Aller au contenu

« Saint-Félix-de-Sorgues » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
m mise en forme
MagicAB32 (discuter | contributions)
(3 versions intermédiaires par le même utilisateur non affichées)
Ligne 68 : Ligne 68 :


=== Époque moderne ===
=== Époque moderne ===
{{…}}Personnalités : au {{s-|XIX|e}}, Pierre Tournier, d'une grande famille de tradition protestante, fut Maire de Saint-Félix. Son fils Benjamin Tournier, né le 21 janvier 1826, fut admis en 1846 à l'université de Genève et devint bachelier en théologie à la faculté protestante de Montauban (1851). Il épousa alors la Genevoise Adrienne Breitmayer. Après plusieurs suffragances, il fut nommé pasteur à Saint-Laurent-du-Cros (Hautes-Alpes, 1856-1865) et présida le Consistoire d'Orpierre (1860-1862). Puis il se consacra à la communauté vaudoise de la vallée de Freissinières (massif du Pelvoux) et aida à l'émigration de plusieurs familles en Algérie. Il prit sa retraite à Pressy-Vendœuvre (canton de Genève). Passionné de montagne et d'archéologie, il reprit cependant du service pastoral auprès des vaudois installés en Algérie (les Trois Marabouts-Guiard) de 1892 à sa mort en 1904. Son épouse continua une trentaine d'années à servir à Guiard.
{{…}}Personnalités : au {{s-|XIX|e}}, Pierre Tournier, d'une grande famille de tradition protestante, fut maire de Saint-Félix. Son frère, Benjamin Tournier, né le 21 janvier 1826, fut admis en 1846 à l'université de Genève et devint bachelier en théologie à la faculté protestante de Montauban (1851). Il épousa alors la Genevoise Adrienne Breitmayer. Après plusieurs suffragances, il fut nommé pasteur à Saint-Laurent-du-Cros (Hautes-Alpes, 1856-1865) et présida le Consistoire d'Orpierre (1860-1862). Puis il se consacra à la communauté vaudoise de la vallée de Freissinières (massif du Pelvoux) et aida à l'émigration de plusieurs familles en Algérie. Il prit sa retraite à Pressy-Vendœuvre (canton de Genève). Passionné de montagne et d'archéologie, il reprit cependant du service pastoral auprès des vaudois installés en Algérie (les Trois Marabouts-Guiard) de 1892 à sa mort en 1904. Son épouse continua une trentaine d'années à servir à Guiard.<ref>{{Lien web|langue=|auteur1=Arnaud BOSC|titre=Notice biographique Benjamin TOURNIER|url=https://saint-felix.pagesperso-orange.fr/Histoire/BenjaminTournier.pdf|site=Histoire de Saint-Félix de Sorgues|périodique=|date=décembre 2012|consulté le=}}</ref>


Des tableaux du peintre Wassily Kandinsky cachés à Saint-Félix de Sorgues pendant la seconde guerre mondiale :
Des tableaux du peintre Wassily Kandinsky cachés à Saint-Félix de Sorgues pendant la seconde guerre mondiale :
Ligne 80 : Ligne 80 :


