dans la foulée de la libération des mœurs de l'après [[Mai 68 en France|1968]], occupe alors une bonne part des écrans et des nouveaux venus dans le cinéma français<ref>En 1974 les 128 films érotiques sortis réalisent plus de six millions d'entrées (16 % du total des entrées) sur Paris-périphérie Cf.''L'age d'or du x'' documentaire de N.Castro et L.Préyale, Siriana Production, pour [[Ciné Cinéma]] et [[Paris Première]]</ref> et s'exporte bien. Si l'actrice accepte de tourner ces films essentiellement pour des raisons « alimentaires »<ref name="t7j"></ref>, les rôles qu'elle y tient sont tout de même assez consistants pour lui permettre de montrer un réel talent de comédienne capable de camper des personnages très variés. Elle interprète la sœur incestueuse de ''[[Je suis frigide... pourquoi ?]]''<ref>Max Pécas a choisi de renommer son film ''Comment le Désir vient aux filles'' attribuant l'échec de celui-ci à sa sortie à un titre qui aurait « refroidi » un public qui auparavant lui était acquis.</ref>, une jeune fille naïve dans ''[[Les Confidences érotiques d'un lit trop accueillant]]'', avec [[Bruno Devoldère]] pour partenaire, ou encore une épouse mal-aimée dans ''[[C'est la queue du chat qui m'électrise|Hausfrauen Report international]]'', une production [[Allemagne|allemande]]<ref>Une production allemande, mais on retrouve Marie-Georges Pascal dans un sketch très « parisien » avec Montmartre pour décor et [[Philippe Gasté]] et [[Paul Bisciglia]] pour partenaires</ref>. ''[[Bananes mécaniques]]'' doit peut-être aux conditions précaires de son tournage<ref name="triloDavy">Cf.Jean-François Davy présente ''La Trilogie paillarde'', bonus édition DVD de ''Bananes mécaniques''</ref> l'impression de vitalité et de liberté qui s'en dégage. Le film reflète bien l'esprit de son époque et le succès est au rendez-vous puisque plus d'un million de spectateurs<ref>Plus de cent mille entrées sur Perpignan, nouvel « Eldorado » du cinéma érotique du grâce à l'afflux de spectateurs espagnols.Cf.Jean-François Davy présente ''La Trilogie paillarde'', bonus édition DVD de ''Bananes mécaniques''</ref> vient assister aux aventures de ces cinq filles délurées. <br />
En 1972, l'actrice joue dans une série de [[film érotique|films érotiques]]. Le genre, qui connaît sa période faste dans la foulée de la libération des mœurs de l'après [[Mai 68 en France|1968]], occupe alors une bonne part des écrans et des nouveaux venus dans le cinéma français<ref>En 1974 les 128 films érotiques sortis réalisent plus de six millions d'entrées (16 % du total des entrées) sur Paris-périphérie Cf.''L'age d'or du x'' documentaire de N.Castro et L.Préyale, Siriana Production, pour [[Ciné Cinéma]] et [[Paris Première]]</ref> et s'exporte bien. Si l'actrice accepte de tourner ces films essentiellement pour des raisons « alimentaires »<ref name="t7j"/>, les rôles qu'elle y tient sont tout de même assez consistants pour lui permettre de montrer un réel talent de comédienne capable de camper des personnages très variés. Elle interprète la sœur incestueuse de ''[[Je suis frigide... pourquoi ?]]''<ref>Max Pécas a choisi de renommer son film ''Comment le Désir vient aux filles'' attribuant l'échec de celui-ci à sa sortie à un titre qui aurait « refroidi » un public qui auparavant lui était acquis.</ref>, une jeune fille naïve dans ''[[Les Confidences érotiques d'un lit trop accueillant]]'', avec [[Bruno Devoldère]] pour partenaire, ou encore une épouse mal-aimée dans ''[[C'est la queue du chat qui m'électrise|Hausfrauen Report international]]'', une production [[Allemagne|allemande]]<ref>Une production allemande, mais on retrouve Marie-Georges Pascal dans un sketch très « parisien » avec Montmartre pour décor et [[Philippe Gasté]] et [[Paul Bisciglia]] pour partenaires</ref>. ''[[Bananes mécaniques]]'' doit peut-être aux conditions précaires de son tournage<ref name="triloDavy">Cf.Jean-François Davy présente ''La Trilogie paillarde'', bonus édition DVD de ''Bananes mécaniques''</ref> l'impression de vitalité et de liberté qui s'en dégage. Le film reflète bien l'esprit de son époque et le succès est au rendez-vous puisque plus d'un million de spectateurs<ref>Plus de cent mille entrées sur Perpignan, nouvel « Eldorado » du cinéma érotique du grâce à l'afflux de spectateurs espagnols.Cf.Jean-François Davy présente ''La Trilogie paillarde'', bonus édition DVD de ''Bananes mécaniques''</ref> vient assister aux aventures de ces cinq filles délurées. <br />


On la retrouve en 1973 dans un petit rôle au côté de [[Francis Huster]] dans ''[[L'Histoire très bonne et très joyeuse de Colinot trousse-chemise]]'', le dernier film tourné par [[Brigitte Bardot]], ainsi que dans ''[[Gross Paris]]'', une comédie de [[Gilles Grangier]] construite autour du duo [[Roger Pierre]]-[[Jean-Marc Thibault]]. ''[[Quand les filles se déchaînent]]'', qui mêle sexe et action autour d'un spectacle de cascades automobiles, vient clore une période « rose » que l'actrice souhaite vite oublier<ref name="t7j"></ref>. Quand sort en salle ''[[Rêves pornos]]''<ref>Aussi distribué sous le titre ''Dictionnaire de l'érotisme'', ''Rêves pornos'' se compose essentiellement d'une compilation de scènes érotiques extraites de films tournés par Max Pécas entre 1965 et 1974 reliées entre elles de façon quelque peu artificielle avec, pour répondre aux nouvelles exigences du public et des distributeurs, l'emploi de séquences de sexe additionnelles. La scène où l'on retrouve Marie-Georges Pascal est reprise du film ''Je suis frigide...pourquoi ?'' tourné trois ans auparavant. Cf.[http://www.encyclocine.com/index.shtml?menu=72608&film=18248 ''Encyclo Ciné''].</ref> en juin 1975, la déferlante « ''[[Pornographie hardcore|hardcore]]'' » est en passe de chasser des écrans l'érotisme « ''[[Érotisme|soft]]'' »<ref>Francis Mischkind dans ''L'age d'or du x'' documentaire de N.Castro et L.Préyale, Siriana Production, pour Cine Cinema et Paris Première</ref> qui triomphait quelques mois auparavant et Marie-Georges Pascal exerce désormais ailleurs son talent.
On la retrouve en 1973 dans un petit rôle au côté de [[Francis Huster]] dans ''[[L'Histoire très bonne et très joyeuse de Colinot trousse-chemise]]'', le dernier film tourné par [[Brigitte Bardot]], ainsi que dans ''[[Gross Paris]]'', une comédie de [[Gilles Grangier]] construite autour du duo [[Roger Pierre]]-[[Jean-Marc Thibault]]. ''[[Quand les filles se déchaînent]]'', qui mêle sexe et action autour d'un spectacle de cascades automobiles, vient clore une période « rose » que l'actrice souhaite vite oublier<ref name="t7j"/>. Quand sort en salle ''[[Rêves pornos]]''<ref>Aussi distribué sous le titre ''Dictionnaire de l'érotisme'', ''Rêves pornos'' se compose essentiellement d'une compilation de scènes érotiques extraites de films tournés par Max Pécas entre 1965 et 1974 reliées entre elles de façon quelque peu artificielle avec, pour répondre aux nouvelles exigences du public et des distributeurs, l'emploi de séquences de sexe additionnelles. La scène où l'on retrouve Marie-Georges Pascal est reprise du film ''Je suis frigide...pourquoi ?'' tourné trois ans auparavant. Cf.[http://www.encyclocine.com/index.shtml?menu=72608&film=18248 ''Encyclo Ciné''].</ref> en {{date-|juin 1975}}, la déferlante « ''[[Pornographie hardcore|hardcore]]'' » est en passe de chasser des écrans l'érotisme « ''[[Érotisme|soft]]'' »<ref>Francis Mischkind dans ''L'age d'or du x'' documentaire de N.Castro et L.Préyale, Siriana Production, pour Cine Cinema et Paris Première</ref> qui triomphait quelques mois auparavant et Marie-Georges Pascal exerce désormais ailleurs son talent.


