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Jean Emmanuel Paul Trassagnac, dit Paul Trassagnac est né le 8 avril 1872 à [[Cherveix-Cubas]] (Dordogne). Médecin Général de l'[[armée française]], il est connu pour son service pendant la [[Première Guerre mondiale|Première Guerre Mondiale]] et son engagement dans la [[Résistance française|Résistance Française]]. Arrêté à son domicile le 30 mars 1944, il est fusillé le jour même par des hommes de la [[division Brehmer]].<ref>https://museedelaresistanceenligne.org/personnedetail.php?id=47639#:~:text=Jean%20Trassagnac%20%C3%A9tait%20dipl%C3%B4m%C3%A9%20de,de%20FFI%20de%20Dordogne%2DNord.</ref>
Jean Emmanuel Paul Trassagnac, dit Paul Trassagnac est né le 8 avril 1872 à [[Cherveix-Cubas]] (Dordogne). Médecin Général de l'[[armée française]], il est connu pour son service pendant la [[Première Guerre mondiale|Première Guerre Mondiale]] et son engagement dans la [[Résistance française|Résistance Française]]. Arrêté à son domicile le 30 mars 1944, il est fusillé le jour même par des hommes de la [[division Brehmer]].<ref>https://museedelaresistanceenligne.org/personnedetail.php?id=47639#:~:text=Jean%20Trassagnac%20%C3%A9tait%20dipl%C3%B4m%C3%A9%20de,de%20FFI%20de%20Dordogne%2DNord.</ref>

Version du 12 juillet 2024 à 23:33

Jean Emmanuel Paul Trassagnac, dit Paul Trassagnac est né le 8 avril 1872 à Cherveix-Cubas (Dordogne). Médecin Général de l'armée française, il est connu pour son service pendant la Première Guerre Mondiale et son engagement dans la Résistance Française. Arrêté à son domicile le 30 mars 1944, il est fusillé le jour même par des hommes de la division Brehmer.[1]


Biographie

Jeunesse et vie privée

Né le 8 avril 1872 de l'union de Jean Joachim Trassagnac et de Marie Louise Noémie Tallet[2], tous deux instituteurs, Jean Emmanuel, dit Paul, est l'aîné de sa fratrie. En octobre 1892, âgé de 20 ans, il intègre l'Ecole du Service de Santé Militaire située à Lyon.
Il obtient son diplôme de médecin à Lyon le 13 décembre 1895, puis après un stage à l'Ecole d'Application de Médecine Militaire du Val-de-Grâce soutient sa thèse la même année (Des épithéliomas de la face propagés aux os[3]).
Le 25 avril 1907, il se marie avec Marguerite Marie Louise Jacquot à Verdun[4]. Le couple n'aura pas d'enfant.

Carrière avant-guerre

La carrière militaire de Paul Trassagnac débute en France, en tant que Médecin Aide-Major de 2ème classe, au sein de différents régiments d'infanterie. Il est ensuite nommé Médecin Aide-Major de 1ère classe et affecté aux hôpitaux militaires de Tunisie. De retour en France métropolitaine, il est nommé successivement Médecin Major de 2ème classe puis Médecin Major de 1ère classe, en étant affecté au sein de différents régiments d'artillerie dans la région de Verdun.

1ère Guerre Mondiale

Durant la majeure partie du conflit, Paul Trassagnac sera affecté au 104ème Régiment d'Infanterie. C'est avec de régiment qu'il embarquera dans les taxis parisiens, menant à la victoire de la Bataille de la Marne. Commence alors la guerre des tranchées, qui conduira le 104ème Régiment d'Infanterie à la Bataille de Verdun[5].
Au cours de la Grande Guerre, Paul Trassagnac sera également affecté à différentes ambulances (hôpitaux militaires temporaires, souvent en tentes et proches des champs de batailles, servant de soutien au service médical régimentaire).

Nommé Médecin Divisionnaire en 1918, Paul Trassagnac recevra 2 citations au cours de la 1ère Guerre Mondiale[6] :
Le 19 novembre 1914, à l'ordre de la 2ème Armée "a fait preuve du plus grand dévouement participant le 24/9, donnant des soins aux blessés sous une pluie de projectiles et assurant l'évacuation".
Le 7 mai 1917, à l'ordre de son régiment "pendant sa présence au 104e RI, a assuré son service avec dévouement et compétence et a montré au feu, en maintes circonstances particulièrement lors des opérations actives de février et mars 1915, et de septembre à octobre 1915, le plus complet mépris du danger".

Carrière après-guerre

Après la guerre, Paul Trassagnac sera affecté comme médecin chef au sein de différents hôpitaux temporaires. Nommé Médecin Principal de 2ème classe en 1921, il part pour Alger en 1922 puis Oran en 1926 où il dirige le service de santé divisionnaire. La même année il sera nommé Médecin Principal de 1ère classe.
En 1931, peu avant ses 60 ans, il est nommé Médecin Général et admis à la retraite[7]

Engagement au sein de FFI

En 1944, à 71 ans, le Médecin Général Trassagnac rejoint les Forces Françaises de l'Intérieur[8], au sein du Groupe Roger. Renseignements, hébergement de maquisards, stockage d'armes, de munitions, de matériel... seront ses principales missions pour l'armée secrète.
Arrêté à son domicile au Chauze, il sera fusillé le même jour vers 14h par les hommes de la division Brehmer. Son corps sera trouvé la face criblée de balles, dans la commune d'Azerat et sa maison sera pillée[9].[10]

Décorations

Nommé chevalier de la Légion d'Honneur le 20 novembre 1914, il sera élevé au rang d'officier de ce même ordre le 10 juillet 1926 en qualité de Médecin Principal de 2ème classe, Médecin-Chef à l’hôpital Maillot à Alger et président de la commission de la réforme[11].

Hommages posthumes

Plusieurs plaques commémorent le sacrifice du Médecin Général Trassagnac. Une première sur le lieu présumé de son assassinat dans la commune d'Azerat, où son nom figure également sur le monument aux morts.
On retouve également son nom sur des plaques commémoratives à Paris, dans l'Eglise Saint-Thomas-d'Aquin, dans l'université de médecine Paris-Descartes ainsi qu'à l'ancien Hôpital d'Instruction des Armées du Val-de-Grâce.

Références