== Politique et administration ==
== Politique et administration ==
{{ÉluDébut |Titre= Liste des maires successifs}}
{{ÉluDébut |Titre= Liste des maires successifs}}Sources : https://saint-felix.pagesperso-orange.fr/home.htm suite aux recherches à partir de l'Etat-Civil de la commune : Arnaud Bosc
{{ÉluDonnées}}
{{ÉluDonnées}}
{{Élu |Début= |Fin= |Identité= |Parti= |Qualité= }}
{{Élu |Début=|Fin=|Identité=|Parti=|Qualité=}}
{{Élu |Début=1800 |Fin=1816 |Identité=Antoine COULET |Parti= |Qualité= }}
{{Élu |Début=1816|Fin=1831|Identité=Louis COULET|Parti=|Qualité=}}
{{Élu |Début=1831|Fin=1834|Identité=Pierre Louis GUIBERT CAREL|Parti=|Qualité=}}
{{Élu |Début=1834|Fin=1837|Identité=Louis Henri LEBROU Suite démission précédent, intérim|Parti=|Qualité=}}
{{Élu |Début=1838|Fin=1842|Identité=Louis Henri LEBROU (Suite démission, intérim par Casimir SOLIER adjoint)|Parti=|Qualité=}}
{{Élu |Début=1843|Fin=1855|Identité=Louis CLAVEL|Parti=|Qualité=}}
{{Élu |Début=1855|Fin=1871|Identité=Pierre TOURNIER|Parti=|Qualité=}}
{{Élu |Début=1871|Fin=1892|Identité=Charles NOUGUIER|Parti=|Qualité=}}
{{Élu |Début=1893|Identité=André Alexandre MAYNEAU|Fin=1900|Parti=|Qualité=}}
{{Élu |Début=1900|Fin=1904|Identité=André RICATEAU|Parti=|Qualité=}}
{{Élu |Début=1904|Fin=1912|Identité=Paul TALI|Parti=|Qualité=}}
{{Élu |Fin=1919|Début=1912|Identité=Jean RICATEAU|Parti=|Qualité=}}
{{Élu |Début=1919|Fin=1925|Identité=Albert FABRE|Parti=|Qualité=}}
{{Élu |Début=1925|Fin=1933|Identité=André RICATEAU|Parti=|Qualité=}}
{{Élu |Début=1933|Fin=1938|Identité=Maurice CARAMEL|Parti=|Qualité=}}
{{Élu |Début=1938|Fin=1941|Identité=Pierre TOURNIER|Parti=|Qualité=}}
{{Élu |Début=1941|Fin=1944|Identité=Joseph INGUIMBERT|Parti=|Qualité=}}
{{Élu |Début=1944|Fin=1945|Identité=Maurice CARAMEL|Parti=|Qualité=}}
{{Élu |Début=1945 |Fin=1947|Identité=Hippolyte BESSIERE|Parti=|Qualité=}}
{{Élu |Début= 1947 |Fin= 1959 |Identité= Joseph Inguimbert |Parti= |Qualité= }}
{{Élu |Début= 1947 |Fin= 1959 |Identité= Joseph Inguimbert |Parti= |Qualité= }}
{{Élu |Début= 1959 |Fin= 1960 |Identité= Cyprien Segonds |Parti= |Qualité= }}
{{Élu |Début= 1959 |Fin= 1960 |Identité= Cyprien Segonds |Parti= |Qualité= }}
Ligne 103 : Ligne 122 :
{{Article détaillé|Pont Vieux de Saint-Félix-de-Sorgues}}
{{Article détaillé|Pont Vieux de Saint-Félix-de-Sorgues}}


Parmi les monuments historiques on peut trouver le pont {{Inscrit MH|1944}}<ref>{{Base Mérimée|PA00094150}}</ref> des {{s2-|XIV|e|XV|e}} qui enjambe la [[Sorgues (rivière de l'Aveyron)|Sorgues]] en contrebas du village. Le pont de Saint-Félix-de-Sorgues est composé de trois arches et construit à partir du tuf calcaire de la région.
Parmi les monuments historiques on peut trouver le pont {{Inscrit MH|1944}}<ref>{{Base Mérimée|PA00094150}}</ref> des {{s2-|XIV|e|XV|e}} qui enjambe la [[Sorgues (rivière de l'Aveyron)|Sorgues]] en contrebas du village. Le pont de Saint-Félix-de-Sorgues est composé de trois arches et construit notamment à partir du tuf calcaire de la région. Les contreforts d’une tour du château, qui fut détruit en [[1627]], restent visibles dans le parapet au sud de l’église<ref name="Hist">
[http://saint-felix.pagesperso-orange.fr/SF21.html Historique de Saint-Félix-de-Sorgues]</ref>. Certaines parties de l’enceinte de fortification demeurent présentes, dont la porte d’entrée (porte "Saint-Jean")<ref name="Hist" />.