==== Le succès à la télévision ====
==== Le succès à la télévision ====
L'actrice est absente des plateaux de [[cinéma]] pendant trois ans. Si on la retrouve encore sur grand écran en 1975, c'est avec un film tourné deux ans plus tôt ''[[La Rage au poing]]'', film-choc sur la jeunesse de banlieue écrit et interprété par [[Tony Gatlif]]. C'est maintenant grâce à la [[télévision]] qu'elle peut espérer être reconnue d'un public plus large. <br />
L'actrice est absente des plateaux de [[cinéma]] pendant trois ans. Si on la retrouve encore sur grand écran en 1975, c'est avec un film tourné deux ans plus tôt ''[[La Rage au poing]]'', film-choc sur la jeunesse de banlieue écrit et interprété par [[Tony Gatlif]]. C'est maintenant grâce à la [[télévision]] qu'elle peut espérer être reconnue d'un public plus large. <br />


Si elle ne fait qu'une modeste apparition sur le petit écran en 1972 dans ''[[La Mort d'un champion]]'', c'est dans un rôle principal qu'elle s'impose deux ans plus tard avec le succès de ''[[Le Dessous du ciel]]''. Le premier épisode de la série est diffusé le {{date|11|octobre|1974}} sur [[la deuxième chaîne]] juste avant 20 heures<ref>Cf.[http://gerardchambre-tribute.ch/fr/gerard/louis.htm ''Gerard Chambre tribute.ch''] Articles de presse et photos sur un site consacré au comédien.</ref>. Marie-Georges Pascal incarne Joëlle, une jeune fille qui se passionne pour le [[parachutisme]], et a pour partenaires principaux [[Gérard Chambre]], [[Patrick Verde]] et [[Pierre Brice]]. La présence au générique de ce dernier, connu dans les pays germaniques pour avoir incarné l'indien [[Winnetou]] au cinéma dans les années soixante, permet à la série d'être également bien accueillie lorsqu'elle est diffusée de l'autre côté du Rhin en 1976. L'année suivante, elle retrouve un rôle important dans ''[[Pilotes de courses]]'', un feuilleton du même format, toujours pour la deuxième chaîne. Après la reconnaissance populaire, l'actrice s'offre une longue parenthèse théâtrale. <br />
Si elle ne fait qu'une modeste apparition sur le petit écran en 1972 dans ''[[La Mort d'un champion]]'', c'est dans un rôle principal qu'elle s'impose deux ans plus tard avec le succès de ''[[Le Dessous du ciel]]''. Le premier épisode de la série est diffusé le {{date|11|octobre|1974}} sur [[Deuxième chaîne de l'ORTF|la deuxième chaîne]] juste avant 20 heures<ref>Cf.[http://gerardchambre-tribute.ch/fr/gerard/louis.htm ''Gerard Chambre tribute.ch''] Articles de presse et photos sur un site consacré au comédien.</ref>. Marie-Georges Pascal incarne Joëlle, une jeune fille qui se passionne pour le [[parachutisme]], et a pour partenaires principaux [[Gérard Chambre]], [[Patrick Verde]] et [[Pierre Brice]]. La présence au générique de ce dernier, connu dans les pays germaniques pour avoir incarné l'indien [[Winnetou]] au cinéma dans les années soixante, permet à la série d'être également bien accueillie lorsqu'elle est diffusée de l'autre côté du Rhin en 1976. L'année suivante, elle retrouve un rôle important dans ''[[Pilotes de courses]]'', un feuilleton du même format, toujours pour la deuxième chaîne. Après la reconnaissance populaire, l'actrice s'offre une longue parenthèse théâtrale. <br />


En 1977, elle est Julie de Colineau du Val<ref name=bdff>Cf. [http://php88.free.fr/bdff/act.php?ID=1214 Marie-Georges Pascal sur la ''Base de Données de Films Français (avec images)'']</ref>, amoureuse malheureuse du héros dans ''[[D'Artagnan amoureux]]'', une mini-série en cinq parties réalisé par [[Yannick Andréi]], tiré du roman de [[Roger Nimier]] et inspiré de l'œuvre d'[[Alexandre Dumas]]. On la verra par la suite dans deux téléfilms en costumes (''[[Quand flambait le bocage]]'' et ''[[Madame de Sévigné : Idylle familiale avec Bussy-Rabutin]]''), dans la série ''[[Par-devant notaire]]'', et surtout, en 1980, dans ''[[Le Scandale (mini-série, 1980)|Le Scandale]]'', segment de dix épisodes de la série ''[[La Vie des autres (série télévisée)|La Vie des autres]]'', interpréter Audrey Caldwell<ref name=bdff></ref>, l'héroïne. On la retrouvera encore dans ''[[La Double Vie de Théophraste Longuet (mini-série)|La Double Vie de Théophraste Longuet]]'', une adaptation par [[Jean-Claude Carrière]] et Yannick Andrei de l'œuvre de [[Gaston Leroux]], tenant le rôle de Dame Jane de Montfort, accorte représentante du surprenant peuple Talpa.
En 1977, elle est Julie de Colineau du Val<ref name=bdff>Cf. [http://php88.free.fr/bdff/act.php?ID=1214 Marie-Georges Pascal sur la ''Base de Données de Films Français (avec images)'']</ref>, amoureuse malheureuse du héros dans ''[[D'Artagnan amoureux]]'', une mini-série en cinq parties réalisé par [[Yannick Andréi]], tiré du roman de [[Roger Nimier]] et inspiré de l'œuvre d'[[Alexandre Dumas]]. On la verra par la suite dans deux téléfilms en costumes (''[[Quand flambait le bocage]]'' et ''[[Madame de Sévigné : Idylle familiale avec Bussy-Rabutin]]''), dans la série ''[[Par-devant notaire]]'', et surtout, en 1980, dans ''[[Le Scandale (mini-série, 1980)|Le Scandale]]'', segment de dix épisodes de la série ''[[La Vie des autres (série télévisée)|La Vie des autres]]'', interpréter Audrey Caldwell<ref name=bdff />, l'héroïne. On la retrouvera encore dans ''[[La Double Vie de Théophraste Longuet (mini-série)|La Double Vie de Théophraste Longuet]]'', une adaptation par [[Jean-Claude Carrière]] et Yannick Andrei de l'œuvre de [[Gaston Leroux]], tenant le rôle de Dame Jane de Montfort, accorte représentante du surprenant peuple Talpa.


==== Le retour sur grand écran ====
==== Le retour sur grand écran ====
Tourné pendant l'hiver 1977, ''[[Les Raisins de la mort]]'' lui offre son plus grand rôle au cinéma. [[Jean Rollin]], qui dirige ce film de commande, dispose pour une fois de moyens suffisants pour s'offrir le concours de « vrais » comédiens. Marie-Georges Pascal est donc la tête d'affiche de cette distribution qui mêle à des acteurs confirmés ([[Serge Marquand]], [[Félix Marten]], [[Paul Bisciglia]]) quelques nouveaux venus ([[Brigitte Lahaie]], Mirella Rancelot et [[Patrice Valota]]). Elle incarne Élisabeth, une jeune femme livrée à elle-même dans une contrée ravagée par une étrange maladie provoquée par l'emploi d'un pesticide et qui sombre peu à peu dans la folie. Rollin, qui n'est pas de son propre aveu un grand directeur d'acteur, se félicite de la docilité de ses acteurs et de la performance de sa vedette<ref>Cf. [[Norbert Moutier]], ''Les Actrices de Jean Rollin'', p. 49, et Norbert Moutier, ''Jean Rollin'', p. 35 et 38.</ref>{{,}}<ref>[http://requiemforjeanrollin.blogspot.com/search/label/The%20Grapes%20of%20Death Marie-Georges Pascal et ''Les Raisins de la mort''] sur le blog ''Fascination:The Jean Rollin Experience''.</ref>. Malgré un nombre restreint de salles et une campagne de promotion quasi-nulle, le film réalise un nombre d'entrées satisfaisant. La critique reste, dans l'ensemble, plutôt sceptique. Considéré comme le premier film [[Cinéma gore|gore]] français, il continue néanmoins, plus de trente ans après sa sortie, de fédérer à travers le monde les amateurs de [[film de zombies| zombies]] et ceux de Jean Rollin<ref>Jean Rollin insère quelques images de ''Les Raisins de la mort'' et de Marie-Georges Pascal dans son film testament ''[[La Nuit des horloges]]'' réalisé en 2007.</ref> et assure à sa protagoniste une certaine visibilité internationale.<br />
Tourné pendant l'hiver 1977, ''[[Les Raisins de la mort]]'' lui offre son plus grand rôle au cinéma. [[Jean Rollin]], qui dirige ce film de commande, dispose pour une fois de moyens suffisants pour s'offrir le concours de « vrais » comédiens. Marie-Georges Pascal est donc la tête d'affiche de cette distribution qui mêle à des acteurs confirmés ([[Serge Marquand]], [[Félix Marten]], [[Paul Bisciglia]]) quelques nouveaux venus ([[Brigitte Lahaie]], Mirella Rancelot et [[Patrice Valota]]). Elle incarne Élisabeth, une jeune femme livrée à elle-même dans une contrée ravagée par une étrange maladie provoquée par l'emploi d'un pesticide et qui sombre peu à peu dans la folie. Rollin, qui n'est pas de son propre aveu un grand directeur d'acteur, se félicite de la docilité de ses acteurs et de la performance de sa vedette<ref>Cf. [[Norbert Moutier]], ''Les Actrices de Jean Rollin'', p. 49, et Norbert Moutier, ''Jean Rollin'', p. 35 et 38.</ref>{{,}}<ref>[http://requiemforjeanrollin.blogspot.com/search/label/The%20Grapes%20of%20Death Marie-Georges Pascal et ''Les Raisins de la mort''] sur le blogue ''Fascination:The Jean Rollin Experience''.</ref>. Malgré un nombre restreint de salles et une campagne de promotion quasi nulle, le film réalise un nombre d'entrées satisfaisant. La critique reste, dans l'ensemble, plutôt sceptique. Considéré comme le premier film [[Cinéma gore|gore]] français, il continue néanmoins, plus de trente ans après sa sortie, de fédérer à travers le monde les amateurs de [[film de zombies| zombies]] et ceux de Jean Rollin<ref>Jean Rollin insère quelques images de ''Les Raisins de la mort'' et de Marie-Georges Pascal dans son film testament ''[[La Nuit des horloges]]'' réalisé en 2007.</ref> et assure à sa protagoniste une certaine visibilité internationale.<br />


''[[Brigade mondaine (film)|Brigade mondaine]]'' sort un mois après ''Les Raisins de la mort''<ref name="imdb">
''[[Brigade mondaine (film)|Brigade mondaine]]'' sort un mois après ''Les Raisins de la mort''<ref name="imdb">
Cf.[http://www.imdb.com/name/nm0664285/ ''IMDb'']</ref>{{,}}<ref name="encyclo"></ref>. Dans ce [[Thriller (genre)|thriller]], qui reprend les personnages et les recettes éprouvées par Michel Brice dans sa série de romans, elle incarne Peggy, photographe de charme et rabatteuse pour un réseau de prostitution. Elle donne, en peu de temps, une beau relief à ce personnage difficile. Ces bonnes prestations ne suffisent pourtant pas à l'installer plus solidement sur les grands écrans. ''[[Cauchemar (film, 1980)|Cauchemar]]'', de [[Noël Simsolo]], lui offre encore un rôle intéressant, mais passe inaperçu et au début des années 1980, on la retrouve surtout à la télévision<ref name="imdb"></ref> et au théâtre. <br />
Cf.[https://www.imdb.com/name/nm0664285/ ''IMDb'']</ref>{{,}}<ref name="encyclo"/>. Dans ce [[Thriller (genre)|thriller]], qui reprend les personnages et les recettes éprouvées par Michel Brice dans sa série de romans, elle incarne Peggy, photographe de charme et rabatteuse pour un réseau de prostitution. Ces prestations ne suffisent pourtant pas à l'installer plus solidement sur les grands écrans. ''[[Cauchemar (film, 1980)|Cauchemar]]'', de [[Noël Simsolo]], lui offre encore un rôle significatif, mais passe inaperçu et au début des années 1980, on la retrouve surtout à la télévision<ref name="imdb"/> et au théâtre. <br />


En 1983, [[Jean-Pierre Desagnat]] lui confie le rôle de Lydie Vignal dans ''[[Rouge marine]]'', un épisode de la série policière ''[[Les Cinq Dernières Minutes]]'', et lui offre sa dernière apparition au cinéma (un tout petit rôle de deux répliques) dans ''[[Flics de choc (film)|Flics de choc]]''<ref name="AcFr"></ref>. Quand, emboîtant le pas à [[Mylène Demongeot]], elle sort à la fin de « sa scène », c'est pour ne plus reparaître sur les écrans.
En 1983, [[Jean-Pierre Desagnat]] lui confie le rôle de Lydie Vignal dans ''[[Rouge marine]]'', un épisode de la série policière ''[[Les Cinq Dernières Minutes]]'', et lui offre sa dernière apparition au cinéma (un tout petit rôle de deux répliques) dans ''[[Flics de choc (film)|Flics de choc]]''<ref name="AcFr"/>. Quand, emboîtant le pas à [[Mylène Demongeot]], elle sort à la fin de « sa scène », c'est pour ne plus reparaître sur les écrans.


=== Carrière sur les planches ===
=== Carrière sur les planches ===
==== Les années 1970 ====
==== Les années 1970 ====
C'est à [[Robert Hossein]] que la jeune comédienne doit de faire ses débuts au [[théâtre]] en 1970 avec ''[[La neige était sale (théâtre)|La neige était sale]]''<ref name="t7j"></ref>, une adaptation pour la scène par [[Frédéric Dard]] du [[La neige était sale|roman éponyme]] de [[Georges Simenon]]. Elle figure en bonne place dans une distribution qui rassemble entre autres [[Jacques Castelot]], [[Robert Dalban]] et [[Pascale Rivault]]<ref name="tourHK">[http://www.regietheatrale.com/index/index/base_donnees/bases/herbert-karsenty-par-saison.php ''Les tournées Herbert -Karsenty''] sur le site de ''L'Association de la Régie Théâtrale''</ref>{{,}}<ref>''La neige était sale'' sur [http://www.memoire.celestins-lyon.org/index.php/content/view/full/14774 ''Mémoire des Celestins''] et [http://www.memoire.celestins-lyon.org/var/ezwebin_site/storage/original/application/cc96fd10e61bed3a0a6759a34a3f4d65.pdf programme du spectacle]</ref>. Si l'actrice tourne beaucoup pour le cinéma en 1972, elle n'en délaisse pas pour autant la scène et on peut l'applaudir au [[Théâtre des Variétés]] aux côtés de [[Pauline Carton]], [[Dora Doll]] et de [[Robert Vattier]] dans ''[[Madame Pauline]]'', une comédie musicale de [[Darry Cowl]] d’après la pièce ''[[La Maison de Zaza]]'' de [[Gaby Bruyère]]<ref>''Madame Pauline'' [http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb394619515/PUBLIC fiche BnF]</ref>.<br />
C'est à [[Robert Hossein]] que la jeune comédienne doit de faire ses débuts au [[théâtre]] en 1970 avec ''[[La neige était sale (théâtre)|La neige était sale]]''<ref name="t7j"/>, une adaptation pour la scène par [[Frédéric Dard]] du [[La neige était sale|roman éponyme]] de [[Georges Simenon]]. Elle figure en bonne place dans une distribution qui rassemble entre autres [[Jacques Castelot]], [[Robert Dalban]] et [[Pascale Rivault]]<ref name="tourHK">[http://www.regietheatrale.com/index/index/base_donnees/bases/herbert-karsenty-par-saison.php ''Les tournées Herbert -Karsenty''] sur le site de ''L'Association de la Régie Théâtrale''</ref>{{,}}<ref>''La neige était sale'' sur [http://www.memoire.celestins-lyon.org/index.php/content/view/full/14774 ''Mémoire des Celestins''] et [http://www.memoire.celestins-lyon.org/var/ezwebin_site/storage/original/application/cc96fd10e61bed3a0a6759a34a3f4d65.pdf programme du spectacle]</ref>. Si l'actrice tourne beaucoup pour le cinéma en 1972, elle n'en délaisse pas pour autant la scène et on peut l'applaudir au [[Théâtre des Variétés]] aux côtés de [[Pauline Carton]], [[Dora Doll]] et de [[Robert Vattier]] dans ''[[Madame Pauline]]'', une comédie musicale de [[Darry Cowl]] d’après la pièce ''[[La Maison de Zaza]]'' de [[Gaby Bruyère]]<ref>''Madame Pauline'' [http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb394619515/PUBLIC fiche BnF]</ref>.<br />