Les contreforts d’une tour du château, qui fut détruit en [[1627]], restent visibles dans le parapet au sud de l’église<ref name="Hist">
[http://saint-felix.pagesperso-orange.fr/SF21.html Historique de Saint-Félix-de-Sorgues]</ref>. Certaines parties de l’enceinte de fortification demeurent présentes, dont la porte d’entrée (porte "saint Jean")<ref name="Hist"/>.


* Saint-Caprazy, lieu-dit au sud-ouest du village sur l'autre rive de la Sorgues. Ancienne seigneurie et paroisse devenue ensuite une annexe de la commanderie de Saint-Félix-de-Sorgues<ref>{{ouvrage|prénom=Emmanuel-Ferdinand de|nom=Grasset|titre=Essai sur le grand prieuré de Saint-Gilles de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, suivi du catalogue des chevaliers, chapelains, diacots, donats et servants d'armes de la vénérable langue de Provence, dressé sur les titres originaux|lieu=Paris|année=1869|lire en ligne= {{Google Livres|lZPCSjwrztwC|page=45}}passage=45}}{{commentaire biblio|1=La chapelle de ''Saint-Caprassy''.}}</ref>.
* Saint-Caprazy, lieu-dit au sud-ouest du village sur l'autre rive de la Sorgues. Ancienne seigneurie et paroisse devenue ensuite une annexe de la commanderie de Saint-Félix-de-Sorgues<ref>{{ouvrage|prénom=Emmanuel-Ferdinand de|nom=Grasset|titre=Essai sur le grand prieuré de Saint-Gilles de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, suivi du catalogue des chevaliers, chapelains, diacots, donats et servants d'armes de la vénérable langue de Provence, dressé sur les titres originaux|lieu=Paris|année=1869|lire en ligne= {{Google Livres|lZPCSjwrztwC|page=45}}passage=45}}{{commentaire biblio|1=La chapelle de ''Saint-Caprassy''.}}</ref>.


=== Personnalités liées à la commune ===
=== Personnalités liées à la commune ===

* Bertrand [[Maison d'Arpajon|d'Arpajon]], commandeur hospitalier de Saint-Félix en 1416 puis [[Grand prieuré de Saint-Gilles|grand prieur de Saint-Gilles]] (1420-1448)<ref>{{article|prénom1=Abbé C.|nom1=Nicolas|titre=Histoire des grands prieurs et du prieuré de Saint-Gilles par M. Jean Raybaud, avocat et archivaire de ce prieuré|sous-titre=tome I (2{{°}} partie)|périodique=Mémoires de l'Académie de Nîmes|année=1904|tome=XXVII|passage=368, 376}}, {{Gallica|n=bpt6k4863624/f492.image}}{{commentaire biblio|1=Ne pas le confondre avec son frère Bertrandon qui fut [[Grand prieuré de Toulouse|grand prieur de Toulouse]] à partir de 1436. Bertrandon apparaît généralement dans les archives du prieuré de Saint-Gilles avec le prénom Tandon ([[syncope (linguistique)|syncope linguistique]]). Dans certains ouvrages plus récents on l'appelle Bertrand, d'où une certaine confusion et parfois un amalgame avec son frère.}}</ref>.
* [[Guallino|Patrick Guallino]] a vécu à Saint-Félix-de-Sorgues.
* [[Guallino|Patrick Guallino]] a vécu à Saint-Félix-de-Sorgues.
* Jean Laroze, historien de Saint-Félix-de-Sorgues, a écrit quatre ouvrages sur l'histoire du village<ref name="Hist"/>.
* Jean Laroze, historien de Saint-Félix-de-Sorgues, a écrit quatre ouvrages sur l'histoire du village<ref name="Hist"/>.
Ligne 131 : Ligne 148 :
=== Articles connexes ===
=== Articles connexes ===
* [[Liste des communes de l'Aveyron]]
* [[Liste des communes de l'Aveyron]]
* [[Langue de Provence]] de l'ordre de Saint-Jean de jérusalem
* [[Langue de Provence]] de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem


=== Liens externes ===
=== Liens externes ===
{{Trop de liens|date=décembre 2019}}
{{Trop de liens|date=décembre 2019}}
* [http://www.saint-felix.fr.st/ Le site de Saint-Félix-de-Sorgue]
*[https://saint-felix.pagesperso-orange.fr/ L'histoire de Saint-Félix-de-Sorgue]
* [http://www.ot-dusaintaffricain.com/ Portail Office de Tourisme du Saint Affricain]
*[https://amisdesaintfelix.blogspot.com/ Le site de l'association des Amis de Saint Félix de Sorgue]
*[http://ingenu.bruno.im/localite/31972/ Carte IGN du village]
* [http://www.aveyron-sorgues.com/ Portail de la vallée de la Sorgue]
* [http://arnaud.bosc.free.fr/ L'histoire de Saint-Félix-de-Sorgue]
* [http://amisdesaintfelix.free.fr/ Le site de l'association des amis de Saint Félix de Sorgue]
* {{lien brisé|url=http://ign.fr/rubrique.asp?rbr_id=1087&CommuneId=16871 |titre=Saint-Félix-de-Sorgues sur le site de l'Institut géographique national }}
* [http://ingenu.bruno.im/localite/31972/ Carte IGN du village]
* [http://www.openstreetmap.org/?lat=43.88376&lon=2.98454&zoom=17&layers=M Cartographie de Saint-Félix-de-Sorgues]
* [http://www.openstreetmap.org/?lat=43.88376&lon=2.98454&zoom=17&layers=M Cartographie de Saint-Félix-de-Sorgues]
* [http://www.insee.fr/fr/bases-de-donnees/esl/comparateur.asp?codgeo=com-12222 Insee - Chiffres clés : Saint-Félix-de-Sorgues.]
* [http://www.insee.fr/fr/bases-de-donnees/esl/comparateur.asp?codgeo=com-12222 Insee - Chiffres clés : Saint-Félix-de-Sorgues.]

Version du 20 mai 2020 à 15:23

Saint-Félix-de-Sorgues
Saint-Félix-de-Sorgues
Grand Rue de Saint-Félix-de-Sorgues.
Blason de Saint-Félix-de-Sorgues
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Millau
Intercommunalité Communauté de communes Saint Affricain, Roquefort, Sept Vallons
Maire
Mandat
Bertrand Schmitt
2014-2020
Code postal 12400
Code commune 12222
Démographie
Gentilé Saint-Félicien(ne)
Population
municipale
182 hab. (2021 en diminution de 23,21 % par rapport à 2015)
Densité 6,3 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 53′ 03″ nord, 2° 59′ 05″ est
Altitude Min. 375 m
Max. 745 m
Superficie 29 km2
Élections
Départementales Canton de Saint-Affrique
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Félix-de-Sorgues
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Félix-de-Sorgues
Géolocalisation sur la carte : Aveyron
Voir sur la carte topographique de l'Aveyron
Saint-Félix-de-Sorgues
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Saint-Félix-de-Sorgues

Saint-Félix-de-Sorgues est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.

Géographie

Localisation

Carte de Saint-Félix-de-Sorgues et des communes avoisinantes.

Saint-Félix-de-Sorgues est limitrophe de six autres communes.

Site

Saint-Félix-de-Sorgues fait partie du canton de Saint-Affrique et compte environ 200 habitants répartis en dix fermes et un village situés à 416 mètres d'altitude dans la vallée de la Sorgues, entre Roquefort et Sylvanès.

Toponymie

Durant la Révolution, la commune porte le nom de Félix-de-Sorgues[1].

Histoire

Moyen Âge

Saint-Félix fut le chef-lieu d'une importante commanderie des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[2] dont le premier commandeur connu est Gaubert de Saint Caprazy en 1159.