Entre 1974 et 1977, Marie-Georges Pascal passe beaucoup de temps sur les planches, tenant le plus souvent des rôles importants. On la voit avec [[Christian Marin]] et [[François Guérin (acteur)|François Guérin]] dans ''[[Duos sur canapé]]'', le nouveau succès de [[Marc Camoletti (auteur)|Marc Camoletti]], reprenant le rôle de Bubble<ref>''Duos sur canapé'', reprise de 1974, sur le site de [http://www.regietheatrale.com/index/index/base_donnees/dossiers/rep.php?id=2849&titre=DUOS%20SUR%20CANAP%C9 ''L'Association de la Régie Théâtrale'']</ref> créé quelques mois plus tôt par [[Martine Kelly]]. Passant de la comédie à la tragédie, on la retrouve dans ''[[Le Cid (Corneille)|Le Cid]]'', mis en scène par [[Michel Le Royer]] pour sa toute nouvelle ''Compagnie Recherche et Tradition''<ref>''Le Cid'', mise en scène de Michel Le Royer, sur [http://www.lesarchivesduspectacle.net/?IDX_Spectacle=29681 ''Les Archives du spectacle''] et [http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb394728938/PUBLIC fiche BnF]</ref>. Elle interprète ensuite [[Ismène]] dans l' ''[[Antigone (Anouilh)|Antigone]]'' dirigée par [[Nicole Anouilh]]
Entre 1974 et 1977, Marie-Georges Pascal passe beaucoup de temps sur les planches, tenant le plus souvent des rôles importants. On la voit avec [[Christian Marin]] et [[François Guérin (acteur)|François Guérin]] dans ''[[Duos sur canapé]]'', le nouveau succès de [[Marc Camoletti (auteur)|Marc Camoletti]], reprenant le rôle de Bubble<ref>''Duos sur canapé'', reprise de 1974, sur le site de [http://www.regietheatrale.com/index/index/base_donnees/dossiers/rep.php?id=2849&titre=DUOS%20SUR%20CANAP%C9 ''L'Association de la Régie Théâtrale'']</ref> créé quelques mois plus tôt par [[Martine Kelly]]. Passant de la comédie à la tragédie, on la retrouve dans ''[[Le Cid (Corneille)|Le Cid]]'', mis en scène par [[Michel Le Royer]] pour sa toute nouvelle ''Compagnie Recherche et Tradition''<ref>''Le Cid'', mise en scène de Michel Le Royer, sur [http://www.lesarchivesduspectacle.net/?IDX_Spectacle=29681 ''Les Archives du spectacle''] et [http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb394728938/PUBLIC fiche BnF]</ref>. Elle interprète ensuite [[Ismène]] dans l' ''[[Antigone (Anouilh)|Antigone]]'' dirigée par [[Nicole Anouilh]]
dont la première a lieu le 18 septembre 1975 au [[Théâtre des Mathurins]]<ref>''Antigone'', mise en scène de Nicole Anouilh, sur [http://www.lesarchivesduspectacle.net/?IDX_Spectacle=23304 ''Les Archives du spectacle''], sur le site de [http://www.regietheatrale.com/index/index/base_donnees/dossiers/rep.php?id=2979&titre=ANTIGONE ''L'Association de la Régie Théâtrale''] et [http://www.regietheatrale.com/index/index/affiches_theatre/resultat.php?recordID=1713&titre=Antigone&auteur=Jean%20ANOUILH affiche]</ref>. Elle y a [[Annick Blancheteau]] ([[Antigone fille d'Œdipe|Antigone]]) et [[Michel Auclair]] ([[Créon (Thèbes)|Créon]]) pour partenaires. En 1977, au [[Théâtre national de Chaillot]], elle participe à la création de ''[[Transit (Henry Miller)|Transit]]'', l'adaptation française de ''Just wild about Harry'', la seule pièce écrite par [[Henry Miller]], jouant le rôle de Jeanie aux côtés de [[Michel Fortin]] dans une mise en scène de [[François Joxe]]<ref>''Transit'', mise en scène de François Joxe, sur [http://www.lesarchivesduspectacle.net/?IDX_Spectacle=23883 ''Les Archives du spectacle''] et [http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39482182w/PUBLIC fiche BnF]</ref>.
dont la première a lieu le {{date-|18 septembre 1975}} au [[Théâtre des Mathurins]]<ref>''Antigone'', mise en scène de Nicole Anouilh, sur [http://www.lesarchivesduspectacle.net/?IDX_Spectacle=23304 ''Les Archives du spectacle''], sur le site de [http://www.regietheatrale.com/index/index/base_donnees/dossiers/rep.php?id=2979&titre=ANTIGONE ''L'Association de la Régie Théâtrale''] et [http://www.regietheatrale.com/index/index/affiches_theatre/resultat.php?recordID=1713&titre=Antigone&auteur=Jean%20ANOUILH affiche]</ref>. Elle y a [[Annick Blancheteau]] ([[Antigone fille d'Œdipe|Antigone]]) et [[Michel Auclair]] ([[Créon (Thèbes)|Créon]]) pour partenaires. En 1977, au [[Théâtre national de Chaillot]], elle participe à la création de ''[[Transit (Henry Miller)|Transit]]'', l'adaptation française de ''Just wild about Harry'', la seule pièce écrite par [[Henry Miller]], jouant le rôle de Jeanie aux côtés de [[Michel Fortin]] dans une mise en scène de [[François Joxe]]<ref>''Transit'', mise en scène de François Joxe, sur [http://www.lesarchivesduspectacle.net/?IDX_Spectacle=23883 ''Les Archives du spectacle''] et [http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39482182w/PUBLIC fiche BnF]</ref>.


==== Les années 1980 ====
==== Les années 1980 ====
En 1980, Marie-Georges Pascal interprète une jeune femme brisée et vouée à la solitude dans ''[[Odile Ehret#Soir de grève|Soir de grève]]'' d'[[Odile Ehret]]<ref>''Soir de grève'' [http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb394744820/PUBLIC fiche BnF]</ref>. En 1981 elle est Hélène, la « colombe », la « godiche », dans le [[Vaudeville (théâtre)|vaudeville]] de [[Eugène Labiche|Labiche]] ''[[Un chapeau de paille d'Italie]]'' monté par Guy Kayat pour le Théâtre 71 de [[Malakoff (Hauts-de-Seine)|Malakoff]]<ref>''Un chapeau de paille d'Italie'', mise en scène de Guy Kayat, sur [http://www.lesarchivesduspectacle.net/?IDX_Spectacle=15713 ''Les archives du spectacle'']</ref>. L'année est faste pour la comédienne qui, en incarnant Estelle Rigault dans ''[[Huis clos (théâtre)|Huis clos]]'' de [[Jean-Paul Sartre]], tient peut-être son plus grand rôle sur les planches. Dirigée par [[Georges Wilson]], elle succède à [[Nicole Calfan]] à l'occasion de la [[Herbert-Karsenty|tournée Herbert-Karsenty]] et fait face à [[Daniel Gélin]] qui joue Garcin<ref name="tourHK"></ref>{{,}}<ref>''Huis Clos'', mise en scène de Georges Wilson, sur [http://www.onsstad.lu/uploads/media/ons_stad_9-1982_30-32.pdf ''Ons stad'' n°9], 1982, p.30-32 présentation du spectacle avec photos des loges.</ref>. Elle retrouve également [[Jean Anouilh]] qui codirige avec [[Roland Piétri]] la création de sa dernière « pièce farceuse », ''[[Le Nombril]]''<ref>''Le Nombril'' sur le site de [http://www.regietheatrale.com/index/index/affiches_theatre/resultat.php?recordID=207&titre=Le%20Nombril&auteur=Jean%20ANOUILH ''L'Association de la Régie Théâtrale''] et sur [http://www.memoire.celestins-lyon.org/index.php/content/view/full/13119 ''Mémoire des Celestins'']</ref>, avec [[Bernard Blier]] en vedette. Ces tournées lui offrent de beaux rôles et sont bien rémunérées<ref name="snes">Les comédiens qui s'engagent pour plusieurs mois de tournée renoncent en effet à leurs activités parisiennes (tournages, doublages, publicités...) et demandent en conséquence des cachets beaucoup plus élevés pour compenser ce manque à gagner Cf. Jean-Claude Houdinière, [http://www.spectacle-snes.org/blog/index.php?2005/11 Site du Syndicat National des Entrepreneurs de Spectacle]</ref> mais l'éloigne de Paris et des tournages. Au début de l'année 1985, elle est une fois encore sur la route avec ''[[Les affaires sont les affaires]]'', mise en scène par [[Pierre Dux]]<ref name="tourHK"></ref>. La comédie de mœurs d'[[Octave Mirbeau]] lui donne l'occasion d'interpréter une figure annonciatrice de l'émancipation féminine au {{XXe siècle}}, celle de la très volontaire et très libre [[Germaine Lechat]].
En 1980, Marie-Georges Pascal interprète une jeune femme brisée et vouée à la solitude dans ''[[Odile Ehret#Soir de grève|Soir de grève]]'' d'[[Odile Ehret]]<ref>''Soir de grève'' [http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb394744820/PUBLIC fiche BnF]</ref>. En 1981 elle est Hélène, la « colombe », la « godiche », dans le [[Vaudeville (théâtre)|vaudeville]] de [[Eugène Labiche|Labiche]] ''[[Un chapeau de paille d'Italie]]'' monté par Guy Kayat pour le Théâtre 71 de [[Malakoff (Hauts-de-Seine)|Malakoff]]<ref>''Un chapeau de paille d'Italie'', mise en scène de Guy Kayat, sur [http://www.lesarchivesduspectacle.net/?IDX_Spectacle=15713 ''Les archives du spectacle'']</ref>. L'année est faste pour la comédienne qui, en incarnant Estelle Rigault dans ''[[Huis clos (théâtre)|Huis clos]]'' de [[Jean-Paul Sartre]], tient peut-être son plus grand rôle sur les planches. Dirigée par [[Georges Wilson]], elle succède à [[Nicole Calfan]] à l'occasion de la [[Herbert-Karsenty|tournée Herbert-Karsenty]] et fait face à [[Daniel Gélin]] qui joue Garcin<ref name="tourHK"/>{{,}}<ref>''Huis Clos'', mise en scène de Georges Wilson, sur [http://www.onsstad.lu/uploads/media/ons_stad_9-1982_30-32.pdf ''Ons stad'' n°9], 1982, p.30-32 présentation du spectacle avec photos des loges.</ref>. Elle retrouve également [[Jean Anouilh]] qui codirige avec [[Roland Piétri]] la création de sa dernière « pièce farceuse », ''[[Le Nombril]]''<ref>''Le Nombril'' sur le site de [http://www.regietheatrale.com/index/index/affiches_theatre/resultat.php?recordID=207&titre=Le%20Nombril&auteur=Jean%20ANOUILH ''L'Association de la Régie Théâtrale''] et sur [http://www.memoire.celestins-lyon.org/index.php/content/view/full/13119 ''Mémoire des Celestins'']</ref>, avec [[Bernard Blier]] en vedette. Ces tournées lui offrent de beaux rôles et sont bien rémunérées<ref name="snes">Les comédiens qui s'engagent pour plusieurs mois de tournée renoncent en effet à leurs activités parisiennes (tournages, doublages, publicités...) et demandent en conséquence des cachets beaucoup plus élevés pour compenser ce manque à gagner Cf. Jean-Claude Houdinière, [http://www.spectacle-snes.org/blog/index.php?2005/11 Site du Syndicat National des Entrepreneurs de Spectacle]</ref> mais l'éloigne de Paris et des tournages. Au début de l'année 1985, elle est une fois encore sur la route avec ''[[Les affaires sont les affaires (pièce de théâtre)|Les affaires sont les affaires]]'', mise en scène par [[Pierre Dux]]<ref name="tourHK"/>. La comédie de mœurs d'[[Octave Mirbeau]] lui donne l'occasion d'interpréter une figure annonciatrice de l'émancipation féminine au {{XXe siècle}}, celle de la très volontaire et très libre [[Germaine Lechat]].


== Théâtre ==
== Théâtre ==
Ligne 70 : Ligne 67 :
* [[1980 au théâtre|1980]] : ''Duos sur canapé'' de Marc Camoletti, m.e.s. Marc Camoletti, Théâtre Michel : Bubble
* [[1980 au théâtre|1980]] : ''Duos sur canapé'' de Marc Camoletti, m.e.s. Marc Camoletti, Théâtre Michel : Bubble
* 1980 : ''[[Odile Ehret#Soir de grève|Soir de grève]]'' d'[[Odile Ehret]], m.e.s. [[Virgil Tanase]], Théâtre du Croq'Diamants : la femme
* 1980 : ''[[Odile Ehret#Soir de grève|Soir de grève]]'' d'[[Odile Ehret]], m.e.s. [[Virgil Tanase]], Théâtre du Croq'Diamants : la femme
* [[1981 au théâtre|1981]] : ''[[Un chapeau de paille d'Italie]]'' d'[[Eugène Labiche]] et [[Marc-Michel]], m.e.s. Guy Kayat, {{Cie}} Charbonnier-Kayat, Théâtre 71 de [[Malakoff (Hauts-de-Seine)|Malakoff]] : Hélène
* [[1981 au théâtre|1981]] : ''[[Un chapeau de paille d'Italie]]'' d'[[Eugène Labiche]] et [[Marc-Michel]], m.e.s. Guy Kayat, {{Cie}} Charbonnier-Kayat, [[Théâtre 71]] de [[Malakoff (Hauts-de-Seine)|Malakoff]] : Hélène
* [[1982 au théâtre|1982]] : ''[[Huis clos (théâtre)|Huis clos ]]'' de [[Jean-Paul Sartre]], m.e.s. [[Georges Wilson]], [[Théâtre des Mathurins]], tournée Herbert-Karsenty : [[Huis clos (théâtre)#Estelle Rigault|Estelle Rigault]]
* [[1982 au théâtre|1982]] : ''[[Huis clos (théâtre)|Huis clos ]]'' de [[Jean-Paul Sartre]], m.e.s. [[Georges Wilson]], [[Théâtre des Mathurins]], tournée Herbert-Karsenty : [[Huis clos (théâtre)#Estelle Rigault|Estelle Rigault]]
* [[1983 au théâtre|1983]] : ''[[Le Nombril]]'' de Jean Anouilh, m.e.s. Jean Anouilh et [[Roland Piétri]], tournée Herbert-Karsenty : Joséphine
* [[1983 au théâtre|1983]] : ''[[Le Nombril]]'' de Jean Anouilh, m.e.s. Jean Anouilh et [[Roland Piétri]], tournée Herbert-Karsenty : Joséphine
* 1983 : ''Le Nombril'' de Jean Anouilh, m.e.s. Jean Anouilh et Roland Piétri, tournée du Théâtre de l'Œuvre : Joséphine
* 1983 : ''Le Nombril'' de Jean Anouilh, m.e.s. Jean Anouilh et Roland Piétri, tournée du Théâtre de l'Œuvre : Joséphine
* [[1985 au théâtre|1985]] : ''[[Les affaires sont les affaires]]'' d'[[Octave Mirbeau]], m.e.s. [[Pierre Dux]], [[Théâtre Renaud-Barrault]], tournée Herbert-Karsenty : [[Germaine Lechat]]
* [[1985 au théâtre|1985]] : ''[[Les affaires sont les affaires (pièce de théâtre)|Les affaires sont les affaires]]'' d'[[Octave Mirbeau]], m.e.s. [[Pierre Dux]], [[Théâtre Renaud-Barrault]], tournée Herbert-Karsenty : [[Germaine Lechat]]