Époque moderne

Personnalités : au XIXe siècle, Pierre Tournier, d'une grande famille de tradition protestante, fut maire de Saint-Félix. Son frère, Benjamin Tournier, né le 21 janvier 1826, fut admis en 1846 à l'université de Genève et devint bachelier en théologie à la faculté protestante de Montauban (1851). Il épousa alors la Genevoise Adrienne Breitmayer. Après plusieurs suffragances, il fut nommé pasteur à Saint-Laurent-du-Cros (Hautes-Alpes, 1856-1865) et présida le Consistoire d'Orpierre (1860-1862). Puis il se consacra à la communauté vaudoise de la vallée de Freissinières (massif du Pelvoux) et aida à l'émigration de plusieurs familles en Algérie. Il prit sa retraite à Pressy-Vendœuvre (canton de Genève). Passionné de montagne et d'archéologie, il reprit cependant du service pastoral auprès des vaudois installés en Algérie (les Trois Marabouts-Guiard) de 1892 à sa mort en 1904. Son épouse continua une trentaine d'années à servir à Guiard.[3]

Des tableaux du peintre Wassily Kandinsky cachés à Saint-Félix de Sorgues pendant la seconde guerre mondiale :

Pendant la Seconde guerre mondiale, une partie de l'œuvre privée du célèbre peintre Vassily Kandinsky, emballée dans une cinquantaine de caisses grandes et étroites, a été camouflée par l’intermédiaire d’Émile Redon dans la remise de la maison familiale à Saint-Félix-de-Sorgues (Aveyron, 12), afin d’échapper aux spoliations de l'occupant nazi[4].

Emile Redon : Emile Léon Elie Redon naît à Saint-Félix-de-Sorgues le 7 avril 1892. Il est gravement blessé en août 1914 et fait prisonnier. Amputé d’un bras, on le rapatrie en mars 1915. L’année suivante, il devient expéditionnaire à la Préfecture de Police, puis chef de bureau en avril 1934. En fonction à la tête du service des étrangers de la Préfecture de Police, il sabote des dossiers de dénaturalisation et régularise nombre de situations de juifs et autres personnes en situation irrégulière. Il rejoint Ajax en novembre 1943, recruté par Pouliquen, puis Zadig sous le pseudo de « Bamou » en mars 1944, concrétisant ainsi un engagement déjà ancien dans les activités résistantes qu’il exerçait avec son épouse, elle-même arrêtée ¬ en 1943 pour appartenance à un groupe gaulliste. Elle avait donné asile au domicile conjugal à des résistants recherchés pour avoir envoyé à Londres les plans de défense aérienne du port de Gennevilliers. Sa libération le soir-même fait partie des bonnes actions à mettre au crédit du fameux ferrailleur Joseph Joinovici. En 1947, les soupçons pesant sur celui-ci vaudront à Emile Redon d’être brièvement suspendu avant d’être totalement innocenté. Il avait connu un sort identique à la mi-1943, après avoir été soupçonné de troc de cartes de séjour, sur dénonciation d’un de ses collaborateurs. Emile Redon avait épousé Marie-Louise Sallenave le 22 mai 1926, ils eurent deux enfants, Jeanette en 1927 et Michel en 1928. Il termine sa carrière comme directeur de la police générale, commandeur de la Légion d'Honneur, médaillé militaire, titulaire de la médaille de la Résistance et Croix de guerre avec deux citations. Il décède à Paris le 18 octobre 1962[5].

Époque contemporaine

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1800 1816 Antoine COULET    
1816 1831 Louis COULET    
1831 1834 Pierre Louis GUIBERT CAREL    
1834 1837 Louis Henri LEBROU Suite démission précédent, intérim    
1838 1842 Louis Henri LEBROU (Suite démission, intérim par Casimir SOLIER adjoint)    
1843 1855 Louis CLAVEL    
1855 1871 Pierre TOURNIER    
1871 1892 Charles NOUGUIER    
1893 1900 André Alexandre MAYNEAU    
1900 1904 André RICATEAU    
1904 1912 Paul TALI    
1912 1919 Jean RICATEAU    
1919 1925 Albert FABRE    
1925 1933 André RICATEAU    
1933 1938 Maurice CARAMEL    
1938 1941 Pierre TOURNIER    
1941 1944 Joseph INGUIMBERT    
1944 1945 Maurice CARAMEL    
1945 1947 Hippolyte BESSIERE    
1947 1959 Joseph Inguimbert    
1959 1960 Cyprien Segonds    
1960 1977 Joseph Inguimbert    
1977 1983 Jean Colas    
1983 2001 Alain Bessière    
2001 En cours Bertrand Schmitt SE Agriculteur

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[7].