== Filmographie ==
== Filmographie ==
Ligne 100 : Ligne 97 :
*[[1976 à la télévision|1976]] : ''[[Le Milliardaire (téléfilm, 1976)|Le Milliardaire]]'', téléfilm de Robert Guez : Cécile Fabre-Simmons
*[[1976 à la télévision|1976]] : ''[[Le Milliardaire (téléfilm, 1976)|Le Milliardaire]]'', téléfilm de Robert Guez : Cécile Fabre-Simmons
*[[1977 à la télévision|1977]] : ''[[D'Artagnan amoureux]]'', mini-série en cinq épisodes de [[Yannick Andréi]] : Julie de Colineau du Val
*[[1977 à la télévision|1977]] : ''[[D'Artagnan amoureux]]'', mini-série en cinq épisodes de [[Yannick Andréi]] : Julie de Colineau du Val
*1977 : ''[[Minichroniques#La Croisière|La Croisière]]'', épisode de la série télévisée ''[[Minichroniques]]'' de [[René Goscinny]] et [[Jean-Marie Coldefy]] : la jeune femme de rêve
*1977 : ''[[Minichroniques#La Croisière|Minichroniques]]'', de [[René Goscinny]] et [[Jean-Marie Coldefy]] (épisode ''La Croisière'') : la jeune femme de rêve
*[[1978 à la télévision|1978]] : ''[[Quand flambait le bocage]]'', téléfilm de [[Claude-Jean Bonnardot]] : Madame de Montsorbier
*[[1978 à la télévision|1978]] : ''[[Quand flambait le bocage]]'', téléfilm de [[Claude-Jean Bonnardot]] : Madame de Montsorbier
*[[1979 à la télévision|1979]] : ''[[Par-devant notaire#La Résidence du bonheur|La Résidence du bonheur]]'', épisode de la mini-série télévisée ''[[Par-devant notaire]]'', de [[Jean Laviron]] : Minouche
*[[1979 à la télévision|1979]] : ''[[Par-devant notaire#La Résidence du bonheur|La Résidence du bonheur]]'', épisode de la mini-série télévisée ''[[Par-devant notaire]]'', de [[Jean Laviron]] : Minouche
*1979 : ''[[Madame de Sévigné : Idylle familiale avec Bussy-Rabutin]]'', téléfilm de [[Madame de Sévigné : Idylle familiale avec Bussy-Rabutin|Gérard Pignol]] et [[Madame de Sévigné : Idylle familiale avec Bussy-Rabutin|Jacques Vigoureux]] : Louise de Bussy
*1979 : ''[[Madame de Sévigné : Idylle familiale avec Bussy-Rabutin]]'', téléfilm de [[Madame de Sévigné : Idylle familiale avec Bussy-Rabutin|Gérard Pignol]] et [[Madame de Sévigné : Idylle familiale avec Bussy-Rabutin|Jacques Vigoureux]] : Louise de Bussy
*[[1980 à la télévision|1980]] : ''[[Le Scandale (mini-série, 1980)|Le Scandale]]'', segment en dix épisodes de la série télévisée ''[[La Vie des autres (série télévisée)|La Vie des autres]]'', de [[Jean-Pierre Desagnat]] : Audrey Caldwell
*[[1980 à la télévision|1980]] : ''[[Le Scandale (mini-série, 1980)|Le Scandale]]'', segment en dix épisodes de la série télévisée ''[[La Vie des autres (série télévisée)|La Vie des autres]]'', de [[Jean-Pierre Desagnat]] : Audrey Caldwell
Ligne 125 : Ligne 122 :


== Liens externes ==
== Liens externes ==
* {{Autorité}}
{{Liens}}
* [http://www.cineressources.net/recherche_t_r.php?type=PNP&pk=68571&rech_type=P&textfield=Marie-Georges+PAscal&rech_mode=contient&pageF=1&page Quelques films interprétés par Marie-Georges Pascal] sur ''[[Ciné-Ressources]]''
* {{fr+en}} {{imdb name|id=0664285}}.
* {{fr}} [http://www.lesarchivesduspectacle.net/?IDX_Personne=87985 Marie-Georges Pascal] sur ''Les Archives du Spectacle''.
* [http://calindex.eu/filmo.php?op=listfilm&nar=19674&min=0 Revues de presse des films de Marie-Georges Pascal] sur ''Calindex''
* {{fr}} Quelques films interprétés par [http://www.cineressources.net/recherche_t_r.php?type=PNP&pk=68571&rech_type=P&textfield=Marie-Georges+PAscal&rech_mode=contient&pageF=1&page Marie-Georges Pascal] dans les archives sur ''Ciné-ressources''.
* {{fr}} Revues de presse des films de [http://calindex.eu/filmo.php?op=listfilm&nar=19674&min=0 Marie-Georges Pascal] sur ''Calindex''


{{Portail|théâtre|années 1970|Cambrai|télévision française|cinéma français}}
{{Portail|théâtre|années 1970|Cambrai|télévision française|cinéma français}}


{{DEFAULTSORT:Pascal, Marie-Georges}}
{{DEFAULTSORT:Pascal, Marie-Georges}}

[[Catégorie:Naissance en octobre 1946]]
[[Catégorie:Naissance en octobre 1946]]
[[Catégorie:Naissance à Cambrai]]
[[Catégorie:Naissance à Cambrai]]
[[Catégorie:Actrice française]]
[[Catégorie:Actrice française de télévision]]
[[Catégorie:Actrice française de télévision]]
[[Catégorie:Actrice française de cinéma]]
[[Catégorie:Actrice française de cinéma]]
Ligne 143 : Ligne 136 :
[[Catégorie:Scream Queen]]
[[Catégorie:Scream Queen]]
[[Catégorie:Actrice de films érotiques]]
[[Catégorie:Actrice de films érotiques]]
[[Catégorie:Actrice du XXe siècle]]
[[Catégorie:Actrice française du XXe siècle]]
[[Catégorie:Nom de scène]]
[[Catégorie:Décès en novembre 1985]]
[[Catégorie:Décès en novembre 1985]]
[[Catégorie:Décès dans le 19e arrondissement de Paris]]
[[Catégorie:Décès dans le 19e arrondissement de Paris]]
[[Catégorie:Suicide par moyen indéterminé en France]]
[[Catégorie:Suicide par moyen indéterminé en France]]
[[Catégorie:Actrice suicidée]]
[[Catégorie:Actrice suicidée]]
[[Catégorie:Personnalité incinérée]]
[[Catégorie:Personnalité française incinérée]]
[[Catégorie:Jean Rollin]]
[[Catégorie:Nom de scène]]
[[Catégorie:Décès à 39 ans]]
[[Catégorie:Décès à 39 ans]]

Dernière version du 21 avril 2024 à 15:09

Marie-Georges Pascal
Nom de naissance Marie-Georges Charlotte Faisy
Naissance
Cambrai (France)
Nationalité Drapeau de la France Française
Décès (à 39 ans)
19e arrondissement de Paris(France)
Profession Actrice
Films notables Les Petites Filles modèles
Bananes mécaniques
Les Raisins de la mort
Séries notables Le Dessous du ciel
D'Artagnan amoureux
La Vie des autres

Marie-Georges Pascal (née Marie-Georges Faisy le à Cambrai[1] et morte suicidée le dans le 19e arrondissement de Paris[2] est une actrice française ayant travaillé à partir de 1970 au cinéma, à la télévision et au théâtre.

Jeunesse et formation

[modifier | modifier le code]

Marie-Georges Pascal passe une enfance qu'elle qualifiera plus tard de « très dure » et « très triste »[3]. Ses parents, qui rêvent de la voir devenir concertiste, la contraignent dès son plus jeune âge à passer quotidiennement de longues heures à travailler le piano. À seize ans, elle prend ses distances avec un cadre familial trop rigide. Elle est grande et jolie, avec de beaux yeux clairs et des cheveux brun-roux, et trouve assez vite un emploi de mannequin[3].

Carrière à l'écran

[modifier | modifier le code]

Les années érotiques

[modifier | modifier le code]

Marie-Georges Pascal[4] fait sa première apparition sur grand écran en 1971 avec Les Petites Filles modèles[5], adaptation très libre du roman de la comtesse de Ségur, que Jean-Claude Roy agrémente d'un érotisme encore bien sage. Elle prête à Camille de Fleurville son sourire et ses « dents du bonheur », son nez retroussé et ses expressions espiègles et donne la réplique à Michèle Girardon, Bella Darvi, François Guérin et Romain Bouteille[6],[7].