En 2021, la commune comptait 182 habitants[Note 1], en diminution de 23,21 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6356602 6391 7251 891950890892843
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
810831836782758801710612605
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
600563554438393374381337302
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
271228202183206196198199226
2018 2021 - - - - - - -
201182-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[8].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

Au début du XXIe siècle, l'économie est principalement agricole et consiste en la production de lait de brebis pour le roquefort.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Parmi les monuments historiques on peut trouver le pont Logo monument historique Inscrit MH (1944)[9] des XIVe et XVe siècles qui enjambe la Sorgues en contrebas du village. Le pont de Saint-Félix-de-Sorgues est composé de trois arches et construit notamment à partir du tuf calcaire de la région. Les contreforts d’une tour du château, qui fut détruit en 1627, restent visibles dans le parapet au sud de l’église[10]. Certaines parties de l’enceinte de fortification demeurent présentes, dont la porte d’entrée (porte "Saint-Jean")[10].

  • Saint-Caprazy, lieu-dit au sud-ouest du village sur l'autre rive de la Sorgues. Ancienne seigneurie et paroisse devenue ensuite une annexe de la commanderie de Saint-Félix-de-Sorgues[11].

Personnalités liées à la commune

  • Patrick Guallino a vécu à Saint-Félix-de-Sorgues.
  • Jean Laroze, historien de Saint-Félix-de-Sorgues, a écrit quatre ouvrages sur l'histoire du village[10].

Héraldique

Blason de la commune de Saint-Félix-de-Sorgues

Les armes de la commune de Saint-Félix-de-Sorgues se blasonnent ainsi :
Parti à dextre, de gueules et d'un peigne à carder d'or, et à senestre, d'azur, au pont gothique d'argent sur des fasces ondées et alternées d'azur et d'argent. Au chef de gueules à la croix d'argent. Le tout surmonté d'une couronne murale, à trois tours, celle du centre ouverte dans les remparts.
Dans le blasonnement, le gueules (rouge) désignant le martyr. Le peigne à carder étant un instrument de torture évoquant Saint Félix, les ondées représentant la Sorgues et la croix d'argent étant l'insigne des ordres de Saint-Jean de Jérusalem et de Malte, identifiant la commanderie.

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

  • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Jean-Luc Malet), Sent-Africa : La Bastida, Caumèls-e-Lo Vialar, Ròcafòrt, Sant-Faliç, Sent-Esèri, Sent-Jan, D'Aucàpias, Sent-Roma de Sarnon, Tornamira, Vabre, Verzòls-e-La Pèira / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Sent-Africa, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 429 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-54-8, ISSN 1151-8375, BNF 38977452)

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

  1. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. Abbé C. Nicolas, « Histoire des grands prieurs et du prieuré de Saint-Gilles faisant suite au manuscrit de Jean Raybaud 1751-1806 : tome III », Mémoires de l'Académie de Nîmes, t. XXIX,‎ , p. 120-21, lire en ligne sur Gallica
  3. Arnaud BOSC, « Notice biographique Benjamin TOURNIER », sur Histoire de Saint-Félix de Sorgues,
  4. Arnaud BOSC, « Des tableaux de KANDINSKY de passage à SAINT-FELIX DE SORGUES », https://www.midilibre.fr/2019/04/02/le-secret-lartiste-et-le-fonctionnaire,8104449.php,‎ (lire en ligne)
  5. Berlière, Jean-Marc, Au coeur de la Préfecture de Police : de la Résistance à la Libération (OCLC 770715915, lire en ligne)
  6. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  7. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  8. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  9. Notice no PA00094150, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  10. a b et c Historique de Saint-Félix-de-Sorgues
  11. Emmanuel-Ferdinand de Grasset, Essai sur le grand prieuré de Saint-Gilles de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, suivi du catalogue des chevaliers, chapelains, diacots, donats et servants d'armes de la vénérable langue de Provence, dressé sur les titres originaux, Paris, (lire en ligne)
    La chapelle de Saint-Caprassy.