En 1972, l'actrice joue dans une série de films érotiques. Le genre, qui connaît sa période faste dans la foulée de la libération des mœurs de l'après 1968, occupe alors une bonne part des écrans et des nouveaux venus dans le cinéma français[8] et s'exporte bien. Si l'actrice accepte de tourner ces films essentiellement pour des raisons « alimentaires »[3], les rôles qu'elle y tient sont tout de même assez consistants pour lui permettre de montrer un réel talent de comédienne capable de camper des personnages très variés. Elle interprète la sœur incestueuse de Je suis frigide... pourquoi ?[9], une jeune fille naïve dans Les Confidences érotiques d'un lit trop accueillant, avec Bruno Devoldère pour partenaire, ou encore une épouse mal-aimée dans Hausfrauen Report international, une production allemande[10]. Bananes mécaniques doit peut-être aux conditions précaires de son tournage[11] l'impression de vitalité et de liberté qui s'en dégage. Le film reflète bien l'esprit de son époque et le succès est au rendez-vous puisque plus d'un million de spectateurs[12] vient assister aux aventures de ces cinq filles délurées.

On la retrouve en 1973 dans un petit rôle au côté de Francis Huster dans L'Histoire très bonne et très joyeuse de Colinot trousse-chemise, le dernier film tourné par Brigitte Bardot, ainsi que dans Gross Paris, une comédie de Gilles Grangier construite autour du duo Roger Pierre-Jean-Marc Thibault. Quand les filles se déchaînent, qui mêle sexe et action autour d'un spectacle de cascades automobiles, vient clore une période « rose » que l'actrice souhaite vite oublier[3]. Quand sort en salle Rêves pornos[13] en , la déferlante « hardcore » est en passe de chasser des écrans l'érotisme « soft »[14] qui triomphait quelques mois auparavant et Marie-Georges Pascal exerce désormais ailleurs son talent.

Le succès à la télévision

[modifier | modifier le code]

L'actrice est absente des plateaux de cinéma pendant trois ans. Si on la retrouve encore sur grand écran en 1975, c'est avec un film tourné deux ans plus tôt La Rage au poing, film-choc sur la jeunesse de banlieue écrit et interprété par Tony Gatlif. C'est maintenant grâce à la télévision qu'elle peut espérer être reconnue d'un public plus large.

Si elle ne fait qu'une modeste apparition sur le petit écran en 1972 dans La Mort d'un champion, c'est dans un rôle principal qu'elle s'impose deux ans plus tard avec le succès de Le Dessous du ciel. Le premier épisode de la série est diffusé le sur la deuxième chaîne juste avant 20 heures[15]. Marie-Georges Pascal incarne Joëlle, une jeune fille qui se passionne pour le parachutisme, et a pour partenaires principaux Gérard Chambre, Patrick Verde et Pierre Brice. La présence au générique de ce dernier, connu dans les pays germaniques pour avoir incarné l'indien Winnetou au cinéma dans les années soixante, permet à la série d'être également bien accueillie lorsqu'elle est diffusée de l'autre côté du Rhin en 1976. L'année suivante, elle retrouve un rôle important dans Pilotes de courses, un feuilleton du même format, toujours pour la deuxième chaîne. Après la reconnaissance populaire, l'actrice s'offre une longue parenthèse théâtrale.

En 1977, elle est Julie de Colineau du Val[16], amoureuse malheureuse du héros dans D'Artagnan amoureux, une mini-série en cinq parties réalisé par Yannick Andréi, tiré du roman de Roger Nimier et inspiré de l'œuvre d'Alexandre Dumas. On la verra par la suite dans deux téléfilms en costumes (Quand flambait le bocage et Madame de Sévigné : Idylle familiale avec Bussy-Rabutin), dans la série Par-devant notaire, et surtout, en 1980, dans Le Scandale, segment de dix épisodes de la série La Vie des autres, interpréter Audrey Caldwell[16], l'héroïne. On la retrouvera encore dans La Double Vie de Théophraste Longuet, une adaptation par Jean-Claude Carrière et Yannick Andrei de l'œuvre de Gaston Leroux, tenant le rôle de Dame Jane de Montfort, accorte représentante du surprenant peuple Talpa.

Le retour sur grand écran

[modifier | modifier le code]

Tourné pendant l'hiver 1977, Les Raisins de la mort lui offre son plus grand rôle au cinéma. Jean Rollin, qui dirige ce film de commande, dispose pour une fois de moyens suffisants pour s'offrir le concours de « vrais » comédiens. Marie-Georges Pascal est donc la tête d'affiche de cette distribution qui mêle à des acteurs confirmés (Serge Marquand, Félix Marten, Paul Bisciglia) quelques nouveaux venus (Brigitte Lahaie, Mirella Rancelot et Patrice Valota). Elle incarne Élisabeth, une jeune femme livrée à elle-même dans une contrée ravagée par une étrange maladie provoquée par l'emploi d'un pesticide et qui sombre peu à peu dans la folie. Rollin, qui n'est pas de son propre aveu un grand directeur d'acteur, se félicite de la docilité de ses acteurs et de la performance de sa vedette[17],[18]. Malgré un nombre restreint de salles et une campagne de promotion quasi nulle, le film réalise un nombre d'entrées satisfaisant. La critique reste, dans l'ensemble, plutôt sceptique. Considéré comme le premier film gore français, il continue néanmoins, plus de trente ans après sa sortie, de fédérer à travers le monde les amateurs de zombies et ceux de Jean Rollin[19] et assure à sa protagoniste une certaine visibilité internationale.

Brigade mondaine sort un mois après Les Raisins de la mort[20],[6]. Dans ce thriller, qui reprend les personnages et les recettes éprouvées par Michel Brice dans sa série de romans, elle incarne Peggy, photographe de charme et rabatteuse pour un réseau de prostitution. Ces prestations ne suffisent pourtant pas à l'installer plus solidement sur les grands écrans. Cauchemar, de Noël Simsolo, lui offre encore un rôle significatif, mais passe inaperçu et au début des années 1980, on la retrouve surtout à la télévision[20] et au théâtre.

En 1983, Jean-Pierre Desagnat lui confie le rôle de Lydie Vignal dans Rouge marine, un épisode de la série policière Les Cinq Dernières Minutes, et lui offre sa dernière apparition au cinéma (un tout petit rôle de deux répliques) dans Flics de choc[7]. Quand, emboîtant le pas à Mylène Demongeot, elle sort à la fin de « sa scène », c'est pour ne plus reparaître sur les écrans.

Carrière sur les planches

[modifier | modifier le code]

Les années 1970

[modifier | modifier le code]

C'est à Robert Hossein que la jeune comédienne doit de faire ses débuts au théâtre en 1970 avec La neige était sale[3], une adaptation pour la scène par Frédéric Dard du roman éponyme de Georges Simenon. Elle figure en bonne place dans une distribution qui rassemble entre autres Jacques Castelot, Robert Dalban et Pascale Rivault[21],[22]. Si l'actrice tourne beaucoup pour le cinéma en 1972, elle n'en délaisse pas pour autant la scène et on peut l'applaudir au Théâtre des Variétés aux côtés de Pauline Carton, Dora Doll et de Robert Vattier dans Madame Pauline, une comédie musicale de Darry Cowl d’après la pièce La Maison de Zaza de Gaby Bruyère[23].

Entre 1974 et 1977, Marie-Georges Pascal passe beaucoup de temps sur les planches, tenant le plus souvent des rôles importants. On la voit avec Christian Marin et François Guérin dans Duos sur canapé, le nouveau succès de Marc Camoletti, reprenant le rôle de Bubble[24] créé quelques mois plus tôt par Martine Kelly. Passant de la comédie à la tragédie, on la retrouve dans Le Cid, mis en scène par Michel Le Royer pour sa toute nouvelle Compagnie Recherche et Tradition[25]. Elle interprète ensuite Ismène dans l' Antigone dirigée par Nicole Anouilh dont la première a lieu le au Théâtre des Mathurins[26]. Elle y a Annick Blancheteau (Antigone) et Michel Auclair (Créon) pour partenaires. En 1977, au Théâtre national de Chaillot, elle participe à la création de Transit, l'adaptation française de Just wild about Harry, la seule pièce écrite par Henry Miller, jouant le rôle de Jeanie aux côtés de Michel Fortin dans une mise en scène de François Joxe[27].

Les années 1980

[modifier | modifier le code]

En 1980, Marie-Georges Pascal interprète une jeune femme brisée et vouée à la solitude dans Soir de grève d'Odile Ehret[28]. En 1981 elle est Hélène, la « colombe », la « godiche », dans le vaudeville de Labiche Un chapeau de paille d'Italie monté par Guy Kayat pour le Théâtre 71 de Malakoff[29]. L'année est faste pour la comédienne qui, en incarnant Estelle Rigault dans Huis clos de Jean-Paul Sartre, tient peut-être son plus grand rôle sur les planches. Dirigée par Georges Wilson, elle succède à Nicole Calfan à l'occasion de la tournée Herbert-Karsenty et fait face à Daniel Gélin qui joue Garcin[21],[30]. Elle retrouve également Jean Anouilh qui codirige avec Roland Piétri la création de sa dernière « pièce farceuse », Le Nombril[31], avec Bernard Blier en vedette. Ces tournées lui offrent de beaux rôles et sont bien rémunérées[32] mais l'éloigne de Paris et des tournages. Au début de l'année 1985, elle est une fois encore sur la route avec Les affaires sont les affaires, mise en scène par Pierre Dux[21]. La comédie de mœurs d'Octave Mirbeau lui donne l'occasion d'interpréter une figure annonciatrice de l'émancipation féminine au XXe siècle, celle de la très volontaire et très libre Germaine Lechat.

Filmographie

[modifier | modifier le code]

Télévision

[modifier | modifier le code]

Images d'archives

[modifier | modifier le code]
  • 1975 : Rêves pornos (ou Le Dictionnaire de l'érotisme) de Max Pécas (scène extraite de Je suis frigide... pourquoi ?, rôle de Carla Chambon)
  • 1999 : Eurotika !, série documentaire d'Andy Stark et Pete Tombs :
    • épisode n°1 Vampires and Virgins: The Films of Jean Rollin (images extraites de Les Raisins de la mort)
    • épisode n°9 Is there a Doctor in the House: Medicine gone bad (images extraites de Je suis frigide... pourquoi ?)
    • épisode n°10 I am a Nymphomaniac: Erotic Films of Max Pécas (images extraites de Je suis frigide... pourquoi ?)
  • 2007 : La Nuit des horloges de Jean Rollin (images extraites de Les Raisins de la mort, rôle d'Élisabeth)
  • 2007 : Le cinéma interdit (Das geheime Kino), court métrage de Michael Wolf (images extraites de Les Raisins de la mort)
  • 2008 : Spark of Life, court métrage de Mike Bazanele (images extraites de Les Raisins de la mort)
  • 2008 : Grindhouse Universe, (bande-annonce Les Petites Filles modèles)
  • 2011 : Jean Rollin, le rêveur égaré, documentaire de Damien Dupont et Yvan Pierre-Kaiser (images extraites de Les Raisins de la mort)
  • 2015 : Jean Rollin, être et à voir, documentaire de Jean-Loup Martin (images extraites de Les Raisins de la mort)

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Extrait de naissance n° 727/1946. Cf. Marie-Georges Pascal sur Les Gens du cinéma.
  2. Extrait de décès n° 19/1081/1985. Marie-Georges Pascal a été incinérée au crématorium du cimetière du Père-Lachaise et ses cendres ont été remises à sa famille. Cf.Les Gens du cinéma.
  3. a b c d et e Cf. Interview de Marie-Georges Pascal par Marlyse Lowenbach, Télé 7 jours du 5 au 11 octobre 1974, page du vendredi 11 octobre 1974, à voir sur gerardchambre-tribute.ch
  4. Créditée le plus souvent comme Marie George Pascal (Gross Paris, Les Raisins de la mort) ou Marie-George Pascal (Les confidences érotiques d'un lit trop accueillant) Cf. IMDb
  5. Avant Marie-Georges Pascal, deux autres interprètes de ce film se sont donné la mort ; Bella Darvi en septembre 1971 et Michèle Girardon en mars 1975
  6. a et b Marie-Georges Pascal sur Encyclo Ciné.
  7. a et b Marie-Georges Pascal sur Actrices de France.
  8. En 1974 les 128 films érotiques sortis réalisent plus de six millions d'entrées (16 % du total des entrées) sur Paris-périphérie Cf.L'age d'or du x documentaire de N.Castro et L.Préyale, Siriana Production, pour Ciné Cinéma et Paris Première
  9. Max Pécas a choisi de renommer son film Comment le Désir vient aux filles attribuant l'échec de celui-ci à sa sortie à un titre qui aurait « refroidi » un public qui auparavant lui était acquis.
  10. Une production allemande, mais on retrouve Marie-Georges Pascal dans un sketch très « parisien » avec Montmartre pour décor et Philippe Gasté et Paul Bisciglia pour partenaires
  11. Cf.Jean-François Davy présente La Trilogie paillarde, bonus édition DVD de Bananes mécaniques
  12. Plus de cent mille entrées sur Perpignan, nouvel « Eldorado » du cinéma érotique du grâce à l'afflux de spectateurs espagnols.Cf.Jean-François Davy présente La Trilogie paillarde, bonus édition DVD de Bananes mécaniques
  13. Aussi distribué sous le titre Dictionnaire de l'érotisme, Rêves pornos se compose essentiellement d'une compilation de scènes érotiques extraites de films tournés par Max Pécas entre 1965 et 1974 reliées entre elles de façon quelque peu artificielle avec, pour répondre aux nouvelles exigences du public et des distributeurs, l'emploi de séquences de sexe additionnelles. La scène où l'on retrouve Marie-Georges Pascal est reprise du film Je suis frigide...pourquoi ? tourné trois ans auparavant. Cf.Encyclo Ciné.
  14. Francis Mischkind dans L'age d'or du x documentaire de N.Castro et L.Préyale, Siriana Production, pour Cine Cinema et Paris Première
  15. Cf.Gerard Chambre tribute.ch Articles de presse et photos sur un site consacré au comédien.
  16. a et b Cf. Marie-Georges Pascal sur la Base de Données de Films Français (avec images)
  17. Cf. Norbert Moutier, Les Actrices de Jean Rollin, p. 49, et Norbert Moutier, Jean Rollin, p. 35 et 38.
  18. Marie-Georges Pascal et Les Raisins de la mort sur le blogue Fascination:The Jean Rollin Experience.
  19. Jean Rollin insère quelques images de Les Raisins de la mort et de Marie-Georges Pascal dans son film testament La Nuit des horloges réalisé en 2007.
  20. a et b Cf.IMDb
  21. a b et c Les tournées Herbert -Karsenty sur le site de L'Association de la Régie Théâtrale
  22. La neige était sale sur Mémoire des Celestins et programme du spectacle
  23. Madame Pauline fiche BnF
  24. Duos sur canapé, reprise de 1974, sur le site de L'Association de la Régie Théâtrale
  25. Le Cid, mise en scène de Michel Le Royer, sur Les Archives du spectacle et fiche BnF
  26. Antigone, mise en scène de Nicole Anouilh, sur Les Archives du spectacle, sur le site de L'Association de la Régie Théâtrale et affiche
  27. Transit, mise en scène de François Joxe, sur Les Archives du spectacle et fiche BnF
  28. Soir de grève fiche BnF
  29. Un chapeau de paille d'Italie, mise en scène de Guy Kayat, sur Les archives du spectacle
  30. Huis Clos, mise en scène de Georges Wilson, sur Ons stad n°9, 1982, p.30-32 présentation du spectacle avec photos des loges.
  31. Le Nombril sur le site de L'Association de la Régie Théâtrale et sur Mémoire des Celestins
  32. Les comédiens qui s'engagent pour plusieurs mois de tournée renoncent en effet à leurs activités parisiennes (tournages, doublages, publicités...) et demandent en conséquence des cachets beaucoup plus élevés pour compenser ce manque à gagner Cf. Jean-Claude Houdinière, Site du Syndicat National des Entrepreneurs de Spectacle

Liens externes

[modifier | modifier le code]